Le Belge Michel Minnaert a pulvérisé le parcours de la cyclosportive GFNY du Grand Ballon en 4h32. Soit à la moyenne de 32,4 km/h!
La première féminine est Janine Meyer, 35eme position en 5h15.
Dans ce genre de rencontres que sont les cyclosportives, tout le monde court pour soi-même. Il n’y a en principe pas d’équipes, mais il n’est pas interdit de s’entendre pour rouler ensemble et les couples sont admis au règlement de GFNY.
Plus de 400 participants, forcément ça démontre la popularité et le succès de ces formules sportives qui ne disent leur nom que du bout des lèvres. Oui, ce sont bien des courses, mais il faut se fondre et se confondre sur les voies ouvertes à la circulation publique et donc respecter les règles de circulation. Chacun est donc responsable de ses écarts avec le code de la route.
Si le premier a réalisé l’épreuve en 4h32, il y a une grande profusion d’exploits personnels selon que l’on est entraîné, préparé ou pas à ce type d’épreuve. Ainsi les derniers ont mis plus de neuf heures à parcourir le circuit de 145 km et comportant 4000 m de D+ (ce qui correspond à 16km/h, une vitesse courante en allure cyclotourisme de montagne)
Notre champion local Jonathan Gubello est arrivé 66eme/420 en 5h30…C’est un succès mérité.
Pour bien appréhender la difficulté d’un tel parcours, il faut connaître les lieux ou disposer d’un capital athlétique hors norme.
D’abord monter au Plan Diebold (à froid!) par le Steinby, puis grimper à Goldbach, le col Amic, puis le Grand Ballon, …filer au Markstein, descendre à Buhl, grimper le col du Bannstein, puis le Firstplan, puis le Petit Ballon, puis le Platzerwasel, …rejoindre le Grand Ballon et finir par le Vieil Armand avant de rejoindre la vallée de Thann.
velomaxou 
J’avoue être assez surpris de vous voir parler autant de cette manifestation – à but lucratif – au départ de laquelle vous avez même assisté alors que dans le même temps vous vilipendez le Tour de France…
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Je crois que vous confondez deux choses: le sport professionnel comme le Tour de France qui est une escroquerie dans tous les sens du terme et une cyclosportive formée d’amateurs qui ne sont pas payés, mais qui paient pour s’y inscrire. Cela dit, je ne disconviens pas du fait que chez certains amateurs de cyclosportives se dissimulent quelques « amateurs-professionnels ». Mon attitude à l’égard des cyclosportives a été négative dans le passé quand on devait ramasser ensuite sur les crêtes divers emballages parfois curieux. Depuis, les organisateurs se sont aguerris et édictent des règlements plus rigoureux sur le plan environnemental. Cela dit, je ne dis pas que le dopage n’est pas aussi présent chez certains amateurs.
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Le Tour de France, une escroquerie « dans tous les sens du terme » ? Ça mériterait vraiment un développement sémantique tant je me sens pour ma part pas le moins du monde escroqué. Le Tour de France est – en sus d’être un spectacle gratuit, enthousiasmant et ce qui se fait de mieux au monde – une pièce du patrimoine national que la planète entière nous envie… De l’autre côté, GNFY est un société étatsunienne – dont le site ne se donne même pas la peine d’être dans une langue que l’anglais – qui vient faire son fric sur nos routes en faisant payer fort cher une inscription avec maillot de la société imposé à des cyclistes qui pourraient tout aussi bien rouler gratuitement. C’est leur choix mais je trouve ça un peu pathétique. Et j’aimerais bien savoir comment GNFY à réussi à « vendre » sa course à la préfecture et ce que le contribuable local y a gagné…
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Le Tour de France gratuit ! Arrêtez de plaisanter, vous savez que les collectivités paient des fortunes avec notre argent pour disposer de ce cirque un soir d’été. Si ça vous plait d’admirer ces coureurs dont il est avéré qu’ils ne tournent pas à l’eau claire, libre à vous si vous aimez cette perversion du sport
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