Après une belle aventure partagée ensemble depuis 2006 (10110 articles et 742800 visiteurs), il est venu le temps pour moi de fermer les portes de Vélomaxou.
Je tiens à vous exprimer toute ma gratitude pour votre fidélité et votre soutien au fil des années. Ce fut un véritable plaisir de conter mes pérégrinations à vélo, ce vélo que je continue à aimer même si les vicissitudes de la vie font qu’on devient moins ardent au fil du temps. Je garde en mémoire les moments forts, ceux partagés avec mes clubs successifs, ceux de la montagne vosgienne et au-delà, et les souvenirs de mes engagements personnels à la cause du vélo. Vos commentaires, vos partages m’ont donné foi jusqu’ici en la poursuite de mes récits et je vous en suis profondément reconnaissant.
Mais il est à présent temps de mettre un terme à cette longue expérience car je souhaite me consacrer peu à peu à des choses moins impliquantes comme ma peinture.
Merci encore pour cette belle aventure partagée.
Donnons nous rendez-vous à l’avenir sur les réseaux sociaux (Instagram, Facebook,…)
Ce matin l’Alsace est dans la grisaille avec 10 degrés.
Lors de ma course j’aborde le monsieur qui promène son chien. Je suis derrière lui et le trottoir est étroit en traversée de la Thur. Je m’apprête donc à descendre le trottoir pour le dépasser.
Soudain le chien se serre le long de la balustrade puis s’arrête. Son maître s’arrête de même en serrant le chien.
C’est un non-voyant accompagné de son chien guide prévoyant. Ces chiens sont admirablement doués.
J’ai reçu un mail d’une société allemande qui traque les photos utilisées sur le net sans autorisation ou sans licence à l’aide d’une routine informatique qui tourne nuit et jour, je présume, pour comparer des images déposées par leurs auteurs (copyright) avec celles qui circulent en ligne.
L’image n’y figure plus, je l’ai retirée de l’article en question. Je ne suis pas maso.
Cet article avait pour but de réfléchir sur nos vacances à vélo et de présenter les équipements disponibles sur le marché.
Parmi ceux présentés, une sorte de sac de couchage imperméable dans lequel on peut passer la nuit à coté de son vélo. Je faisais donc indirectement la promotion du produit commercial non pas pour le dénigrer mais pour le suggérer.
C’est cette photo copiée sur un site marchand qui est en cause. Le site qui a repéré cette photo s’appelle Copytrack et je n’en ai jamais entendu parler auparavant. Cependant de nombreux internautes ont affaire à lui si on consulte le net.
En guise de punition, ce site me réclame 350 euros, rien de moins, ou 359 euros si je souhaite garder un an supplémentaire cette image sur mon blog
Nous calculons ces frais en fonction de l’historique de licence de notre client, ainsi que de la durée d’utilisation et du type de violation des droits. Si vous ne fournissez pas de preuve ou ne payez pas pour une licence valide, votre cas peut être renvoyé à notre avocat partenaire et des frais supplémentaires nettement plus élevés.
Depuis 18 ans que j’exploite mon blog, je n’ai jamais eu affaire à une telle situation. Sauf parfois des demandes pour mentionner le nom de la société ou l’auteur d’une œuvre sur un mur peint comme à Rixheim sur le mur de la Poste.
Mais le droit à l’image et le droit de propriété sont là. Je me suis toujours méfié du droit à l’image lorsque je photographie des personnes sans leur accord car c’est intrusif vis à vis de la vie privée surtout s’il s’agit d’enfants; je fais en sorte de m’intéresser à des groupes pour lesquels la complicité de l’action est évidente (par exemple un groupe de cyclistes) ou à des personnes qui acceptent de poser implicitement devant votre objectif. Mais le droit de propriété, c’est plus délicat. Vous avez par exemple des gens qui ne veulent pas qu’on publie l’image de leur maison ou de leur voiture (surtout si le numéro d’immatriculation est apparent) même si vous êtes dans la rue. Idem au cimetière, publier sur le net une sépulture est condamnable. Avec tous les moyens de vidéosurveillance qui se développent actuellement surtout avec la reconnaissance faciale associée, le marché de l’atteinte à la vie privée promet de beaux jours aux sociétés de recouvrement des préjudices.
L’avocat consulté me dit
Après examen, les demandes d’indemnisation de Copytrack me paraissent contestables.
L’idéal est d’éviter de régler les sommes exigées afin de ne pas encourager cette société à vous solliciter ultérieurement (pour d’éventuelles autres images).
En guise de conclusion, le juriste me demande 300 euros HT pour traiter cette affaire.
Beau temps. Je cours ce matin, ma façon de libérer du temps pour autre chose. La course à pied si elle est énergivore me prend moins de temps que le vélo. Je pourrai peindre, une fois débarrassé des obligations domestiques.
comme un petit chat avec une grande queue, tête blanche
J’ai à nouveau une martre qui visite les lieux. Elle grimpe le long de la façade et s’attaque au shingle de la toiture. C’est péible. J’ai un piège, mais elle l’évite. Je redoute en même temps de devoir la transporter dans cette cage au loin.Elle est pénible, elle caracole sur le toit et me réveille la nuit.
une task force dans le vignoble de Thann ce matin
Je fais mes cinq kilomètres puis je m’effondre sur le canapé.
Des états de service modestes en ce mois de septembre. Mais je m’en contente car je suis « en mode décentralisé », c’est à dire que je me déplace le long des côtes bretonnes.
3 modestes sorties VTTMais je me rattrape avec la course à pied plus adaptée au terrain rencontré au cours de mes déplacements
Dans quelques jours je retrouverai mon Alsace d’adoption et j’ai encore à préparer avant la fin de l’année un séjour dans les Vosges du nord pour pêcher quelques cols car ma besace est vide.
Retraité. Je n’aime pas ce mot. La langue anglaise dit retired comme pour mieux signifier que je suis retiré du monde, le monde des actifs.
Ce statut tant envié lorsqu’on exerce des boulots de subsistance sans autre perspective que celui de la retraite est une arme à double tranchant: une fois en retraite c’est souvent la fin alors que pour d’autres c’est un début.
Une seconde vie est possible
La fin de son rôle social, de sa citoyenneté et le plongeon vers un désœuvrement sinistre. Bref une mort lente! C’est ce qu’il faut éviter du mieux que l’on pourra. Je ne méconnais pas les difficultés de la vie, le sort mauvais, l’ingratitude d’une santé défaillante, les affres de la vie.
Pour ceux qui ont encore du ressort, c’est le début d’investissements culturels, sportifs, associatifs, l’opportunité d’entamer une seconde vie.
Echappent à ces considérations les cumulards, ceux qui professent sur les ondes jusqu’à quatre-vingts ans passés ou qui occupent des fauteuils rémunérateurs. Pour ceux-là la retraite est une inconvenance choquante et même incompréhensible.
Parfois j’en reviens à regretter une révolution culturelle imposant aux intellectuels des stages de terrain, manœuvre dans des travaux de voierie ou sur ligne de production.
Du tiers temps ou presque
ma salle d’exposition, un univers tout personnel
Pour ceux qui me suivent, j’ai organisé ma vie de retraité en tiers temps.
une activité extérieure reposant sur le sport
une activité artistique de peintre amateur
une activité tournée vers la compréhension du monde qui m’entoure: suivre l’actualité, participer aux réseaux sociaux, exercer ses devoirs de citoyens
Trois temps qui ne me dispensent pas de rentrer dans le rang des utilités, le travail d’entretien du logis, des objets du quotidien qui me barbent de plus en plus.
La situation démographique de notre société est alarmante puisque nous n’assurons plus le renouvellement de nos générations.
C’est vite dit, mais c’est pourtant vrai.
Je ne méconnais pas les graves conséquences de ce constat que d’autres peuples connaissent avec nous. Le plus caractéristique, c’est celui du Japon.
Comme le Japon n’accepte aucune immigration, sa courbe démographique ne peut que décliner du fait de sa trop faible natalité. C’est élémentaire
Une Europe de vieux
L’Allemagne remporte la palme du vieillissement. Tandis que la France et le Royaume-Uni la rattrape.
Les conséquences de notre vieillissement sont à la source de tous les problèmes qui font l’actualité
Les conséquences du vieillissement de notre population
un déséquilibre du financement des retraites basées sur les cotisations des générations actives
un recours à une immigration souvent mal maitrisée
Les deux éléments semblent indissociables et pourtant beaucoup en contestent la réalité et la nécessité…surtout en matière d’immigration où toutes sortes de questions d’intégration ou de communautarisme apparaissent en déstabilisant nombre de nos valeurs culturelles ou sociales.
Il faudra donc qu’on s’adapte en tenant compte d’un déséquilibre démographique mondial qui génère inévitablement des mouvements de population.
L’Allemagne qui rétablit son contrôle aux frontières donne une bien mauvaise leçon à l’Europe des nations
Et le retraité, qu’est-ce qu’il fait?
mon tableau de bord du mois de septembre, une activité qui je l’espère devrait m’éviter autant que faire se peut de sombrer dans une dépendance physique et mentale à charge de la société
Le retraité n’a guère d’autre choix que d’observer le phénomène. On aurait pu imaginer éviter les retraites-couperets, celles où l’on est mis dehors du jour au lendemain. On n’a pas su le faire et maintenant on le regrette. Le bon sens aurait du conduire à des départs en inactivité progressifs avec des emplois adaptés. Au lieu de cela on continue de plonger des milliers de gens chaque année dans une inactivité brutale et souvent non préparée. A contrario contenir des travailleurs dans l’emploi à temps plein jusqu’à 64 ans va conduire à des graves déconvenues. Imaginez-vous un soudeur, un conducteur routier, une caissière, un lignard en haut d’un pylône haute-tension, …
La pire réforme des retraites
Pourquoi s’est-on entêté à reculer l’âge de la retraite uniformément à 64 ans pour tout le monde sans discernement des états de service en distinguant les trimestres cotisés et la pénibilité des emplois assurés par métiers ou par branches professionnelles.
On ne le saura peut-être jamais.
La situation est bloquée pour l’heure vu que l’intelligentsia au pouvoir est incompétente pour régler le sujet.
Je renoue sans le vouloir avec mes potins du lundi interrompus en aout 2021.
Enfin le mauvais temps! C’est le temps du vieux, celui que je préfère.
La pluie est au rendez-vous; je jubile. Je ne sais pas pourquoi ces semaines de chaleur dont tant de monde se régale, je devrais dire s’est régalé, je les exècre. Tout dans cette chaleur excessive m’indispose, la transpiration, l’insomnie, l’inconfort général de tous les actes quotidiens. Plusieurs semaines à tenter de dormir sur un canapé au sous-sol, les pieds sur un accoudoir, la tête sur l’autre. L’avantage du sommeil sur canapé c’est de pouvoir dormir sur deux cotés, uncoté ventre à l’air et dos appuyé, un coté dos à l’air et ventre appuyé. Le sommeil sur canapé, c’est une forme de chaleur modulaire pour le corps, de la bi-énergie. La sensation de froid se régule facilement, il suffit d’un coussin sur les mollets, les pieds toujours pendants chatouillés par la plante verte.
Une sérénité retrouvée!
Maintenant je suis revenu à mon bien-être. Je reprends mes esprits, je fais des projets continentaux grâce au climat revenu auquel je suis habitué depuis mon enfance. Quoique je ne mésestime par l’air marin, ses vents mauvais, ses effluves iodées comme la Hollande en rencontre. Ou la Bretagne.
Près de 400 décès en excès toutes causes confondues (+5,4 %) ont été estimés durant cette canicule dans les départements concernés. Les personnes âgées de 75 ans et plus constituent la classe d’âge la plus touchée. (chiffres aout 2023) (source)
Olympimania
12 millions de billets vendus! attendons les commissions d’enquêtes en cours sur le coût réel des JO…
Je suis un mauvais français. Sans aucun doute. Comme ces militants de LFI qu’on aimerait enfermer derrière un cordon sanitaire. Je n’ai pas applaudi les exploits des JO dont nous sommes enfin débarrassés depuis ce matin pour plusieurs décennies, j’espère, nonobstant les hourras suspects de concorde nationale et d’absence d’actes terroristes. Quelle belle France retrouvée!
Mon éthique du sport n’a rien à voir avec la compétition, elle ne l’a jamais été. En revanche oui, le sport, l’exercice physique sont des bienfaits pour le corps humain dit-on. Je n’en suis qu’un modeste pratiquant et je n’ai d’ailleurs aucune preuve que le sport tel que je le pratique m’apporte un quelconque avantage sur le plan santé. Comme beaucoup, l’âge venant, les stigmates de la vieillesse apparaissent peut-être même plus vite dans nos sociétés sédentaires.
Mais s’agissant des JO, le plus pénible pour moi fut cette injonction médiatique de devoir s’intéresser à la chose olympique, de gré ou de force.
Et pour clore ce chapitre du sport-spectacle, nous infliger les jeux para-olympiques était-il nécessaire? je pose la question. Je n’ai toujours pas compris cet attachement à montrer les exploits de gens souffrant d’infirmités, j’y vois une forme de voyeurisme malsain. Qu’en pensent ceux qui sont coincés au fond d’un fauteuil ou d’un lit?
J’ai l’impression de vivre au ralenti et dans la contrainte. Pédaler et courir tôt.
Dernier jour du mois.
Les mois chauds ne sont pas mes préférés. Cette moiteur permanente m’indispose. Mais je sais que le beau temps chaud fait le bonheur des aoutiens. Alors je patiente.
Hier une course autour du lac, ce matin un parcours plat.
De l’ombre avant tout
12 activités recensées dans le mois
un peu de cyclo-camping pour le retour aux sources
6 courses à pied
3 jours de cyclo-camping
1 sortie VTT
2 sorties route
en aout 2023 pour mémoire il y avait Cool Attitude au Vieil Armand. Cette année j’ai renoncé. Grimper autour des VAE, non!
Le phénomène VAE est en train de tuer le vélo à petit feu. Tous ces subterfuges consistent à contourner les difficultés pour se donner une illusion de facilité. Si j’admets qu’il existe des considérations liées à l’âge ou la santé, je constate que le VAE est adopté même par des gens bien portants et dans la force de l’âge. Ca m’attriste. https://velomaxou.com/2023/09/02/cool-attitude-au-vieil-armand/
Si vous savez faire 170 km à vélo, vous devriez pouvoir atteindre 250 km comme moi m’a dit le médecin remplaçant qui avait l’air de s’y connaître en vélo.
Plus mes mollets deviennent mous, plus c’est dur de courir et de pédaler. Le phénomène est lié à l’âge et s’appelle la sarcopénie. Il ne faut donc pas se dire que le déclin des performances est inéluctable.
Ma balance à impédancemètre m’indique une masse muscu de 23.1% de mon poids total. C’est peu. Normalement à plus de 70 ans on devrait être à 30/34%
Oui, je l’avoue, ce matin j’ai réduit mon tour du lac par crainte de ne pas arriver à faire le circuit habituel.
Quelques trucs puisés sur le net pour garder des forces
Pour remédier à cette perte de confiance en soi, il faut bien entendu poursuivre son sport mais aussi penser à apporter des protéines à sa nutrition afin d’y apporter du tonus..
Août se termine déjà. Et depuis bientôt deux semaines, j’ai mis mon blog en sommeil. Il est vrai qu’au fil du temps, après des printemps pluvieux, les étés brûlants me terrassent.
Ils me le disent là-bas, « tu es du nord ». Sachant que pour un sudiste il n’existe que deux points cardinaux, le sud et le nord.
Le sud, c’est le soleil, le beau temps naturellement, une forme de fatalisme à tout…et le nord, après Montélimar, est assimilé à un bagne où l’on expédie les reclus. Comme à « Bienvenue chez les Ch’tis ».
Je chasse l’ombre dès le matin et je m’y installe en attendant d’y être délogé.
Peindre le camping
Oui je peins. Le peintre aussi aime les ombres portées qui apportent du relief et des contrastes à son modèle. Mais il faut peindre vite. Je prends un cliché et je poursuis mon travail sous un platane.
Ah, vous peignez!
la gérante du camping propose un sujet, son camping. Les peintures sur commande sont ma hantise, surtout s’il s’agit de mettre en scène des caravanes et des tentes. Je décline poliment l’offre.
Vélo à tout faire
Mon vélo « à tout faire » m’accompagne. Il est mon porteur universel. La peinture, les courses, les chemins caillouteux, les encombrements urbains, il répond à toutes les situations, une fois débarrassé de ses sacoches. C’est un VTT amélioré qu’on n’oserait pas proposer à la clientèle. D’autant qu’il n’a pas de moteur.
La ville à vélo
grimper le boulevard du Jeu de Paume jusqu’à l’Arc de Triomphe, une épreuve presque olympique pour moi
Je choisis la ville à vélo
Depuis cinquante ans, je suis le client de l’épicier Albert. Albert a donné son nom à la postérité depuis que ses successeurs ont pris la direction de la boutique. Pecorino, harissa, mortadelle, Marsala,…tout loge dans ma sacoche. Puis je flâne sur l’esplanade. Un couple de jazz entame Moon River, alors je m’assois tandis que les enfants attendent que le jet d’eau se ranime. J’ai au fond de ma poche une pièce pour le béret, toujours trop peu généreuse.
Puis je rejoins la mer
L’insouciance de tout vous gagne. Il suffit de regarder le paysage défiler. C’est le but du jeu estival, ne pas penser aux lendemains qui pourraient déchanter.
Un sport imprenable par l’Ethiopie et ses hauts plateaux
Je l’avais prédit. Nous serions convoqués aux JO. De gré ou de force. Nous avons été comblés.
Voici donc le décompte des médailles qui prend fin. Avec une discipline que mon inculture sportive me ferait dire qu’elle est confidentielle. A quoi les spécialistes de la chose me répondront que quand on n’y connaît rien, on peut la fermer.
Enfin force est de considérer que dans le domaine sportif le CIO embrasse tout ce qui passe parmi les disciplines les plus baroques. Baroque, oui c’est bien ça, nos JO sont baroques à l’image de notre époque qui ne craint aucune incursion dans l’histoire ancienne pourvu qu’elle fasse oublier son abîme culturel du temps présent.
Donc le BMX, le breakdance, le mur d’escalades sont aussi hissés au rang de sports olympiques.
L’hippisme aussi depuis longtemps sans qu’on demande en quoi le cheval est un sportif. Pourquoi pas aussi des courses de lévriers? De lièvre et de tortue? Et aussi de chiens? j’oublie les sports mécaniques et les compétitions d’échecs parmi les sports intellectuels.
Comme on pouvait s’y attendre les JO se terminent par un décompte purement comptable. Combien?
Imaginons la Chine avec ses 1,5 milliard d’habitants qui totalise 39 médailles d’or. Seulement ? Si la Chine voulait réellement se prêter à ces jeux là elle raflerait bien davantage. Magnanime elle reste mesurée pour ne pas nous déstabiliser.
Savez-vous que la Chine dispose sur son sol de seize millions de pianistes ? Le quart de la population française ! Messieurs Steinway, Bosendorfer et même Yamaha sont donc assurés de pouvoir perdurer dans leur commerce de pianos tant que la Chine n’aura pas investi dans un transfert de savoir-faire et de technologie comme elle le fait si bien pour une grande part de la production mondiale.
Compter des médailles. Tout ça pour ça. Attendons encore un peu pour reprendre nos mécomptes des dernières législatives et préparer le prochain budget du Pays. Un budget en équilibre instable comme d’hab.
Je me laisse un peu aller au farniente en ce mois de juillet. Normal en cette saison où l’on s’abandonne aux vacances familiales. Cependant tout est relatif car le farniente pour moi est fait de beaucoup de choses comme par exemple encadrer mes tableaux.
Finalement je vais et je viens à mon gré en alternant comme je peux, marche, course et vélo. Les journées chaudes que nous connaissons réduisent les créneaux horaires admissibles aux seniors.
3 sorties route
8 courses à pied
2 VTT
c’est la course à pied qui me sauve le mois
Ce matin je suis parti à 6h45 de telle sorte de pouvoir échapper aux rayons ardents.
A Gildwiller, j’ai choisi de remonter la vallée du Soultzbach, puis j’ai pris la direction de la Seigneurie et Rougemont.
Excusons-nous de cet adjectif archaïque: « les cyclistes d’hier » préfèrent encore rouler « à la fraîche » car à partir de onze heures on commence à frire sur nos bécanes. Je n’ai que mes jambes et un bidon.
Et encore! je lève le pied souvent pour ne pas me mettre « dans le rouge » avec ma moyenne de 21.5.
L’après-midi sera plutôt consacrée à admirer le monde mutant du Tour de France auquel plus personne ne trouve rien à redire depuis les affaires comme si par un étrange phénomène le cyclisme professionnel était devenu vierge de toute dérive.
Je ne résiste pas à parcourir le site cyclisme-dopage.com à propos du fameux Pogacar et les déclarations du soigneur Antoine Vayer, ancien de Festina…
Quand j’étais dans l’équipe Festina, un coureur non dopé développait 400 watts dans les cols. Et les dopés, de 420 à 430 watts. Armstrong quand il faisait ses cures de dopage, il augmentait de 10 % de puissance supplémentaire en watts. On passe alors de 400 à 440 watts, ce que j’appelle la zone miraculeuse. Pogacar, lui, a augmenté de 8 % ce seuil, on est passé à 470 watts lors des ascensions et il bat tous les records.
Pour l’ancien entraîneur de l’équipe Festina, l’omerta est encore de mise dans le peloton professionnel. Encore plus aujourd’hui, parce que les cyclistes ont des salaires qui ne se comparent même plus avec ceux du passé.
J’ai reçu, ce matin, un coup de téléphone d’un coureur français de mes amis qui est sur le Tour. Il est loin au classement général, mais il gagne quand même 250 000 euros par an. Il m’a dit : « Antoine, je ne dis rien, car je me paye un appartement par an et après 10 ans je compte en avoir 10 et être tranquille. » Donc les coureurs ne vont pas parler. Personne n’a intérêt à parler. C’est un milieu qui fonctionne comme autrefois, sur l’omerta.
Avant, il y avait la catégorie des surhommes. Aujourd’hui, on a inventé la catégorie des aliens.
Le cycliste est là, sa roue en huit à la main. Il vient d’être renversé au pont Gustave Eiffel à Cernay.
Il allait chercher son dossard pour le GFNY de demain. son engagement va être perdu. Je lui propose de lui prêter ma roue demain. Pas possible, il a une cassette 11 vitesses.
La signalisation est confuse. Au stop de la Voie Verte, la municipalité a ajouté un « pied à terre » (en octobre 2019).
Je lui fait observer le panneau, il ne l’avait pas interprété comme moi.
Selon moi deux hypothèses:
soit l’on descend de son vélo et on traverse à pied, dans ce cas l’on devient piéton et on bénéficie d’une priorité totale
soit l’on marque le stop avec un pied à terre pour laisser passer les véhicules et on redémarre sur son vélo. Notre responsabilité peut être engagée.
Dans la réalité, beaucoup d’automobilistes s’arrêtent en nous apercevant au stop. Pour moi, les gendarmes s’arrêtent et me laissent passer. Merci. Ils viennent de constater l’accident
Que faut-il comprendre?
Cette signalisation est discutable car le stop est un panneau routier qui s’applique aux véhicules, pas aux piétons. En revanche le « pied à terre » n’est pas réglementaire.
La vraie signalisation serait celle-là:
La morale de l’histoire
Cernay, on le sait, n’a pas de politique de mobilités douces réfléchies puisqu’il fait n’importe quoi en ce domaine. Des ouvrages pharaoniques là où c’est inutile. Comme ici l’avenue Charles de Gaulle qui ne conduit nulle part
Et des investissements pro-bagnoles comme ce pont Gustave Eiffel où l’on a tronçonné la Voie Verte en deux…au lieu de conserver un passage inférieur sous le pont
A l’origine la Voie Verte longeait la Thur là où se trouve l’escalier
Je sors d’une période délicate qui a duré cinq jours. Une éternité pour moi sans pouvoir courir ou faire du vélo.
Bref, ce matin j’ai repris timidement pour marquer le coup, comme on dit.
Je suis atteint de reflux gastrique très dérangeant, brûlures toux, éructations. J’ai rechigné à prendre les inhibiteurs de pompe à protons prescrits qui limitent le flux d’acide gastrique. Puis j’ai eu en même temps une déchirure musculaire au thorax au retour de mon jogging qui m’a fait souffrir énormément m’empêchant de dormir et de respirer sans douleur. Antalgique.
Ce matin tout semble ok. Mais je prends ce nouveau médicament qui vient s’ajouter à l’inhibiteur calcique qui empêche la calcification des vaisseaux. et l’hypertension artérielle.
Ca commence à faire beaucoup toute cette pharmacopée liée je crois à l’âge. Heureux ceux qui échappent à tous ces stigmates que l’on cache comme on peut.
Indéniablement, la décroissance est en marche forcée.
C’est le plus vieux quartier de Thann, celui du Kattenbach. Mais direz-vous tout est vieux à Thann. Même moi!
J’ai manqué d’écrire encore un article vachelard comme de coutume, puis je me suis ravisé en reprenant tous mes angles de vue sur cette ville que j’habite depuis cinq ans.
On ne pourra pas me dire que la critique est facile lorsqu’on ne fait rien. Car cette municipalité a des semelles de plomb avec la RD 1066, son trafic routier, qui la traverse et obère toute évolution.
Enfin, je ne sais comment une vague d’embellissement des façades a été obtenue, tandis que le centre historique tombe en ruine. Seule la Collégiale à grand coups (coûts?) de subventions échappe à la décrépitude.
rue Curiale, l’une des architectures les plus remarquables à l’état de ruine.
Hier au soir, je me promenais à vélo dans les rues de la ville. Les grands parkings déserts. En plein juillet, trois camping-cars seulement à l’aire d’accueil place du Bungert là où d’habitude on se dispute les places en cette période.
L’aire de service, face à Match, qui permet d’accueillir le complément de visiteurs est vide. Incompréhensible!
La Voie Verte passe par là avec ses méandres, sa chaussée défoncée et sa signalisation trébuchante. Mais il faut faire avec depuis que la France doit assumer son déclin territorial et rembourser ses dettes abyssales.
Ca me mine d’en être arrivé là après quarante ans au service du Pays. J’ai l’impression d’être un loser qui s’est fait dévaliser par sa banque.
Mais je ne saurais être juste si je me limitais aux façades lézardées.
Thann a des potentialités mais elle peine à les réhabiliter.
Cela dit, ne le répétez pas, l’impôt foncier y est moitié moindre que dans l’agglomération mulhousienne. Ceci explique peut-être cela.
La Fub rappelle que le vélo favorise l’inclusion sociale et que, parmi nos concitoyens, « 75 % souhaitent utiliser des alternatives à la voiture individuelle et 53 % utiliseraient davantage le vélo si les conditions étaient plus favorables. » Elle précise :
Les propositions portées par l’extrême-droite, en France comme en Italie ou en Autriche, s’opposent à cette vision en s’attaquant aux protections offertes par le code de la route aux plus vulnérables, en affaiblissant les contrôles de vitesse et en s’opposant aux mesures d’apaisement et de convivialité dans nos communes. Fub
On sait que le RN ne dit rien sur les questions environnementales, et en particulier sur le vélo et la défense de sa part modale en ville.
Normal, le RN préconise d’oublier tous les carcans qui visent à réduire l’empreinte écologique de la voiture en ville et sur la route. Baisse du prix des carburants, levée des interdictions de vitesse et de la fin des moteurs thermiques en 2035.
C’est pourquoi, nos voix doivent privilégier au deuxième tour les candidats qui refusent le recul du vélo dans la sphère urbaine.
Avant de de commencer ma balade du jour, je vais faire un peu de pub
Bonjour, c’est moi!
Quand on voit l’homme, ne vous attendez pas à trouver des parcours de ouf sur ce blog!
J’ai un peu de métier (depuis 2006 sur ce blog) mais je ne suis pas un superman. Si vous avez une âme et un physique de compétiteur à vélo, vous risquez d’être déçu par mes parcours. A propos de moi pour en savoir plus
En revanche, si vous aimez faire du vélo « relax Max », alors vous êtes à la bonne adresse. Méfiez-vous quand même car ces circuits ne sont pas adaptés à des familles avec enfants…et il faut savoir un peu pédaler évidemment.
Bon maintenant commençons la balade du jour à VTT qui fait 28km et 285 de D+
Je suis toujours admiratif devant le charme anglais de ces maisons camouflées dans la verdure
Du vélo sous bois, c’est la clé pour lutter contre la chaleur. Alors je sélectionne parmi mes parcours ceux qui m’abriteront le mieux car mon organisme de retraité à l’âge avancé souffre de plus en plus chaque année. Et je n’oublie pas d’emporter avec moi un peu d’eau pour cette rando courte mais dont les petits raidards assoiffent le palais.
Au loin le ciel semble annoncer une menace. Mais non, ce n’est qu’une fausse alerte
Je vais contourner Roderen
Le fléchage impeccable suggère la suite du parcours tout ne me laissant dans l’embarras car je ne veux pas m’embarquer trop loinJe me demande si ces fleurs nombreuses dans les champs de céréales sont des plantes opportunistes ou si elles sont semées là volontairement.
C’est un sujet amusant à la veille d’une élection. Savoir si le vélo est l’instrument d’une politique en faveur d’une noble cause tournée vers la défense environnementale et ancrée dans une alternative à notre mode de vie?
Les voix des cyclistes ne comptent pas.
Dans une France avérée en déclin, les premiers à morfler sont les chômeurs, les pauvres et …les cyclistes sacrifiés sur l’autel de la rigueur budgétaire.
On l’aura deviné: le monde politique, au-delà de ses déclarations enflammées, dans son ensemble, se fout des cyclistes. Il suffit de constater l’état d’abandon des Voies Vertes alsaciennes (image ci-dessus) pour comprendre qu’en Alsace, le cycliste ne compte pas. Même dans les urnes.
Alors lors de ces prochaines législatives, ne boudons pas notre plaisir, vengeons-nous!
Surtout ne pas voter pour ceux qui n’ont rien fait pour le vélo depuis plusieurs années dans leur circonscription. J’en connais.
J’ai arrêté de m’interroger. Dans le spectre du monde cycliste on trouve de tout. De l’écolo-bobo au réac du volant toute la semaine qui sort son vélo tout carbone le dimanche matin revêtu de son cuissard d’élasthanne.
Pour le reste, l’avènement des politiques cyclables en mode urbain et péri-urbain, on peine encore à y voir clair. Ici en Alsace profonde, loin de Strasbourg, le vélo peine toujours à convaincre devant l’absence de sérieux de la classe politique régionale. Il suffit pour s’en convaincre d’observer le saupoudrage des moyens dédiés au vélo et l’état d’abandon des ouvrages structurants, la relégation en division trois des politiques vélo dès lors que les arbitrages sont toujours favorables au tout automobile.
Ce n’est pas ici que la polémique commence, devant ce plan d’eau où j’adore me promener. C’est après.
J’aime bien les polémiques. A un point tel qu’on pense que je suis un sale con (ce qui n’est pas faux dans certains cas). Passer pour un sale con est devenu un langage admis depuis que nos journaleux et nos politiques emploient tour à tour des formules dont la vulgarité honore les discours de comptoir.
Par exemple se complaire à comparer LFI (La France Insoumise) à ceux qui foutent le bordel à l’Assemblée. La politique achève tout doucement de se dissoudre jusqu’à vendre ses idées et ses grimaces sur Tiktok, le réseau chinois.
On se souviendra longtemps de ce terrorisme verbal de la doxa libérale qui tente d’imposer son vocabulaire à LFI. Je vais vous dire ce que j’en pense: Israël n’a aucune légitimité à occuper le monde arabe (elle l’occupe illégalement) et à se comporter en colonisateur en détruisant la Palestine. La tolérance de la France à l’égard d’Israël et de ses agents doubles apparait plus que suspecte et problématique.
quelles sont les libertés restantes?
Interdire d’abord, les libertés ensuite.
Tiens un exemple: chaque fois que je passe devant ce panneau sur la Voie Verte à Cernay, je pense que la ville de Cernay a une mentalité réac et qu’elle ne vise qu’à interdire tout sur sa voie publique. C’est typiquement la mentalité des villes de droite, voire extrême.
J’imagine que la ville de Cernay est loin de se douter que des centaines de touristes découvrent ce panneau lors de randonnées pédestres ou cyclables et qu’ils emportent avec eux l’image d’une ville refermée sur elle-même.
Cela dit, j’ai fait ce matin un joli tour de VTT, paisible. Ce qui ne me dissuade pas d’ouvrir ma gueule au retour.
C’est un privilège, je le sais, que de pouvoir combler le temps qui passe avec d’autres activités que le sport. En prenant de l’âge, il faut persévérer et se maintenir en équilibre sur un fil ténu entre « faire » et « ne rien faire ».
J’ai peur des abimes, ceux qui nous guettent, ceux où l’on s’abandonne à l’oisiveté et qui pourraient nous déconnecter à jamais de l’actualité de la vie.
Car il faut continuer à tenir sa place dans la société, celle où un vent de jeunisme serait tenté de nous marginaliser.
Le vieux est facilement bousculé dans sa légitimité, on l’entend, on le voit chaque jour dans les réactions des automobilistes sur les réseaux (a)sociaux
Encore un vieux à vélo qui nous fait chier!
N’y a t-il pas aussi ceux qui misent sur la disparition du vieux plus vite pour avaler la magot? bouffer nos retraites? et nous priver du droit de vote?
Après les douches d’avril et de mai, juin va t-il être enfin un mois agréable? En ce 4 juin, le temps continue de rester gris, voire pluvieux. Les jardiniers voient les limaces dévorer les jeunes plantations.
Et les cyclistes?
Les cyclistes imaginent. Ils songent à l’adaptation de leur train de vie à vélo. Aller moins loin ou pédaler dans le garage.
J’ai bien en tête une randonnée de cyclo-camping sans pour autant savoir ni où, ni quand. Mon vélo attend son chargement. Il ne manque que la destination et le beau temps.
Heureusement j’ai plusieurs chevaux de bataille, comme la course à pied ou la peinture.
Le VTT?
J’abandonne provisoirement tellement les chemins sont impraticables autour de chez nous.
Mai se termine comme avril. Avec de la pluie et de la fraîcheur. Les sportifs « de l’extérieur » ont slalomé entre les gouttes.
Course à pied, le joker, avec 6 sorties
La course à pied, c’est mon joker qui me permet de faire un peu de sport par mauvais temps car ça dure moins longtemps. 6 sorties avec un semi marathon de 21 km le 4 mai. Un truc que je ne referai peut-être plus. 54 km dans le mois
Le mur n’est pas assez long, attention en traversant les voitures roulent vite! J’imagine qu’à droite ce sera la gauche, radicale pour finir écrabouillé.
Les ventes de contreplaqué ont explosé au Brico.
Je m’arrête pour compter.
38 panneaux pour la venue du Circus Européen.
Les panneaux sont prêts, il ne reste plus qu’à afficher sa bobine et le baratin habituel.
C’est une démocratie de bazar conduite par des défenseurs d’une Europe proprette pourtant en pleine déconfiture.
Mais la soupe est bonne; alors sûr qu’on va se précipiter pour élire d’illustres inconnus qui réussiront à se faufiler sur une liste en loucedé.
Ils me font pitié les vieux. Surtout avec l’espérance de vie qui s’allonge. Fatalement ils vont se faire chier plus longtemps. (Blanche Gardin, humoriste)
Je l’aime bien Blanche car elle dit les choses crument avec un humour décalé qui contrevient à nos valeurs humanistes parfois surannées.
Même la médecine ne s’embarrasse plus de circonvolutions de langage pour nous dire « vous avez un cancer ». Le médecin est plus qu’avant tout un technicien incapable d’une prise en charge émotionnelle, il n’est plus là pour ça. Il s’est éloigné du moi.
Lorsque l’âge arrive, c’est vrai que beaucoup d’entre nous s’interrogent. J’ai coutume de dire que le « grand bout de vie est derrière » et que le reste est plus ou moins long et son terme inconnu. La société moderne nous le rappelle chaque jour; « encore un vieux au volant, à la caisse du supermarché, qui prend la place d’un jeune, qui est plein de thune,… » et j’en passe.
La philosophie de la vie dans nos sociétés modernes est parfois réduite à sa plus simple expression. On ne se préoccupe pas du lendemain, on vit au jour le jour. C’est souvent les bien-portants qui se comportent ainsi. ils ne souffrent pas de raideurs ni de grincements musculosquelettiques et disposent « de toute leur tête » tout en grimpant les marches de l’étage deux par deux.
Mais tous les autres?
On les voit partir, petit à petit, ceux de notre génération que l’on a connus, qui ont fait le chemin avec nous de loin ou de près, avec ces souvenirs si proches et si lointains qui font dire aux plus jeunes qu’ils n’étaient pas encore nés.
Les autres, eux, prennent de la distance. C’est le cas à vélo, on voit les jeunes quadras s’enfuir devant soi dans les ascensions, sans espoir de tenir tête, sans volonté non plus. Mais on s’en fout un peu, on arrivera encore cette fois çi au sommet. C’est le principal.
Prendre de la distance, c’est un peu comme prendre du recul
Contempler le chemin parcouru, s’attarder au détour d’un chemin pour admirer le paysage et humer l’air, reprendre son souffle. Je suis horrifié.
Chez soi aussi, il faut se préparer à ralentir. Mettre ses affaires en ordre et ne rien laisser en désordre. Comme ces gens qui partent en vacances mais qui tiennent à retrouver un logement propre au retour, le linge lavé et rangé, la vaisselle nettoyée…et le frigo vidé de ses restes.
L’angoisse de l’immortalité
Je souhaite mourir très tard et très vite. Très tard, parce que j’aime la vie et que je voudrais en profiter le plus longtemps possible ; mais très vite, car je redoute les agonies interminables et les handicaps. En revanche, je n’ai jamais eu aussi peu peur de la mort. (André Comte-Sponville philosophe)
Lorsqu’on a ses parents appareillés de partout au fond d’un lit, on ressent presque comme une insulte ceux qui professent la prochaine immortalité de l’être. Faut-il ainsi s’acharner à repousser la mort? ou plutôt la suggérer comme la loi hésite à le dire?
La génération du tout, tout de suite, a contrario du tout religieux mais pas tout de suite nous a conduit là.
A la croisée du chemin, on doit s’organiser dans l’urgence pour faire face à l’absence de l’au-delà qui permettrait de voir venir le temps d’une âme céleste et pourquoi pas une réincarnation.
Le transhumanisme effrayant
Le transhumanisme est un mouvement culturel et intellectuel international prônant l’usage des sciences et des techniques afin d’améliorer la condition humaine par l’augmentation des capacités physiques et mentales des êtres humains et de supprimer le vieillissement et la mort (et quelques maladies)
L’idée qu’on puisse vivre plus d’un siècle m’angoisse. Si la science génère le progrès, elle peut aussi conduire à des dérives telles qu’on ne saura plus en mesure de comprendre le monde tant les adaptations seront insurmontables. Je me demande comment nos disparus plongés dans un monde nouveau résisteraient à la folie s’ils devaient vivre avec notre modernisme ambiant, la télévision, l’informatique, le téléphone et l’intelligence artificielle.
A l’opposé pensons à nos ancêtres qui vivaient si peu longtemps. Au Moyen-Age, l’âge moyen était de 20 ans, il est à présent en 2024 de 42 ans. Il a plus que doublé. (Rien à voir avec notre âge moyen européen des pays riches). Cette distanciation du temps humain semble pourtant sans égal avec la vitesse du temps sociétal et de ses progrès.
L’exosquelette
L’exosquelette, c’est l’homme augmenté. On lui prête des forces, un équilibre perdu et run!
Se maintenir en forme, oui, c’est un choix de vie qui, dit-on, nous fera mieux vivre en évitant les affres de la maladie. Mais on connait tous aussi des gens qui vivent longtemps sans aucune préoccupation de cet ordre.
Pour autant ne pas chercher à falsifier une vérité, l’âge avance et rien ne l’arrête. Pas même ces vélos transgressifs qu’on équipe discrètement de batteries pour faire comme si.
A l’heure du numérique tracer un parcours, un itinéraire pour aller du point A au point B est devenu une facilité. Inutile d’aller sur place avant le jour J, la cartographie informatique permet de connaître le terrain avec des détails comparables à une carte IGN au 1/25000eme.
J’emprunte à Thierry Crouzet, fan de VTT et d’outils informatiques sa façon de considérer l’usage intensif du GPS…
Pour commencer, je suis écrivain et ingénieur, et je crois que mes deux compétences se marient à merveille avec la pratique du vélo moderne, qui s’appuie en particulier sur l’usage intensif des GPS, qu’ils soient autonomes comme chez Garmin, ou utilisés depuis les applications mobiles. Les GPS ont changé ma manière de faire du vélo, de m’approprier les paysages, de voyager… Ils m’aident à découvrir des recoins insoupçonnés, mais aussi à imaginer des parcours qui se transforment en aventures mémorables pour ceux qui les empruntent.
Tracer une carte sur son ordi ou sur son smartphone, une simplicité biblique
Je vais traduire à ma façon mon usage du GPS pour mes voyages à vélo routier, à VTT ou en course à pied. Certainement plus simplement que Thierry Crouzet.
Bien sûr on n’a pas besoin de traces, ni de GPS pour faire du vélo ou de la marche autour de chez soi dans des endroits hyper connus de vous. Cependant j’ai déjà rencontré des randonneurs en espadrilles perdus et sans carte ni boussole qui me demandaient où ils se trouvaient alors que le soir tombait.
Les applications de traçage de circuits ou d’itinéraires sont nombreuses. Pour ma part j’utilise Openrunner ou Base Camp de Garmin.
image satellite de mon parcours de ce matin sur les hauteurs de Mulhouse
Une fois le traçage réalisé, on peut le partager avec les utilisateurs de l’application choisie. Partager cela veut dire qu’un autre pourra télécharger la trace et effectuer voire modifier le parcours à son gré. Garmin permet d’échanger ses traces entre ses GPS.
Mieux vaut tout de même tester son traçage avant de le partager car la nature des lieux peut avoir changé, un chemin barré par des travaux, une modification des sols ou tout simplement la disparition d’un sentier dans la broussaille ou un champ labouré le rendant inaccessible. J’attire votre attention sur votre responsabilité si vous délivrez des traces dangereuses comme le passage de gués, de terrains militaires, de propriétés privées, de zones escarpées présentant des risques de chutes.
Utiliser un trace
Il existe des millions de traces disponibles et en télé partages selon l’usage recherché. Route, VTT, marche, course à pied,…
Si vous souhaitez suivre une trace, deux solutions:
soit sur smartphone: démarrer la trace choisie et suivez votre avancement quasiment pas à pas. Lorsque le chemin est simple, ranger votre appareil et ne le sortir que lorsque vous doutez à un carrefour. Openrunner vous avertit dès que vous vous éloignez du traçage. Facile pour se remettre dans le droit chemin.
soit sur GPS: téléchargez votre trace et démarrez après l’avoir sélectionnée dans le fichier des téléchargements
suivre une trace sur GPS, un jeu d’enfant (image ci-contre). Ce GPS (MAP de Garmin) est spécialement conçu pour la rando pédestre ou à VTT. Il est solide et les batteries sont interchangeables. Il est muni d’une dragonne pour l’arrimer et éviter sa perte.
des traçages selon les activités les plus diverses
Le Global Positioning System (GPS) (en français : « Système mondial de positionnement » [littéralement] ou « Géo-positionnement par satellite »), originellement connu sous le nom de Navstar GPS, est un système de positionnement par satellites appartenant au gouvernement fédéral des États-Unis. (Wikipedia)
La plupart des smartphones modernes sont à présent équipés de GPS permettant de suivre une trace ou d’enregistrer préalablement un trace avant le départ, il est donc inutile de s’équiper d’un GPS obligatoirement.
Une trace enregistrée sur smartphone (exemple ci-contre) suffit amplement à suivre un parcours sans avoir besoin d’une carte papier.
Enregistrer son parcours
Enregistrer son voyage, pourquoi pas! Non seulement il sera un souvenir pour vous mais il vous fournira un état précis de la distance parcourue, de la dénivellation et aussi de votre temps de parcours. Les applications collaboratives comme Strava regorgent de vos exploits. (y compris l’armée française au Mali!)
L’application Openrunner vous permet d’un simple clic d’enregistrer votre parcours dès votre départ. Autant ne pas s’en priver si je dois rebrousser chemin à la nuit tombante où si je dois donner mes coordonnées à des secours.
Dans le massif vosgien, l’absence de signal GPS je ne l’ai jamais rencontré autrement que de façon transitoire dans une forêt dense car le principe de fonctionnement du GPS repose sur la trilatération de signaux électromagnétiques synchronisés émis par les satellites.
Vous l’aurez compris, les JO qui se préparent vont être une vaste foire d’empoigne policière.
Un mauvais film se prépare
Pourvu qu’un drone malfaisant ne vienne pas amputer la Tour Eiffel de deux étages!
Une raison de plus pour se tenir à l’écart du dispositif qui pourrait une fois de plus nous enfermer dans un giratoire infernal d’où l’on ne pourrait plus sortir.
On a déjà donné pour la Covid.
Dans l’ère de la menace
Analogie entre les JO 2024 et l’épidémie de Covid;, on s’attend au même déploiement de restrictions publiques tellement les soupçons de menaces pèsent sur ces Jeux. Menaces terroristes, menaces de grèves, menaces de manifestations, menaces de pollution des eaux de la Seine, menaces de catastrophe climatique, menaces de cyber-attaques. Nous vivons dans l’ère de la menace. Curieuse ambiance en effet pour des JO dont rêvent les athlètes.
Rétrospectivement quand j’y repense je n’ai jamais vu dans une démocratie comme la France un peuple aussi servile qu’il l’a été pendant la Covid en matière de restrictions des libertés publiques.
Méfiance avec les parapluies!
Dès lors les Parisiens vont devoir se déplacer comme pendant la Covid avec les fameux K mais dans une version améliorée sous forme d’un QR code en guise de laisser-passer. Un raffinement en matière de surveillance individuelle auquel on ajoutera des cameras capables de détecter nos gestes suspects comme l’ouverture d’un parapluie. On se souviendra des parapluies bulgares 1978.
Je ne parle pas de la Chine qui enfermait ses sujets sans pouvoir quitter leurs immeubles pendant des semaines.
mon rond covid en novembre 2020
Pour le reste, les épreuves olympiques, je me rends compte que le dispositif policier qui s’installe nous laisse penser que la fête va prendre un goût amer.
Je suis friand des réseaux sociaux mais cependant je viens d’annuler mon compte sur TikTok, le réseau chinois.
Je suis évidemment adepte de Facebook, d’Instagram, et moins de X (anciennement Twitter) car je n’y comprends rien, c’est trop intello pour moi.
Facebook, les blogueurs tentent de l’utiliser pour mieux se mettre en évidence, mais clairement pour être en tête de gondole, il faut y consacrer un pognon de dingues. Mais Facebook reste assez inter-générationel et bienveillant.
Avec Insta faut avoir une âme d’influenceur, je dirais même d’influenceuse pour tenir la route. Cette âme, je ne l’ai pas et je ne m’en sers que pour présenter mes peintures.
Avec TikTok, je m’y suis essayé et je me suis brûlé les ailes.
C’est un véritable panier de crabes où tous les coups bas sont permis. A coté de la lie de la société, des analphabètes patentés, on y trouve la fachosphère qui défend pied à pied sa stratégie du pourrissement de la société. Malheur à vous si votre commentaire est en contradiction, il est aussitôt bombardé d’injures, de sous-entendus malveillants du genre « c’est clair, tu n’a pas la lumière à tous les étages ».
Il est reproché à son algorithme de flux de favoriser l’« exposition sélective » et l’homophilie[réf. souhaitée], de susciter une forte addiction de l’usager, d’être un « puissant moteur de polarisation de groupe, très susceptible de conduire à la formation de chambres d’écho » (Wikipedia)
J’ai donc choisi de quitter TikTok auquel je consacrais souvent au moins une heure chaque jour à faire défiler les sujets.
TikTok est dans la ligne de mire des Etats et en particulier des US.
une heure quarante-sept minutes par jour sur TikTok, à zapper de vidéos suggérées en vidéos suggérées. Si TikTok (comme tous les géants du Net) garde le secret de son très efficace algorithme de recommandation, le réseau social expliquait, dans une communication en 2020, qu’il se basait classiquement sur les interactions des utilisateurs (les likes, les partages, les messages, etc.) et les métadonnées de la vidéo comme les légendes, les hashtags et les chansons utilisées (Le Monde)