
C’est électrique, donc ça se vend aussi chez les électroménagistes.
900 euros!
Trouvera t-il son public?

C’est électrique, donc ça se vend aussi chez les électroménagistes.
900 euros!
Trouvera t-il son public?
Difficile d’ôter de notre vue ces vestiges devenus hideux d’une ère industrielle qui a vécu et qui encombre nos paysages et nos territoires. Dès lors on se demande comment on va pouvoir réconcilier cette France des territoires qui vit au milieu de décombres et de ruines et celle de là-bas, celle des métropoles qui vivent à l’échelle mondialisée.
Ces bornes anti-intrusion sont en principe destinées à empêcher le passage d’un véhicule à quatre roues, ou plus…on en trouve parfois remplacées par des rochers. Ce qui ne rebute par les agriculteurs de les déplacer avec leurs tracteurs tout en salopant les chemins.
En même temps (comme dirait qui vous savez), ces obstacles en pleine voie sont aussi des dangers pour les usagers cyclistes. Surtout à la nuit tombante. Sans parler de la nuit tout court! Une bonne âme l’a peinte en jaune fluo. Comme les gilets!
En notre absence, la revendication continue! Il reste les stigmates ça et là d’une crise dont les acteurs ont déserté la place. Sur les ronds-points, depuis que les Gj sont partis, on assure la permanence du mouvement avec des slogans plus ou moins convaincants inscrits sur les murs. Il est non seulement le peuple notre gilet jaune, il est tout le monde! Je me souviens d’une époque déjà lointaine où l’on inscrivait sur les cabines de transformation de l’EDF dans les campagnes « Poujade avait raison ». De quoi avait-il raison Pierre Poujade? plus personne n’en sait rien. On peut dès lors s’attendre pendant de années à voir sur ce rond-point de Saint-Amarin « Je suis les Gilets jaunes » bien au-delà de notre souvenir de ce mouvement protestaire, une génération du « like » que tous les contempteurs de l’intelligentsia médiatique s’arrachent et tentent de maintenir en vie sous perfusion. Juste de quoi occuper la vacuité de notre espace politique décérébré.
C’est ma première sortie de l’année 2019. Les vélos n’ont pas eu beaucoup de repos. Moi non plus. Je suis monté à Geishouse. Ce n’est pas loin de chez moi et on peut faire un peu de montagne sans trop de kilomètres.

On ne résiste pas à la tradition des vœux. Les vœux, c’est un peu un moment de fraternité dans ce monde brutal. Mes vœux vont donc à mes amis, à mes lecteurs. Ceux qui sont cyclistes, randonneurs à vélo ou à pied, les deux à la fois et tous les autres. Je pense à ceux qui parmi nous aiment la nature, nos Vosges adorées, notre plaine d’Alsace, ceux aussi qui, loin d’ici, sont heureux de découvrir nos beaux paysages et ceux qui aiment me lire. Bonne année à tous!