
Une route barrée, pour un cycliste, est souvent une catastrophe pour la suite de son itinéraire car il n’a souvent d’autre choix que de retourner de là où il est venu. C’est le cas notamment dans les parcours montagneux où après avoir grimpé on se trouve face à un chantier impénétrable.

A vélo, les itinéraires bis n’existent pas, à la différence d’un marcheur qui trouve la plupart du temps un sentier où se faufiler.
Hier encore la montée du col Amic était barrée comme elle l’est chaque année pendant la période hivernale…jusqu’au 31 mars. Car si la route est barrée, ce n’est pas seulement parce qu’elle est impraticable suite aux intempéries, c’est aussi parce qu’elle a une vocation forestière et qu’elle est utilisée par les grumiers et les bûcherons.
Il arrive parfois que les itinéraires cyclables soient barrés pour des durées indéterminées comme ici à Valdieu-Lutran

Lorsqu’un travailleur constate l’intrusion, sur le chantier, d’une personne étrangère à ce chantier, il suspend son action, sauf le cas où cela pourrait avoir pour effet de créer un risque supplémentaire. (règles d’hygiène et sécurité sur les chantiers forestiers et sylvicoles-décret du 17 décembre 2010)