cliché vélomaxou
Je ne sais pas si ce titre convient.
Cycliste intermittent.
Non, ce sera plutôt cycliste épuisé.
Bon, essayons!
Jacques m’a prévenu: si tu écrits cela, tu es bon pour l’asile
d’aliéné.
Pourtant mon expérience cycliste me commande de le dire.
Oui, si parfois votre vélo avance encore au retour d’une sortie
éprouvante, c’est parce que vous êtes entraîné à exploiter toutes
les potentialités de la route.
Je m’explique.
« Cisailler les virages », « sucer » toutes les roues devant vous,
balayer en zig-zag les pentes, courber l’échine sous les rafales,
raser les façades et les champs de maïs,…tout le monde sait le
faire.
Et lorsqu’il n’y a plus que quelques watts dans nos jambes, tout
juste assez pour que la machine continue d’avancer sur le plat à la
limite de l’équilibre, il y a encore un espoir. Si le vent est
clément.
Celui de profiter de toutes ces imperfections du sol, de ces
creux qui vous font tressauter dans un univers de
micro-accélérations propres à gagner 1 ou 2 km/h salvateurs.
Un vrai travail de fourmi qui vous conduira, peut-être, jusqu’à
la maison.
Attention, il faut garder quelques milliwatts pour ne pas perdre
la tête!
Le stade suivant, vous l’avez deviné, c’est le cycliste à
pied.
Autrement dit piéton avec vélo…
Je vous souhaite une bonne saison cycliste. Sur votre vélo.
velomaxou 