tontonvélo
L’éclairage du vélo?
Certains cyclistes continuent de penser que c’est du superflu à
la nuit tombante ou à la levée du jour.
J’en croise chaque soir tout de noir vêtu sur leur vélo sans
aucune signalisation.
Trop de cyclistes roulent sans éclairage en ville pensant que
l’éclairage urbain suffit à les signaler.
C’est cette insouciance qui vient de valoir une amende de onze
euros à quinze élèves d’un collège de Rixheim (journal l’Alsace 18 janvier). Pire,
sur 38 bicyclettes, trois seulement étaient en
règle!
Il est pour le moins étonnant que les parents laissent partir
leurs enfants à bicyclette sans éclairage.
Hélas, de tels comportements ne vont pas faciliter les efforts
des militants du cyclo pour qu’enfin la bicyclette retrouve la
place respectable qui lui est due en milieu urbain.
Comment défendre l’indéfendable?
Oui, on pourrait dire que sur un vélo, le point faible, c’est
l’éclairage. Par construction.
Après l’abandon des dynamos enrhumées, des fileries
récalcitrantes, des ampoules fragiles, les éclairages à piles sont
apparus sur le marché.
Mais ces équipements amovibles sont loin d’apporter toutes
garanties; surtout lorsqu’ils sont « rapportés » sur des engins de
type VTT non conçus pour la ville.
Ajoutons aussi que ces éclairages à piles à bas prix sont
souvent de mauvaise qualité, fixation perfectible, contacts
défaillants, éclairage aléatoire.
Quand les fabricants mettront sur le marché de vrais
« city-bikes » pour les ados équipés de garde-boue, des porte-bagages
et de lumières intégrées, on aura fait de grands progrès.
N’oublions pas que sont aussi obligatoires la sonnette, les
pédales et roues à dispositifs rétroréfléchissants.
Il reste que la meilleure des préventions serait de généraliser
le port du gilet rétroréfléchissant à la ville comme à la
campagne.
Il est facile à ranger dans les cartables dès lors qu’on arrive
à l’école.
