Les habitants de Wattwiller bénéficient d’un droit historique d’accès à l’eau mais la municipalité et les Grandes Sources de Wattwiller ont décidé d’en faire bénéficier l’ensemble des habitants de la région.
Les LUNDI, MERCREDI et SAMEDI, les habitants de la commune munis de badges peuvent activer la fontaine en passant celui-ci devant la borne.
Les 4 autres jours de la semaine, la fontaine coulera en permanence.
C’est donc dimanche, mardi, jeudi et vendredi qu’on dispose de l’eau librement. (limité à deux litres)
On a pris la route de Rammersmatt, Daniel et moi. Et comme ça allait bien, on a poursuivi jusqu’à Bourbach-le-Haut. Attention à Bourbach, la fontaine est fermée!
Après Bourbach, le Schirm est une formalité. Masevaux arrive vite.
Puis on prend la Seigneurie et un café. Merci Max! Les grosses carpes se dorent la pilule.
On rentre en longeant le Soultzbach jusqu’à Soppe-le-Bas. La grimpée de Soppe est casse-patte. Puis Michelbach, Cernay et Wattwiller pour finir. ça fait 700m quand même pour nos petites jambes.
J’ai pris le bois à Wattwiller. C’est confortable, on est à l’abri du vent. Mais on le paie cher au retour par la plaine d’Alsace.
Sur du goudron, je roule à 15km/h face à vent de sud-ouest qui souffle en rafale. Heureusement je n’ai pas loin à aller pour rentrer chez moi. A peine plus de 14 km.
J’admire ceux qui ont la force de tenir pendant des heures face au vent sans rien pour s’abriter.
La petite goutte se déplace de gauche à droite au bout de la visière de mon casque. Puis elle tombe. J’ai compté jusqu’à vingt allers-retours. Je m’occupe comme je peux le long des départementales.
Pour être prévenant, j’ai mis « le jaune fluo » de chantier et en plus j’ai le feu rouge qui lance des flashs comme des SOS.
Rouler sous la pluie n’est jamais très drôle.
Mais c’est une forme d’endurcissement du cycliste. Parfois l’on s’interroge…suis-je mouillé sous mes vêtements? ou est-ce la transpiration? C’est parfois les deux. L’important c’est d’entretenir la vapeur comme sur une locomotive.
Les pieds? ne pas trop remuer les doigts de pied, laisser l’épaisse chaussette faire son travail, elle gonfle et comble les interstices. Chez moi l’eau rentre par les cales malgré les sur-chaussures. Les doigts? le gant de cuir prend de la rondeur, il s’étoffe. Je pourrais boxer le premier récalcitrant avec un punch assourdissant.
Il ne reste plus qu’à attendre les dépassements.
L’oreille entend. Un livreur? oui, c’est les pires, ils vous frôlent avec les fourgons Mercedes car il n’est nullement question d’attendre. Ces mecs là n’ont aucune humanité. C’est la génération multitâches. Le gros poids lourd hésite derrière. Il n’arrivera pas à doubler. Alors je ralentis et un gros bulldozer sur un plateau me dépasse. La route n’est pas large et le chauffeur n’en mène pas large non plus. Dans le rétro il ne doit voir qu’un brouillard obscurcissant. Écrabouiller un cycliste sous une remorque à mille pattes, ça ferait une belle descente de lit mortuaire. Les plus innocentes sont les femmes au volant: dès lors que vous ressemblez à un cône de chantier, elles vous frôlent. Sans aucune volupté.
Ceux que je déteste le plus, ce sont les camions des gravières; ils vous repeignent en jaune kaki instantanément.
C’est un parcours facile de 30 km. Quasiment pas de route.
La première moitié nous mène à Berrwiller, la seconde partie est consacrée au retour avec montée depuis le rond-point d’Ollwiller jusqu’à la fontaine Kauffmann August en direction de la Cantine Zeller. Puis on rentre par le chemin de Compostelle jusqu’à Steinbach.
La seule difficulté est la montée vers la cantine. Mais c’est roulant, alors…
En chemin des blockhaus aux abords nettoyés.
On commence par longer la Thur, ou ce qu’il en reste
Ensuite après Cernay on rejoint Berrwiller par les champs…et on commence le retour
On monte le chemin de la cantine Zeller en passant devant les beau château d’eau
Mon doigt s’est dégonflé. J’ai repris le vélo. J’espère être quitte avec cette crise d’arthrose au moins provisoirement. Aujourd’hui nous avions un vent froid de nord sur la plaine d’Alsace qui tournait ensuite vers l’ouest après la trouée Belfort. Je me réfugie en forêt et je ne ressens pas le froid.
L’avantage à VTT, c’est qu’on tourne court ou qu’on rallonge comme on veut. Enfin si je dis ça, c’est juste parce que chez moi les collines sous-vosgiennes offrent des terrains d’opportunité.
Regardez!…je vous ai fait un extrait de plan du parcours. Quand ça défile devant moi sur le GPS, j’ai une option de trace toutes les cinq minutes. A gauche, à droite, tout droit.
Ce qui est bien aussi, c’est de pouvoir tester votre forme et votre motivation. Je garde toujours une échappatoire si je vois que la pente est trop raide
Quand j’atteins vingt kilomètres, je rends les armes. Direction la route du retour.
On tournait en rond avec Sébastien. Sans trouver la sortie de ce labyrinthe de Wattwiller. Un labyrinthe où maintes fois on a cru repasser là au même endroit.
Au bout d’une kilomètre quatre cents, nous avons trouvé la sortie.
Avant de s’engouffrer dans ce parcours VTT à Wattwiller, on a longé le vignoble tout de jaune coloré, visité Iffis et ensuite Saint-Morand.
Le parcours est sympa, mais il demande un peu de ressources au début. On en profite pour monter des escaliers en portant le vélo, un exercice pas évident!… https://www.openrunner.com/r/10656245
Je butte toujours sur ce km 4 qui nous oblige à grimper à pied pour « être raccord » avec la cote 425. C’est dommage car ce parcours que j’ai conçu est beau; il chemine en surplomb du vignoble depuis Vieux-Thann jusqu’à Wattwiller.
Quand j’ai « un invité » avec moi, ça ne fait pas « pro » de devoir progresser sur 400 mètres dans une ruine de sentier. Peut-être que le Club Vosgien pourrait intervenir avec une brigade de pelleteurs?… Non, là, j’ai dit une connerie.
Ce matin à 10 heures, photo-souvenir avec mon nouveau club à Vieux-Thann, l’Etoile 78. L’Etoile 78 est pleine de projets, notamment à VTT…
J’étais tout seul avec mon VTT alors après je suis parti faire un tour.
J’ai commencé par faire des méandres en escaladant le Rangen. Je croisais par trois fois le même vététiste qui faisait le parcours en sens inverse. Puis sur les hauteurs de Vieux-Thann, on a pris ensemble le chemin vers Steinbach et on a poursuivi jusqu’à Wattwiller. Il était content le monsieur en vacances à Cernay, il découvrait le paysage avec moi avant de rentrer en région parisienne.
A Cernay, on s’est quittés.Ma promenade de santé était terminée.
Je pars par les chemins de la plaine et je profite du vent favorable. Bref, il n’y a rien à faire, ça roule tout seul.
Pour le retour, une fois à Berrwiller, je grimpe dans la forêt, puis je longe les sous-collines vosgiennes jusqu’à Vieux-Thann.
L’accès à l’étang est barré, il faut grimper jusqu’à la Alphorn Platzla et prendre le sentier des pèlerins.
C’est un parcours agréable qui mobilise ses forces sur le retour. Mais on a de beaux points de vue et après la forêt à partir de Wattwiller, on parcourt le vignoble.
A la cote 425, on rejoint le Roïplan et on sort à Vieux-Thann au pont de la piste du Rangen.
C’est un parcours sans difficulté qui m’a été inspiré par un confrère marcheur, Pierre Brunner.
Pierre Brunner sur son blog LTD-Rando68 a intitulé son parcours de 23km Cernay: une marche sportive. C’est vrai que Pierre marche vite, plus vite que moi. C’est un vrai sportif de la marche. Continuer à lire … « Thann-Hartmannswiller à VTT »
Qu’il fasse froid en décembre, quoi de plus naturel!
On sort dès 13 heures quand le soleil peine à rejoindre son point de culmination (le plus haut) puis il se casse la figure très vite pour rejoindre l’horizon derrière la montagne vosgienne. Continuer à lire … « Breuhhhhhhhhhhhhhhhh »
Je suis en sous-régime ou en régime hypo-calorique.
Explication, je mange très peu de glucides rapides depuis quatre jours et peu de lipides.
Trois ou quatre kilos en moins me ferait plaisir.
J’ai banni provisoirement tous mes excès de bouffe: saucisson Cochonou du Tour de France, pâtes, pommes de terre, dessert sucré, gâteaux, cacahuètes salées,… Continuer à lire … « Régime lent »
Pourtant elle convient à ma sortie de ce matin car j’ai craint un temps de rentrer bredouille avec une maigre pitance comme celle de ces poilus de 14 à qui l’on servait un infâme brouet.
Oser tutoyer la montagne vosgienne est une familiarité
hasardeuse.
Heureusement, la montagne vosgienne est généreuse et on en
dispose sur place afin de pouvoir l’essayer quand on veut.
Avantage appréciable!
Ajourd’hui, juste un début de montée au Vieil Armand par la
route des Crêtes avant de redescendre à Wattwiller.
Un exercice de 4.5 km de côte pour se rappeler nos bons
souvenirs de l’année passée.
C’est vrai qu’on oublie vite la façon d’acclimater son
souffle et son coeur à la pente sans défaillir, comment choisir le
bon braquet pour n’avoir pas à « en enlever » avant la fin de
l’épreuve.
Toujours ce désagréable vent sec et froid venu du nord-est qui
ne récompense pas le cycliste de ses efforts.