vélomaxou
Le problème d’EDF, c’est ses prix bas!
Comment une entreprise issue de la Libération en 46, qui paie
grassement ses employés peut-elle aussi bien réussir et afficher
des tarifs tellement attractifs que la concurrence voulue par
Bruxelles n’arrive pas à s’installer?
On va donc employer les grands moyens.
La Nouvelle organisation du marché électrique (Nome) impose à
l’électricien EDF de vendre 25% de sa production
nucléaire à prix coûtant à…ses concurrents.
C’est dire si le nucléaire est attractif!
Une façon comme une autre d’attaquer un monopole, qui agace
l’Europe libérale, au pic de la pioche!…
C’est un peu comme si on obligeait Renault à vendre le quart de
ses voitures à Peugeot au coût de production!
Il va être dorénavant plus difficile pour EDF de procéder à la
fermeture d’un outil comme Fessenheim qui va attirer la convoitise
des concurrents plus attachés à « faire de l’argent » à bon compte
qu’à se préoccuper d’environnement.
Les écologistes ont encore perdu une guerre contre le lobby
nucléaire face à l’Europe libérale.
Comme l’écrit Patrick Fluckiger, l’éditorialiste de
l’Alsace, « une telle politique énergétique ultralibérale ne
permet que de garantir les salaires des dirigeants et leurs
parachutes dorés ».
Encore un effort, et Patrick Fluckiger va prendre sa carte à la
CGT!…
Evidemment cette démarche vise à enfoncer la tête d’EDF sous
l’eau pour enfin légitimer le dogme de la concurrence libérale de
Bruxelles.
Il est vrai qu’en matière énergétique, ce dogme du libéralisme
peine à convaincre quand on voit le peu de succès des offres
concurrentes d’EDF sur le marché.