vélomaxou- Par temps de pluie, garder ses
distances!
On ne va pas s’éterniser sur cette sortie du 9 mai.
Après 30 km, une pluie fine nous a surpris.
Hélas, la pluie fine s’est transformée en pluie soutenue jusqu’à
la fin de la journée.
C’est un épisode auquel un cycliste doit savoir faire face.
Si possible en gardant sa bonne humeur…
Même si on prend le temps de s’abriter, il faudra bien se
décider à rentrer à la maison avec « les moyens du bord » si la pluie
doit durer.
C’est quoi « les moyens du bord »?
Je n’évoquerai pas l’appel téléphonique pour se faire
« rapatrier » ni le retour en transport en commun.
Hors de sujet pour un cycliste digne de ce nom!
– Les
garde-boues, démontés la veille, faisaient défaut.
Et pourtant, même en mai, il peut pleuvoir!
Zefal-Discount Vélo
Sans garde-boue, l’eau sale de la route est projetée sur celui
qui suit derrière vous.
Mais pas seulement!
La roue avant vous arrose abondamment les pieds et la roue
arrière vous fait prendre « un bain de siège » pas toujours agréable
à la longue. Sans parler de l’imperméable et du casque copieusement
« repeints » à l’eau sale par les projections de roue…
C’est pourquoi, c’est juré: de mon garde-boue, je ne me
départirai pas quand la météo sera incertaine!
Méfions-nous!
Cycler sous la pluie est aussi un art qui demande de
l’adresse.
– Freins
impuissants et graviers qui s’accumulent sur les jantes
réduisent considérablement le freinage en descente.
Essayez vos freins fréquemment pour les débarrasser des
graviers!
Ne freinez pas dans les virages mais plutôt avant!
Ne pas se laisser entraîner par des vitesses incontrôlables!
– Pneus routiers
fins et sans sculptures = perte d’adhérence sur chaussée
mouillée.
En tenir compte!
– Virages
dangereux en ville notamment: toutes les bandes de
signalisation horizontale sont glissantes, adopter des trajectoires
rectilignes en tournant avant ou après en réduisant votre
vitesse
– Proximité de
véhicules, cyclistes et piétons: augmenter vos distances de
garde
– Pluie = visibilité
réduite. Porter des lunettes de protection contre les
projections, porter des vêtements à haute visibilité
Ayez toujours au moins un feu rouge à l’arrière de votre
vélo!
– Pluie = consommation
d’énergie musculaire supplémentaire, penser au froid qui va
réduire votre autonomie et vos capacités de réaction face à
l’imprévu. Ne pas hésiter à utiliser toutes les couches de
vêtements disponibles, utiliser au besoin un journal en guise de
plastron sous l’imperméble si vous avez froid.
– Pluie: ayez un
vêtement imperméable efficace sans prise au vent ainsi qu’un
couvre chef sous le casque. Un mouchoir* peut faire l’affaire.
Il faut toujours avoir un mouchoir en
tissu avec soi, pour
essuyer des lunettes, pour protéger une blessure…et pour se
moucher, ainsi que des gants en plastique (type station essence)
pour réparer une roue sous la pluie

Ultra fluo Look
Maxou a toujours un imperméable avec lui qu’il loge dans un
bidon et qui reste sur le vélo quel que soit le temps. Le deuxième
bidon servant à la boisson.
Pour les sorties longues et chaudes, les deux bidons seront
réservés à la boisson et l’imperméable est à loger dans une poche
ou dans un sac de selle.
Sac de selle Contour magnum
– Chaussures:
dès que l’eau pénètre dans les chaussures, outre l’inconfort, le
froid va vous handicaper au pédalage.
La question des chaussures est compliquée: elles doivent être
« respirantes » l’été et étanches par temps de pluie…
Pour les longues distances de plusieurs heures, emballez vos
pieds dans des sacs plastiques empruntés à un commerçant, par
exemple!…
Le mieux étant de les enfiler avant que les pieds ne soient déjà
mouillés.
– S’il y a de
l’orage: s’arrêter!
Jamais sous un arbre!
Plutôt sous un abri-bus ou une avancée de toit ou une
grange,…
L’arrivée au bercail est souvent l’objet d’un grand chantier de
nettoyage de la bécane à l’eau savonneuse et à l’eau claire.
Viendra ensuite le tour du cycliste…