Les potins du lundi


Le risque Covid n’interdit pas le sport collectif dans les gymnases. C’est étrange.

Scène de ménage dans les restos

La Covid joue les prolongations. Dans ma famille on écoute la litanie des mauvaises nouvelles comme tout le monde. Les bars seraient de gros pourvoyeurs, mais dans les bars on n’y va pas. Les restaurants aussi. Mais dans les restaurants, on n’y va que rarement. Il reste des trucs enfermés qui n’ont pas fermés. Comme les salles de fitness ou les gymnases. On n’y va pas non plus. Et à chaque fois devant la levée de boucliers des professions interdites, on se dit qu’on se dirige vers un désastre économique plutôt que sanitaire. Les restaurateurs marseillais ont cassé leurs vaisselles devant la préfecture. Pour faire du bruit. On va devoir racheter de la faïence. Aux Chinois. Les Chinois ont le beau rôle: après nous avoir refilé leur Covid, ils nous ont vendu les masques qui vont bien avec, et maintenant les assiettes des restos.

Les gymnases de la ville? faut pas croire, y’a pas que les scolaires qui y vont, y’a aussi les adultes qui font du sport co, du volley, du hand, du fusal. Et là le risque est maximal pour se choper une Covid. Chaque soir lors de ma sortie urbaine, j’observe l’enseignement du jeu à travers les hublots du gymnase. Ils y mettent du cœur les entraîneurs. Et les joueurs aussi qui sont loin de se douter qu’ils sont de potentiels malades.

Maintenant que l’homme le plus puissant de la planète, Trump pour ne pas le nommer, est atteint, peut-être allons-nous davantage nous méfier puisque même les plus incrédules n’y échappent pas. Que Trump serve de cobaye pour être sauvé montre à quel point nous sommes démunis. La leçon de l’histoire avec Trump, c’est qu’une grande nation démocratique comme les États-Unis n’ait pas su interrompre le délire de cet homme propulsé sous les feux de la rampe au point de tourner en dérision son Pays en colportant des âneries, jour et nuit, au travers de toute la planète.

Faut-il se séparer?

C’est un sujet grave où les faux-pas ne manquent pas de vous propulser dans un camp que vous n’avez pas choisi. Notre Président a fait sobre en déclarant qu’il existe un séparatisme en France mené par des Islamistes et qu’il faut lutter contre.

On le savait déjà mais on n’osait guère en parler de crainte d’engager une polémique inutile tellement les stigmates sont présents. Pourtant ces excès de l’Islam, on les paie cash. Avec La Promenade des Anglais à Nice qu’on a honteusement commémorée le 14 juillet 2017 alors même que l’État a failli de A à Z, avec l’Hyper-Casher, avec Charlie Hebdo, avec la tuerie du Bataclan, j’en oublie…Aussitôt mes amis de gauche appuient sur le frein ou passent la seconde, c’est comme on voudra. Selon eux, s’il y a séparatisme c’est à cause des quartiers devenus hors-la-loi, de la pauvreté, de la drogue, de l’abandon de couches entières de la société, de l’absence de police de proximité,… Je connais la chanson. Et ils ont raison, mes amis de gauche. Mais cela suffit-il à se placer au-dessus des lois de la République en revendiquant d’abord la supériorité de la loi de Mahomet, des écoles coraniques, en obligeant les femmes à se voiler, en exigeant des services publics genrés?

J’avais fait un constat, celui d’un certain communautarisme dans les quartiers de ma ville (8000 hab.), rien de très anormal puisqu’il apparaît que des habitudes culturelles rassemblent les uns et les autres comme partout ailleurs sur nos territoires. Certes, j’ai quelques étonnements face à l’exotisme de certaines tenues vestimentaires, face à l’impétuosité de certains comportements, mais passons! Faut-il accepter l’échelon suivant, le séparatisme? Le séparatisme, c’est autre chose, c’est contrevenir à nos règles et à l’indivisibilité de la République. Par séparatisme, on entend une autonomie de certaines populations et pourquoi pas aussi un détachement de territoires entiers, des quartiers, des villes, des départements, comme pourraient le revendiquer des autonomismes corses, ou bretons, ou…

16 ans, une majorité fragile

J’entends dire qu’on pourrait donner le droit de vote à 16 ans. Pourquoi pas! J’ai connu en 74 l’abaissement de la majorité élective à 18 ans sous Giscard. Les spécialistes de la chose sont divisés. On a de grands ados majeurs, des Tanguy, et des ados précoces dont l’expression ne cessent de surprendre. L’autre jour l’un d’eux s’offusquait, t’es bipolaire ou quoi? lançait-il à son camarade. Les plus récentes recherches montrent que le cerveau ne finit son développement qu’aux alentours de 25 ans.

Mais ce serait prendre le problème à l’envers. S’il s’agit de lutter contre l’abstentionnisme électif, c’est une erreur de croire qu’en élargissant le champ des votants, on aura plus de votes dans les urnes…et moins de gens indifférents à notre processus démocratique. Comptabiliser les bulletins blancs? pour moi c’est un non-vote. Parmi les abstentionnistes on trouve de tout. Ceux pour qui les élections sont des pièges à cons, des incapables majeurs, des pêcheurs à la ligne et ceux qui comme moi estiment que parfois l’offre politique est trop conformiste pour mériter un choix. Le non-choix, c’est un vote par défaut engendré par nos démocraties molles. Il faut en convenir et la confusion de nos valeurs de gauche et de droite a renforcé l’abstentionnisme tout en favorisant l’ascension d’illusionnistes au pouvoir, un centrisme mou qui déçoit tout le monde.

Je serais plutôt pour établir un suffrage capacitaire, c’est à dire un droit de vote reposant sur une compréhension attestée de la citoyenneté. En bref, une sorte de brevet citoyen délivré dans les écoles à l’âge de 16 ans. On y vérifierait alors que le futur citoyen comprend ce qu’est la République laïque et ses valeurs.

C’est ignoble

C’est des choses qu’on peine à raconter. J’ai été témoin lors de ma rando de samedi d’une altercation. C’était en descendant le GR du col Amic qui jouxte la route des Crêtes. J’entends des cris…Une voiture arrêtée moteur tournant au bord de la route…sur le sentier deux hommes dont l’un manifestement très âgé et fragile faisait un besoin. Le second le tenait en le rudoyant, en le secouant. C’était interminable et effrayant de violence. Je me suis arrêté un peu plus loin sans comprendre. C’était une maltraitance, sans aucun doute. Et je n’ai rien dit, ni rien fait. Je m’en veux. C’est ignoble.

Cyclistes déçus

J’ai bien conscience avec un tel billet de décevoir. Décevoir mes amis inconditionnels du vélo. Ceux pour qui le parti du vélo se suffit à lui-même. Non je ne vous parlerai pas des exploits d’un nommé Alaphilippe ou d’une nommée Longo. Je laisse ces sujets à leurs adorateurs puisque mon vélo est à l’opposé du leur.

Je tente chaque matin de m’arrêter sur les pages sportives des DNA pour me construire un vernis de savoir. Le foot? non vraiment sur ce sujet je suis indécrottable. Je m’arrête un peu sur le cyclo-cross grâce à la petite Hélène Clauzel qui est très courageuse

Un lecteur me signale mon erreur: le cross-country, c’est avec des VTT et le cyclo-cross, c’est avec des vélos de route renforcés. Me voila moins bête!

Roya et Tinée

Monesi, la route emportée par les crues (en 2016)

Roya et Tinée, deux vallées mythiques pour les cyclos, durement touchées par les intempéries. C’est là qu’on fait ses armes fréquemment.

Montée au col de Tende, vallée de la Roya

Les Alpes Maritimes ont ceci d’étonnant qu’elles appartiennent toutes entières à la Métropole Nice Côte d’Azur. Ainsi les villages les plus reculés sont rattachés à Nice.

La vallée du Var du coté de Gilette. On a construit dans le lit du fleuve

Coté italien aussi, les ravages des dernières intempéries sont nombreux .

A Monesi (Italie) où je suis passé en 2018, on pouvait voir un paysage cataclysmique où un pan de la montagne s’est effondré le 28 novembre 2016 emportant route et maisons.

Articles en relation avec le Mercantour…

https://velomaxou.com/2015/09/06/les-alpes-a-velo-lautre-facon/

https://velomaxou.com/2018/09/13/autour-de-tende-a-vtt-3-3/

https://velomaxou.com/2015/04/26/pont-de-la-cerise-a-vtt/

4 réflexions sur « Les potins du lundi »

  1. Je doute que vous soyez plus indécrottable que moi sur le foot, moi qui ai ce milieu en horreur depuis toujours et qui n’ai jamais regardé le moindre match, pas même lorsque la « France » est en finale d’une compétition mondiale… Non, les klaxons hystériques un soir de victoire, ça n’est pas moi !
    Mais il semblerait que vous ne soyez pas non plus familier avec les compétitions cyclistes puisque vous confondez – concernant  » la petite Hélène Clauzel » – cross-country (c’est du VTT) et cyclo-cross.

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    1. Merci de la précision sémantique. Je suis encore plus nul qu’on pourrait l’imaginer. Donc résumons: le cross-country, c’est avec des VTT et le cyclo-cross, c’est avec des vélos de route renforcés

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      1. Voilà.

        Sachant que les vélos de cyclo-cross sont aujourd’hui – tout comme les VTT – équipés de freins à disque, d’un mono-plateau et d’un cadre penché, il n’y a donc plus que la forme du guidon et la suspension qui les distinguent.

        Les circuits, en revanche, sont différents puisqu’un circuit VTT cross-country olympique (XCO) est censé pouvoir être parcouru sur la selle, malgré les obstacles (montées raides, pierres, racines), alors qu’un circuit de cyclo-cross prévoit des zones de portage du vélo.

        Pour info, j’ai été voir l’année dernière une course locale de cyclo-cross, j’ai été surpris d’y voir la participation de quelques VTT et l’on m’a expliqué que c’était réglementairement possible.

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