Mais je ne peux plus faire ça actuellement, alors je m’arrête et je marche sur 50 mètres. Trop lourd, trop tout…et un cardio toujours trop haut (145bpm) soit 10 puls de plus qu’il y a un an. J’arrive à avoir la trouille à force.
Six fractionnements sur cinq kilomètres. Je pourrais dire moins un à 13mn 20 pour relacer une chaussure. Mais ça fait toujours au moins cinq fractionnements et, pas de bol, les deux feux de la RD étaient au vert pour moi.
L’esthétique est basique. Pas de zèle inutile. On croirait presque un single speed à pignon fixe. C’est la firme de la Mini Cooper qui se met au vélo.
Pignon fixe, non, mais single speed, oui. Plus une courroie. Plus un moteur dans le moyeu avec la batterie incluse. Frein arrière à rétropédalage et récup énergie. De quoi séduire en ville pour 2400 euros.
vue de la plaine du Rhin depuis Badenweilerje récupère mon vélo à la consigne ferroviaire de Müllheim, pure imagination
Je pars depuis Chalampé.
Traversée du Rhin toute neuve.
Seulement pour passer à droite, il faut prendre un ring pas rassurant. Puis je traverse Neuenburg en travaux pharaoniques. Pour l’heure les cyclistes n’ont pas la part belle. Au retour me voila embarqué dans les jardins familiaux et aucun moyen de rejoindre Chalampé.
Je prends donc la grand route. Un type derrière moi klaxonne abondamment tellement je le dérange d’être là et pas sur la piste à gauche.
J’arrête mon vélo au milieu de la route. Fatalement il est bloqué. J’ouvre la portière et je lui pique les clés. Puis je repars. La voiture ne klaxonne plus. Je l’ai dépanné de son klaxon bloqué. Comme je ne vais pas traîner son trousseau jusqu’en France, je le balance dans les jardins. Il aura le temps de le chercher. Derrière moi, j’entends un beau concert de klaxons et de vitupérations. (voir mon nota bene en bas)
Neuenburg-Müllheim. Je retrouve mes itinéraires sympas d’antan.
clocheton typiqueHôtel Panacéeje pousse le vélo jusqu’au belvédère derrière le château en ruineles allées du château sont fleuries de tulipes
Je grimpe à Badenweiler par les thermes. C’est pentu, puis je vais faire un tour au pied du château. Je repars vers Kandern. La sortie de Baden grimpe bien aussi.
A Sitzenkirch, j’hésite. Les nuages turbulent, le temps est lourd
A Sitzenkirch, j’hésite. Käzacker est à trois kilomètres… Va pour Käzacker. C’est gratiné entre 7 et 11% et ce n’est qu’une fois à Vogelbach qu’on peut souffler. Mais qu’est-ce que c’est beau!
montée à Käzacker, beau revêtement mais faut quand même pédalerje ne sais plus la signification de ce mâtonze heures sonne à Vogelbach, je m’arrête pour prendre la photoVogelbach
Je dévale à Kandern et je m’arrête à la gare touristique tout en repliant mon coupe-vent.
Kandern, la garela piste Kandern-Schliengen, un billard
Retour à Neuenburg par Schliengen et le camping.
50km et 900m
Hélas, le tunnel est sans issue. J’avais l’habitude de passer là dans le passé.Après avoir parcouru les jardins en long et en large, je fais demi-tour, impossible de rejoindre le Rhin
PS: Non je n’ai pas molesté l’automobiliste qui klaxonnait derrière moi. J’en ai juste rêvé pendant ma sieste. Ce qui fait la classe du cycliste, c’est qu’il garde son sang-froid. Souvenons-nous en. On ne gagne jamais avec ce type de vengeance, interpellation, coups et blessures éventuels, hôpital, tribunal,…et j’en passe.
Laissons les justiciers de la route dans leur délire!
J’ai trouvé sur le marché des peintures qui purifient l’intérieur des maisons en absorbant les polluants. Mais à l’extérieur, je m’interroge…
Cette peinture absorbe t-elle les polluants du trafic routier qui passe au pied de l’usine, les oxydes divers, les micro-particules et autres joyeusetés? ou bien s’agit-il uniquement de verdir l’image de l’usine Seveso elle-même?