Je suis toujours bluffé par la camelote chinoise. Car qui d’autre peut afficher un vélo électrique à ce prix là? Songeons que l’acheteur de Foir’fouille a du encore tirer les prix beaucoup plus bas afin de conserver une marge!
N’épiloguons pas sur la qualité, elle n’est vraisemblablement pas au rendez-vous vu qu’à ce prix là on peine à trouver un bon vélo sans électricité.
Une petite moto électrique? pourquoi pas! Ne soyons pas dupes, il n’y a qu’en France que s’applique la réglementation restrictive en matière de vélo électrique.
Au Cameroun, les vélos électriques vont à 50km/h sans problème.
En 2014 déjà, le VAE était toléré pour raisons médicales. Pourquoi aller au-delà?
J’ai arrêté de prendre part au débat. Je l’ai abordé du bout des lèvres sur le groupe Facebook du club et on m’a clairement fait comprendre que je dérangeais.
Mais ici sur Vélomaxou, je suis chez moi et j’ai tout le loisir de faire valoir mon opinion sans que personne ne vienne me contredire.
Oui, faire rentrer le vélo électrique au club sera dévoyer le club. Son objet fondateur qui est de gravir des cols à la seule force musculaire sera dénué de tout sens puisque chacun sait bien que, quoi qu’il arrive, on arrivera en haut du col grâce à l’artifice du vélo électrique.
Certains membres tentent sournoisement avec une enquête orientée, hors de tout contrôle déontologique, d’intégrer le vélo électrique au sein du Club des Cent Cols. L’entreprise risque de réussir si l’administration du club se laisse influencer plutôt que de clairement poser une question de fond:
êtes-vous pour ou contre l’acceptation du vélo électrique au sein de la Confrérie?
Oui, l’entreprise de déstabilisation risque de réussir. Pourquoi? tout simplement parce que le club vieillit comme dans la plupart des clubs de cyclotourisme et la moyenne d’âge y avoisine 65 ans, voire plus.
En cause notre modèle cycliste, on le sait. Conçu sur la base de l’effort physique, de l’opiniâtreté, ce cyclisme des années 70 déplait de plus en plus à ceux qui veulent instiller la facilité pour mieux vendre leur produit miracle, le vélo électrique.
Dans le passé, on avait inventé le Vélosolex, maintenant on a le vélo électrique.
Comme une bénédiction, le Vélo à Assistance Electrique (VAE) va donc permettre d’ajouter une petite rallonge à l’obsolescence programmée du Club des Cent Cols, permettre de continuer à gravir des cols autrement qu’en pédalant ou en poussant son vélo.
Alors laissons la fatalité briser le rêve. Oui demain quand le VAE sera intégré aux statuts on pourra voir une kyrielle de nouveaux jeunes pratiquants aux guidons de machines rutilantes et motorisées investir le Club des Cent Cols. C’est dans la logique des choses puisque le mercantilisme et l’avilissement de nos valeurs sont capables de dévorer tout cru le monde des loisirs.
Cycle Mannheim AE, peu de signes qu’on a affaire à un vélo à assistance, sauf à y regarder de près
Il a tout d’un vélo de course. Et pourtant il est électrique ou électrifié, si vous préférez.
Mannheim a déjà expérimenté cette formule de nature à satisfaire ceux qui ne peuvent plus. Qui ne peuvent plus faire comme avant tout en souhaitant s’adonner à ce sport exigeant qu’est le vélo. Le constructeur Mannheim propose donc une formule qui a tout pour plaire, un vélo de course normal avec une assistance électrique, moteur dans le moyeu et batterie dans le tube de selle.
De beaux vélos sont souvent abandonnés par leurs acquéreurs peu après l’achat. Faute d’entraînement, ils se rendent compte que le vélo est un sport difficile dès lors qu’il faut gravir une pente ou affronter un vent défavorable. Alors pourquoi pas l’électrique? se disent-ils.
Cycle Lapierre AE
De son coté Lapierre commercialise un cycle à assistance au cadre plus racé dont les batteries sont dissimulées dans le tube oblique très protubérant et pas très élégant.
Pour mémoire en mars 2018 Mannheim commercialisait un cycle à assistance dont le moteur était logé dans la boite de pédalier, une façon encore plus discrète de rendre l’électrique indétectable.
L’adaptation d’un moteur électrique sur votre vélo, c’est désormais possible
Un long et laborieux travail d’électrification se poursuit dans le monde du vélo.
Ce n’est quand même pas 1946 quand l’EDF disposait cinq terrassiers le long de la rue, chacun d’eux devant creuser dans sa journée un trou de poteau profond d’un mètre cinquante à la pelle curette. Continuer à lire … « Travaux en cours »
Après les coureurs dopés, va t-on avoir aussi les vélos dopés à l’électron?
A l’instar du vélo à assistance électrique qui se développe pour les usages utilitaires et de promenade, les coureurs cyclistes sont-ils eux aussi susceptibles de voir leur sport évoluer vers des machines sophistiquées? Continuer à lire … « La course électrique »
Séquence d’anthologie ce matin avec cette vidéo présentant un prototype de vélo électrique.
On notera avec humour la voix du mécanicien qui rappelle étrangement celle de Fernand Reynaud…tout en imaginant qu’avec une telle bicyclette, les femmes vont pouvoir suivre leur mari!
Les vélos électriques capables de rouler à plus de 50km/h se
vendent comme des petits pains.
Comme en France, la réglementation assimile ce type d’engins non
plus à des vélos mais à des cyclomoteurs.
Cependant, parions que certains vont en profiter pour passer à
travers les mailles de la réglementation imposant assurance, casque
et immatriculation!…
Les constructeurs automobiles s’intéressent au vélo et aux deux
roues en général.
Peugeot de tout temps.
A présent c’est le tour de Volkswagen.
Peut-être la firme allemande sent-elle le vent de l’histoire
tourner…
Avec un deux roues électrique en charge permanente sur la
voiture, sans pédales, qui prend la place de la roue de secours.
Donc, ce n’est pas un VAE au sens de la réglementation
actuelle.
En somme, la solution de rechange quand les embouteillages
deviennent trop denses et qu’on va être en retard à son
rendez-vous.
«Nous observons un retour du vélo comme moyen de locomotion,
une pratique qui avait fortement baissé depuis
l’après-guerre», relève Thierry Fournier, président du
CNPC.
C’est dans New Business qu’on trouve cette
déclaration ainsi qu’un long article qui atteste que les ventes de
vélos de ville progressent en vente de 7%.
Ce que ne dit pas l’article, c’est pourquoi le vélo est-il aussi
prisé en ville…
Est-ce une prise de conscience environnementale et vertueuse qui
s’empare des citadins ou est-ce tout simplement une question de
porte-monnaie?