
C’est insolite comme nom, Meroux. A ne pas confondre avec le gros poisson. Je n’étais encore pas allé par là. C’est le hasard de la balade de ce matin qui m’y a conduit.
C’est un fort et pourtant on l’appelle ouvrage, l’Ouvrage de Meroux. Étonnant bâtiment militaire construit avant 1914 pour fortifier la Place de Belfort face à un envahisseur en devenir.
J’ai compris que c’est le plus abouti de la série; il est tout en béton armé et pouvait contenir 425 hommes de garnison. Il y avait l’électricité fournie par deux moteurs Peugeot de 15 HP. Au total 13 kW en 110 Volts. On peut se référer à ce site pour en savoir plus.Visiter un site militaire le jour anniversaire de l’appel du 18 juin, je ne l’ai pas fait exprès.
Avant cela, j’avais pris l’Eurovéloroute 6 sans autre ambition que de rouler.

Puis vint le moment où je décidais à Froidefontaine de faire demi-tour. J’étais au km 43. Je me fie à mon instinct et je commence à naviguer « au pif »… je tombe sur la francovélosuisse, « boucle des trois voies vertes »…c’est agréable.
La grande gare TGV de Belfort-Montbéliard apparait, baptisée Axion, c’est la première fois que je la découvre. Je la traverse…
Ensuite je bénéficie encore d’un bel itinéraire cyclable qui me conduit à Meroux puis à Bessoncourt.
A partir de Bessoncourt, ça se complique, je traverse le grand échangeur autoroutier jusqu’à la D83.
Je me fais tout petit le long de cette route D83 jusqu’à la sortie de Lachapelle-sous- Rougemont.
Je quitte la D83 pour prendre Soppe. Ouf!
Dommage que je n’ai pas su éviter ce tronçon routier éprouvant de la D83. trace GPS








jour de marché à Villefranche

gilets jaunes sans vélos à Villefranche
abri rond
à l’arrivée du maillot jaune toute la volaille s’enfuit
vitraux à Villefranche
Aujourd’hui le nord.



Nos randonneurs sont habitués à transporter leurs sacoches. Combien même les parcours tiennent dans une journée. C’est une tradition. Aujourd’hui visite de vieilles bâtisses, la pierre du Périgord. Avec Montferrand du Périgord, Molières, Saint-Avit-Senieur, les jambes ont été soumises à l’épreuve. Le relief plonge dans les abysses puis on galère pour remonter à la surface. A ce petit jeu, la dénivelée progresse sans qu’on s’en rende compte tout de suite.
Monpazier
pique-nique de Montferrand
Chateldon est un joli bourg. On dit que Laval y avait acheté le château. Pratique pour aller chaque jour à Vichy!
me voilà sorti de ces chemins de cailloux et mon vélo est bon pour un nettoyage
le joli village de Chateldon où j’ai passé la nuit




Je prends contact à pied avec Amsterdam.





























Comment ne pas passer par là et ne pas s’arrêter au musée et jardin des sculptures Kroller Muller d’Otterlo (Hollande)!






C’est culturel. On n’y peut donc rien à court terme. En France, bébé voyage dans une voiture. En Hollande, le bébé dès un an voyage à vélo. En place avant, derrière un paravent transparent.
En matière de tandem, on trouve des engins étudiés pour la famille avec place basse à l’avant.
mais le pilote conserve l’usage du guidon à l’arrière.
Giethoorn, cité lacustre hollandaise. Impossible d’y faire du vélo : normal on accède aux maisons par des canaux et les seuls accès non liquides sont pour les piétons. L’histoire est cruelle: Giethoorn a été attribuée à des colons italiens refusant le catholicisme. On leur a donné des terres spongieuses inhabitables. Ils y ont creusé des canaux pour assécher les terres et , miracle! Ils y ont extrait de la tourbe, engrais et combustible. Cette région est hors d’eau grâce à ces canaux creusés ça et là au fil du temps.
Je prends mon VTC et je pars. L’étrangeté de la Hollande, c’est que les itinéraires cyclables sont une grosse toile d’araignée ou l’on ne sait par où aller. Plat, le pays est plat ; où que l’on se tourne, c’est plat. Le vent du nord me fouette le visage. Alors je pédale comme un dératé. Mon gps trace des segments et j’organise mon itinéraire qui rayonne autour de Giethoorn. De grands segments routiers sans âme.
Heureusement je tombe sur un parcours de santé herbeux au milieu des tourbières. Je le parcours pendant 5km. Puis je rentre à Giethoorn au milieu des touristes qui filment, qui filment…et qui ne voient rien.
Il a gardé son architecture traditionnelle. Le vélo d’antan est exposé en maints endroits du musée d’Enkhuizen.
Honneur aux dames, voici le vélo de 1915. Peu de changement aujourd’hui, il est d’abord pratique et la cycliste est haut perchée.
Le vélo d’homme dispose d’un porte bagage généreux et d’un carter de chaîne et de rayons, la selle bien suspendue.
A noter le levier de frein arrière situé devant la selle. Doté de cran, le levier permet d’immobiliser la machine.
le vélo-cargo n’est pas une nouveauté. En ce triporteur est adapté aux métiers.
Ici un baquet généreux. Pas d’assistance musculaire en ce temps là, ni dérailleur.
Le triporteur de la Poste hollandaise prenait soin du courrier derrière un abri imperméable.
Jour du roi en Hollande. La population fait la fête avec grand bruit dans les rues de la ville. Manifestement la veille a été aussi festive car les rues d’habitude si propres sont jonchées de gobelets en plastique. Pas très écologique ! La fête c’est aussi l’occasion d’une foire aux puces bon enfant. On arrive avec son vélo chargé d’objets. Comme des torrents de décibels envahissent le centre historique, on se réfugie au vieux port avec ses gréements de légende.





Après le marché aux fleurs d’Amsterdam, pluie l’après-midi. Devant les moulins de Grootschermer, je me suis abrité et j’ai sorti les pinceaux sous le ciel gris.
Ce matin, Delft. J’ai eu la chance de voir cette ferveur cycliste urbaine. Des vélos par centaines. Et puis ces ouvrages étonnants, les chaussées à une seule voie auto. Quand elle veulent se croiser, elles se garent derrière les cyclistes et attendent que la voie soit libre. Le vélo hollandais vous fait « homme debout », personne ne se penche sur son vélo, sauf moi sur mon VTC. Je dénote. Étonnamment le Hollandais tire un braquet d’enfer. Je ne sais pas pourquoi il s’escrime ainsi…Puis j’ai parcouru la campagne sablonneuse des Tulipes à Lisse. Trente bornes à slalomer parmi ces randonneuses hollandaises à cadre en col de cygne. Faut-il le dire: ici le cycliste dispose à part entière de ses propres infrastructures où tout est pensé et codifié. Attention à ne pas commettre d’erreurs aux carrefours !

C’est Bruges que l’on appelle la Venise du nord.Aujourd’hui j’ai d’abord visité la ville. Magnifique ! Beaucoup de monde en ce lundi de Pâques et grand soleil. Puis après 10 km de marche, j’ai pris mon VTC.25 km autour de Bruges sur des itinéraires cyclables impeccablement fléchés dont certains pavés.