
J’ai regardé les intempéries arriver sur Ventusky. Puis j’ai tenté de profiter d’une étroite fenêtre de tir pour sortir à vélo.

Arrivé sur le chemin du Rangen, j’ai du me résoudre à tourner court. La pluie s’est mise à redoubler.



J’ai regardé les intempéries arriver sur Ventusky. Puis j’ai tenté de profiter d’une étroite fenêtre de tir pour sortir à vélo.

Arrivé sur le chemin du Rangen, j’ai du me résoudre à tourner court. La pluie s’est mise à redoubler.



Ne faisons pas de sensationnalisme, je serais encore capable de monter cette côte en Forêt Noire pas plus difficile que celles qu’on trouve en Alsace. Quelques passages à 13-14% qui ne durent pas. Elle monte d’Eimeldingen dans le vignoble en direction d’Efringen-Kirchen et est agréable car très peu empruntée par les voitures.
Il se trouve que je ne vais plus par là depuis que j’ai quitté Mulhouse. J’y suis retourné néanmoins en avril 2022 (voir ci-dessous « Presque vrai ») depuis Thann mais j’avais 125 km au compteur. C’est trop pour moi à présent. Je ne me permets ces distances qu’à cyclo-camping.
Revoir cette vidéo prise en tenant l’appareil photo d’une main tout en pédalant c’est un bon souvenir d’un parcours qu’on affectionnait avec les copains. Je ne me suis jamais réellement investi dans la vidéo avec de la GoPro. Dommage, car les chaînes Youtube rencontrent aujourd’hui un réel succès.
Habituellement on préférait le parcours inverse qui nous ramenait le long du canal du Rhin de Kembs à Niffer.

Ceux qui aiment les raidards à vélo auront le choix ici

Le petit raidard redouté des cyclistes à partir de Roderen

Pas facile cet Amic, j’ai un peu puisé dans mes réserves. Peut-être à cause de ma course à pied d’hier…

A vrai dire je dors mal et je pars avec un handicap de fatigue. C’est mon interprétation
Oui c’est vrai, pourquoi le printemps tombe le 20 cette année?
La faute à l’équinoxe qui est en avance et où la nuit est égale au jour à 4h06 cette année. Les jours vont continuer à croître jusqu’au solstice d’été.

Je vais grimper l’Amic coté Wuenheim. Mon premier de l’année. Manque de chance, barrière fermée. Chut! je passe quand même. En janvier 2024 j’avais grimpé coté Goldbach



Croisé trois voitures et vu un cycliste et deux électriciens qui mettaient les watts à donf.




Jean Perdoux, fondateur du Club des Cent Cols, vient de nous quitter à l’âge de 87 ans.
Le Club des Cent Cols est en deuil, c’est tout le monde du vélo qui est en deuil. Chacun d’entre nous a beaucoup de souvenirs de Jean, de rencontres, de bons momments passés avec lui: Il nous lègue une idèe grandiose, dont nous lui sommes tous reconnaissants. Le club adresse ses plus sincères condoléances à son épouse Tanou et toute sa famille.
Les obsèques auront lieu à Annecy mardi après-midi, nous vous donnerons les précisions dès que nous les aurons. Une gerbe de fleurs témoignera de notre émotion.
Enrico Alberini
Président du Club des Cent Cols

Je suis parti ce matin juste au commencement de la bruine. Le jogging c’est mon alternative au vélo qui me demande le moins de temps.

Finalement j’aborderai la digue pas trop mouillé. Il ne restera que le plus facile, rejoindre Aspach.


Je me suis arrêté là lors d’un voyage. Et j’ai eu un coup de cœur pour cette image.

C’est un beau parcours qu’on peut faire en une heure trente le dimanche matin.
Le mardi ça va aussi.

La montée à la Croix Républicaine qui surplombe Thann estsévère avec des passages à 15%. On commence par la gare de Thann Saint-Jacques.

Puis une fois à la Croix, je redescends au Floridor et je grimpe en face puis je longe le circuit touristique jusqu’à la montée de la rue des Ecureuils qui est gratinée.


Ensuite par rue de la Forêt je rejoins la route de Rammersmatt et après les deux boucles je prends le sentier « croix rouge » jusqu’à Leimbach.

Retour par le parcours Vita.


Exit février, même avec un jour de plus au mois.
Je me demande parfois si les natifs du 29 février vieillissent quatre fois moins vite et s’ils fêtent quatre anniversaires en même temps. C’est aussi l’occasion de se souvenir que la terre qui tourne autour du…soleil effectue imparfaitement sa révolution en 365 jours plus un quart…et qu’on ajoute un jour à l’année tous les quatre ans.
J’ai l’impression d’enfoncer des portes ouvertes et pourtant selon les « platistes », la terre ne serait pas ronde mais aurait la forme d’un disque. Un disque avec des jours et des nuits? comprends pas comment ça marche.


Je tombe sur un article d’une revue inconnue « Technplay.com » (11 followers sur Facebook!) qui tente la promotion du vélo électrique en s’attaquant à ceux qui détestent justement ce type d’engins. Or il se trouve que parmi mes quatre vélos en service, aucun n’est électrique. Ni le routier, ni le VTC, ni le VTT, ni le citadin.
Voici comment les détracteurs du VAE sont décrits:
Les VAE défient les conventions du cyclisme traditionnel. Certains puristes considèrent que l’utilisation d’un moteur pour propulser un vélo va à l’encontre de l’essence même du cyclisme. Il affirme en fait que la véritable essence du cyclisme réside dans l’effort physique pur, sans aucune forme d’assistance. Ils qualifient ainsi les cyclistes électriques de « paresseux » ou de « tricheurs« , dévalorisant ainsi leur engagement dans le sport.
Je n’ai pas besoin de lire la suite. J’en accepte parfaitement l’explication et les arguments.
Ce n’est pas parce que je n’aime pas le VAE que je le méprise. Je considère simplement que le VAE en tant que loisir est une autre discipline que le vélo musculaire et en tant qu’utilitaire adapté aux tafeurs. Il suffit juste de ne pas associer l’un à l’autre. Et il ne faut pas venir me titiller avec le VAE car j’en ai ras-le-bol d’en voir partout.
Si snobisme il y a, c’est plutôt de la part de ceux qui s’immiscent dans le monde du vélo muscu histoire de le singer.
Donc à chacun son truc et on n’en parle plus.
Pour le reste je vous laisse lire les arguments de cet article en faveur du VAE. Que des pros du vélo grassement sponsorisés assurent la promo de ces engins, ce n’est pas glorieux de leur part.
Non, décidemment, à bientôt 73 ans je ne suis toujours pas adepte de la formule VAE. Pas encore.

Je monte à la Cantine Zeller. Tout à fait fortuitement. J’avais choisi de longer les collines, Vieux-Thann, Steinbach, Uffholtz, puis Wattwiller.

Pour l’histoire, la Cantine Zeller n’a rien à voir avec les combats, elle remonte à 1920 et a été tenue par Madame Zeller pendant 50 ans.

Dans le chemin pavé j’ai rejoint le chêne centenaire. Puis j’ai poursuivi vers la Cantine (à la cote 720). Pou ceux qui ne savent pas on est juste au-dessous du Hartmannswillerkopf. On rencontre de nombreux ouvrages militaires de la Grande Guerre le long du chemin. A la courbe 1, j’ai marché car mon cardio m’inquiétait. J’ai repris le pédalage lorsque j’ai aperçu la cantine. C’est un beau parcours. J’ai grimpé jusqu’à la chapelle pour prendre la descente du Hirtz. J’ai mis le lien de la trace Openrunner.






Pour descendre, j’ai pris le petit sentier au-dessus de la cantine


Me voici à Wattwiller. Je n’ai plus qu’à rentrer


Je reste dubitatif
Il avait en main un VTTAE de 10500 euros. Parait-il qu’on se l’arrache! Voir!…
Vendredi, mon vélociste a une nouvelle fois tenté de me convaincre. Selon lui, hors de l’électrique point de salut! Point de salut pour les vieux comme moi qui voudraient rester dans le vent de l’histoire du vélo et aussi pour les marchands qui ont trouvé le moyen de redorer leur blason avec des machines sophistiquées qui coûtent bonbon.
Mais voici venir un nouveau produit électrique autrement plus à la mode qu’un simple vélo, la voiture électrique. Pour nous la faire acheter il faut ruser. Prenez-là en location!
Pour 100 euros par mois, les commandes de voitures électriques affluent chez les concessionnaires qui n’arrivent pas à suivre.
La grande déflagration aura lieu plus tard. Dans trois ans quand tout le monde va se précipiter pour se débarrasser de la voiture de ses rêves. Les constructeurs ont déjà commencé à réfléchir pour trouver d’immenses parcs de stockage comme le loueur Hertz avec ses Tesla.

Comment en avoir moins pour plus?
Il est vrai que faire payer à la Collectivité le coût réel des voitures électriques à grands renforts de subventions, ça aide le consommateur à faire son choix.
Je ne suis toujours pas convaincu tout en ayant conscience que le retraité que je suis ne figure pas parmi le cœur de cible du marché de la voiture électrique; je roule peu et je n’ai pas d’usage quotidien pour ma voiture. Je peux donc attendre avant de me lancer dans l’aventure. Car c’en est une, une aventure que les réseaux sociaux se chargent de commenter. Des familles en panne sur l’autoroute faute de recharges, des arnaques sur les coûts de recharges, des puissances de recharge non disponibles, des coûts de réparation prohibitifs,…, sans parler de ceux qui louent un véhicule thermique pour aller en vacances et qui se gardent de le dire.
Je n’ai pas la fibre assez écolo pour tomber dans cette surenchère qui veut nous faire prendre les vessies pour des lanternes. Car il ne faut pas se méprendre, une voiture électrique cumule les inconvénients: chère à fabriquer, autonomie moitié moindre, coût d’achat prohibitif, incertitude sur le prix de vente de l’électricité, pollution liée au surpoids,… je continue de prendre mon vélo pour les courts déplacements et je garde ma voiture Crit’Air 2 pour mes grands voyages.

Se soumettre ou se démettre disait Gambetta en 1877.
08:40 je termine mon bouquin.
« Le silence se ferait autour de moi.
Des images de constellations, de super-novas, de nébuleuses spirales me traverseraient l’esprit; des images de sources aussi, de déserts minéraux et inviolés, de grandes forêts presque vierges ; peu à peu, je me pénétrerais de la grandeur de l’ordre cosmique. Puis, d’une voix calme, je prononcerais la formule suivante, que j’aurais phonétiquement apprise: « Ach-Hadou ane lâ ilâha illa lahou wa ach-hadou anna Mouhamadane rassouloul-lahi. « (extraits de Soumission lorsqu’Houellebecq se convertit à l’Islam)

J’essaie de ne pas vivre en dehors de mon temps qui reste. Après avoir compris qu’Emmanuel Todd entrevoit la Défaite de l’Occident (Gallimard), je suis bien obligé d’envisager une renaissance de mon pays, débarrassé de ce fatras de lois liberticides venues de Bruxelles et qui concourent à notre perte dans les abysses. Le dernier soubresaut de notre agriculture moribonde en est l’ardente illustration.
Avec Soumission de Michel Houellebecq, la solution s’impose. Ce sera un parti musulman, « La Fraternité musulmane », conduit par un certain Ben Abbes qui remportera les prochaines élections de la République Française.
Et donc en découleront toutes les évidences que l’on imagine. Les bonnes nouvelles, notre réconciliation ave le monde arabe, en premier lieu le Maghreb, la manne des pétrodollars du golfe persique qui va couler à flot et renflouer notre économie vacillante et l’image positive de notre pays auprès des républiques islamiques. Dans les quartiers le calme va régner grâce aux grands frères et la charia sera capable de remettre de l’ordre là où notre police s’est montrée tant défaillante depuis plusieurs décennies.
Du coté des points négatifs, cet ordre nouveau va désemparer nombre de ceux qui rêvaient d’un grand soir de victoire du RN et de charters d’OQTF. Sans oublier que nos universités ne recruteront plus que des professeurs musulmans…et que les femmes ne pourront plus enseigner. La polygamie sera encouragée de façon à assurer un renouveau de notre natalité en berne.
Je vous laisse avec cette politique-fiction de 2015 écrite par Houellebecq.
J’étouffe. Je me méfie car Houellebecq est parfois visionnaire.
Je vais prendre l’air et cracher mon virus épidémique rapporté du Languedoc.




Voilà mon sujet du jour.
Huile sur toile 50×40

Ce matin moins neuf au thermomètre.
Je pars à 7h30 à mon rendez-vous. Seulement 2km pour rejoindre le centre. Les collégiens se pressent et quelques petits cyclistes arrivent à vélo. Aucun n’a de lumières ni de chasuble. Quelle tristesse de voir qu’on est toujours incapables de faire comprendre aux parents qu’ils mettent leurs enfants en danger.
Je suis bien équipé avec des gants épais, le bonnet et le masque qui protège bien du froid. Chaussures de randonnées. Je m’insère dans le trafic très dense à cette heure et je prends ma place. Lumière et gilet haute visibilité.
Ce n’est qu’une courte sortie mais elle demande de l’attention, un savoir-faire qui je le conçois peut dissuader.


La Belge Hilde Dossogne, 54 ans, s’est lancé le défi fou de courir un marathon chaque jour en 2024.
Soit un total de 366 marathons et 15443 km
(FB)
Si elle parvient à réaliser cette prouesse, Hilde Dosogne, championne de Belgique du 100 km en 2023, battra la performance de son entraîneur, le marathonien Stefaan Engels. En 2010 et 2011, ce dernier avait couru un marathon pendant 365 jours consécutifs. (DH les sports)
Les admirateurs s’interrogent « N’est-ce pas nuisible pour la santé ? Cela ne risque t’il pas de lui laisser des séquelles ? J’imagine qu’il y a eu une très très longue préparation physique et mentale avant de s’engager dans un tel défi. En tout cas chapeau bas
respect et admiration »
Je me doute que se lever chaque matin et partir courir par tous temps pendant quatre heures ne va pas être simple. J’arrive à me demander si, in fine, outre les risques physiques, cette compétitrice ne va pas détruire son mental et terminer écœurée par son exploit.
J’aborde ce matin le sujet du défi sportif.

Un défi sportif est une épreuve sportive dans laquelle un titre est mis en jeu. Il peut s’agir d’une course à pied, d’un triathlon, d’une cyclosportive, ou d’autres activités sportives. Les défis sportifs sont souvent organisés pour soutenir des causes et sont donc un bon moyen d’allier engagement citoyen et plaisir personnel.
Le défi contre soi-même
Je ne participe pas à ce genre de défi collectif, je pratique individuellement mes sports, le vélo et la course à pied. Notez que la course à pied est pour moi un additif car je m’y suis mis à soixante-dix ans, sans encouragement. Cependant je me lance des défis personnels de nombreuses fois. On peut très bien s’astreindre à des distances, des temps, des scores tout seul.
Chacun de nous est capable de se lancer un défi. C’est une façon de se motiver et d’atteindre un objectif fixé. Je ne me souvenais pas avoir couru depuis 1964 lorsque j’étais au collège. Inutile de dire qu’au bout de mes premiers deux cents mètres, j’étais à bout! Tout est à réapprendre car courir n’est pas marcher.
Je l’ai déjà expliqué maintes fois, je ne suis pas un sportif dans l’âme comme peuvent l’être les compétiteurs. Souvent lorsque je prends mon vélo, je dois obéir à tout un stratagème préalable, me convaincre que, non, le temps bien que médiocre ne doit pas m’empêcher de sortir ou que la pluie annoncée ne sera pas au rendez-vous vers la plaine. Puis je dois encore composer entre VTT et route. Actuellement après la vague de pluie qui s’est déversée sur l’Alsace, prendre le VTT est l’assurance de rentrer couvert de boue.
C’est donc un obstacle à la décision, En dernier ressort, il me reste la course à pied. La CAP c’est mon sésame, celui qui me permettra tout de même de « faire mon sport » dans un laps de temps réduit car je cours rarement plus d’une heure à la fois. .
Commencer un sport, c’est déjà un défi.
Le mien me suffit amplement.
Une fois sur la route, je poursuis ma motivation. Elles sont rares les fois où je fais demi-tour au bout de la rue. Je dois encore finasser pour tester ma motivation et aussi mesurer mon état mental et physique.
C’est en chemin lorsque j’ai pris une direction que j’échafaude plusieurs scénarii d’itinéraires. Le facile et le difficile.
Le facile, c’est celui où j’abandonne une grande part de mon affect personnel. Je ferai mon vélo et point barre.
Le difficile, c’est celui où je vais tenter de me surprendre, de me tester, de voir si je peux encore faire ce col, cette grimpée ou franchir cette distance en une seule étape lorsque je suis en voyage .
Le défi de la démesure
Du coté des compétiteurs, c’est un tout autre challenge. Je m’interroge. N’y a t-il pas chez certains compétiteurs outre un besoin de briller, de se performer, une fore de surmoi hérité d’une instance morale intérieure qui vous incite à faire ceci ou cela? l’expression d’un désir caché?
Maintenant que j’ai claironné que j’allais grimper dix fois le col Amic dans la journée, y’a plus qu’à essayer!
Je connais des cyclistes pour qui l’année consiste à aligner des scores permanents. La publicité qu’on colporte sur les réseaux est un moteur indéniable de la réussite, une affirmation du moi.
A Mulhouse Pascal Bride est connu et admiré pour ses raids à vélo.
Voici ce qu’il prévoit en 2024 (source Facebook)
Chaque mois, un exploit
Pascal Bachelard avec une DIAGONALE P / S ( 6 / 8 Mars)
Stéphane Gibon avec son IN VINO VERITAS ( 23/30 Avril )
Nicolas Schaeffer avec sa HAMSTER CLASSIQUE ( 18/19 Mai )
Sophie Matter avec son 1000 du SUD 2015 RP ( 6 / 8 Juin)
Olivier Romeyer avec son TOUR de SAVOIE ( 11/13 Juin)
Elisabeth Lavaill Lavraievie avec son BRM des VOLCANS (29/30 Juin)
Sophie Matter avec son 1000 du SUD 2024 (02 /07 Sept)
Plus discrètement, j’ai aussi un ami qui s’est habitué à parcourir chaque jour 100 km sur son vélo.
J’en serais bien incapable physiquement. Mais plus encore, le mental me manquerait. Où aller chaque jour de la semaine sans repasser forcément là où on était la veille ou la semaine précédente? Dans ces conditions pourquoi ne pas alors pédaler sur un Home-Trainer?
Cela dit, se lancer un défi sportif est une chose noble et respectable. Mais il faut se fixer des limites atteignables. Sinon l’échec sera un autre défi à gérer.

J’aime voyager confortablement. A pied ou à vélo. Ce matin encore des torrents de pluie sur l’Alsace depuis la nouvelle année. C’est pourtant presque un SPORTmétier dès lors qu’on cherche à maximiser le profit comme on dit chez Accor ou chez LVMH.
Les sacs jaunes se dispersent dans la rue sous l’effet des rafales.
Je commence à tourner autour du quartier. Huit degrés. Jambes nues, chaussettes longues Aldi, maillot plus imperméable.

Je grimpe vite en température. Mes HOKA ramassent vite l’eau des flaques sur le parking du Match.

Au total je fractionne dix fois (!), je suis épuisé de devoir puiser dans mes réserves graisseuses. Je sais pourquoi, j’ambitionne de sortir de ce surpoids endémiques aggravés par les fêtes, mais pas seulement. Objectif moins neuf kilos! Tu rêves Maxou. Je pars ce matin sans aucun glucide (seulement 40kcal de café et de lait écrémé) auquel s’accrocher, à la diète depuis hier soir. Conclusion je rame et je n’ai même pas pris un sucre en cas d’hypo.
Il est vrai que j’essaie de suivre un coach sur le net qui a dit « évitez de faire du bruit ». Donc je travaille mes foulées pour éviter de faire le gros patapouf, je cherche à planter la pointe du pied en premier ce qui est très pénible pour mes chevilles et mes genoux. Je dois en passer par là.
Non, non je ne suis pas rémunéré par mes sponsors Lidl et consorts. Je suis heureux de de louer les bienfaits de ce consumérisme dans lequel chacun se vautre.

En 2023, 105.000 vues et 76000 visiteurs soit 200 visiteurs chaque jour dont la plupart sont des fidèles que je remercie ici.

La tenue d’un blog est parfois fastidieuse, elle exige une régularité, une astreinte, une qualité de rédaction, des illustrations attirantes, mais a contrario c’est un espace d’expression agréable où l’on revisite ses sorties afin de les partager, où l’on s’octroie un respiration, une réflexion, des étonnements, des questionnements; bref c’est en fin d’année que le blogueur souvent solitaire voit le résultat de ses efforts récompensés.
Ou pas.
Au fil du temps, ce blog existe depuis octobre 2006, je me suis fait une raison. Il suffit de suivre son chemin tout en enregistrant des succès bienvenus, aussi de l’indifférence, voire des échecs.
X, Facebook, Instagram, YouTube, TikTok, autant de nouveaux modèles d’expression devenus populaires et attractifs.
La popularité des réseaux sociaux a explosé depuis quelques années rendant les blogs surannés. Il faut en convenir.
Mais parmi les blogs on rencontre des résistants avec ce qu’il convient d’appeler des professionnels de la communication comme celui de « Christine Lewicki, coach certifiée en développement personnel, auteure et conférencière. Sa passion est d’inspirer et d’aider chacun.e à apporter une belle dose d’{extra} à sa vie (ordinaire).
« Femme, épouse, mère, entrepreneure, je mène comme beaucoup une vie familiale et professionnelle chargée et passionnante …«
Son blog « J’arrête de râler » figure parmi les dix blogs les plus populaires français.
Mon blog reste une œuvre personnelle mais un blog peut vous exposer à des critiques, des trolls ou des conflits si vous abordez des sujets sensibles ou controversés. C’est pourquoi il faut s’exprimer avec mesure. D’autant qu’en ce me concerne j’aborde de nombreux sujets en marge du vélo et qu’en outre j’y mélange allègrement mes peintures et mes courses à pied.
Cela dit, il faut tenir compte d’une autre réalité: avec le temps qui passe, il faut s’adapter en tenant compte que l’on prend de l’âge. On ne fait plus du vélo à soixante-dix ans comme on faisait à cinquante ans. Les pratiques changent, les objectifs sont moins ambitieux, l’important étant de se maintenir en forme sans taire ses contre-performances.
C’est pourquoi j’aborde des questions de bien-être et de santé propres à mon âge.
Un blog est un journal en ligne qui publie du contenu sur un sujet donné, souvent dans un style informel ou conversationnel. Les blogs peuvent avoir différents objectifs, tels que partager des expériences personnelles, éduquer les autres, promouvoir une marque ou une entreprise, ou gagner de l’argent.

Evolution probable de Vélomaxou
J’y réfléchis depuis plusieurs années.
Je vais vraisemblablement segmenter mes sujets. Le vélo d’un coté et la peinture de l’autre qui ne font pas forcément bon ménage ensemble.
Je ne sais pas encore quelle forme adopter.

En juin prochain auront lieu les élections européennes.
J’attaque sec 2024 ce matin.
Je ne vais pas vous faire un cours de politique, je n’en aurais pas la prétention, mais un sujet de débat entre citoyens et cyclistes me semble intéressant.
Les commentateurs mainstream s’emparent des élections à venir avec avidité et tentent de ranimer l’esprit européen malgré le fait que le commun des mortels s’en fout de l’Europe. A part pouvoir s’acheter du dentifrice de l’autre coté du Rhin sans changer de monnaie, on sent bien que l’Europe déçoit davantage qu’elle ne rassure. Je me rappelle de De Gaulle disant « l’Europe, l’Europe, l’Europe… » voir la vidéo dans le lien ci-dessous
https://youtu.be/zufecNrhhLs?si=FEFmIJDXPozztvtp
Elle n’a répondu en rien à nos attentes, en revanche elle pèse quotidiennement sur nos modes de vie sans qu’on nous demande notre avis. On aurait pu avoir une armée européenne, on ne l’a pas alors même que les menaces se rapprochent. Chacun fait son marché de canons et d’avions là où il veut. On aurait pu défendre nos frontières, on ne sait pas faire.
Rendons-nous à l’évidence, on a changé d’histoire et rares sont ceux qui ont connu la CECA fondée en 1951, la Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier qui a préfiguré le Communauté Européenne d’aujourd’hui. Les jeunes générations se polarisent sur les questions actuelles: quelle Europe voulons-nous? avec quels moyens? avec quelle autonomie politique par rapport aux Etats qui la composent? avec quelle envergure?

L’Europe d’aujourd’hui est devenue une danseuse qui nous coûte cher et qui ne cesse d’entraver nos nations.
La France a versé 24 milliards d’euros à l’Europe en 2023
La contribution de la France au budget de l’Union européenne est de 21 610 millions d’euros pour l’année 2024 1. Cela représente 18 % des contributions des Etats membres, ce qui fait de la France le deuxième contributeur au budget de l’UE derrière l’Allemagne et devant l’Italie 2

Parmi les commentateurs, Christian Bach, l’éditorialiste des DNA. Et que dit-il Christian Bach ce matin?
Le risque est grand que les citoyens se fourvoient : les anti-européens n’ont pas de projets communs, la seule chose qui les unit est la volonté de défaire. Les menaces sont aux frontières, le péril est interne : c’est du fond des urnes que le coup le plus dur risque d’être porté.
Alors il est nécessaire de le rappeler : l’Europe, c’est la paix.
Il ne suffira pas d’incantation comme celle-là pour nous convaincre que l’Europe, c’est la paix.
Car en effet qu’est-ce qui permet de dire aujourd’hui que l’Europe, c’est la paix?
Rien!
Ce n’est qu’une illusion de ceux qui se croient à l’abri d’un voisin qui se moque éperdument des lois internationales et qui n’a qu’une envie: envahir l’Europe. Ou à tout le moins détruire son semblant de cohésion.
Européennes 2024 : Intentions de vote – Décembre 2023

Une cohésion qui s’effrite pas pans entiers et dont on voit bien qu’elle est de pacotille alors qu’en revanche elle ne cesse d’amputer nos libertés citoyennes et de faire le droit à la place des Etats au nom d’un dogmatisme libéral.
Demain si nos frontières étaient attaquées, il y a tout lieu de penser qu’on assisterait à une belle débandade. Comme en 40.
Les anti-européens ont certainement tort mais pour eux la route est devenue toute tracée. Une chose est sûre, l’Europe militaire n’est pas pour demain, l’Europe fédérale non plus. En revanche l’implosion de l’Europe est en marche.
Nombreux sont ceux qui s’en réjouissent à l’avance.
#beatyesterday #garmin
J’ai vraiment du mal à regarder cette vidéo car elle me renvoie une image négative difficile à accepter.
Dans ce décor, vous avez l’impression que le personnage central n’est pas en harmonie avec le reste.
Le reste?
oui, le but recherché, c’est à dire faire du sport pour se maintenir en forme, recueillir de bonnes ondes positives pour la journée, évacuer le stress des mauvaises nouvelles, des difficultés à venir, les incertitudes de votre état de santé, la peur du lendemain, ne pas savoir quoi faire pour maigrir ou quoi manger à midi, se demander si vous allez plaire à votre ami(e) autant qu’il (elle) vous plaît,…
Si vous courez comme moi, comme un dératé lourdaud (moins tout de même que Depardieu), soyez gentil avec vous-même!
Personne parmi ceux croisés en chemin ne viendra vous dire des méchancetés sur votre allure ou votre physique car votre initiative est louable et dites-vous que très peu savent le faire. Au contraire vous y verrez une pointe d’admiration.
Bref, positivez!
Si vous avez du mal avec l’acceptation de votre corps, voici quelques trucs que j’ai glanés ça et là.
#beatyesterday #garmin
Je pense qu’une seule cloche ne peut faire que ding-ding ou dong-dong.
J’ai attrapé mon routier et je me suis fait saucer pendant vingt kilomètres. Puis je me suis séché. Je me demande parfois pourquoi les mairies alsaciennes sont dotées d’un clocheton comme si elles concurrençaient l’église.
Celui-ci est sur le toit de quelle mairie?

Bonjour Mr Bing…
Bonjour, c’est Bing. Je suis heureux de discuter avec vous. 😊
Les clochetons sont des petites tours qui surmontent les toits des mairies en Alsace. Ils sont le symbole du pouvoir municipal et de l’autonomie des communes. Ils ont été construits à partir du Moyen Âge, lorsque les villes alsaciennes ont obtenu des privilèges et des franchises de la part des seigneurs ou de l’empereur. Les clochetons servaient aussi à abriter les cloches qui sonnaient les heures, les alertes ou les rassemblements12.
Les mairies alsaciennes ont conservé leurs clochetons même après la Révolution française, qui a supprimé les anciennes institutions municipales. Ils sont devenus un élément caractéristique de l’architecture alsacienne et un signe de fierté régionale12.

J’aime « 200, toutes les aventures du vélo ».
Mais pour combien de temps encore?
200 défend sa ligne. Celle d’un magazine de vélo tourné bobo, je veux dire bourgeois-bohème pour ceux qui ignorent ce qu’est le bobo.
Donc pour suivre 200, il faut à la fois avoir des thunes pour s’équiper haut de gamme et avoir envie de rêver en trainant son vélo dans la neige autour de la Baltique.
3000 balles pour se faire plaisir et rentrer tout crotté, non!
Si t’es pas content, tu te tires. Alors je ne sais pas si je vais me réabonner (24 euros/4 numéros)
Avec ce numéro 39 de 200, un article de Gravel, vous savez le vélo fait pour rouler dans les graviers, le long de la gravière.
Evidemment le chemin de gravier n’existe pas chez nous. Le Gravel, on le sait n’est fait que pour rouler sur les DFCI (défense des forêts contre l’incendie) dans l’Esterel.
En plus à bien regarder, il est moche le Gravel Cévé. Avec sa fourche télescopique, on va bientôt avoir un VTT. Regardez le zouave qui va monter sur une selle aussi haute, à quoi va t-il ressembler?
Vous allez chez Emmaüs acheter un vieux routier en ferraille, vous le désossez et vous avez un Gravel.
C’était mon quart d’heure matinal de mauvaise humeur.
#beatyesterday #garmin
Je ne vais pas dire que c’est facile pour moi. Surtout les deux derniers kilomètres où je vais puiser profond dans les réserves.

Mon allure et les multiples arrêts

Et le cardio, ouaaah! 143 de moyenne, ça passe encore.

Qui ne se retourne pas sur son année écoulée!
A vélo, mieux vaut s’arrêter et faire une pause avant de se retourner, on évitera de se prendre une bûche…de Noël.
Je n’aime pas trop mettre ma bobine à la Une car je ne suis pas une star. Je suis quelqu’un d’ordinaire. Lorsqu’on a délibérément franchi le cap du septuagénaire, force est de devoir mesurer l’ampleur du chemin parcouru. C’est à la fois une fierté et une modestie car le sort nous a préservé jusque là, là où d’autres ont déjà trébuché sur un destin qu’ils n’ont pas souhaité.
Bien sûr, j’ai conscience de ce confort que beaucoup n’ont pas, celui d’une aisance relative à pouvoir me maintenir en forme, à pouvoir voyager sans trop affecter la planète, à pouvoir communiquer, à pouvoir lire, à pouvoir peindre et à garder cette farouche volonté critique vis à vis d’un monde aux enjeux et lendemains incertains.
Et je sais que, demain, notre destin peut subitement basculer.
Chaque mois de ce premier semestre 2023 est pourvu d’un lien (un clic gauche sur le mulot suffit). Il permet d’accéder à l’ensemble de mes billets détaillés.
Ce mois de janvier a été partagé entre l’Alsace et le Languedoc pour des raisons familiales. J’ai donc profité en partie du climat méditerranéen.
Quelques cols (au moins deux) à VTT dans le Gard
Je me suis senti revivre un vieux fond d’anarcho-syndicaliste. Qu’on puisse presser le citron des travailleurs au profit du grand capital me reste toujours aussi insupportable. Aujourd’hui les femmes sont en tête des cortèges.
#beatyesterday #garmin
Je n’avais guère le choix de mon heure se sortie car la pluie sera durable. Je suis content malgré tout car j’ai fait un score de 6’37 » au kilomètre. Un des meilleurs.
Certes il y a des flaques en ville pas facile à éviter, mais c’est acceptable. Je rentre trempé par la transpiration sous mon imperméable.

Si t’as pas un VAE à trente ans, t’as raté ta vie!
La question ne se pose plus de savoir si l’on est pour ou contre le VAE puisque l’évolution se fait naturellement en faveur du VAE.
L’électricité est une Fée comme sur cette image ci-dessus construite à ma demande par Microsoft .
Le VAE, c’est le Vélo à Assistance Electrique. Il rencontre un succès fou. Au point même que les organisations cyclistes se posent la question de savoir s’il faut l’accepter dans ses rangs moyennant quelques arrangements.
Pour la grande fédé française qu’est la FFVélo, c’est fait. Tous les possesseurs de vélo à assistance sont acceptés après que l’usage ait été subordonné dans un premier temps à une restriction médicale.
Aujourd’hui plus de réserves!
A la dernière Semaine Fédérale de Pont-à-Mousson, près de la moitié des participants étaient à VAE.
On comprend pourquoi, les vélos électriques prolongent l’exercice physique de cyclistes qui atteignent souvent plus de soixante dix ans et en plus la machine est étonnamment attrayante par ses performances et aussi par son prix abordable. On ne peut donc que souscrire à cet artifice qui vous rend vos vingt ans. Là où l’exercice devient discutable, c’est quand les parents achètent vélos et trottinettes électriques à leurs enfants.
La discussion au Club des Cent Cols (membre de la FFVélo)revient à l’ordre du jour. Faut-il faire une entorse au règlement qui stipule que les cols ne peuvent être franchis à vélo qu’à l’aide de la force musculaire?
Je suis prêt à parier qu’une faille va s’ouvrir car parmi les membres de l’association nombreux sont déjà ceux qui possèdent la machine de leurs rêves.
En dehors des clubs, la cause est entendue, le vélo à assistance électrique est devenu légion avec des publics divers et souvent de nouveaux adeptes venus au vélo par facilité pour aller au travail, faire ses courses ou tout simplement se balader.
En 2022, 28% des vélos neufs sont à assistance mais ils représentent la moitié du chiffre d’affaires du secteur.
