La réponse est oui.
Même pas besoin d’argumenter.
J’en vois partout.

Cet après-midi, j’en avais un qui me suivait le temps de traverser un champ de maïs coupé.
Puis dès le chemin atteint, il a mis la survitesse.
Inutile de dire qu’il a été vite rendu au carrefour suivant.

Après ma tournée des étangs de Cernay, j’ai mis le cap sur le réservoir de Michelbach.
Et je repensais au débat qui s’empare des clubs.
Faut-il accepter les vélos électriques?
Vaste sujet à n’en pas douter.

Ce n’est pas grave, les possesseurs de vélos à assistance n’attendent rien des clubs.
Ils feront donc comme si on ne les attendait pas et se réuniront par affinités.
Je vois le jour venir où le cycliste « musculaire » sera le dernier des Mohicans.
Si le vélo électrique nécessite pourtant un effort musculaire, il rompt avec l’académisme du vélo qui veut à l’origine qu’on se déplace sans apport énergétique extérieur.
Mis à part dans les descentes où l’on profite de la gravité!
Foutaise que tout cela diront les nouveaux cyclistes à assistance.

Après le tour de Michelbach qui est quasiment à sec, je suis passé chez Mannheim, le vélociste.


Il avait un VTTAE à me présenter avec une motorisation Shimano…et à essayer.
Comme quoi les fabricants n’attendent pas que le vent tourne pour affronter le marché!




