Waldkapelle-Hirnlestein- cote 425 à VTT

Montée à Walkapelle avec Jeremy

Parcours local sympa sur les hauteurs de Thann. La montée à Waldkapelle mobilise des ressources. A Hirnlestein, beau point de vue, puis descente au Silberthal, remontée à chapelle Saint-Morand et enfin la cote 425 et retour par l’oratoire Iffis.

Cet après-midi sieste!

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Les potins du lundi

La planète des fous va t-elle comprendre qu’elle joue sa perte avec cette pandémie?

Mes lecteurs fidèles se sont habitués à cette chronique du lundi. Elle m’engage par un juste retour des choses à la tenir avec pugnacité et aussi avec courtoisie, deux valeurs qu’on oublie parfois dans nos rapports qu’on dit sociaux.

A ce sujet, force est de constater, avec regret, que les avis des uns et des autres lorsqu’ils s’expriment sont souvent dénués d’égards et rédigés en style expéditif, truffés de fautes et peu empreints de respect. J’ai cette tendance à les fuir. Fuir les listes de discussions stériles où chacun veut s’ériger en juge, fuir les groupes Facebook devenus encombrants et sans intérêt et retourner chez moi, c’est à dire sur mon blog (qui existe depuis 2006) où chacun est bienvenu à la condition de se conformer à la bienséance. Oui, je sais, ce vocabulaire pourra paraître précieux, voire suranné, mais n’est-ce pas aussi une forme d’élégance dans notre monde brutal?

Qu’est-ce que je vais bien pouvoir vous dire ce matin?

Oui, le vélo si vilipendé, si méprisé, si dénigré pour sa supposée ringardise devient tendance.

Je crois qu’il est temps dans cette accalmie relative de la pandémie de jeter un regard sur notre destin. Notre destin à tous.

Pas seulement celui du vélo qui est en vedette actuellement en tant que modérateur de l’épidémie dans les villes. Ce qu’on n’aurait jamais osé dire, ni faire il y a peu, nos grands décideurs l’ont fait: hisser le vélo au rang de moyen de transport vertueux et « outil-barrière » de l’épidémie!

Oui, le vélo si vilipendé, si méprisé, si dénigré pour sa supposée ringardise face au modernisme redevient tendance. Pas seulement chez les bobos, mais aussi chez ces nouveaux prolétaires en cols blancs des grandes cités.

On fait la queue chez les vélocistes pour s’approvisionner en « petites reines » et l’État, magnanime, vous offre jusqu’à cinquante euros pour changer les patins de freins ou la chaîne usée dans sa gangue de cambouis.(Isabelle n’en pense pas que du bien)

Mais revenons au reste…le retour à la vie normale dont on dit qu’elle ne sera plus aussi normale qu’avant.

A quoi pourrait-elle ressembler cette nouvelle vie?

Rien n’indique encore qu’on sortira à court terme de notre rapport à l’autre autrement qu’avec des gestes-barrières et une méfiance face à aux virus capables de nous exterminer.

Alors va t-on devoir arrêter ce capitalisme sauvage qui pille la planète, car c’est de cela qu’il s’agit, non?…ou alors je n’ai rien compris.

La destruction de notre éco-système, la pollution endémique de notre terre, de notre air, de nos eaux, l’agitation incessante et frénétique des humains qui sautent d’un continent à l’autre pour un oui, pour un non, c’est bien de cela qu’il s’agit, non?

Entre vous et moi, j’ai peine à croire que les États inféodés au monde capitalisme seront capables d’arrêter quoi que ce soit du péril qui gagne. Puisque l’autre modèle reste à inventer après la disparition des idéologies alternatives.

Arrêter le transport aérien, arrêter les mastodontes marins qui commercent sur nos océans, arrêter le dumping sur nos emplois, arrêter la délocalisation de nos fabrications essentielles, arrêter ce monde de la bagnole et des camions qui tuent notre bio-diversité, qui pillent nos ressources, …redécouvrir la vertu et la nécessité de disposer de services d’intérêt général déconnectés du marché comme nos hôpitaux, valoriser les métiers du service public, pas seulement avec des médailles,…est-ce bien cela que nous comprenons après ce séisme épidémique?

Allons-nous aller demain vers un monde plus juste qui cesse d’avilir les plus pauvres de la planète?

Je me demande vraiment si cette pandémie sera capable d’initier une nouvelle ère de transformation de nos rapports entre l’homme et sa planète terre. Si cette pandémie est là c’est d’abord en raison des désordres écologiques causés par l’homme et des mésusages de son capital humain et animal.

Un virus qui met en question nos mobilités…et nos libertés publiques

les nouvelles mobilités urbaines vont-elles révolutionner les transports?

C’est un boulevard qui s’ouvre devant ceux qui s’intéressent à nos mobilités. Le virus, la maitrise de sa propagation, mettent en cause la façon dont nous nous déplaçons et dont nous vivons.

Avec le confinement de la population, le gouvernement a tout arrêté, tous les moyens de transport, avions, trains, bateaux, automobiles et…vélos. Les vélos n’étaient pas explicitement dans le texte alors le Ministère de l’Intérieur s’est empressé de faire la chasse aux cyclistes. Interdire la circulation à vélo, tout le contraire de ce qu’il fallait faire. Les cyclistes au quotidien dont je suis s’en souviendront longtemps de cette bourde de l’État.

Résultat: les citoyens ont redécouvert des villes silencieuses, dénuées de pollutions et font l’expérience de nouvelles formes de travail plus respectueuses de l’environnement, moins énergivores en transports tout en suggérant de nouveaux choix de vie.

Le virus est d’abord une affaire urbaine: il touche en priorité des populations rassemblées, au travail, dans les transports, dans les lieux commerçants, culturels et cultuels.

Bref, le Covid-19 s’attaque d’abord à notre modèle de développement ainsi qu’à ces flux incessants de transports planétaires.

Dés lors, le refuge devient la campagne, une forme d’autonomisation de la production et des échanges plus respectueuse de la nature. Vaste programme qu’on peine à imaginer dans un monde qui a fait fausse route avec la mondialisation!