Au passage à niveau, une clé de voiture à terre. Je la ramasse et demi-tour je la dépose au commissariat de police.
J’avais pris soin de laisser un petit message sur la page Facebook de la Festivale de Thann estimant que c’était peut-être celle d’un coureur à pied qui se rendait au départ.
Bingo!
Je reçois ce matin dans Messenger
Bonsoir Je suis le propriétaire des clés que vous avez retrouvées Je tenais à vous remercier, j’avais fait la course de 5km dans les vignes hier, et malgré avoir refait le parcours une seconde fois je n’ai plus réussis à les retrouver Pourriez-vous m’indiquer l’endroit où vous les avez trouvées svp ? En tout cas, encore un grand merci pour votre action qui m’évite beaucoup de tracas, je vous en suis très reconnaissant En vous souhaitant une belle soirée, Cordialement,
L….
Il est vrai que lorsqu’on part courir à pied, on s’encombre de peu d’objets sur soi, d’autant que les poches sont peu nombreuses et étriquées lorsqu’elles existent. Mais le minimum, c’est la clé de voiture lorsqu’on est venu de loin. J’ai le souvenir d’une coureuse à pied au lac de Vouzey (Epinal) qui, devant sa voiture, cherchait en vain ses clés tombées on ne sait où dans le parcours forestier.
Les connaisseurs apprécieront. Tout est une question d’âge, de conditions physiques et d’entraînement. C’est tout de même moins qu’un Amic. Rien d’infaisable, c’est à mi-chemin qu’il faut produire l’effort, la route viticole d’Orschwihr, puis Osenbach, puis le col du Bannstein. 500 mètres au total de grimpée. Je renâcle dans le dernier km du Bannstein, je puise! comme on dit. Surtout que les courbes cachent le panneau d’arrivée et n’aide pas à me motiver.
Pollens
Je ne sais pas vous, mais moi je prends cher!
Eternuements, écoulement nasal, yeux irrités, on dit que ce sont les pollens. J’y suis extrêmement sensible sur mon vélo.
23°C, j’ai emporté un bidon
J’ai rationné pour gérer le retour. Tenue d’été courte. C’est la première fois que j’emporte de l’eau cette année. Et hier aussi pour mon jogging où il faisait 28]
Mais 70 km, je les fais moins facilement, je fatigue à partir de 50 km et surtout je m’ennuie.
Mon Garmin a une autonomie, lui aussi, des plus réduite. Au bout de quatre heures, j’ai perdu 75% de la charge. Si je veux le garder une journée, je dois rouler écran éteint. C’est le défaut des GPS avec batteries intégrées non interchangeables.
Manque de chance, toutes les places étaient réservées. Je me suis rabattu sur un exercice solitaire que j’estime facile dans les champs derrière chez moi.
J’ai du vite déchanter.
Avec les 28°C du thermomètre, j’ai fait du stop and go 22 fois sur le parcours tellement la chaleur était exténuante.
Lors de mon dernier jogging du 3 avril la température était de 13°C. On a pris 15°C en deux jours. Mes deux mini-bidons ont tout juste tenu.
Malgré tout je fais du 6:36 au km. Mais c’est un peu triché vu mon nombre d’arrêts.
J’en ai terminé avec Le Grand Monde de Pierre Lemaitre.
Beaucoup de vraisemblance dans ce qui est aussi un roman qui s’appuie sur des faits avérés relatifs à la guerre d’Indochine. Ce style me plaît car je n’aime pas les fictions trop détachées d’un contexte vécu.
Mais c’est avant tout un roman que je qualifierai de policier que nous propose Pierre Lemaitre dans Le Grand Monde (Calmann Levy- ISBN 9782702180815). Partagée entre Beyrouth, Paris et Saïgon, une fratrie assume son apprentissage de la vie avec des aléas à rebondissements tout au long du récit.
Près de 600 pages, avalées petit à petit avec avidité. Les chapitres sont étroits, ils me conviennent. Lemaitre excelle dans ce style littéraire qui consiste à jongler avec les trois unités de lieux de son narratif. Je ne sais pas si ce découpage spatio-temporel porte un nom. Il oblige le lecteur à se déplacer d’un cadre à un autre tout au long du récit. C’est une gymnastique mentale.
Lemaitre dit lui-même rendre hommage à Lucien Bodard, L’Indochine (Grasset, 1997) pour la véracité de son écriture. J’ai le souvenir du flot de paroles du grand reporter qu’était Bodard à la télé avec son sourcil broussailleux.
J’ai terminé sa lecture hier. Et je sens ma tête vide.
Si j’ai effectué les 5 kilomètres en 32:38, au total avec les arrêts aux feux, aux passages piétons et à la reprise de souffle, j’ai mis 39:34.
Tour de ville habituel ce soir pour me rattraper de cette sortie VTT ratée du matin. Le voisin s’étonne de me voir passer puis retourner pour effectuer les quatre vingt mètres manquants.
Complètement à la masse!
Une fois à la maison, je passe à la phase de refroidissement devant l’ordi.
Oserais je le dire, j’ai mes musiques favorites qui m’accompagnent en courant. Aya, Depeche Mode, Max Raabe,…
Mince alors, toi et moi, c’est le nirvana Masha ‘Allah, mon prince charmant c’est le nirvana Mince alors, toi et moi, c’est le nirvana
Une course à pied au départ du centre ville et qui emprunte une partie du vignoble.
Trois versions:
1.5 km
5 km
11 km
Je voudrais bien y participer non pas pour un chrono mais pour le fun. Mais il faut un certificat médical ou appartenir à une fédération sportive. C’est ce qui me retient.
Faux!
Depuis le 2 mars 2022 le certificat médical n’est plus obligatoire, il peut être remplacé par le Parcours de Prévention Santé
Kezaco?
La loi du 2 mars 2022 visant à démocratiser le sport en France comporte plusieurs volets importants. Voici un résumé des risques et des implications associés à cette loi :
Suppression de l’obligation de certificat médical pour les majeurs :
Risque potentiel : En supprimant l’obligation de présenter un certificat médical pour les adultes, il pourrait y avoir une augmentation des blessures ou des problèmes de santé liés à la pratique sportive sans évaluation médicale préalable.
Avantage : Cela facilite l’accès aux clubs sportifs et encourage plus de personnes à s’engager dans des activités physiques.
Le Parcours de Prévention Santé de la FFA est un ensemble de trois vidéo à regarder l’une après l’autre sur internet à l’issue desquelles un certificat valable trois mois vous est délivré par mail.
J’ai donc obtenu mon certificat instantanément après avoir vérifié que je n’étais pas sujet à contre-indication.
8 euros avec inscription en ligne sur Sportkrono (dont 2 euros reversés à l’Institut Saint-André). Sur place c’est plus cher mais c’est plus prudent s’il fait mauvais temps.*voir NB ci-dessous
*NB: attention l’inscription en ligne n’est pas aussi intéressante qu’affiché. En effet si l’inscription en ligne n’est que de 8 euros comparés aux 12 euros sur place, il convient d’ajouter 0.92 euro pour être remboursé de 80% si le temps est mauvais ou en cas d’empêchement plus 1.10 euro pour frais de service soit un total de 10.02€
Il était une fois, dans le pittoresque village d’Orschwihr, un vélo électrique pas comme les autres. Ses roues, au lieu d’être fines et élégantes, étaient massives et robustes, empruntées directement aux tracteurs des champs environnants.
Le Monstre des Vignes, comme on l’appelait affectueusement, avait une batterie énorme logée dans son cadre, capable de propulser ce géant à travers les collines escarpées de l’Alsace. Son moteur électrique grondait comme un vieux tracteur diesel, mais avec une puissance incroyable.
Les habitants d’Orschwihr savaient que le Monstre des Vignes était le moyen de transport idéal pour explorer les vignobles en terrasses. Les touristes venaient de loin pour le voir, prenant des photos avec ce vélo hors normes.
Un jour, lors d’une chaude après-midi d’été, le Monstre des Vignes se lança dans une aventure épique. Il grimpa les pentes abruptes du Bollenberg, ses roues crissant sur les cailloux. Les vignes s’étendaient à perte de vue, leurs feuilles vertes chatouillant les pneus.
Au sommet de la colline, le Monstre des Vignes s’arrêta pour admirer la vue. Les vignobles en contrebas semblaient former un océan de verdure, et les clochers des églises se dressaient fièrement dans le lointain.
Les habitants d’Orschwihr dirent que le Monstre des Vignes avait un cœur de tracteur et une âme de cycliste. Il était le symbole de la fusion entre tradition et modernité, entre la force brute des champs et la technologie silencieuse.
Et ainsi, le Monstre des Vignes continua à rouler, à travers les vignes et les ruelles pavées, laissant derrière lui un sillage de sourires et d’émerveillement.
Après recherche, j’ai découvert un tricycle VTT datant de 1902 capable d’effectuer d’agréables randonnées forestières lors des vendanges tardives
Pour clore ce chapitre pascal, ce matin deux énormes engins sont passés là. Aucun doute, la force des nouveaux VTT rivalise avec les meilleurs débardeurs forestiers.
Une énigme vite résolue par vélomaxou, un des fuyards ayant été rattrapé à Ungersheim
Nul doute que le Club Vosgien va s’emparer du sujet.
Je ne regarde pas trop loin derrière moi. Juste le mois écoulé.
A quoi bon?
Je ne suis plus dans une logique du « toujours plus ». L’essentiel c’est aller de l’avant. Finalement j’ai réalisé 16 activités pendant le mois de mars soit un jour sur deux. De quoi me satisfaire. Oui, c’est sûr que j’use moins de chaines et de pneus sur mes vélos. Je l’assume. De même que mon dressing n’a plus besoin d’être renouvelé aussi vite. C’est vrai les vieux roulent parfois avec de l’élimé. Comme si l’habit ne faisait plus le cycliste.
Aujourd’hui les arrosoirs de Rougemont. Je m’arrête chaque fois. Je trouve une certaine poésie devant cette exposition d’arrosoirs. Voila qui nous rappelle le temps jadis de nos campagnes.
Non ce ne sont pas ces affreux arrosoirs en plastique rotomoulé qui ne durent qu’une ou deux saisons. Ils sont en acier galvanisé et doivent durer au moins une génération, le temps qu’un minuscule trou de rouille perce le fond.
Puis j’ai pris Lauw sans prendre d’arrosoir
Comité d’accueil pascal à Bourbach
Agnus Dei à Rammersmatt
42km/472m
Parcours pas long mais plein de bosses pour ceux qui connaissent les lieux
J’y pense souvent à l’accident ischémique. Et puis j’oublie. L’accident ischémique ou AVC c’est un caillot de sang ou un morceau d’athérome qui va monter au cerveau.
Les cardiologues Tiktok nous mettent la pétoche avec leurs cinq signes, donc je révise avant de partir.
Pendant la course, je n’ai pas:
douleurs thoraciques
essouflement
palpitation
gonflement jambes
vertige, nausée
C’est bon? oui.
Comme je cours tout seul, je me cause parfois à voix haute, je fais une grande phrase qui atteste que je peux me parler du genre « faudrait peut-être penser à bécher le jardin » et dans la foulée suivante, je me réponds, « non, la terre est encore trop froide »; alors les ânes dans le pré me regardent bizarrement.
Et paf! par terre! ad vitam aeternam ou presque
Je ne l’ai pas eu aujourd’hui, l’AVC. Et pourtant je l’aurais mérité car j’avais des boosters aux jambes. Comme si j’étais pressé d’en finir avant d’avoir commencé.
Avant de partir la lente maturation mentale.
Jeudi, c’est sport. Et le temps très médiocre dissuade. J’y vais ou j’y vais pas? S’habiller, mettre en marche la zique dans les oreillettes, enfiler les pompes au chausse-pied, je suis déjà mort.
Enjoy the Silence, j’adore démarrer avec Depeche Mode en Live avec le public qui m’encourage dans la salle.
C’est fabuleux.
6:11 au km, je ne suis jamais descendu aussi bas.
J’ai entamé la piste du Rangen un peu vite.
Plus vite que d’habitude en tentant d’améliorer ma foulée, plus longue (1m aujourd’hui), moins saccadée. Il me faudrait un coatche car je ne vois pas ce que je fais.
Entre deux averses je suis rentré tout de même rincé, au propre et au figuré.
Ne faisons pas de sensationnalisme, je serais encore capable de monter cette côte en Forêt Noire pas plus difficile que celles qu’on trouve en Alsace. Quelques passages à 13-14% qui ne durent pas. Elle monte d’Eimeldingen dans le vignoble en direction d’Efringen-Kirchen et est agréable car très peu empruntée par les voitures.
Il se trouve que je ne vais plus par là depuis que j’ai quitté Mulhouse. J’y suis retourné néanmoins en avril 2022 (voir ci-dessous « Presque vrai ») depuis Thann mais j’avais 125 km au compteur. C’est trop pour moi à présent. Je ne me permets ces distances qu’à cyclo-camping.
Revoir cette vidéo prise en tenant l’appareil photo d’une main tout en pédalant c’est un bon souvenir d’un parcours qu’on affectionnait avec les copains. Je ne me suis jamais réellement investi dans la vidéo avec de la GoPro. Dommage, car les chaînes Youtube rencontrent aujourd’hui un réel succès.
Habituellement on préférait le parcours inverse qui nous ramenait le long du canal du Rhin de Kembs à Niffer.
Ceux qui aiment les raidards à vélo auront le choix ici
On raconte beaucoup de choses sur les VSL (véhicules sanitaires légers) et notamment que ça coûte cher à la sécu. Plusieurs milliards.
C’est parait-il un business juteux pour les entreprises. On a vu des des VSL refuser une prise en charge parce que la course était trop courte et pas assez rémunératrice. Et aussi des malades déplacés dans leur fauteuil au bout de la rue, pourquoi pas, mais avec facturation d’un véhicule.
J’avoue ne rien y connaître. Donc je n’en dis pas plus.
Dans les années 50, pas d’ambulance au village. Mon père a conduit le maçon de l’entreprise tombé de l’échafaudage à l’hôpital avec sa voiture, une 5cv Citroën. Une chose à ne pas faire car l’issue fut funeste.
Lorsque je me suis foulé la cheville à Pont-Saint-Vincent cet été dernier, j’ai rejoint l’hôpital à vélo car je m’en sentais capable bien entendu. Et j’ai eu affaire à un infirmier bon samaritain et cycliste lui-même qui m’a garé mon vélo et mes bagages dans le garage du SAMU. Mon vélo était donc sous bonne garde.
Un parcours pas méchant, sans chien, sans objet, sans interdit, sans finalité, sans dessus-dessous, sans sous-entendu, sans le sou, sans parti-pris, sans façon, sans pitié, sans déconner
Je ne vais pas vous refaire l’histoire. Rien ne me prédisposait à courir à pied. Alors que le vélo, je le pratique depuis bientôt cinquante ans, c’est donc ma première nature…et ma seconde nature c’est de courir un peu lorsque le temps est maussade et que je renonce à sortir à vélo. C’est une alternative commode lorsque j’ai peu de temps. Cependant ne pas oublier que le vélo est plus indiqué pour les gens en surpoids que ne l’est la course à pied, le vélo étant un sport « porté ». A contrario en courant, le surpoids induit des risques musculo-squelettiques et cardio-vasculaires plus élevés.
Comparatif entre course à pied et vélo (dans mes conditions physiques 70 ans et 79 kg)
7 km de course à pied, c’est 600 kilocalories
55 km de vélo de route, c’est 750 kilocalories
Il faut donc avoir conscience que courir est éminemment énergivore.
Je formule tout de suite une réserve: j’emploie le terme de course à pied alors que les puristes diront que c’est du jogging et non pas de la course que je pratique. Voir la différence entre course et jogging plus bas.
Je situe la course à pied, celle que je pratique, entre la marche et le vélo sur le plan de la vitesse tout en soulignant que:
1 certains marcheurs émérites vont plus vite que moi lorsque je cours
2 certains coureurs à pied me doublent dans les grimpées lorsque je suis à VTT
Je précise qu’il ne s’agit pas de compétition mais de sport loisir
Cela dit, ayant posé les choses, je suis venu par pur hasard à courir lorsque la Covid nous a enfermé, nous les oisifs retraités, dans un rond de un kilomètre autour de son domicile. C’est maintenant de l’histoire.
Bon an, mal an, je cours 400 km par an à petites doses cumulées de 8 km en moyenne. J’aime bien dire petite dose car ça m’évoque une drogue dont raffolent certains. On le sait le sport provoque un bien-être après coup, une sorte d’euphorie intérieure.
Je n’ai pas su à soixante dix ans si je pourrai encore courir
Je n’ai jamais couru au-delà de ma scolarité jusqu’en classe de cinquième. Militaire? aucun souvenir! A vélo, on ne court pas, on pédale.
On a coutume de dire que le sport c’est d’abord dans la tête. C’est un choix de vie qui va vous permettre de vous réconcilier avec vous-même si l’âme du sport vous manque. Un non sportif dans l’âme est donc doublement gagnant à la fois sur le plan physique et sur le plan mental s’il se met au sport.
Essayer de courir deux cents mètres la première fois en 2020 a été rédhibitoire.
D’abord une brusque montée de l’essoufflement et l’impression d’une lourdeur incompatible avec le genre humain. Ensuite le lendemain les incontournables douleurs des muscles et des articulations. Je me souviens qu’au collège le prof de gym nous faisait casser ces raideurs en nous remettant à la tâche. De la torture!
Je suis un suiviste mimétique
Incapable d’inventer un mode de vie, je suis à distance de ce qui est fun parmi les nouvelles générations.
Comme courir qui est à la mode aujourd’hui. Le monde moderne fructifie son temps libre. Quelle chance!
On compte cinq millions de coureurs en France, des adeptes de courses à ne pas confondre avec ceux qui comme moi courent sans objectifs de classement. Mais si l’on ajoute le jogging le nombre doit avoisiner le double.
Un peu de sémantique
Je parle de course à pied or je devrais dire jogging car je ne cours après personne d’autre que moi sans esprit de compétiteur. Et pourtant je me fixe des objectifs personnels, ceux à atteindre et ceux à ne pas dépasser. Je vise par exemple de pouvoir atteindre, un jour, 21 km tout en sachant qu’il me faudra du temps au moins deux heures 15 et par ailleurs je m’interdis les fortes déclivités trop éprouvantes ainsi que les terrains où je risque une entorse de la cheville.
Le jogging se situe à mi-chemin entre la marche rapide et la course. Il se caractérise par des intensités comprises entre 7 et 9 km/h.
La course à pied, quant à elle, nécessite des foulées plus longues et une vitesse supérieure à 9 km/h (ou plus rapide qu’un mile en 10 minutes) .
Mon allure se situe parfaitement dans celle du jogging.
Lors du jogging, les foulées sont plus petites qu’en marche rapide, ce qui réduit l’impact au niveau du talon.
En course à pied, les foulées sont plus amples et plus dynamiques.
Méthode pour commencer
Méthode marche-course :
La méthode marche-course est idéale pour les débutants. Elle consiste à alterner la course et la marche.
Voici comment la mettre en pratique :
Commencez par 5 minutes d’échauffement en marchant rapidement.
Ensuite, alternez entre la course et la marche. Par exemple, courez pendant un court laps de temps (10, 20 ou 30 minutes), puis récupérez en marchant pendant un autre laps de temps prédéfini.
Terminez votre séance par 5 à 10 minutes de marche lente et quelques étirements.
La fréquence recommandée est de faire 3 sessions par semaine, en alternant les jours de course et les jours de repos.
Les professionnels de la course sont partagés sur cette méthode appelée course fractionnée. Essayez et vous verrez…
Au tiers de semi-marathon, soit 7 kilomètres. De quoi faire un exercice de CE2 sur les fractions.
C’est pour moi une satisfaction de pouvoir le faire les jours de sans.
De sans tout, sans motivation, sans beau temps, sans ressort dans mes pompes.
Mazarine Mitterrand Pingeot publie « Vivre sans », une philosophie du manque. (Climats)
Tu me manques
Sans sucre, sans gluten, sans lactose, sans calorie, sans nicotine, sans adjuvant, sans huile de palme, sans colorant, sans contact. Je vais rechercher si on peut vivre sans courir, sans sa montre Garmin et échapper à cette forme de dictature des codes de vie moderne qui veut qu’on obéisse au marketing de la peur de manquer. La crainte de manquer au siècle passé, c’était d’abord de ne pas pouvoir bouffer. Et ensuite venait le reste. Aujourd’hui la crainte de manquer va bien au-delà de l’autosuffisance.
C’est tout le problème de celui ou de celle qui n’a pas l’âme de la compétition: il faut trouver les raisons de se mettre sur un vélo ou de courir à pied. Alors on convoque un sursaut d’estime de soi pour y aller tout de même.
Je suis dans un groupe Facebook qui s’appelle « courir à plus de 50 ans » et je suis en contact avec des « professionnels amateurs » qui peuvent avaler 40km à 70 ans. Chose dont je serai bien incapable.
En courant, j’ai l’œil rivé sur la Garmin. C’est presque un directeur de conscience (de confiance?). J’ai un cardio de malade pour commencer, des 185 puls physiologiquement impossible. C’est la montre poignet qui s’affole et ça me trouble. Même en réduisant l’allure, ça ne baisse pas. C’est après 1.7 km que la ceinture thoracique prend le relais quand je suis chaud, elle capte la pulsation, (oui je sais il faut mouiller la ceinture avant de partir) et tout redevient normal. Je peux reprendre mon allure de croisière.
Pas facile cet Amic, j’ai un peu puisé dans mes réserves. Peut-être à cause de ma course à pied d’hier…
A vrai dire je dors mal et je pars avec un handicap de fatigue. C’est mon interprétation
Oui c’est vrai, pourquoi le printemps tombe le 20 cette année?
La faute à l’équinoxe qui est en avance et où la nuit est égale au jour à 4h06 cette année. Les jours vont continuer à croître jusqu’au solstice d’été.
Je kiffe la meuf. Elle a une parenté avec Meloni, la première sinistre rital. Je ne sais pas. Bref en 1393, elle rafle la mise. Elle devient burgonde en chef de la Haute-Alsace. Quand je passe devant sa trombine le long du Rangen, je file droit la tête basse.
J’ai fait le tour de ville habituel plus quelques écarts pour allonger un peu la distance.
Je croise peu de monde. Juste une runneuse. Les femmes semblent préférer la course à pied au vélo. La course à pied ne mobilise que ses pompes, c’est donc pratique à mettre en œuvre. Tandis que le vélo, c’est plus technique et rebutant si on tombe en panne.
J’ai poursuivi ma route avec Aya. Le déferlement de haine des racistes est à son apogée. Du moins je l’espère. Sur TikTok comme sur FB.
Hello papi, mais qué pasa (mais qué pasa) J’entends des bails atroces sur moi À c’qu’il paraît, j’te cours après (oh yeah yeah yeah) Mais ça va pas, mais t’es taré, oh ouais Mais comment ça, le monde est tit-pe (eh) Tu croyais quoi (eh), qu’on s’verrait plus jamais J’pourrais t’afficher mais c’est pas mon délire D’après les rumeurs, tu m’as eu dans ton lit
« La rythmique qu’elle arrive à créer avec la langue et avec des mots« , je l’exploite pour courir
Jean Perdoux, fondateur du Club des Cent Cols, vient de nous quitter à l’âge de 87 ans.
Le Club des Cent Cols est en deuil, c’est tout le monde du vélo qui est en deuil. Chacun d’entre nous a beaucoup de souvenirs de Jean, de rencontres, de bons momments passés avec lui: Il nous lègue une idèe grandiose, dont nous lui sommes tous reconnaissants. Le club adresse ses plus sincères condoléances à son épouse Tanou et toute sa famille.
Les obsèques auront lieu à Annecy mardi après-midi, nous vous donnerons les précisions dès que nous les aurons. Une gerbe de fleurs témoignera de notre émotion.
Un vieux qui court, c’est déjà incongru. Si en plus il écoute Nakamura, c’est du délire. Vite, il faut consulter.
Depuis que la fachosphère s’est emparée d’Aya Nakamura comme d’un épouvantail raciste, j’exulte.
Ces gaillards là vont me donner l’occasion de les combattre jusqu’à la moelle.
Pourtant j’arrive à tout comprendre ou presque. Je m’en fous si Jean Messiha considère qu’Aya prononce dans ses chansons une « espèce de sabir afro-racaille ».
Quand il me prend dans ses bras Qu’il me parle tout bas Je vois la vie en rose Il me dit des mots d’amour Des mots de tous les jours Et ça me fait quelque chose Il est entré dans mon coeur Une part de bonheur Dont je connais la cause C’est lui pour moi, moi pour lui dans la vie
J’ai le souvenir de Jean-Paul Sartre intervenant à la télévision au coté de sa compagne Simone de Beauvoir. Je me souviens d’un homme intègre et sentencieux qui défendait avec conviction ses engagements politiques contre la guerre, pour la défense des minorités et son rapprochement du PCF.
Aligner sur la droite me dit la base d’administration du blog. Alors j’ai mis le bouquin de coté comme pour me servir d’inspiration. Je suis comme les potaches intimidés devant leur feuille blanche. Je ne vais pas paraître prétentieux car rien n’est difficile à lire dans ce roman fictionnel de Sartre qui a fait sa célébrité.
Faire son résumé à la fin d’une lecture, c’est pour moi un travail de synthèse personnelle. Je me sens redevable vis à vis de l’auteur. L’ai-je compris? qui était-il? qu’en a pensé la critique? ai-je passé un bon ou un mauvais moment?
C’est à soixante-dix ans passé que je lis ce bouquin. J’ai un retard culturel phénoménal d’au moins cinquante ans. Au lycée ces lectures étaient réservées à une intelligentsia, celle des élèves appelés à évoluer. Des lectures frappées peut-être aussi d’une censure morale?
On pourrait s’arrêter à la lecture et au climat des années trente qui sent la montée des états identitaires comme aujourd’hui.
Donc Sartre a fait naître sa pensée philosophique dans ce bouquin. L’existentialisme. La rencontre inopinée des choses comme une racine d’arbre qui émerge sous un banc dans le parc de Bouville. C’est un peu comme « je suis donc j’existe » de Descartes. Le hasard de choses sans importance l’interroge.