Bloc-notes 1 octobre 2022

Aurons-nous des bougies à LED venues de Chine cet hiver?

Négawatteurs!

Les négawatteurs, les partisans de la décroissance, se frottent les mains, ils vont être aidés miraculeusement par Poutine à obtenir ce qu’il cherche: faire que la planète arrête de consommer à crédit en pillant ses ressources.

Pas toute la planète, non! Seulement celle qui est nantie et qui ne manque de rien.

Antoine Waechter (DNA 01/10)

En coupant ses robinets de gaz, Poutine nous fait redécouvrir les bienfaits d’une conduite vertueuse en matière de consommation de biens et d’énergie. Les Chinois commencent à faire la gueule; ils ne veulent pas que les containers qui traversent les océans chargés de bougies à LED pour Noël s’arrêtent de naviguer faute de pétrole.

Le gouvernement tente de masquer le problème avec des boucliers énergétiques qui visent à réduire la note payée sur l’essence, le gaz ou l’électricité. On en arrive presque à regretter l’époque où l’EDF avait ses tarifs encadrés par l’Etat avant que Bruxelles décide d’ouvrir le marché à la concurrence. Les concurrents d’EDF commencent à faire grise mine et certains, même, ont préféré mettre la clé sous le paillasson et laisser leurs clients se débrouiller.

A l’échelle de l’Europe, les Allemands font grise mine car ils ont tout misé sur le gaz russe. Alors fatalement ça cogite sec à Bruxelles, d’autant que la seule alternative « propre » pour suppléer au manque de gaz, c’est justement le nucléaire tant décrié par les écolos. On en arrive presque à regretter la fermeture de Fessenheim et ses 1800 MW qui manquent cruellement.

A l’échelle de la région Grand-Est, le buzz de l’hiver, c’est le bois qui le fait. Pas assez de bois pour faire du feu et se chauffer. Tout a été vendu et il faut se rabattre sur du bois mal séché qui va crépiter dans les cheminées…et donc produire moins de chaleur.

Mon chauffagiste qui est venu en mars entretenir ma chaudière au gaz m’a dit « vous savez, je n’arrive plus à suivre, mes clients ne veulent plus que des chaudières à pellets »!…

de 275 euros la tonne, le pellet est passé à 700 euros en quelques mois

Le pellet, c’est cette petite croquette de sciure de bois comprimée qui fait des merveilles dans les poêles, les fourneaux et les chaudières.

Oui mais voilà que le cours du pellet s’envole à son tour et déjoue les plans de ceux qui ont cru bien faire.

Apprendre à une société d’abondance qu’il va falloir se serrer la ceinture n’est pas facile car elle a perdu le réflexe des gestes simples qu’on nous apprenait au sortir de la dernière guerre.

la pédale du champignon ou la pédale du vélo?

Du coté du vélo, pas de grand changement dans les comportements, on continue de faire la queue à la pompe, même si c’est plus douloureux, et les adeptes de la voiture préfère toujours la pédale du champignon à la pédale du vélo.

Signe que les habitudes sont tenaces.

Les écolos rigolent jaune

Parmi ceux qui se félicitent de cette mésaventure qui frappe « les gilets jaunes »: les écologistes.

Ceux de la première heure qui n’ont jamais cessé de vilipender les premiers responsables de la pollution, à savoir les automobilistes.

Invoquer les tankers, les avions de ligne, oui ils le font aussi.

Mais les automobilistes, et les camionneurs!, ce sont des proies faciles.

D’autant que les retombées polluantes dans les villes sont « à portée de mains », oxydes de carbone, oxyde d’azote, microparticules et autres composés chimiques tous néfastes pour la santé et la planète.

Autant le dire tout de suite, j’ai toujours eu une méfiance relative à l’égard des écologistes de salon toujours prompts à nous donner des leçons de bien vivre sans toujours démontrer et éprouver concrètement leurs préceptes.

Des écolos à vélo, j’en connais peu.

L’affaire des gilets jaunes pourrait bien se retourner contre ceux qui ont allumé le feu de la discorde.

A commencer par le sieur Hulot et avant lui la dame Royal.

Vouloir mettre la France rurale à pied à marche forcée, sinon à vélo, est un vœu pieux dans lequel le gouvernement s’est fourvoyé en cumulant hausse des prix pétroliers et fiscalité.

Il est à craindre que notre France en Marche et ses jeunes thuriféraires au pouvoir s’y cassent les dents car il n’existe actuellement aucune alternative crédible au tout voiture dès lors qu’on exige des Français mobilité et flexibilité au travail. Ce ne sont pas les mesurettes prises dans l’urgence qui vont mettre un terme au mécontentement. Pendant quarante ans, on a gentrifié les villes, exilé les forces populaires dans le péri-urbain toujours plus loin sans développer les infrastructures collectives de transport ad hoc et à présent on s’étonne des dégâts de la route et des retombées carbonées.

On va mettre du temps à sortir du dilemme. Surtout que le peuple est chauffé à blanc!



La balade des gens heureux

Je vous parle d’un monde que les voitureux ne peuvent pas connaitre.

Si tout le monde prenait son vélo, on aurait résolu les questions d’approvisionnements en essence.

Mais c’est dans une autre vie.

Un p’tit coup de pompe?

En panne d’idées? en panne de boulots? ça passe encore.

Mais en panne de carburant, alors là la France tousse.

La dernière grève affectant les carburants remonte à octobre 2010. Continuer à lire … « Un p’tit coup de pompe? »

L’éclairage de nos vélos il y a un siècle

Lampe à pile utilisée en 1914

Le catalogue Manufrance est une source inépuisable de tous les objets de consommation courante qui préfiguraient ce qui allait devenir notre société de consommation. Continuer à lire … « L’éclairage de nos vélos il y a un siècle »

J’ai trouvé ça chez Vélo et potager…

J’ai trouvé ça chez Vélo et potager.

Prendre son temps; c’est long à télécharger.

Mais ça se lit vite et on comprend tout.

Bonne nuit!

Voir le site de vélo, potager et cerveau

Carburant cycliste: prix stables

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les
Echos

J’ai vérifié.

Le cours du blé, notre principal carburant musculaire, ne
s’envole pas (en bleu sur le graphique).

Contrairement à celui du pétrole (en rose).

On peut donc continuer à pédaler sans réserves.

Manque t-on d’essence à Mulhouse?

octobre 2010

Malgré les dénégations de nos gouvernants et de
la Presse locale pour l’Alsace, il manque bien de l’essence à
Mulhouse.

La preuve, la station Carrefour de l’Ile Napoléon est fermée ce
matin.

Cette station qui délivre l’équivalent de 5 camions citerne par
jour n’a reçu ce matin qu’un maigre ravitaillement de divers
carburants (« du mélange » selon le chauffeur du camion qui
ajoute que « les cuves du dépôt pétrolier sont à moitié
vides »
)…

Un ravitaillement qui ne suffira pas à assurer les besoins
journaliers selon le personnel de Carrefour et qui va permettre
tout au plus d’ouvrir les pompes « 24/24 » pendant quelques heures à
partir de 8h30.

La station Total de l’Ile Napoléon délivre normalement du
carburant sans restrictions affichées.

Du coté du dépôt pétrolier à Illzach-Modenheim, le trafic semble
réduit et de nombreux camions sont en attente…

Voila un reportage qui a le mérite de « mettre
en jambes » Vélomaxou sur son vélo dans la fraîcheur
matinale.

octobre 2010 Carrefour Ile Napoléon Mulhouse

Le pétrole alsacien

Blog de velomaxou : Vélomaxou, le blog d'un cyclo mulhousien, Le pétrole alsacien

vélomaxou

Les Asaciens sont rassurés: il ne risque pas la pénurie
d’essence.

C’est en tous cas la thèse des journaux locaux.

Ravitaillée par pipe-line, trains et tankers venus de Rotterdam
par le Rhin, l’Alsace se sent à l’abri.

Le pipe qui vient de Feysin est déjà hors service.

Mais il reste les trains et les bateaux.

Pourtant, il suffirait que les agents EDF qui gèrent les écluses
du Rhin se mettent en grève et hop…plus de gaz-oil!

Une éventualité tout à fait farfelue. Sauf si la retraite des
électriciens à 55 ans pour les services dits actifs et à 60 ans
pour les sédentaires venait à être remise en question par le
Gouvernement…

 

Vélos contre pétrole à Montréal

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Ils protesteront le 1er avril contre le pétrole issu des sables
bitumineux.

C’est à Montréal.

« Les Sables Bitumineux cannibalisent
l’eau, la terre et la forêt pour produire le pétrole le plus
sale de la planète, pour bientôt devenir la plus grande source
d’émission de gaz à effet de serre au Canada, ce qui pousse
la planète vers un point de basculement climatique. Le projet, qui
empoisonne les habitants de Fort Chipewyan, qui déchire
l’étoffe sociale des communautés locales et qui gère un
programme de travailleurs étrangers temporaires qui exploite les
travailleurs migrants, existe pour s’assurer que le monde
reste dépendant du pétrole. »

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Raffinage en péril

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C’est l’hallali chez les pétroliers: les ventes de pétrole sont
en baisse; au point qu’il va falloir fermer la raffinerie de
Dunkerque. Quand les syndicalistes seront calmés.

Pour commencer.

Cette baisse là, on ne l’attendait pas de sitôt. Elle n’était
que dans des esprits chagrins: des écologistes attardés et des
décroissants utopiques.

Mais essayons de faire un peu de politique-fiction!

Ne va t-on pas droit à l’affrontement devant tant de déconvenues
du monde croissant ?

Entre les tenants d’un productivisme outrancier et ceux qui
prônent un autre mode de développement plus respectueux de la
planète?

Transport doux, dites-vous? n’est-ce pas un euphémisme quand il
s’agit de nous faire redécouvrir la marche à pied et le vélo?

Retourner au Moyen-Age?

Jamais!

Partout, les esprits se crispent.

Les véhicules électriques tardent à dépasser le stade de la
planche à dessin; les écologistes sentent le débat nucléaire leur
échapper avec de nouveaux besoins providentiels en centrales EPR,
pain béni contre l’effet de serre.

Les élections régionales n’arrangent rien puisque les transports
sont au coeur de la problèmatique; comme en Ile de France où gauche
et droite se déchirent sur les solutions propres à sortir de la
thrombose parisienne.

Pour corser le tout, la SNCF ne cesse de s’enfoncer dans le
rouge et AIR FRANCE enregistre son plus fort recul avec un déficit
d’1,3 milliard d’euros en 2009.

En attendant que des solutions émergent de cette crise de
société, il ne reste plus qu’à enjamber nos bécanes.

Doit-on se satisfaire de la situation?

Certes, non!

Mais il faut encore attendre…attendre que le monde politique
prenne conscience qu’il n’est pas à la hauteur des enjeux.