cliché Vélomaxou
Alors Maxou, aujourd’hui, c’est pas difficile, c’est la deuxième
randonnée de printemps….
Comme m’a dit le copain de Vieux-Thann au ravito:
« Maxou, sur ton blog, y’a pas que du vélo…ton article sur les
pubs auto de l’Alsace était bien! »
Donc aujourd’hui, Maxou, au boulot: Faut du vélo!
Fastoche le parcours!…
Tu montes à Michelbach…au carrefour, tu remontes les bosses
casse-pattes jusqu’à Roderen…tu « re »remontes jusqu’à Bourbach le
Haut…et t’es presque arrivé…il ne te reste plus que la bosse de
Rammersmatt!..
Après il suffit de se laisser « glisser » jusqu’à Vieux-Thann,
Cernay, Wattwiller, Berrwiller, Staffelfelden…Une simple
formalité…
Fastoche?…
Bon! ça commence mal…v’la mon plateau du milieu qui fait des
siennes…alors je monte Michelbach sur le « p’tit » et je tourne
comme un moulin à vent…
Pour faire bonne mesure, une horde de coureurs me double dans la
montée, comme un essaim d’abeilles qui fondrait sur moi…elles ne
vont pas très loin… les abeilles…
Arrivées dans la bosse à la sortie de Michelbach, certaines
commencent à faire du « sur place » comme si elles pédalaient dans la
semoule… je double ce petit monde en continuant de mouliner comme
un shadok sur mon triple.
Ouf! Je profite enfin d’un répit pour refroidir les jambes et la
chaudière…
Mais, bon sang, qui c’est qui m’a fait ces deux bosses là avant
Roderen?
Le moulinet n’entraîne plus beaucoup les roues…Maxou regarde
derrière pour voir si « l’essaim d’abeilles ne revient pas »…J’ai
l’air « scotché » à l’asphalte comme si un électro-aimant m’attirait
vers l’arrière…
A Roderen, je pose calmement « le moulin à vent » contre une porte
de garage; et je commence à revisser la molette du câble de
dérailleur que Maurice m’avait réglée hier, « pile-poil », devant
chez la coiffeuse de Hirtzfelden…
Voila! enfin je monte à Bourbach sur le plateau du milieu…
Ne touchons plus à rien!
Bizarrement, c’est dans la descente de Rammersmatt vers Leimbach
que je constate cette fois que je n’ai plus accès à « la
plaque »…
Vais-je devoir passer les plateaux à la main comme dans les
années 50 (1950)?
Serge (cycles Mannheim) est fermé. Il m’aurait réglé
tout ça en deux coups de cuillère à pot.
J’arriverai au ravito de Vieux-Thann « fier comme un
bar-tabac » (Coluche)…juste le temps d’avaler un
café et une tranche de pain d’épices.
C’était mon week-end pour un nul.
Nul en dérailleur!
Nul en côte!