Commémoration, c’est un mot devenu difficile pour évoquer la première guerre mondiale tellement elle semble déjà éloignée. C’est d’abord un mot difficile à écrire pour nos petites têtes blondes et il n’est pas sûr que les plus anciens en comprennent encore le sens, celui du plus grand déchirement survenu sur la planète .
En 1922, au lendemain de la Première Guerre mondiale, une loi fixe le jour de la « commémoration de la victoire et de la paix », en lui donnant la couleur du deuil et du recueillement, sous l’influence des anciens combattants.
C’est donc le 11 novembre 1918 qui marque l’arrêt des combats sur le front occidental que l’on commémore.
Bien des soldats attendront encore longtemps après le 11 novembre 1918 le retour dans leur foyer, ceux des fronts orientaux. Ils seront plus de cinq millions.
Aujourd’hui on se livrera au souvenir.
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