Banaliser cette courbe harmonieuse qu’est la sinusoïde pour la rendre accessible aux marchands, c’est ce que tente le libéralisme mondial.
Brader l’électricité n’est pas aussi simple qu’on le croit. C’est tellement vrai qu’EDF vient d’être racheté par l’Etat. Il est vrai qu’abandonner la production et la distribution d’électricité au marché comporte des risques.
Le constat est là: l’électricité va devenir la seule énergie compatible avec le monde de demain. Les pétroliers l’ont bien compris, eux qui lorgnent sur cette manne magique grâce à leurs pétrodollars.
Les questions énergétiques reviennent d’actualité avec la pré-campagne présidentielle.
Le nucléaire est à nouveau en pôle position parmi les solutions possibles pour nous épargner les écrans noirs sur nos ordis.
Dit comme ça, c’est puéril, j’en conviens.
Pourtant il faut se rendre à l’évidence, nos sociétés libérales n’ont pas d’autres choix que de revenir au nucléaire pour passer « l’hiver énergétique » qui s’annonce avec la fin du tout pétrole et des combustibles fossiles.
Je ne vais pas finasser comme tentent de le faire les écolos en nous recommandant de porter des pulls à la maison les jours de grands froids. Non, chacun sait bien que le fameux mix énergétique sera constitué d’ici les trente prochaines années d’énergies renouvelables sous forme d’éolien et de solaire et pour la base de nucléaire.
Tout le reste n’est que foutaise, ne nous embarrassons pas à tergiverser. D’autant que le virage de la bagnole électrique nous attend au tournant!
J’ai toujours été partisan d’une économie administrée pour les industries vitales à la nation. L’Europe quant à elle veut faire la peau à tous nos monopoles au nom du sacro-saint libéralisme concurrentiel. C’était tout le contraire qu’il fallait faire en terme énergétique: construire une Europe de l’énergie.
Doit-on s’inquiéter des pénuries à venir? la pénurie d’eau? la pénurie d’essence?…et corrélativement la pénurie de courant électrique d’origine nucléaire, hydraulique et…solaire (car le solaire a ce défaut d’être moins bon en période de canicule).
Pour l’heure, on fait comme si. Comme si la canicule n’était que passagère. Or voici plusieurs années que le phénomène se reproduit: une baisse de la pluviométrie, un asséchement des cours d’eau, une baisse des nappes phréatiques.
Ne plaisantons pas! les conséquences sont là: des communes ravitaillées en eau, des centrales nucléaires qui doivent réduire leur production à cause du réchauffement de l’eau, des bétails qui manquent de pâtures, la faune piscicole qui meurt, les cultures agricoles qui pompent de l’eau là où elles peuvent et notamment dans des rivières déjà exsangues…la forêt vosgienne qui dépérit (100.000 m3 de sapins morts dans le sud vosgien).
Dès lors, que faut-il attendre de ces pénuries?
des restrictions tous azimuts
des rationnements
des coûts de marchés qui vont exploser
Est-ce un scénario catastrophe? je ne le crois pas. Le problème, c’est que les pouvoirs tardent à prendre des mesures de crainte d’affoler les populations…on le voit notamment avec le laxisme lié à la pollution automobile aux abords des agglomérations.
Nos anciens savent ce que veut dire rationnement. Pendant et après la guerre, il y avait les tickets de rationnement. Aujourd’hui sommes-nous prêts à être rationnés? avoir de l’eau ou du courant quelques heures par jour?
Le scénario du pire aurait de graves retentissements sur l’humain, des conflits possibles sur les droits d’usage et aussi des pathologies cognitives probables chez les individus incapables de s’adapter. Nos congénères habitués à la profusion de tout seront-ils capables d’accepter cette nouvelle donne en lien avec le réchauffement de la planète? Il est vraisemblable qu’aucun État démocratique ne sera en mesure de prendre les mesures qui s’imposent pour inverser la tendance. D’ailleurs, seul, quel État pourrait entraîner le reste de la planète et les climatosceptiques comme Trump ou Bolsonaro?
On peut donc s’attendre à un conflit mondial généralisé entre les impérialismes qui vont s’entre-choquer pour conserver leur leadership face aux enjeux climatiques.
C’est pessimiste, je sais. Mais avons-nous des raisons de croire que la tendance du monde peut s’inverser?
EDF, pardon Enedis, vient de m’écrire pour m’annoncer la venue du technicien qui va remplacer mon compteur électronique (appelé CBE dans le jargon du distributeur, compteur bleu électronique) par un compteur Linky.
Voici l’exemple même d’une mauvaise image, une image qu’on ne montre pas habituellement.
Un morceau de bagnole à gauche sur une piste cyclable, une poubelle dont on se demande qui a eu cette idée géniale de l’installer ici, un buisson qui masque l’édifice; bref, il n’y a que le cycliste qui cadre dans le décor. Continuer à lire … « L’histoire à vélo »
Le vélo à assistance électrique prend de plus en plus des allures de cyclomoteur.
Carénages, tableau de bord électronique, box de rangement, composants surdimensionnés, suspensions,…il ne reste plus que les pédales qui se font discrètes et… la réglementation. Continuer à lire … « VAE: Il se mobylettise sans le dire »
Depuis que François Hollande expérimente son nouveau costume de présidentiable, il doit chaque jour réajuster sa cravate tellement les écologistes lui sautent au cou.
Pour ne pas se fâcher définitivement avec ses amis, il leur concède l’abandon de Fessenheim.