

Sortie en groupe ce matin. Deux à trois degrés seulement au départ.
Une sortie vivifiante et sympathique.



Sortie en groupe ce matin. Deux à trois degrés seulement au départ.
Une sortie vivifiante et sympathique.


Le monsieur baisse sa vitre devant l’église et observe mon vélo. Vous êtes montés sans électrique ? Oui!…La grimpée par le sens interdit est redoutable. On a choisi de rentrer par l’autre coté du Lez.
Pour tout dire parcours complètement improbable consistant à remonter le Lez depuis Montpellier. Au final, on aura plus de routes ingrates que de pistes. Mais enfin, j’observe que l’agglomération fait des efforts pour les déplacements doux.



Je me suis échappé de la métropole de l’Herault. Au col de la Tortue je suis dans mon élément. J’avais chargé un parcours sur Openrunner qui s’est avéré difficile pour moi. Des singles étroits parsemés de relances dans la roche à vif, du schiste affûté comme des couteaux qui ne pardonne pas si on chute. Je suis sorti pour me contenter des grandes pistes prévues pour la DFCI, La Défense des Forêts Contre l’Incendie. Belle vue sur la mer et sur Sète. Des réservoirs peints par des grapheurs , une piste de brousse pour avion et une tour de Guêt. Un bon bol d’air frais par grand beau temps.




Ça devient problématique, je chute de plus en plus souvent. Ce matin encore en grimpant le Rangen.
Deux alertes cyclos me dépassent sur leur VTTAE. C’est fou ce que ça pulse le VTTAE dans les cailloux. Moi je tombe quasiment à l’arrêt. Un passage caillouteux pentu, la roue arrière s’emballe et boum! je suis à terre et pas le temps de décaler.

Évidemment ça fait mal, la hanche, puis le coude, puis le casque et pour finir le genou, hibou, chou, caillou. Heureusement je n’ai pas cassé le col du fémur! Je suis comme la tortue sur le dos pour me remettre debout. L’arthrose m’empêche de me lever facilement, je dois me remettre à quatre pattes avant de pouvoir me relever. Quelle misère!
Je ne me désespère pas. En première intention, je peux passer aux pédales sans cales.



Pour finir, j’arrive à Waldkapelle. Le joggeur arrive, il attend sa copine. « On va jusqu’à Turenne » me dit-il. Bonne route! Même à vélo je n’arrive pas à suivre. Il m’a dit que je devais éviter de courir sur l’asphalte et que ses Asics sont meilleures que mes Hoka




Nous étions cinq du club Etoile 78 de Vieux-Thann.
Le parcours consiste à visiter une partie du Parc Régional du Haut-Jura à VTT. Nous serons à plus de 1000 m d’altitude et l’effet de vent de nord sera présent sur la première moitié. Jolis paysages de forêts de d’alpages avec un potentiel touristique reconnu.
Etape1 Faucille-Lajoux


C’était convenu, on partira depuis le col de la Faucille.
Comme il fait froid, en attendant les confrères, je vais reconnaître les lieux. C’est toujours mieux pour le moral de partir dans la bonne direction. Au km 2 demi-tour jusqu’à la station de ski.
Bien vu! le monsieur avec son chien me dit que c’est impossible de descendre en bas du ravin jusqu’à Mijoux.
La descente à Mijoux se fait dans un chemin de cailloux, c’est la liaison Mijoux qui doit servir aux skieurs.
A la sortie de Mijoux, on longe l’Ain. Faux! demi-tour au km 10.
Il faut grimper un single étroit. Certains sur le vélo, d’autres à pied. Je monte sur mon vélo, une racine et pan! je bloque. Je perds l’équilibre et je tombe dans le ravin. Surprise dans le groupe, on ne me voit plus. J’ai dévalé au moins sur cinq mètres avec mon vélo sans pouvoir m’arrêter entre les sapins. Je remonte. Mon vélo fera un bruit de grillon tout le reste de la journée.

Arrive le col de la Goulette (1180m)
Il y a des fois où je me dis que j’ai cherché la difficulté. Il suffisait de prendre la route Mijoux/Lajoux et d’aller chercher le col au bout de la rue Manon.
Etape 2 Lajoux-col du Goulet

Les compétiteurs diraient « étape de transition ».


Une agréable route forestière goudronnée en forme de montagne russe qui ondule. Elle porte bien son nom, route forestière des Forêts Monts. A la longue ça use. Le col est à 1374m. On le passerait presque sans s’en rendre compte. Nous sommes au cœur de la zone de protection de biotope.
Etape 3 Col du Goulet-La Cure

Après le col du Goulet, la forêt se poursuit, celle du Massacre puis celle des Tuffes.

On mangera dans une clairière près d’un abri totalement fermé et blindé. C’est curieux dans le Jura tous les abris sont fermés…contrairement aux Vosges.
Jusqu’à la Cure à la frontière suisse, le parcours est sans intérêt.

Etape 4 La Cure-col de Vuarne

C’est l’après-midi et nos forces commencent à être entamées. Il va falloir affronter la montagne suisse.
D’autant que pour nous compliquer la tâche une crevaison nous retarde à la sortie de La Cure.

Rallier le col de Givrine, oui, une simple formalité routière. Mais après les choses se corsent. Pour rejoindre les cols de Porte et de Vuarne, on ne trouve pas l’itinéraire ad hoc.

Pour tout dire j’ai avec moi des confrères qui ne comprennent pas la nécessité de marcher, de pousser, voir de porter son vélo pour atteindre un col muletier.

Cela devient difficile à gérer. Comme je les comprends! Le voyage à vélo, tout VTT qu’il soit, c’est d’abord sur le vélo.


Finalement avec Sébastien je vais péniblement atteindre le col de Porte à 1557m d’où nous verrons le lac Léman majestueux. A notre droite sur la crête La Dole 1667m et son radôme radar semblable à celui du grand ballon.

Impossible de descendre dans le vallon plus bas jusqu’au col de Vuarne. Nous sommes trop fatigués et l’heure est déjà avancée. Nos collègues patientent en bas attendant notre retour.


Etape 5 Vuarne-Faucille


C’est une suite de déconvenues. On improvise en contournant le gigantesque pic de La Dole. Des chemins sans issues.
Et une crevaison qui récidive au km 45 alors qu’on chemine à l’estime sans trouver ce petit sentier à liseré rouge qui traverse la forêt.
Au km 45.5, réparation de roue. Certains rebroussent chemin, moi je persiste vers l’avant avec Sébastien et on enjambe des clôtures, des murets pour enfin déboucher sur une grande lande en bas de laquelle on arrive à une ferme. Une oie nous surveille du coin de l’œil.

Toute l’équipe se retrouve en France au Petit Sonnailley où il convient de monter encore une pente sévère. On traverse le site protégé de la Grande Grand.


J’ai de la chance: le col de Combe Blanche est routier, il ne nécessite qu’un aller-retour de 250m sur l’itinéraire.

Il est l’heure de rentrer. On file rejoindre la grand route D916 en direction de la Faucille. Pas question de faire le col de Goléron (snif!)
55km/1500m

J’ai cherché dans mes archives et je n’ai trouvé qu’un col franchi dans le Haut-Jura, celui de la Faucille en 2011.
J’y retourne samedi avec mon club Etoile 78 de Vieux-Thann (page Facebook).
Nous allons cheminer sur la crête jurassienne entre Mijoux et la Cure.

Le parcours fait 50km et 1500m de D+
Je compte agrandir mon tableau de chasse avec le VTT.
Au programme de cette journée, huit cols:


La météo s’annonce bonne mais il faudra compter avec le vent et la fraîcheur de l’altitude. Prévoir une petite laine


Parcours hasardeux pour essayer mon nouveau plateau. Rouler en forêt par temps chaud est très agréable.
Et le plateau, comment il va?
Plus de cra-cra! Impeccable.
A Guewenheim, la chapelle des Bouleaux. Ostensible et même ostentatoire. Mais je ne suis pas expert. Que les croyants me pardonnent!
A Sentheim je longe le lit de la rivière. Il faut se cramponner au guidon dans les galets.

Et reboum! comme avant-hier. Cette fois je plante dans la glaise. Décalage douloureux du genou gauche.
Je repars.
Çà devient un vice rédhibitoire du à l’âge certainement.
Trois dames croisées après la chapelle. Je m’arrête devant la flaque. Vous n’allez pas dans l’eau?… Non j’attends votre passage pour « prendre » le sec…Ah, vous n’avez pas de moteur, vous?…non je suis un des rares résistants


Je quitte Thann et je commence à monter dans un chemin pénible par cette chaleur nouvelle sans afficher beaucoup de motivation.
Le casque à VTT est indispensable. Je viens encore d’en faire l’expérience en descendant un chemin à Roderen.
Je vise le point d’arrivée en bas du chemin creux et boum! ma tête plante dans une branche.
L’arrêt est brutal et je me dépêtre dans la broussaille pour sortir de mon vélo.
Puis je repars.









Je pars de Steige à VTT ce matin dans le Val de Villé.
Le Val de Villé est charmant par tous les temps. Aujourd’hui, c’était plutôt un temps automnal. J’ai rencontré une promeneuse et son chien lévrier. On a bavardé. Puis des cueilleurs de champignons. On a bavardé aussi. Quelques rares girolles ans le panier. Alors les cueilleurs vont de place en place avec leur voiture. On se suit presque.
A la Salcée, j’ai observé un jeune poulain encore timide collé contre sa mère. Émouvant.

J’ai du adapter ma trace pour rejoindre le col du Blanc Noyer (560m). A huit heures je monte par le chemin de la mine.
Il ne faut pas se tromper et se laisser aller à la facilité: un chemin roulant peut vous détourner de votre route. Bine réfléchir aux carrefours dans la forêt avant de prendre la bonne direction, celle qui optimise vos efforts. Car le VTT est énergivore en montagne.


Au col du Blanc Noyer, un point d’eau raccord au réseau. Normal, il y a un lotissement à coté. Je trouve assez sympa qu’une commune fasse confiance à ses promeneurs.


Puis je poursuis en direction du col du Mont à 761m sur le GR532. Un endroit désert. Je descends jusqu’à la route du Climont.
C’est un aller et retour juste pour aller saisir le col d’Urbeis à 602m.


Au retour, je m’arrête au Climont. A peine deux maisons occupées. Tous les édifices collectifs sont vides. C’est triste. Le temple protestant est encore debout soutenu par les fidèles extérieurs.

Tout le reste est sinistre

Après la Salcée (588m) et ses confitures du Climont, me voici au col de Steige (537m) avec son étang

Il ne me reste plus qu’à redescendre à Steige.

Il fait 25 km et 650 m. Et mes cinq cols qui manquaient à mon tableau.

Je ne sais plus combien de cols j’ai franchi aujourd’hui. Il faut se référer à la trace prévue. Je l’ai réalisée à quelques variantes près. Un parcours à découvrir sur Openrunner https://www.openrunner.com/r/12941028

Le Klemberg est l’autre montagne de Saint-Dié. Très bien signalée. Mais je suis mon gps! Beaucoup de poussées. De la roche évidemment, du beau grès des Vosges. Et des rochers remarquables en nombre.

Pour terminer, je me suis arrêté à Lesseux à la sortie du tunnel de Ste Marie pour 4 collinets.Un parcours à découvrir sur Openrunner https://www.openrunner.com/r/12941390
Les traces Openrunner de ces deux parcours…

Je pars de La Salle près de Saint-Dié des Vosges. Huit cols au programme sur le chemin des Crêtes. Un peu plan-plan ce parcours. Après le col du Repos bien nommé je chemine sur un sentier caillouteux puis c’est goudronné. Je termine par le col des Jumeaux, un site agréable. 35 km et 500m. Pique nique sous la pluie.

Un parcours à découvrir sur Openrunner https://www.openrunner.com/r/13463739
Aujourd’hui rencontre avec des motards au terrain de Rammersmatt.

Je me rends compte combien l’exercice semble périlleux.





C’est un exercice cardiaque exigeant avec lequel je dois compter…et me méfier pour un type un peu âgé comme moi. C’est pour ça que je monte en surveillant mon cardio en permanence. Seul, je m’octroie des pauses et des étapes en poussée à pied. En groupe, il faut être homogène. Aujourd’hui nous étions six et le plus âgé était deux fois plus jeune que moi.
Vous avez 30 minutes!



Il faut donc gérer la pente jusqu’à la cote 900m.
Après la chapelle Saint-Morand on monte par la Croix Bleue et le chemin Ingold. On traverse avant le col d’Herrenfluh et on prend le chemin Turenne.
Une descente de fous dans la caillasse et les singles qui fait peur autour de nous. J’ai honte.


Juste avant le défilé du 14 juillet, je m’éclipse autour de Thann. Parti tôt car la météo n’est pas vraiment engageante, je reste dans mes murs afin de pouvoir rentrer au plus vite si le temps se dégrade.
Et puis non. Rien n’est venu.






Jacques et moi, on part de Leymen.
Deux à trois cols à conquérir à VTT sur la frontière suisse. Les derniers du secteur encore non visités. Un fond de pot de cols.
A pied, à cheval, à vélo, les Bâlois s’en donnent à cœur joie de cette nature au pas de la porte.

Partis de Leymen, on longe le tram, puis la forêt. A Ettingen au km 7 ça commence à grimper sévèrement. Je n’ai pas le fond de carte, je n’ai que la trace préparée. Pas facile de savoir si l’on est sur le meilleur itinéraire.

Mais on grimpe.

Au km 10, le Blattenpsass (573m).


Il faut atteindre la cote 830, soit encore 5km à parcourir avec des passages à 10-14% et un sol de cailloux pas roulant du tout. A tel point qu’un bon marcheur va aussi vite que nous!

Sur la crête, le sentier étroit est parsemé de roches et de boues.
Une fois le Blauepass atteint (km16), on songe à descendre. Au km 18, on plonge sur Metzerlen.
Retour au point de départ par la route.
27km/650m

C’est un tour de 15km avec 600m de dénivelée. Etonnamment, je suis passé à travers la pluie et j’ai même eu du soleil à la Fennematt

A Kirchberg on commence par la montée au plan d’eau du Lachtelweiher. C’est goudronné donc c’est plus facile que les cailloux. Au lac on a exactement 4 km de grimpée avec 8% permanent.

Le Lochberg est désert
Le chemin jusqu’à la ferme n’est pas difficile. De la cote 740 à 920 à la stèle du Lochberg.

Puis après le Lochberg, un chemin où l’on pousse jusqu’à la partie sommitale.


Je descends jusqu’à la Fennematt. Déserte aussi! Incompréhensible car les travaux semblent terminés.
Au passage la source de la Doller, cette fois je ne l’ai pas manquée.


Sur cet itinéraire là, les vététistes sont priés de porter les vélos par-dessus les chicanes très étroites.
Je monte ensuite au Schlumpf pour atteindre le sommet de la remontée mécanique.

La descente est sportive avec 25 à 30%
Je tente un grand zigzag pour amoindrir la pente et je plante dans un roncier. Le vélo s’arrête et moi je cours tout seul sans pouvoir contrôler ma vitesse. Boum! ça s’arrête d’un coup une fois à terre. J’ai encore mon pied droit qu’a flanché.

Je repars le ventre sur la selle pour empêcher l’arrière de décoller.

C’est un parcours sympa, mais j’ai été un peu juste en descente. Une selle basse m’aurait facilité la tâche.



Ce matin, mon club ne s’est pas levé. Alors je suis parti tout seul.
Aujourd’hui je tourne autour du Steinby. Les bois sont délicieux, les chemins recouverts d’humus qui sent bon.
Le monsieur étudie son itinéraire devant la Croix toute neuve. Le chien patiente. Il vont à Belfort par le GR5 accompagnés de deux ados. Ce soir ils comptent bivouaquer au chalet du Rossberg….puis Ballon d’Alsace.
Faut pas croire: ça grimpe pour accéder à la Croix de la Résistance et j’en bave.
Y compris pour poursuivre au Roi de Rome. Je me fais peur en surprenant mon cardio à 157 puls. Faut pas abuser avec ça. Parfois les bosses à VTT sont courtes alors j’hésite à descendre du vélo. Après je relâche au plus vite car je suis épuisé.
J’emprunte un petit single en rentrant. Des banderoles Crédit Mut tous les 100 mètres, C’est la rando organisée par Thann (5/10/20km). Les marcheurs pourtant se concertent, est-ce bien par là?
Après le château d’eau, je prends le raccourci étroit et, bzing, une éraflure sur le bras. Je cautérise à l’arrivée.
17km et 400m.






Ce matin tour de VTT réduit because élections. Sébastien tient le bureau. On part donc plus tôt. On va jusqu’à Cernay et on tombe sur le départ de l’Alsacienne, la cyclosportive.
On attend le départ . On dit qu’il y a eu 2200 gusses sur les deux jours.

J’ai pas compté. Mais effectivement il y a beaucoup de monde. Le « chauffeur de salle », c’est Christophe Meyer, candidat aux dernières municipales de Cernay. Il chauffe Christophe et commence par m’engueuler parce que je roule avec mon VTT sur les câbles de la sono.


Un p’tit coucou quand vous passez sous l’arche
Finalement, on reprendra notre chemin jusqu’au col de l’Amselkopf



Bonjour madame, je cherche un itinéraire cyclable pour aller aux Saintes-Maries-de-la-Mer…Je suis à Montcalm et le point info touriste vient de s’ouvrir. L’hôtesse semble interloquée par la question. Mais elle se reprend très vite: en Camargue les pistes cyclables n’existent pas. Prenez le bord de route qui est assez large.

Je n’ai pas trouvé un seul itinéraire cyclable. Des routes, des autos. Et c’est tout. De grandes lignes monotones où l’on se protège sur le bas-côté en rasant le fossé. Pas question d’investiguer avec un VTT! Les rares chemins sont sans issues et accèdent à des mas. Prenons en acte: la Camargue n’a rien de folichon pour les cyclistes.

Même le bord de mer est interdit aux vélos sur la plage des Saintes Maries de la Mer. En fait Les Saintes-Maries-de-la-Mer sont comme un gros comptoir de breloques chinoises où de grosses gitanes vous interpellent en crachant par terre autour de la cathédrale.


Mon seul intermède sera l’attente du bac pour traverser le petit Rhône. Entre 12h et 13h30, le service est interrompu. Le code du travail l’exige et les touristes sont priés d’attendre.

Ce qui est beau dans cette campagne plate: les chevaux blancs, les taureaux noirs.


Un voyage à oublier.
Globalement je suis content de cette journée. Le pneu arrière a tenu la pression, ma cale gauche a retrouvé sa vis manquante, j’avais de l’eau en quantité et un temps agréable. Ma trace aurait mérité d’être mieux préparée.

Il domine au nord de Montpellier. C’est le pic Saint-Loup. Je commence mon parcours au départ de Saint-Mathieu-de-Tréviers. Beau temps, température 26.

Me voilà parti grimper le col Pas de Pousterle. Rien à faire! Après une heure de poussage dans les ronciers, j’abandonne. Les paysans ont tout verrouillé. J’enjambe une barrière, puis deux, je tente un contournement…Les locaux ne veulent pas voir de touristes en espadrilles grimper le pic.

Finalement j’esquive en prenant le GR60. But à atteindre le col Pas de la Peyre à 375m. Un groupe de marcheurs arrive face à moi. Complètement aux abois! Des soixante-dix huitards sans carte…ça gueule fort « tu vas m’envoyer une voiture » dit l’homme à la femme.


Je pousse dans un single de cailloux étroit. Cazevieille. Le village est désert. Je pars à l’envers. Bon, je retourne et redescend au mas de Londres. Cimetière: eau. Je fais les pleins et mange quelques chips. J’ai maintenant de la route. Je remonte vers l’aérodrome. Et je prends Gabriac. Pourquoi Gabriac? Comme ça. Encore une galère ! Me voilà parti dans un décor lunaire de roches. Je progresse au GPS. Ouf j’en sors! Le col routier Pas de Londres m’attendait. Il trouvait le temps long. Je dévale les lacets de Valflaunès et je suis à portée de ma base de départ. 60 bornes et 1000 m à peu près.








Temps lourd et nuageux. Mais un vent agréable vient compenser la chaleur. Je reste le long du littoral.

Un site d’aéromodélisme. Les planeurs sont aspirés dans les thermiques et les pilotes mettent en piqué pour assurer la visibilité des aéronefs. Le site est historique, il permettait aux Nieuport de faire des escales.






Je n’ai pas mesuré la difficulté. J’ai abandonné deux cols sur quatre. Trop chaud pour moi jusqu’à 36 degrés. Un pneu qui ne tient pas la pression, une vis de cale perdue, mes deux litres de sac à dos trop juste, la descente de muletier jusqu’à St Guilhem à pied. Bref beaucoup trop de déconvenues !
En conclusion j’ai gravi les cols Croix de fer et de Pousterle. Pas volés!














Je commence par le Méjean. Très sympa et à l’ombre. Puis je monte sur Fangouse pour la vue sur mer. Les taureaux et les chevaux nombreux. Je traverse Palavas, les restaurants ont pris possession de la rue.

Le long de la rive droite les cyclistes sont désormais interdits sur la promenade. Trop d’incivilités, sans doute. Arnaché de pied en cape, je dénote parmi la gent sous la canicule.


Aujourd’hui malgré le mauvais temps de la nuit, je pars avec mon VTT découvrir la campagne environnante de Saint-Dizier. Je rentrerai couvert de boue mais heureux de mon parcours. Je n’ai croisé aucun cycliste.
Étonnante tour carrée en briques de 25m de hauteur que je trouve au km 10 de mon circuit VTT au nord-est de Saint-Dizier (Haute-Marne et Grand Est).
Ce qui est surprenant, c’est le peu d’entrain à mettre en avant un patrimoine historique comme cette tour géodésique perdue au centre de la forêt à l’est d’Ancerville (Meuse).

Un simple panneau de bois Tour Carrée dans une tranche interdite à la circulation. J’ai tourné pour la trouver sur la foi d’un renseignement.
Après les torrents d’eau déversés sur le nord-est, j’ai traversé des grandes flaques en priant de ne pas me planter au milieu. Avec les flaques dont on ne voit pas le fond soit le sol est dur et ça passe soit il est meuble et sans élan on s’arrête.
Dans Wikipédia, on parle de cheminée géodésique.
Celle d’Ancerville est située aux coordonnées….


Pour en savoir plus sur les cheminées géodésiques voir ce site

J’ai un peu cherché cette tour dissimulée en pleine forêt.

A l’intérieur, on distingue une mince ouverture en son sommet.
Plus près de nous en Alsace, nous connaissons les stèles géodésiques de Oberhergheim et de Sausheim
Puis je poursuis vers les étangs Franchot.

Les étangs Franchot sont un havre de paix appartenant à la commune d’Ancerville à la suite du legs de l’ingénieur Franchot au XIXeme siècle. La bâtisse a été saccagée en 2020 et récemment restaurée dans son état d’origine.
C’est un site de pêche réputé pour ses carpes.
L’ingénieur Franchot reçoit en 1854 un prix pour sa découverte sur la lampe à modérateur. Quezaco? une lampe à huile perfectionnée (voir ici).
La tête pleine, je reprends mon chemin et j’atteins Sommelonne. Ensuite je vais longer l’Ornel par un chemin gadouilleux jusqu’à Chancenay.
A Chancenay je prends la rue de la Gare et je rentre à Saint-Dizier par la piste cyclable de très bonne qualité construite sur l’emprise de l’ancienne voie ferrée.

La Haute-Marne a su mettre en valeur son potentiel touristique et les ouvrages cyclables y sont nombreux

Très beau lavoir au bord de la piste cyclable à Bettancourt-la-Ferrée
A titre anecdotique, la partie cyclable qui conduit au centre-ville s’arrête là. Et pour cause, pour passer sous la voie ferrée, il faut se baisser ou descendre du vélo. Lorsque j’avais douze ans, je passais en -dessous chaque jour avec mon vélo pour rejoindre l’annexe du lycée Saint-Exupéry. Je ne me suis jamais cogné et le casque n’existait pas encore pour les cyclistes.


A la place de l’usine Miko fondée par les frères Ortiz, il existe à présent un complexe cinématographique. Seule subsiste la tour portant l’enseigne de la célèbre marque de crèmes glacées.

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C’est un projet dont la date n’est pas finalisée.
C’est du VTT.
27km/800m au départ de Leymen.
Trois cols dont deux nouveaux pour moi….
A voir le Landskron, Mariastein, Burg
Avec pique-nique
On ne sait encore ni qui ni qui.
Si intéressé me faire signe…

Pour comprendre l’histoire, le tour du Haut-Rhin à VTT que j’ai construit en 2020 devait durer 5 jours.
Malheureusement, ce tour a été interrompu au début du quatrième jour suite à une chute.
Nous avons terminé notre tour hier et aujourd’hui 29 mai 2021.
Pour retrouver les trois premiers jours, c’est ici…
…et nos deux derniers jours (J4 et J5) sont décrits ci-après soit au total 143 km et 1800 de D+
Dans le rôle des cyclistes: Bernard, Jacques et Max

Quatrième jour: Chalampé- Winkel
Lors de cette quatrième étape du Tour du Haut-Rhin à VTT, on gravira trois cols nouveaux ce qui portera à quarante le nombre de cols traversés au total
il existe d’autres cols à proximité sur la frontière suisse, on peut les retrouver ici












Cinquième jour: Winkel-Sentheim


















Puis viennent Saint-Cosme, Bellemagny, Bretten…
On atteindra Mortzwiller par un passage en forêt très boueux.


Voir les parcours GPS…
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mon parcours sur la frontière suisse à VTT avec le passage des six cols frontaliers (2014)
randonnée dans le Jura avec les cyclos de Bouxwiller (2016)
visite du château de Morimont et histoire du général Giraud (2016)

La sortie du club Etoile 78 de Vieux-Thann a été consacrée à la plaine. Nous étions cinq. Etoile 78 porte ce numéro parce que le club a été créé en…1978, tout simplement.
On tente d’éviter les grandes flaques et la boue mais on rentre tout de même tout crottés. Le tour des étangs de Cernay a été apprécié et nous avons pris garde de ne pas trop déranger les nombreux carpistes présents autour du plan d’eau réservé à la pêche.



