Les associations cyclistes le déplorent à chaque fois car l’accident mortel à vélo est souvent lié à des ouvrages ou un environnement routier dangereux. (Comme sur cette image ci-dessus de Riedisheim où une cycliste a été écrasée en 2011 par un camion).
Seulement l’accidentologie des cyclistes ne relève pas seulement des ouvrages mal conçus, elle dépend aussi de nos comportements.
On ne peut pas relativiser l’importance de ces drames en tenant compte de l’essor du vélo car 244 tués, c’est 244 tués de trop.
Cependant il convient d’observer que la plupart des accidents mortels ont lieu hors agglomération et parmi des cyclistes de plus 65 ans.
Etant cycliste moi-même et adepte des départementales, force est de constater que l’étroitesse des chaussées et l’absence de rives entretenues nous mettent gravement en danger. Surtout si l’on roule à plusieurs. C’est pourquoi je préfère aujourd’hui rouler seul et ainsi pouvoir mieux contrôler mes trajectoires de bord de route et les intersections.
un casque après la chute peut protéger
Pour le reste, le port du casque est indispensable si l’on tombe seul. Percuté par une voiture ou un camion, le casque ne servira pas à grand chose.
Ian Walker a découvert que les automobilistes et les conducteurs de camions commerciaux accordaient moins d’espace (et non davantage) aux cyclistes casqués.
La psychologie au volant est la suivante: « il est casqué donc je peux le serrer car s’il tombe il aura moins mal »
L’AG de la FFCT s’est tenue à Niort les 10 et 11 décembre 2022.
En substance, ce qui a été dit et ce qui m’a intéressé.
Les caractères en italiques sont des copies du rapport de l’AG
La vie des clubs
Ce qui est écrit me semble conforme au vécu local
…bien des clubs ont oublié d’ouvrir à nouveau leur porte, ils pratiquent certes régulièrement mais en vase clos, entre amis, sans inviter ou intégrer de nouveaux venus
Hélas, trop de pratiquants se comportent aujourd’hui comme des clients, des consommateurs à la conduite inacceptable.
il existe des velléités de mettre en place des péages pour les utilisateurs de l’espace nautique. Les voies sur berges sont propices aux activités de randonnée (cycliste, pédestre, voire équestre), nous souhaitons en maintenir le libre accès pour tous les randonneurs.
Les effectifs de la Fédération enregistrent une quasi stabilité des effectifs en ce mois de septembre, voire légère hausse (105 000 licenciés). (voir les chiffres antérieurs) C’est une bonne nouvelle, mais cette légère progression appelle aussi à la vigilance, dans la mesure où la moyenne d’âge du licencié continue d’augmenter. La question du renouvellement de générations et de dirigeants, se pose. Nous constatons une hausse des clubs inactifs, qui arrêtent faute de volontaires pour s’occuper du club et faute d’avoir anticipé une passation de pouvoir. La Fédération a perdu une quinzaine de clubs sur la période, malgré un rebond de trente-sept nouvelles associations.
Savoir Rouler à Vélo (SRAV)
-15 667 attestations sur 180 000 délivrées depuis avril 2019 ce qui ne représente que 8,7 % des attestations délivrées en France. Ce résultat n’est pas satisfaisant au regard du travail mené par la Fédération et des aides de l’État possibles via l’ANS soit au travers du PST soit par les appels à projets lancés par les DRAJES. Force est de constater qu’avec de tels chiffres il est difficile de revendiquer auprès des institutions, d’être parmi l’élite dans la mise en place de l’éducation routière à vélo.
Les cyclo-sportives hors jeu dans le collimateur
GFNY à Thann en 2022
Je pense notamment à la GFNY organisée à Thann sans avoir la preuve qu’elle n’est pas dans les clous de la réglementation française…
MANIFESTATIONS (ULTRA BIKE) Une nouvelle pratique se met en place, venant des États-Unis : l’Ultra bike, sur longues distances, en autonomie, dans un esprit d’aventure, dont les clauses des règlements peuvent ne pas être conformes à la loi française ou constituer des clauses abusives (pas d’assurance, organisateurs exigeant une décharge de responsabilité) dès lors qu’il s’agit de contrats dits d’adhésion sans discussion possible.
Problèmes :
exonération de la responsabilité de l’organisateur imposée aux concurrents ;
en cas de litige, compétence attribuée sans concertation avec les concurrents à un tribunal étranger avec application d’une loi étrangère même quand l’épreuve se dispute en France ;
pas d’assurance de l’organisateur en violation des articles L 321-1 et suivants du Code du sport ;
inscription sous une activité ne correspondant pas à l’objet réel au registre du commerce, notamment sans faire mention de l’activité de sport ce qui laisse penser que l’assurance n’est pas obligatoire.
SEMAINES FEDERALES A VENIR
il est clair que quelque part un tel spectacle de la semaine fédérale dérange certains cyclistes
Finalement les cyclistes de la FFCT ne seraient-ils pas des bagnoleux qui s’ignorent?
2023 Pont-à-Mousson (54),
2024 Roanne (42),
2025 Orléans (45),
Le Tour cyclotouriste
Le Tour cyclotouriste n’était pas prévu en 2022, mais nous sommes en train de préparer celui de 2023. Il partira de Niort (79) le 19 août pour un retour le 9 septembre. Il sera composé de 20 étapes de 120 km en moyenne avec une journée de repos. Depuis Niort il partira vers la Loire pour rejoindre le nord-est de la France ; puis il descendra vers le sud en passant par les Vosges et le Jura. Il fera une incursion en Suisse pour rejoindre les Alpes du Nord, nous traverserons le Rhône au sud de Lyon pour filer vers la Lozère, le Limousin et regagnerons Niort.
Certificat médical
On sent enfin que le fameux certificat prive la fédé d’adhérents qui n’ont pas envie de se plier à cette règle. J’en suis et je suis parti.
CERTIFICAT MÉDICAL DE NON CONTRE-INDICATION À LA PRATIQUE DU CYCLOTOURISME L’État laisse à chaque fédération de juger utile si ce certificat est un document indispensable pour l’inscription et le renouvellement de la licence. La responsabilité de la FFCT risque d’être directement impliquée. Une réflexion et des consultations de spécialistes médicaux, de l’assurance et juristes sont menées avant de proposer un avis technique qui sera soumis au vote du Comité directeur fédéral.
Effectifs Grand-Est
à gauche 2022, à droite 2021
La suite demain avec les questions/réponses des clubs représentés à l’AG. Toujours très intéressantes car elles reflètent les préoccupations du terrain, parfois en décalage avec le national.
Il faut savoir qu’en terme de démocratie interne, la FFCT ne répond qu’aux questions préalablement écrites et déposées lors de l’AG.
Je prends de l’avance sur 2023 et j’arrête mon bilan 2022 au 22 décembre. Ce ne sont pas les derniers jours de décembre entre Noël et le jour de l’An qui changeront mon palmarès et je ne suis pas sûr entre les fêtes d’avoir du temps comptable disponible.
J’ai encore eu foi cette année en mes performances sportives. J’aborderai 72 ans en avril prochain et forcément je suis fier de mes résultats même si parfois j’en souffre sur le plan articulaire.
Voici donc mes résultats 2022 pour mes amis lecteurs qui s’inscrivent dans une logique sportive
Je commence par la CAP, la course à pied. Oui je sais cela m’est déconseillé de courir à mon âge d’autant que j’ai commencé sur le tard.
CAP: 413 km/66 sorties
Des kilomètres accumulés par petites fractions de 5 à 10 km en moyenne
J’aime bien courir sur mes lieux de vacances
Vélo sur route: 3399 km/23681 m/62 sorties
Kandern, la gare. J’ai tant aimé sillonner la Forêt Noire jadis
VTT: 1418 km/14706 m/55 sorties
ruines du Bilstein (Riquewihr) à la pêche d’un col vosgien
Coté cols nouveaux franchis: 12.
Cette année ma chasse aux cols n’a pas été fructueuse
Imaginez ce matin deux-tiers de footeux français qui vont reprendre le boulot en tirant la gueule.
La gueule des mauvais jours, la gueule de bois du perdant. Pas du perdant perdu au fond du classement des nations, non. Celui du deuxième, c’est à dire celui du pire des perdants, celui dont on se souvient longtemps.
« Dimanche, on est là et vous la gagnez une fois encore, les mecs » (Emmanuel Macron lors de la demi-finale)
le foot ce n’est pas de la politique a déclaré Emmanuel Macron
Oui, ce matin la défaite commence seulement son post-partum avec d’autant plus de gravité que la Coupe du Monde de football implique les Etats. Le président français a tenu à s’y impliquer directement, « sur le tas », et à ajouter à l’enjeu une dimension hautement politique à la défaite, là où d’autres sont restés à l’écart d’un enjeu jugé incertain.
Bis repetita, la coupe du monde choisit mal ses pays
Oui, ce matin la France est défaite entraînant avec elle toutes les rancœurs accumulées par les uns, les cohortes de footeux, et aussi par les autres, ceux qui fatalement vont par ricochet être contaminés par la déception.
Le retentissement de l’échec est tel que les télévisions toutes confondues ont largement relayé l’évènement hier soir en y consacrant pour France 2 deux-tiers de son journal.
Il ne restera au final que ce goût amer d’une équipe de joueurs manipulés par des enjeux de politique tacticienne et l’organisateur quatari empêtré avec l’exploitation de dizaines de milliers de travailleurs migrants, son aberration écologique, ses soupçons de corruption et la criminalisation de l’homosexualité.
Bon, je vais déjà mieux. Je peux aller me recoucher.
la commémoration du 11 novembre jusque dans les plus petites communes de France (Barville)
Commémoration, c’est un mot devenu difficile pour évoquer la première guerre mondiale tellement elle semble déjà éloignée. C’est d’abord un mot difficile à écrire pour nos petites têtes blondes et il n’est pas sûr que les plus anciens en comprennent encore le sens, celui du plus grand déchirement survenu sur la planète .
En 1922, au lendemain de la Première Guerre mondiale, une loi fixe le jour de la « commémoration de la victoire et de la paix », en lui donnant la couleur du deuil et du recueillement, sous l’influence des anciens combattants.
C’est donc le 11 novembre 1918 qui marque l’arrêt des combats sur le front occidental que l’on commémore.
Bien des soldats attendront encore longtemps après le 11 novembre 1918 le retour dans leur foyer, ceux des fronts orientaux. Ils seront plus de cinq millions.
Tous ces travaux sont imaginés. Ce sont donc des œuvres de fiction. Souvent je commence avec de l’eau, puis de la couleur. Parfois la neige en réservation sur la page blanche.
Je travaille mes cartes 10×15 de fin d’année
On ne réussit pas à tous les coups.
Il faut aller selon son émotion et parfois deviner la suite au fur et à mesure. Volontairement, je ne me suis pas inspiré des années précédentes. Mais mes techniques restent identiques.
Snif, c’est dimanche 18 le SlowUp de Bâle et je n’y serai pas.
J’aime tant y être pour la ferveur cycliste, la gentillesse des gens, le coté altermondialiste de la formule qui réunit les cyclistes des Trois Frontières.
La première féminine est Janine Meyer, 35eme position en 5h15.
Janine Meyer
Dans ce genre de rencontres que sont les cyclosportives, tout le monde court pour soi-même. Il n’y a en principe pas d’équipes, mais il n’est pas interdit de s’entendre pour rouler ensemble et les couples sont admis au règlement de GFNY.
Plus de 400 participants, forcément ça démontre la popularité et le succès de ces formules sportives qui ne disent leur nom que du bout des lèvres. Oui, ce sont bien des courses, mais il faut se fondre et se confondre sur les voies ouvertes à la circulation publique et donc respecter les règles de circulation. Chacun est donc responsable de ses écarts avec le code de la route.
Si le premier a réalisé l’épreuve en 4h32, il y a une grande profusion d’exploits personnels selon que l’on est entraîné, préparé ou pas à ce type d’épreuve. Ainsi les derniers ont mis plus de neuf heures à parcourir le circuit de 145 km et comportant 4000 m de D+ (ce qui correspond à 16km/h, une vitesse courante en allure cyclotourisme de montagne)
Notre champion local Jonathan Gubello est arrivé 66eme/420 en 5h30…C’est un succès mérité.
Jonathan Gubello, Thannois et membre du club Etoile 78 de Vieux-Thann
Le palmarès des 127 premiers (DNA 11/07)
Pour bien appréhender la difficulté d’un tel parcours, il faut connaître les lieux ou disposer d’un capital athlétique hors norme.
D’abord monter au Plan Diebold (à froid!) par le Steinby, puis grimper à Goldbach, le col Amic, puis le Grand Ballon, …filer au Markstein, descendre à Buhl, grimper le col du Bannstein, puis le Firstplan, puis le Petit Ballon, puis le Platzerwasel, …rejoindre le Grand Ballon et finir par le Vieil Armand avant de rejoindre la vallée de Thann.
Parler de Tour de France, n’est-ce pas une tromperie?
On voit bien depuis longtemps que le Tour de France est constitué de segments discontinus reliés entre -eux par des voyages en bus ou en avion.
Le Tour de France est devenu un tour de force où s’expriment des objectifs mercantiles de rentabilité avant tout. Les coureurs cyclistes sont là pour épater la galerie et susciter l’engouement des sponsors nombreux à profiter de ce grand barnum ambulant.
Oui, c’est donc bien un tour de force qu’accomplit la société du tour Amaury Sport Organisation (ASO).
Pour le reste, l’image élitiste que l’on donne du vélo, on va continuer encore longtemps à ramer pour déconstruire les mauvais exemples instillés dans l’imaginaire populaire du vélo.
Cruel dilemme pour le deuxième tour des Législatives dans ma circonscription, les deux postulants restant en lice n’appartiennent pas à mon bord politique. Vais-je devoir voter pour le moins pire? ou venir gonfler la grande masse des abstentionnistes?
J’aurais certainement dû, moi aussi, me présenter, à l’instar de ceux qui font de la politique à l’aide d’un CV adressé aux états-majors. Dans ma circonscription, d’illustres inconnus ont concouru, sans qu’on sache toujours comment ils ont finalisé leur engagement dans une voie plutôt qu’une autre. Notre sortant a de quoi être déçu, il n’est pas assuré d’être réélu alors qu’il a fait de la politique sa profession. De quoi être dégouté! Les Alsaciens ont cette singularité, ils ne jurent que dans l’extrémisme de droite aux deux extrémités de la région alors même qu’ils sont d’un conservatisme reconnu.
Je me présente.
C’est pour rire évidemment que je choisis ce titre. Car je ne suis candidat à rien. Sauf peut-être à une certaine popularité, très marginale, sur la blogosphère du vélo. Mais celle-là n’a pas besoin de suffrages pour être ou pour paraître. Il suffit d’y dérouler des avis, des histoires illustrées de quelques images.
Mais par le temps de délabrement avancé de notre société qui court, les élections ne manquent pas de susciter l’ire de ceux qui estiment que le vote est « quelque chose qui est consubstantiel à la condition de citoyen » comme le juge Philippe Bilger, ex magistrat, et réputé pour ses postions très à droite.
Philippe Bilger n’a pas tort de s’interroger lorsqu’il déclare « j’ai voté, vais-je changer la France? ».
Certes il n’a pas tort mais il ne changera rien au cours des choses. Pas davantage que celui qui n’aura pas voté et qui pourra se dire si les choses tournent mal, j’ai bien fait de ne pas voter pour eux.
C’est le cas par exemple avec la guerre russo-ukrainienne où l’on découvre tout d’un coup que notre armée ne dispose que de très peu de moyens si par malheur le dictateur Poutine étend son emprise jusqu’à nos portes. Il en est bien capable. Au moins autant qu’Hitler.
On le voit, le choix démocratique n’est pas simple. Surtout que les postulants sont loin d’aborder ces questions pourtant si vitales pour notre lendemain. En sont-ils seulement capables?
La société est ainsi faite que quoi qu’on fasse, notre représentation ne sera jamais à l’image de ce que nous voulons. Notre démocratie est donc imparfaite et ce constat conforte tous ceux qui déclarent que voter ne sert à rien puisque rien ne change. En rester là ne dit pas grand chose sur ce qu’il conviendrait de changer dans l’esprit de ceux qui se réclament du changement. Baisser le prix de l’essence? polluer davantage? attaquer la Russie? le smic à 3000 euros? la retraite à 70 ans?…
Ceux qui ne votent pas n’ont qu’à se taire!
On l’entend souvent dire de la part des électeurs-citoyens qui condamnent au silence les abstentionnistes, estimant que puisqu’ils ne prennent pas part au jeu démocratique, ils s’excluent eux-mêmes du jeu et deviendraient des sous-citoyens, des plébéiens sans droits de l’époque romaine.
Ne pas voter en Belgique équivaut à une amende forfaitaire et revient à s’absoudre d’un déficit de citoyenneté comme si l’on venait de griller un feu rouge. Un électeur qui ne se rend pas aux urnes peut se voir infliger une amende de 40 à 80 €, et jusqu’à 200 € en cas de récidive.
L’histoire serait trop simple à être résumée ainsi.
« Notre pays est de moins en moins un peuple, de moins en moins une nation, de plus en plus une foule d’individus plongés dans l’anomie. » (Robert Redecker, philosophe)
Comment faire corps avec une société dont on ignore tout? son histoire? ses enjeux? ses règles de vie en commun? Je m’interroge quand j’entends les réponses affligeantes de la vox populi qui ne vote pas estimant ne pas être suffisamment informée, voire pas intéressée, comme si l’offre politique ne correspondait pas aux standards de la consommation courante.
« Faire société », pour beaucoup, est devenu un grand marché d’individus.
Le vélo à la fête aujourd’hui à Vieux-Thann. Ce dimanche s’annonçait moche avec de l’orage et de la pluie abondante. Mais à neuf heures, la pluie s’est arrêtée et le temps nuageux s’est peu à peu dissipé.
Le club Etoile 78 avait mis sa nouvelle tenue pour accueillir ses invités.
Au programme des réjouissances, deux parcours VTT et un parcours routier.
A 12 heures, on comptait déjà une cinquantaine de participants.
A neuf heures, j’ai pris la route jusqu’au lac de Kruth avec un groupe sympathique.
On passe juste après l’averseLe temps s’est maintenu jusque làLe tour du lac accompli, il est temps de retournerMême au retour il y a quelques bosses scélérates sur la VV331
Départ donné place de la Réunion avec le président du CADReS Marc ARNOLD entête
Fête du vélo aujourd’hui à Mulhouse.
Après deux années d’interruption, la fête du vélo a renoué avec la tradition, sous l’égide du CADReS et grâce à ses militants fidèles. Parcourir les rues du centre-ville à petite allure, c’est un exercice qui n’est pas toujours au goût des usagers habituels et motorisés.
orchestre ambulant pour donner de l’ambiance, Dominique aux commandes
Mais dans l’ensemble, les automobilistes ont été patients et compréhensifs. Il faut dire que la police municipale à vélo a réglé l’avancement de ce convoi avec tact aux carrefours.
Sauf un conducteur qui n’a pas compris qu’un policier à vélo puisse lui imposer d’attendre le passage des vélos pour avancer…peut-être un méprise? Or un policier municipal dispose de toutes les prérogatives pour régler la circulation.
le benjamin a eu du mal à suivre le peloton
Je ne sais pas combien nous étions. Moins que certaines années sans doute. Mais comme je fermais la marche, je pouvais difficilement me rendre compte.
Plus nombreux, j’ai le souvenir que cela devient vite ingérable.
un parcours bucolique qui nous a permis de découvrir de petites rues sympas
Les vélos-cargos ont toujours la cote parmi le public.
Ce qu’on voit est exceptionnel
A l’issue du défilé, la tombola a permis à un heureux gagnant de remporter un vélo.
le premier prix
La fête terminée, j’ai remis mon vélo dans le train. A l’année prochaine!
C’est Mélenchon et Jadot qui sont en tête des présidentiables pour le vélo.
Suivis de peu par Roussel et Hidalgo.
C’est le classement de la FUB tel qu’il ressort des réponses des équipes de campagne sur 10 mesures pro-vélo. Du coté de Macron et Pécresse, peu d’enthousiasme, ils sont les plus rétrogrades. Pire, cinq candidats n’ont pas même répondu!
De nombreuses réponses laissent en effet apparaître un profond manque de réflexion sur la question des mobilités, ce que confirme le fait que seuls 4 candidats et candidates sur 12 intègrent explicitement le vélo dans leur programme. Nous notons aussi des reculs sur des priorités majeures largement plébiscitées par les Français (source FUB)
Comme on le sait, les promesses des candidats n’engagent que ceux qui y croient…et ils sont tous aussi pro-bagnoles, preuve que les déclarations de bonnes intentions en faveur du vélo sont à relativiser.
Pour les licenciés FFCT (FFVélo) les nouvelles licences 2022 sont disponibles sur le site internet.
Je ne suis plus licencié depuis maintenant plusieurs années. Mais je suis allé voir comment ont évolué le coût des licences…
Je me souviens avoir quitté la fédé lorsque le certificat médical est devenu obligatoire pour pouvoir souscrire aux randonnées.
Sans participer aux randonnées (licence vélo-rando) ou à des cyclo-sportives (licence vélo-sport) , on peut souscrire à la balade (licence vélo-balade) et être exempté de certificat médical.
Après ce choix fait, il existe trois niveaux d’assurances
Mini-braquet à 20 euros
Braquet à 22 euros
Grand braquet à 72 euros
Au total, vous devrez donc payer
la cotisation fédérale 40 euros
l’assurance selon le niveau choisi (mini, petit, grand braquet) variant de 20 à 72 euros
ajouter éventuellement l’abonnement à la revue 25 euros
ajouter la cotisation du club si vous êtes membre d’un club (variable selon les clubs)
le risque en vélo balade est souvent assuré par votre assurance multi-risques familiale (à vérifier sur votre contrat), ce qui dissuade de nombreux cyclos individuels d’adhérer à la FFCT
tarif licence 2022 pour membres individuels
Quelques exemples de souscription…
mini braquet+revuepetit-braquet sans revue
Si vous vous sentez mieux en club, sachez que la pratique se décompose en type de circuits: vert, bleu, rouge, noir. Avec une licence balade, vous ne pourrez en principe effectuer que les circuits vert et bleu de difficultés moindres. C’est un beau bazar que la fédé a institué en 2017.
Je ne sais pas ce qu’il en est advenu depuis, car je roule à présent tout seul, « à ma main » comme on dit dans notre jargon cycliste…mais je me doute que dans les clubs la gestion des couleurs est compliquée puisque beaucoup de cyclos prennent la licence « balade » pour ne pas avoir à présenter de certificat médical. Alors les clubs doivent insérer à partir de 2022 sur les bulletins d’inscription cette phrase…
« J’atteste sur l’honneur que je suis en condition physique suffisante pour effectuer le parcours que j’ai choisi… » (cela couvre l’organisateur par rapport à la non-présentation d’un certificat médical) «… et avoir pris connaissance des difficultés du parcours que j’ai choisi » (cela couvre l’organisateur par rapport au licencié possédant une licence balade qui ferait un autre parcours qu’un parcours coté vert ou bleu) «… et des consignes de sécurité » (cela couvre l’organisateur des vélos non conformes au Code de la route, non-respect du Code de la route en général et du débridage des VAE).
Attention, rouler en club comporte des exigences physiques où le « roule-cool » est plutôt mal vu. Ne vous aventurez donc pas à l’aveugle dans n’importe quel club car la spécialité de la plupart, c’est d’héberger en son sein des compétiteurs qui ne songent qu’à en découdre...d’où l’imposition du fameux certificat médical de non contre-indication à la pratique du cyclotourisme (CMNCI)
Finalement l’Etat protecteur a réussi à s’immiscer dans la pratique du cyclotourisme en restreignant notre liberté, appuyée par le Compagnies d’Assurances lasses d’indemniser les accidents cardio-vasculaires.
En attendant 2022, mon carnet de route est encore vide
Du changement chez Vélomaxou
Changer de design c’est un peu une renaissance sur la toile. Alors pour 2022, j’ai changé le thème de mon blog. Il s’appelle dorénavant twenty-sixteen. J’espère qu’il plaira.
Mon ancien thème a vécu.
J’ai vu Présidents, le film de Anne Fontaine
C’est une satire de Sarko et Hollande qui se retrouvent en Corrèze et forment un couple à l’assaut d’un nouveau quinquennat pour contrer Macron et Marine Le Pen. C’est poilant comme tout avec Jean Dujardin dans le rôle de Sarko, Gregory Gadebois dans celui de Hollande, Doria Tillier et Pacale Arbillot dans le rôle des épouses.
Alors justement 2022 qui se profile à l’horizon de nos brumes vosgiennes ne se présente pas bien du tout.
IrmaMaxou y voit le télescopage dans la vie publique d’une élection présidentielle et d’une situation épidémique qui perdure. On ne sait pas encore qui va l’emporter face à la pléthore de candidats-virus et de candidats-présidents.
Si les présidents passent, les virus ne trépassent pas. Mon toubib disait souvent « c’est viral » lorsqu’une grippette survenait et on n’en parlait plus. Mais à présent qu’on a déterré les coronavirus, la planète vibrionne. Va t-on devoir inventer de nouveaux modes de vie? changer nos rapports à l’autre durablement? changer nos modes consommation, de développement? de loisirs?…
Les démocraties planchent sur le sujet. Elles peinent. Elles peinent car ce modèle politique se prête mal à des injonctions qui mettent arbitrairement en cause les libertés individuelles et collectives. Nous ne sommes pas à l’abri d’un régime autoritaire capable de canaliser les angoisses existentielles des populations.
Je ne sais pas vous, mais moi j’ai un carnet de route 2022 encore vide.
La cause, on la connait, c’est cette nouvelle incertitude qui pèse avec la pandémie qui met à mal tous nos projets dès lors qu’ils sortent un peu du quotidien. Je ne suis pas prêt à me lancer dans un Tour de département des Vosges ou du Bas-Rhin avec mon vélo si par malheur on risque à nouveau d’être enfermé ou confiné par une cohorte de variants plus ou moins agressifs.
Pour l’heure, je sursois.
Du coté des entrepreneurs de raids à vélos, on fait comme si tout allait bien se passer. J’ai des doutes. Les cyclo-montagnardes et autres prouesses époustouflantes comme ici la Route du Silence (1200 km/20.000m) de Pascal Bride ne sont-elles sujettes encore une fois à des déconvenues désagréables pour les promoteurs et les participants?
Vidéo de présentation de la route du Silence le 15 août prochain. Des images de neige et de froid pas très engageantes pour une épreuve prévue en août.
Je veux pas être un oiseau de mauvais augure bien que la situation sanitaire soit des plus incertaines. On en voit déjà les prémisses avec beaucoup de compagnies aériennes clouées au sol du fait de la reprise de la contagiosité du virus mutant.
Influenceur à haut-risque
Certes des blogueurs influents, il en existe. Mais face aux influenceurs patentés de la toile, le blogueur est un petit joueur.
Avec mes quatre cents abonnés, je ne joue pas dans la même cour que les Youtubeurs et les Tiktokeurs de talent de la toile. Mais le jeu d’influenceur qui consiste à orienter vers l’achat de produits et de marques commerciales comporte aussi des risques comme par exemple lorsqu’on met ses enfants en scène. Les influenceurs sont rémunérés, moi pas.
Maëva Frossard, mère de famille, créatrice de « Mava chou, une maman sans tabou », une chaîne YouTube familiale de 152.000 abonnés (recettes, déco, bons plans, concours, placements de produits, boutique de vêtements en ligne) a craqué sous l’effet du cyber-harcèlement dont elle a été victime. Elle s’est suicidée.