Le Randonneur n°80

Le numéro 80 vient de paraître.

Avec 773 abonnés, membres de l’association, Le Randonneur est à la peine pour maintenir à flot son magazine. Il n’est pas seul dans cette situation. C’est compréhensible car Le Randonneur représente une certaine vision du vélo dans le sillage, [il s’en défend], de la FFCT et de ses Semaines Fédérales dont nous savons tous qu’elles rassemblent des cyclistes la plupart sexagénaires…voire plus. Ce numéro 80 encourage ses adhérents à susciter de nouveaux abonnements…auprès de lecteurs aimant les récits de randonnées à vélo, le cœur de son contenu éditorial.(bulletin d’adhésion ci-dessous)

J’avais tenté, il y a quelques années (en 2015), de vanter dans un projet rédactionnel du Randonneur les mérites d’un vélo électrique; mal m’en a pris, je me suis fait vertement tancer et j’ai compris que ma prose n’était pas la bienvenue.

Il est vrai que parler de VAE dans le Randonneur n’est pas vraiment le genre de la maison, malgré la popularité grandissante de l’engin électrique qui ne s’est pas démentie depuis. Je soupçonne même certains membres du Randonneur de s’adonner au VAE.

Cela dit, je n’en tire aucune amertume, avec mes 9300 billets publiés sur mon blog depuis 2006 à ce jour, j’ai de quoi écrire ce que je veux.

On peut s’abonner à l’aide de ce bulletin

Ce faisant, je m’interroge. Le Randonneur ne se trompe-t-il pas de route ?

Beaucoup de récits de voyages à la calligraphie détaillée, ciselée, dont certains datent des années 60. Je me demande si Le Randonneur est encore capable de susciter le voyage à vélo en se réfugiant dans une pratique surannée de la bicyclette.

Certes dans ce numéro 80, on ose aborder du bout des lèvres le voyage avec bikepacking mais en y identifiant aussitôt une somme de points négatifs comme par exemple un centre de gravité haut avec ce type de chargement, ou un facile à ôter, donc facile à voler. Sans compter « …avec des hurluberlus à la longue tignasse blonde, en short et en espadrilles, torses nus… « .

N’en parlons donc plus, Le Randonneur n’aime pas le bikepacking dont 200, le magazine , sait faire l’éloge.

Mais comme la cause mérite d’être entendue, on revient aux chargements des vélos dans la rubrique cyclotechnie de ce numéro avec l’art de charger efficacement un vélo. On s’apercevra alors que tous les moyens ne sont pas bons pour le voyage à vélo, sans voiture suiveuse s’entend.

Chacun a un avis sur la question. Même moi.

Je serais bien incapable d’oser parler de ma façon de voyager à vélo dans le Randonneur car je la juge trop peu académique pour ses colonnes. A bien y regarder, j’ai tout faux

Pour ma part, je tente de rester léger sans emporter « mon petit chez moi » sur le vélo et sans devoir me traîner comme avec un mulet. Désolé pour mon centre de gravité haut! Je ne suis qu’un intermittent du voyage à vélo.

Le Randonneur défend donc becs et ongles sa vision du voyage à vélo. Est-ce au goût des jeunes générations?

L’ère moderne attendra. Encore un peu.

Raz de l’eau

Durant cent ans, jusqu’en 1968, le train de Palavas a transporté les Montpelliérains.
J’ai longtemps cherché comment traverser les rocades à Pérols
Finalement je suis passé sous la voie rapide pour rejoindre les Cabanes de Pérols
Longer l’étang de Maugio
Un avion de l’aéropostale en fâcheuse posture qui a raté son atterrissage lors de l’orage dernier. Relever un avion comme ça en limitant les dégâts va prendre du temps. Pour l’heure plus aucun mouvement aérien a l’aéroport

Chasse, le gilet aussi pour les promeneurs

Le gilet fluo pour nous différencier du sanglier?

C’est l’idée de Gilles Kaszuk, le président de la chasse du Haut-Rhin, faire porter « le gilet fluo lors des périodes de chasse ».

Si l’intention est louable, elle ne rassure pas car être confondu avec du gibier lors de son jogging revient à admettre qu’une méprise est possible.

DNA 24 septembre

Bord de l’eau

A bicynette

J’utilise un engin sans moteur qui sait se faire discret en mode piéton : je le plie et je le porte en bandoulière

Néologisme. Je m’interroge sur cette mutation du vélo en trottinette en ville. Bien sûr les militants de la cause cycliste ne veulent rien voir du phénomène. Et pourtant force est de le reconnaître, la trottinette est en passe de devenir l’objet de mobilités numéro 1 en ville et même en périphérie lointaine.

Discrète au besoin, je la range sous la table du bistrot le temps de boire un café.

Je n’épilogue pas encore. La complexité urbaine rend toute réglementation obsolète en hyper-centre. Il suffit de le constater. Dès lors le match de la rapidité du déplacement urbain risque de conduire à bien des déconvenues au profit de la trottinette et aussi du mono roue pour les plus agiles

La Poste, le vélo-cargo

Radkutsche, une marque à consonance allemande

Je n’en avais pas encore vu. Le vélo-cargo de la Poste emporte de nombreux colis dans les hyper-ventres souvent devenus entièrement piétons.

Bord de mer

Je m’attarde comme si je devais faire un plein de vues avant de regagner le ch’nord.

Dans le sud on est bicardinal. La géographie est verticale. Le Grand Est n’existe donc pas. C’est pratique pour simplifier la culture hexagonale. A partir de la Loire, c’est le nord. Et pour la langue, itou. Ici c’est l’Oc.

Rectiligne mais zone de rencontre limitée à 10km/h pour les vélos (Palavas)
Passerelle de l’abbaye
Expo le long de la piste cyclable à Villeneuve
Retour le long du Lez

Montpellier, à pied

La Surdouée ne cesse de surprendre.

La ferveur sportive de la ville le long du Lez le dimanche matin suppose que chacun respecte l’autre tellement nous sommes nombreux. A l’entrée de Lattes, demi-tour. J’ai un vent frais du nord pour évacuer la transpiration et j’arrive bien sec à Montpellier. J’éprouvais un nouveau maillot tout polyester qui ne colle pas à la peau et qui donne l’impression d’être frais comme un gardon.

Feu rouge: attention les yeux!

Ravemen TR300, c’est son nom

Je me suis laissé tenter par une lampe feu rouge de qualité.

Persuadé qu’on ne pourra pas dire qu’on ne m’a pas vu sur la route. Selon mon vélociste, les cyclistes percutés par l’arrière le sont surtout par des gens au volant en multitâches, notamment ceux qui SMSisent.

Alors du point de vue de la réglementation, si écrire des SMS est interdit en conduisant, envoyer 300 lumens sous forme de flashs dans les yeux n’en est pas davantage autorisé.

Bon alors calmons-nous avec ces feux à éclat: n’utilisons pas systématiquement la pleine puissance. Il existe un mode flash rapide à 30 lumens et 27.5 heures d’autonomie.

contenu de la boite

Pour en revenir à ce feu rouge, il comporte 6 modes de lumière et pèse 77 gr.

S’agissant du prix, il coûte bonbon, je n’en dis pas plus. Et pour tout dire, je dois virer le garde-boue et la sacoche de selle qui ne conviennent plus.

Ravemen propose le modèle d’éclairage arrière TR300 qui propose jusqu’à 300 lumens et qui vous rend visible de jour, comme de nuit. Avec 3 LED rouges CREE XP-E2 à forte luminosité, accompagné d’un large champ de vision, vous pourrez profiter pleinement de la ville et de l’obscurité en limitant les dangers. La lampe dispose d’une fonction marche/arrêt (désactivable si besoin) qui s’allume automatiquement à la détection d’un mouvement et s’éteint après 2 minutes d’immobilité.
L’installation est simple et rapide avec un système de sangles en caoutchouc qui se fixe sur tous types de tiges de selles. La recharge quant à elle, se fait sur batterie avec un port USB-C prévu à cet effet.
(source matériel-vélo.com)

Thann-Molkenrain à VTT

refuge du Molkenrain ouvert à tous

Aujourd’hui, pluie au programme. C’était annoncé, donc pas de surprise. Après le col de Grumbach, un déluge jusqu’à Camp Turenne.

Vue sur la plaine depuis le Molkenrain (en bas la Croisière de Cernay)
pas de doute, c’est de la pluie qui mouille

La randonneuse arrive vers moi avec le sourire et s’arrête. C’est une Thannoise habituée des lieux. Elle a son grand imperméable et deux bâtons. Du bon cornouiller. On se souhaite bonne route, elle descend et moi je continue ma grimpée.

Problème niveau certof

Il faut que je vous dise ma constante mathématique, je monte deux fois moins vite que je ne descends.

Sachant que j’ai mis trois heures pour boucler mon itinéraire et parcouru 28 km, quelle est ma vitesse de grimpée? ma vitesse de descente? (par simplification, on considère les distances aller et retour identiques)

Vous avez une heure.

Solution de notre jeu…

Il est défendu de retourner l’ordi!

Mon itinéraire

Je rejoins Bitschwiller-lès-Thann et face au pont de la Thur, je prends la rue des Vignes.

c’est parti

ça monte tout de suite dans la rue. ça monte même bien. jusqu’à la place du Grumbach (km6.7/alt 522m), je fais des pauses puis je pousse quand mon cardio grimpe trop.

Après la place du Grumbach, ça roule pour moi. Jusqu’au col de Grumbach (km7.7/alt 588). Après le col je deviens quasiment marcheur jusqu’au Molkenrain

sans légende

Bifurquer à gauche jusqu’à la fontaine Rehbrenla (km 9.6/alt 745)

A la fontaine bifurquer à gauche jusqu’à Camp des Pyramides (km 10.10/alt 790)

de la lecture

Ensuite prendre Camp Turenne. Entre Pyramide et Turenne (GR5), je roule enfin.

un tronçon où j’ai la force suffisante pour rouler

Arrivé à Turenne (km 12/alt 913), single pierreux impossible de cycler. C’est long et glissant.

après Turenne, je deviens un marcheur encombré d’un vélo
parcours balisé pour cueillette de champignons
Humour de marcheuses? J’apprécierais un s à la fin.

Arrivé au refuge du Molkenrain (km13.4/alt 1082), je contourne le sommet par le chemin du refuge qui rejoint la ferme-auberge.

J’entame la descente

Par la route j’arrive au col du Herrenfluh (km15.8/alt 837)

Puis je m’embarque dans le sentier rectangle « rouge/blanc/rouge » amélioré en 2021 dans une action conjointe « Club Vosgien-MBF ».

une action conjointe CV-MBF de 2021

Je suis incapable de descendre le début de ce parcours très technique sur le vélo. Trop dangereux pour moi surtout avec la roche mouillée. Je sais que si je chute, il y a aura de la casse. Mieux vaut éviter!

on avait pas mal travaillé ce jour là

Puis, le tracé s’améliore jusqu’à l’entrée de Uffholtz. On suit la route parallèlement.

cette roche est extrêmement glissante, je sursois.

Pendant que je m’escrime à descendre dans la roche à coté de mon vélo, un runner arrive derrière moi. Il court vêtu d’un short et d’un maillot trempés, me dépasse comme une gazelle. Je suis admiratif. Plus bas je le retrouve après avoir enfin pu remonter sur mon vélo.

je suis en bas, les bois fument encore sur mon passage. c’est dire si je suis descendu vite!

Je contourne Cernay par le vignoble.

Voir le parcours ici en cliquant sur ce lien…

https://www.openrunner.com/route-details/15552337

Dimanche, le Slow Up à Bâle

Snif, c’est dimanche 18 le SlowUp de Bâle et je n’y serai pas.

J’aime tant y être pour la ferveur cycliste, la gentillesse des gens, le coté altermondialiste de la formule qui réunit les cyclistes des Trois Frontières.

Je vous encourage à y être au moins une fois.

Tout est dit ici.

On part d’où on veut, quand on veut et c’est gratuit.

Voir mes images de 2019

l’extravagante vache Milka vous accompagnera

Don du sang, pas de regret!

J’essaie une fois tous les dix ans. La fois dernière, on m’avait rejeté , j’avais pris de l’aspirine et on m’avait posé des questions insidieuses sur mes habitudes sexuelles.

J’allais porter mes verres au container. Tout à côté « don du sang » de Vieux-Thann.

Je vais y jeter un œil…dès fois qu’on m’accepte.

Personne à l’accueil. J’attends. Personne ne vient. Un questionnaire de 43 questions m’attend. Avez-vous eu ceci ou cela, des rapports sexuels payants, une hépatite, avez-vous consulté dans les quinze derniers jours,…je vois que l’inquisition n’a pas changé.

facsimilé du DOCUMENT DE PRÉPARATION
À L’ENTRETIEN PRÉALABLE AU DON DE SANG.
Ne rigolons pas: ce document qui comporte 43 questions est un véritable parcours du combattant qui vous dissuadera à jamais de tenter l’expérience de don du sang. voir l’intégralité du questionnaire

A lire les questions, on se demande s’il ne faut pas se faire aider d’un élève carabin. N’exagérons rien: l’accident ischémique transitoire, c’est une affection d’une banalité confondante pour le pékin moyen.

Houlala, je le sens mal le don du sang.

Comme personne ne vient toujours pas, je pars.

Aucun regret, après 70 ans, on n’est plus acceptés. Il suffit de savoir lire. Vu le nombre d’illettrés qu’on traînent…

Amic…alement

Beau temps sur l’Alsace avec 24°

Ce jeu de mots qui correspond à monter le col Amic avec sympathie fera sourire ceux qui triment pour grimper là-haut. Car le col Amic n’est pas toujours gentil avec nous les cyclistes. Bon j’arrête là, c’est nul.

Ce n’était pas mon jour. Devant moi un cycloman que j’ai laissé à distance mais qui pouvait me servir de « poisson-pilote » par l’âge estimé, le poids, l’allure.

Hélas non. Quand mon cardio a atteint 160 et plus, j’ai dû me résoudre à décrocher. Le mec devant a commencé à m’inquiéter quand je l’ai vu relancer en danseuse à la sortie du camping. Je n’étais manifestement pas dans un bon jour. Lorsque le chalet est arrivé dans la première courbe après le camping de Wuenheim, je l’ai laissé filer. A regret.

J’ai décroché au petit pont du Kaltenbach à la Sapinière, trop rapide pour moi

Après, pour retrouver son bon tempo, c’est galère, tous mes paramètres deviennent indomptables. Le plus terrible c’est quand je me surprends à arrêter de pédaler, ce qui est la traduction que le corps disjoncte.

Pourtant ce col Amic est régulier mais il faut le prendre au bon rythme dès le départ.

De la cave viticole au col, il y a 12 km (15,77 à 27,66) et j’ai mis une heure (39’57 » à 1h39′). Ma moyenne est vite calculée. Faire du 12km/h pour moi c’est encore satisfaisant.

Mes espoirs de tenter le Grand Ballon au col Amic étaient envolés. Je suis rentré tout penaud…et puis je n’aurais pas eu assez d’eau avec mes 33cl. Il nous faudrait une pompe au col Amic.

Réjouissance à Bitschwiller le long de la Voie Verte, j’ai vu un chamois en haut de l’ancienne carrière. Mais pour l’apercevoir, il faut s’arrêter et observer.

à première vue, on ne voit rien.

Mais si on prête attention entre les deux bouquets d’arbres en haut à gauche, on distingue un chamois

un chamois dans la loupe de mon Smartphone

Bloc-notes 12 septembre 2022

Je suis avare du bloc-notes, mon dernier remontant au 3 août. C’était l’été caniculaire et on y parlait sécheresse, restrictions d’eau et incendies.

En septembre, voici un reste d’été plus tempéré et conforme à mes habitudes. Mais subsistent les inconnues énergétiques et la tambouille médiatique qui va avec. Sans parler de cet incroyable hold-up de la presse franchouillarde sur les funérailles de la Quenn Elisabeth.

Aurons-nous du jus pour l’hiver?

du gaz et de l’électricité? ce genre de disette inquiète nombre de générations qui n’ont pas connues le rationnement de la guerre, dont moi. C’est dire qu’hormis les SDF et les économiquement faible comme on disait jadis, se serrer la ceinture n’est plus dans l’air du temps. La société de consommation est passée par là et il est bien difficile de parler de sobriété.

8000

Si vous voulez vous faire une opinion sur les éoliennes, lisez « Eoliennes » de Fabien Bouglié. Ce n’est pas paroles d’évangile mais vous comprendrez que l’éolien est loin d’être l’alpha et l’omega qui va répondre à la question de l’énergie vertueuse et gratuite. SE souvenir qu’avec l’éolien, chaque mégawatt installé

Vous y apprendrez notamment que 56% des éoliennes implantées en France sont entre les mains de sociétés étrangères (dont2/3 allemandes) et, mieux, que l’Etat s’est engagé à racheter le MWh entre 160 et 175 euros alors que le complexe éolien d’EDF au large de Dunkerque est valorisé à…45 euros le MWh.

La fin du monde

Alors on quitte Paris à vélo!

Il est vrai que la période ne prête pas à l’optimisme puisqu’elle met en question notre mode de vie, de consommation et nos libertés individuelles, ne serait-ce que nos moyens de déplacement avec l’envolée des coûts de l’énergie. Le retentissement médiatique du jet PSG Paris-Nantes en est l’illustration.

Face à une dictature verte qui impacteraient « la vie quotidienne de chacun d’entre nous : (…) interdiction de construction de nouvelles maisons individuelles (toute construction neuve étant réservée à l’habitat collectif) (…), limitation généralisée des températures dans les logements et les bureaux (…), interdiction de tout vol hors d’Europe non justifié (…), division par trois du flux vidéo consommé (…), limitation à 1 kg du nombre de vêtements neufs mis sur le marché par personne et par an (contre 40 kg en 2017), limitation drastique de la consommation de viande » (dans Le Monde le 2 septembre 2021, l’historienne Frédérique Laget)

Barjavel imagine une société postapocalyptique en 2035 avec Ravage (écrit en 1943). En 2022, on mesure comment ce roman d’anticipation s’est trompé. Barjavel n’a rien imaginé du tout de cohérent. Classé dans le genre science-fiction, mystérieusement, un soir le monde s’effondre. Tous les avions s’écrasent ensemble, tous les réseaux électriques s’arrêtent. Plus de courant, le noir complet, plus d’ascenseurs, plus de pompes pour alimenter les réseaux d’eau. A Paris le chaos s’installe, le pouvoir est absent, la nourriture manque rapidement, la ville s’enflamme et le choléra s’installe. Toutes les voitures sont immobilisées, les alternateurs ne produisent plus de courant sous le coup d’un maléfice inexplicable. Puis Paris prend feu, sans aucun moyen d’arrêter les incendies.

Alors on quitte Paris à vélo!

Thann, rue des Remparts

acrylique sur toile 50×50

Chargeur de batterie

Pour le cycliste

Pour le vélo

Rennes cyclo-naked

Faire du vélo tout nu, ça vous dit ? Ce samedi 10 septembre 2022, la Fédération française de naturisme et France nature environnement organisent la World Naked Bike Ride dans les rues de Rennes.

Leur action se résume en plusieurs messages. Le premier concerne la vulnérabilité des cyclistes. « Les travaux entrepris dans les villes vont dans le bon sens mais il faut continuer à renforcer la sécurité des cyclistes », poursuit Michèle Charles-Dominé.  

En se mettant nu sur un vélo, les participants veulent aussi montrer la fragilité de l’espèce humaine face au changement climatique. La cyclonudista sert enfin aux organisateurs à alerter sur la sixième extinction de masse des animaux

source Actu-Rennes

A lire aussi

La pluie est là, alors c’est course

Courir sous la pluie. C’est un moyen détourné pour ne pas prendre le vélo. Une forme de traitrise à son engagement militant de cycliste.

Bof, on s’en fout un peu de l’engagement militant.

On peut encore courir jambes nues, mais j’ajoute un imperméable, un Vaude très bon, ventilé mais qui ne gonfle pas dans le vent.

La pluie n’est pas un facteur aggravant puisque je rentre toujours mouillé de haut en bas.

Aujourd’hui j’ai couru avec un cardio moyen de 137 puls. Ce qui est considéré par Garmin comme un Training Effect de 3.9 sur une échelle de 1 à 5…et donc une aérobie qui améliore la capacité cardio-respiratoire.

Parfois j’atteins 5 sur l’échelle et je me fais engueuler par Garmin qui me dit « effort trop soutenu » et donc concrètement je risque de péter un câble en langage électrique.

Il suffit d’y croire sans trop se prendre la tête.

Thann, le tour du pâté de maisons fait cinq kilomètres

J’ai zigzagué à travers le marché parmi les badauds. Quand c’est mouillé, faut faire gaffe, je n’ai plus vingt ans, je peux glisser facilement. J’avais les pompes Décathlon imperméables que je ne chausse qu’en pareille occasion. Mais tout de même, je me méfie des zones pavées en granite et des plaques en fonte. Les camelots haranguent la clientèle qui s’esclaffe.

Quand j’aborde la piste du Rangen, je me mets en mode roue libre. La dame attrape son toutou; il est tout frisé et gris. Etonnamment la dame l’est aussi, toute frisée et grise. Et quand j’arrive au feu rouge de Vieux-Thann, j’espère avoir droit à une pause d’attente du bonhomme rouge.

Dole

acrylique sur carton toilé 30×40

Douze kilomètres

Mon Luger du jour, 12km tout rond
Le Luger P08 qui m’a servi de modèle pour mon itinéraire

Douze kilomètres. Record battu.

Il me reste encore 9 km pour atteindre un semi-marathon.

J’ai pris mon courage à deux mains, et j’ai pris mes jambes à mon cou.

D’abord un bord étroit vers la vallée, puis un retour vers la plaine.

But du jeu, battre mon record de longévité à la course à pied. Autrement dit rentrer avant d’être mort. J’ai déjà couru plusieurs fois 10 ou 11 km.

J’ai commencé par afficher 5 km dans mon logiciel mental, puis 7, puis 9 et j’ai terminé à 12. A la fin j’ai manqué de neurones pour mon calcul mental. Faudra que je rachète de la mémoire.

Sinon les jambes ont suivi, j’ai juste la plante du pied droit qui commençait à chauffer et j’ai tendance un peu à trébucher sur la fin. Peut-être des symptômes de Parkinson?

Autun

chemin de la cascade de Brisecou (acrylique sur toile 40×30)

Cycliste renversé sur piste cyclable

c’est sur cette piste très empruntée et sans entretien (Wittelsheim/Cernay) qu’a eu lieu l’accident
DNA 6/09/2022

C’est vrai que parfois on y rencontre des véhicules motorisés, notamment des engins agricoles qui vont dans leurs champs. Mais normalement, cette Voie Verte ne permet pas de circuler avec des deux-roues motorisés ou des voitures.

Pas content

Tour de route ordinaire sur mes anciennes terres.

Même jeune, le lama apparait mécontent avec sa tête renfrognée. C’est dans sa nature. Il n’est sensible à rien, surtout pas à ma présence. Il m’ignore le lama avec son casque en duvet.

L’heure de la sobriété énergétique

je vais remonter le balancier de ma pendule Empire

Les alcooliques anonymes vont se marrer en entendant le gouvernement prôner la sobriété. La sobriété énergétique.

Ne rigolons pas: le brasseurs de bière ont aussi des sueurs froides pour faire tourner leur production. L’industrie alimentaire est, derrière l’industrie chimique, le secteur le plus gourmand en gaz, utilisé notamment lors du maltage, première étape dans la fabrication du breuvage alcoolisé. 

Entendre les fournisseurs d’énergie vous donner des conseils pour moins consommer, c’est le monde à l’envers.

les achats tendance de la rentrée

Alors chacun y va de sa combine pour moins dépenser.

Aller à vélo, oui bien sûr! (Merci Poutine)

Les communes qui s’intéressent à leurs factures sursautent en voyant le prix des énergies s’envoler. Vite, on ferme les piscines, on éteint l’éclairage public, on baisse le chauffage, l’eau des douches reste froide…et toutes celles qui ont quitté EDF veulent revenir dans le giron monopolistique.

Mais à la maison aussi, on peut revenir aux bonnes vieilles habitudes d’antan.

J’ai le souvenir des années 50.

Le réveil matin qu’on remontait, la lampe unique qu’on transférait de la cuisine à la chambre, la pile électrique pour aller au WC au fond du jardin ou à la cave chercher des pommes de terre, sans oublier la bouillote et la brique réfractaire dans le four de la cuisinière avant d’aller se coucher.

Avec le chauffage central, on veut avoir chaud partout et tout le temps. Il va donc être compliqué d’être économe.

Mais dans la rue, on trouve encore des automobilistes capables de pétarader la nuit pour emmerder le voisinage, preuve qu’ils ont encore les moyens de se payer du carburant à 2 euros le litre.

Je vous laisse méditer.

Sobriété énergétique, le vélo bien placé

Cycliste, on ne peut qu’approuver cette soudaine poussée de sobriété énergétique dont s’emparent les pouvoirs publics avec la raréfaction des énergies.

S’agissant des mobilités, le vélo est évidemment une réponse à la flambée des prix des carburants.

La marche, la trottinette sont aussi des modes de déplacement à privilégier dès lors que la voiture ne s’impose pas.

Cependant pas d’emballement, le Français est encore loin d’être convaincu. En 2018, le vélo n’était utilisé que par une part infime d’actifs.

Le gouvernement est au pied du mur. Il faut encourager les modes doux dès qu’on a moins de cinq kilomètres à parcourir. C’est donc par le signal prix qu’on risque de réussir à faire basculer les comportements des usagers motorisés. Songeons que même le train n’est plus aussi vertueux puisqu’il consomme, lui aussi, beaucoup d’énergie.

Va-t-on devoir pousser les wagons?

On se souvient qu’en mars 2020, le vélo était recommandé pour lutter contre la propagation du Covid. Il va l’être à nouveau pour améliorer le pouvoir d’achat.

Quelle remorque en cyclo-camping?

Cette remorque VidaXl semble séduisante avec ses deux bras amovibles qui peuvent en faire une brouette et son prix bas.

J’essaie toutes les formules pour me familiariser au cyclo-camping.

Le cyclo-camping léger, c’est à dire celui de quelques jours autour de chez moi.

J’ai déjà une expérience dans le domaine avec des sacoches routières et du bike-packing sur VTT.

Quel vélo choisir?

Quelques jours de camping avec sacoches

Mais les sacoches sur un vélo léger ne me donnent pas entière satisfaction. C’est pourquoi, je réfléchis à une remorque qui devrait me redonner une certaine aisance de pilotage, d’équilibre ainsi qu’un chargement plus autonome et un centre de gravité plus bas. Pour tout dire je ne veux pas trop perdre en motricité et garder de la légèreté. Ces paramètres sont subjectifs, je le sais, puisque le bike-packing consiste à ne voyager avec presque aucun bagage. Mon but est donc seulement de transporter le contenu de mes sacoches (vêtements et tente) dans la remorque.

Je parcours les sites pour me faire une opinion, les récits, les expériences de voyages, les fabrications sur le marché.

La mono-roue?

attelée à la roue arrière, bras repliés vendue 125euros sur Amazon, elle a tout pour plaire, mais lorsqu’on regarde les commentaires des acheteurs, il faut vite fuir tellement c’est cameloté.

J’ai un a priori pour la remorque mono-roue qui me semble plus effilée et donc plus facile sur piste étroite et en encombrement urbain qu’avec une deux-roues. Mais l’attelage sur l’axe de roue doit être au top.

Une remorque mono-roue par construction est asservie au vélo, elle ne peut tressauter que dans l’axe de traction et elle ne peut brinqueballer en fonction des aspérités puisqu’elle emprunte le même tracé que le vélo.

Reste la souplesse de l’ensemble et son poids…il ne faut pas négliger cet aspect du poids: une remorque, c’est souvent le poids de votre vélo routier en plus (sans les bagages)

Je pense qu’une suspension est utile sur la mono-roue.

Je poursuis ma recherche…

La remorque cargo Klarstein Followerr (11kg). Pas mal du tout avec son amorto, vendu 150 euros sans le sac

Partir à l’aventure avec cette remorque ne vous fera pas peur. Je l’ai fixé sur mon Cannondale sans problème et en un rien de temps. Elle a l’air solide et je pense qu’elle durera dans le temps, l’amortisseur fait bien son job sur les chemins un peu caillouteux ou abîmés.
Idéale pour passer un week -end camping
à 2

Point de fragilité: l’axe timon-remorque

remorque M-Wave Single 40 -10 kg (240 euros) semble solide et pourtant…

Plusieurs utilisateurs font état de point de fragilité sur les remorques mono-roue. Des grincements, des boulonneries défectueuses, des montages inadaptés au vélo, …

Je tiens à préciser que j’étais en position de danseuse lors de la casse, ce qui avec le poids de la remorque et le balancement à du chauffer l’axe qui à par la suite cédé.
Je déconseille alors pour cette remorque la position en danseuse si le poids de votre sac excède 20 kilos, ou alors soyez vigilant et vérifiez régulièrement votre axe.

La bi-roues

remorque bi-roues Cyclone IV Trekking 600 euros

La remorque Cyclone est une belle représentation de bi-roues. Attelée avec un mono-bras, elle doit permettre par sa largeur une meilleure capacité d’embarquement que la mono-roue. Mais je m’en détourne provisoirement.

Modèle Duramax 130l-60kg (poids 13kg) vendu 150 euros chez Amazon

Qu’en pensent les utilisateurs?

150 km sur la Loire à vélo ça passe ! Les roues croustillent et il faut les changer. On a chargé à plus de 80 kg et ça tient bien malgré les petits cahots des chemins empreintés. Les roues sont à revoir donc et la toile frotte contre les roues si on bourre trop les sacs dans la remorque.
Mais niveau rapport qualité prix je la trouve très bien

Il apparait que cette remorque sert davantage pour faire les courses (l’un usage n’excluant pas l’autre)…

Excellente remorque j’ai mis beaucoup de temps et de comparaison avant de l’acheter et ne regrette pas mon choix qualité prix elle est au top contient bien 60kg je l’ai tracté sur 8 km nickel. Je m’en sers très régulièrement pour les course au drive et tous les dimanches matin pour grand frais. Voilà 2 mois que j’ai pas fait le plein de la voiture

Quelle fixation?

Un sondage sur un site Facebook aboutit à ce choix.

Personnellement j’opterais pour le choix trois, axe de roue arrière des 2 cotés.

Je suis assez d’accord avec cet utilisateur qui déconseille la fixation sous la selle…

Sous le tube de selle le point d’attache est trop haut par rapport au centre de gravité.. Force latérale en virage qui déstabilise surtout au freinage. Guidonnage et instabilité de la direction. Freinage moins efficace parce que tendance à pousser la roue arrière vers le haut, équilibre instable par appuis au-dessus du centre de gravité.

Retrouver ses cols

Le souvenir de ses cols grimpés

Frayeur! je ne retrouve pas mes cols déclarés en 2022 sur l’outil informatique du club.

Ne concerne que les membres du Club Cent Cols.

Moi qui fait confiance à l’informatique, je me suis fait peur et j’ai cherché un petit moment avant de les retrouver sur l’outil informatique du club. Ce n’est pas la première fois, alors j’écris ce petit billet qui pourra me resservir et me rassurer.

Donc je résume ma méthode pour déclarer mes cols (je le conçois, elle n’est pas limpide):

  • 1 accéder à l’utilitaire CCWay
  • 2 modifier les options de WayPoints (clé à molette)
  • 3 outil des enregistrement des cols (zone pavée jaune)
  • 4 vue d’ensemble
  • 5 cols enregistrés dans la base de données
ici on voit 9 cols à valider par le DT et 3 cols en attente (ouf)

Mais où est ma liste des cols 2022 en attente?

  • cliquer sur détails (pavé ci-dessus)
  • vous allez obtenir tous vos cols toutes années confondues (nouvelle frayeur)
  • pour avoir la liste en attente de 2022, il faut sélectionner 2022 dans « déclaration » (ligne du haut à droite comme ci-dessous)

Pour obtenir cette liste, il faut bien déclarer ses cols un à un dans le formulaire déclaration officielle des cols et saisir les cols comme indiqué

Cliquer sur déclaration partielle 2022, puis sur soumettre

Mise à pied du cycliste

Ma maigre CAP du matin, 5km autour de chez moi

Descendre du vélo pour un cycliste n’est pas toujours simple. J’en parle avec de nombreux amis…et aussi en connaissance de cause depuis que je me suis mis (modestement) à la course à pied (CAP).

Depuis plus de deux ans que je cours, les avis des confrères cyclistes sont assez mitigés. Je n’imagine pas courir autour du quartier me dit-on. Je crois que la cause du rejet est tout simplement culturelle: courir serait une forme de renoncement à aller aussi loin et aussi vite qu’avec un vélo. Le vélo serait donc supérieur à la course à pied. Curieusement cependant, les cyclistes sont aussi des marcheurs; nombre de clubs s’exercent à la marche l’hiver lorsque les routes et le temps ne se prêtent pas au vélo

Mais c’est compter sans les compétiteurs qui s’adonnent à la fois à la CAP, au vélo et à la nage. Ceux-là sont des athlètes plurifonctionnels et méritent respect et n’ont pas de réticences à pratiquer l’un et l’autre sport.

Venir au vélo après la course à pied?

Je ne sais pas les sensations de celui qui passe de la CAP au vélo. J’en rencontre peu. D’ailleurs, j’observe que la CAP rencontre un succès grandissant. Est-ce la simplicité de mise en œuvre? le retour à une forme de pratique originelle, voire primitive, du corps?

Ce matin en 35′, j’ai consommé 370 kcal.

Ce que je sais en revanche, c’est que la CAP est pour moi très difficile, et en dépit de ma pratique vélo. Chaque fois que je croise ou dépasse un coureur à pied avec mon vélo, j’ai du respect pour le courage qu’il faut mettre en œuvre et aussi de l’admiration.

Trois cols routiers au programme

Jean-Luc Ceccato s’est vu remettre son diplôme de 2000 cols par notre nouveau délégué territorial Denis Mathieu. Un moment d’émotion pour Jean-Luc

Aujourd’hui, rencontre régionale des Cent Cols à Pont-à-Mousson.

Notre départ avait lieu aux Prémontrés

Trois petits cols au programme mais surtout l’occasion de se retrouver.

  • Rudemont
  • Arry
  • Lesménils
Une vingtaine de participants

Nous avons eu de la chance, il n’a pas plu ce matin et nous avons profité d’un agréable parcours le long de la Moselle avant de gravir nos cols du jour. Des cols tous frais exhumés des archives militaires de la première guerre.

Longer la Moselle à vélo, une balade agréable

Au retour, des averses orageuses ont commencé à ternir le ciel mais la grande descente de Lesménils nous a rendu à temps à Pont-à-Mousson sans être mouillés.

Jean-Christophe, Denis, Arsène
Un peu de cailloux pour le premier col de Rudemont (255m)
La montée d’Arry était coriace
L’architecte de cette belle journée, Denis Mathieu
Bravo à Martine qui pédale avec un bras fracturé il y a deux semaines
En haut d’Arry.
André Verbeek

André Verbeek (3557) est venu de Belgique sur son vélo et repartait ensuite. Il affiche 7294 cols au compteur! Il a déposé son sac à dos chez le boulanger du coin pour la balade du jour. Bravo André!

Voir le parcours

Samedi, les Cent Cols à Pont-à-Mousson

Image 2020

Samedi, rencontre régionale du Club des Cent Cols à Pont-à-Mousson

L’occasion de franchir de nouveaux cols fraîchement inscrits au catalogue

  • Rudemont
  • Arry
  • Lesménils

Les amateurs de cols à vélo sont les bienvenus. Le parcours proposé comporte 46km et 485m. Il est donc facilement accessible.

Renseignements sur le site du club

une rencontre familiale à l’instigation de l’ami Denis Mathieu, délégué territorial du Grand Est
https://www.openrunner.com/route-details/15372166
Les CCC en 2020 à Dommartemont (Meurthe-et-Moselle)