Je ne suis pas expert, alors je fais selon mon goût. Au départ je fais un fond, puis j’esquisse un bouquet. La finition est parfois trop longue et ç’est là qu’on rate. Mieux vaut s’en tenir à la première impression.
Le Madha, quinquina des Alsaciens-Lorrains fabriqué à Thann. Une affiche illustrée par Hansi et Zislin, deux dessinateurs humoristes pro-français. On reconnait une Alsacienne agitant son mouchoir aux troupes françaises défilant dans la vallée et à l’ombre d’un bois une silhouette d’espion allemand
Le monsieur a sonné à ma porte et m’a tendu son livre « Bières-vins-liqueurs-spiritueux » Thann.
(ISBN 2-9509779-0-1)
image DNA
Jean-Marie Bluntzer fait du porte à porte pour présenter son ouvrage écrit en 2015. A vrai dire, il n’y a pas beaucoup d’écrits mais surtout des images en témoignage de l’histoire des alcools produits à Thann dans le passé.
Si Thann est aujourd’hui encore connu pour son vignoble réputé du Rangen, la ville était au XIX siècle le siège de nombreuses brasseries, telles les brasseurs Altheimer, Humberger, Seitz, Schneider, Jaegger, Claer ou Dufour.
Mais Thann était aussi réputé pour ses distilleries parmi lesquelles La Grande Distillerie Thannoise installée rue des Généraux Ihler. Tenue par Henri Faller et Auguste Heysch, l’établissement sera ensuite repris par la famille Hanss.
Une autre distillerie appelée Grande Distillerie Alsacienne est fondée en 1865 par Charles Hahnart, 9 rue des Cerfs.
On picolait dur à l’époque et même le corps médical encourageait à la consommation…comme ici le docteur Stephan qui vante les bienfaits (pour les débiles et l’estomac) du Madha Quinquina à base de plantes importées de Madagascar.
L’ouvrage est disponible chez son auteur, Jean-Marie Bluntzer, 101, rue Kléber à Thann (03 89 37 03 50).
Gardons nos distances! Vive le lift! Voici le moyen de ne plus croiser madame Michut dans l’escalier et de risquer d’attraper son Covid
La société (é)mouvante
Comme les sables, la société est mouvante: elle ondule, elle se conforme, elle se réforme, elle se déforme, elle se reforme, elle se répand ensuite, elle est devenue ductile. Mais elle s’interdit encore le tactile en ces temps de distanciation.
Toucher l’autre par convention est une infraction aux bonnes mœurs. On ne sait pas encore comment va faire la planète pour reproduire ses humains…
Il faudra le faire en douce puisque la proximité de l’autre est devenue à haut risque pandémique. Les thèses eugénistes ont de beaux jours devant elles. Déjà la natalité fléchit dans nos peuples de l’Occident. C’est plutôt « je t’aime moi non plus ». Elle régressait déjà avant la pandémie mais les experts prévoient encore une aggravation puisque nous sommes appelés à voir se développer les virus couronnés avec des épines pathogènes pour notre genre humain. « Aimez-vous les uns les autres » disait l’autre. Je voudrais l’y voir…
Alors c’est décidé, on va faire un monde de vieux.
Faire monde avec des vieux, c’est pas une vie. Surtout que ces vieilles badernes souffrent déjà d’un tas de comorbidités! Un monde de vieux ne décourage pas l’économie, il suffit d’adapter le marché à la nouvelle donne, celui du lift.
Assistance généralisée à bord des bagnoles, à bord des vélos et des trottinettes, assistance à domicile, assistance publique, la demande ne risque pas de fléchir. Heureusement on a là-bas un peuple docile de petits Chinois capables de nous dorer la pilule.
Le seul hic, c’est quand tous les vieux auront disparu. Il faudra donc tout reprendre à zéro mais les vieux s’en foutent comme de l’an quarante.
S’agissant des thèses eugénistes, qui consistent à sélectionner les individus, des philosophes accourent. L’épidémie réveille des consciences: pourquoi vacciner les vieux en premier au lieu des jeunes qui doivent suppléer à nos fragilités et qui prennent beaucoup de risques dans leur quotidien ? Hitler ne s’était pas embarrassé, il avait décidé de supprimer les Juifs, les handicapés, les homosexuels supposés déviants du genre humain. Il faut s’en souvenir et même le rappeler.
André Comte-Sponville: on ne peut pas sacrifier toute une économie simplement pour des raisons sanitaires.
C’est la thèse du philosophe André Comte-Sponville: « Nous sommes punis par là-même où nous n’avons pas péché. (…) Il est écrit dans la Bible ‘Croissez et multipliez-vous’. Aujourd’hui, la surpopulation aboutit à une catastrophe écologique annoncée. » déclarait-il sur France Inter le 13 janvier 2020. Depuis que le virus nous a frappé, ACS n’en démord pas « Il n’y a pas lieu de pleurer davantage sur les centaines de décès de la COVID par jour que sur les milliers d’autres morts » (France Info 10 novembre 2020).
Je vais me remettre à la lecture d’Aldous Huxley dans Le Meilleur des mondes.
Il est vrai que plus on vieillit, plus on s’expose à la mort, car la mort existe toujours, parait-il! Mourir en bonne santé, voila une idée qu’elle est bonne aurait dit Coluche. Alors je m’y attache du mieux que je peux même si un accident fatal est si vite arrivé.
Cette probabilité revient sur le devant de la scène tout en épousant l’idée que nous sommes les victimes d’un complot. L’État(présupposé sous l’empire de puissances occultes) nous manipule pour mieux nous dominer et nous priver de liberté. Cette théorie qui trouve ses origines dans les bas-fonds de l’ésotérisme nous éloigne du monde moderne, rassurant et cartésien. Le virus ne serait qu’une invention destinée à mieux nous contrôler. Il faut dire que le traitement de l’épidémie par nos États démunis, les approximations, les décisions irrationnelles constituent des arguments de choix pour les opposants aux règles de confinement, de distanciation et de déconfinement confinés.
C’est marqué dessus comme le Port-Salut
Le Bicycode a vécu.
Un lobby de l’antivol s’est attaché à prévenir nos vols de vélos. Il y est parvenu en faisant immatriculer tous nos vélos neufs. Remarquez moi, je n’en ai rien à cirer du gravage de nos vélos; c’est pour les neufs et moi je n’ai que des vieux vélos. Je sais que le terme d’immatriculation fait jaser car notre plaque ne sera pas visible par les centaines de caméras de vidéosurveillance qui pullulent dans nos villes, mais pourtant, notre vélo sera bien inscrit dans un fichier comme celui des cartes grises des bagnoles.
Cela dit, les promoteurs de ce marquage en sont pour leurs frais, le Bicycode à l’origine du mouvement promu par la FUB qui consiste à graver un numéro dans la chair de nos cadres de vélo ne sera pas homologué: trop intrusif dans la matière de nos Ferrari de luxe en carbone ou en titane! Les machines à graver vont donc rejoindre les objets trouvés.