
Le confinement se termine. On commençait à s’y prêter. Les travaux délaissés à la maison ont trouvé preneur, des trucs de bricolage, de jardinage, et même des trucs contraints par nos épouses ravies de disposer d’une main d’œuvre servile, gratuite et prisonnière.
Vivement lundi que j’me barre!
Dans mon carton, je ressors des fleurs abandonnées en 2012. Je n’ai jamais aimé les fleurs. Un truc de femme! Pris d’une soudaine compassion, je remets la feuille sur le bureau et j’essaie de lui redonner vie.
Ça passe pour cette fois! dirait mon maître.
Oui, le confinement nous redonne de la tendresse enfouie au fond de nos cœurs.
Je l’offre à qui la veut. C’est mon jour de bonté.