Je me suis arrêté hier devant cette éolienne (sur les hauts du Barrois) dont une pale gît à terre. Des lambeaux de ce matériau creux et comportant du balsa flottent au vent. Dans sa chute, la pale a percuté les pales adjacentes. Bonjour la facture!
J’ai plutôt une bonne image de ces grands oiseaux blancs que d’autres préfèrent décrier pour la dégradation du paysage, le bruit ou l’atteinte aux oiseaux. C’est affaire de goût.
Mais sur le plan énergétique, je ne suis toujours pas convaincu et le mystère subsiste: quel est le réel bilan de ces éoliennes qui poussent sur tout le territoire. Le vent gratuit est-il aussi rentable qu’on veut bien le dire?
Par ailleurs je me demande toujours pourquoi dans un parc éolien, certaines tournent et d’autres pas…
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J’imagine qu’on table sur un calcul économique, ne pas fournir de kWh si le coût d’achat est trop bas. Ou alors préservons les machines tant qu’elles ne sont pas indispensables?
Cela dit, je reste dubitatif. Face à cette énergie fatale et intermittente, pas facile à dompter, l’énergie produite représente bon an, mal an, seulement 20% de la puissance installée tout en se souvenant qu’au-delà de 50km/h de vent le matériel risque la casse et qu’il faut le découpler. On se demande aussi quel est le bilan en terme d’investissement et de coût d’exploitation car intervenir en rase campagne sur des aérogénérateurs de 350 kW perché à 50 mètres de haut ne doit pas être gratuit.
Dans l’absurde, je me dit qu’à force d’éolien on va finir par arrêter le vent. C’est absurde puisqu’une éolienne ne peut tourner que si elle laisse passer un énergie résiduelle de vent à travers ses pales. Il y aura donc toujours du vent derrière.
Les rêveurs les plus audacieux se laissent bercer par une autre illusion: l’éolienne freinerait la rotation de la terre et subitement le temps pourrait s’arrêter.
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