J’ai fait des zigzags du coté de Roderen et de Rammersmatt. La côte de Roderen est redoutable à vélo, surtout à VTT qui est plus lourd que le routier. Ce sont les derniers décamètres les plus difficiles. Je zigue et je zague pour renoncer à mettre pied à terre. Je puise, l’œil sur le cardio. J’atteins mon maximum à 152 puls.
cardio grimpée de Rammersmatt (13mn- 152pls max)
Beaucoup de promeneurs à pied. Des cueilleurs de champignons pour la plupart.
Klaxonnez pour prévenir mon mari qui est devant! me dit la dame. De klaxon, je n’en ai point. Le monsieur me fait remarquer que sur son vélo, il en a un et que normalement c’est vendu avec le vélo. Et paf! Je me disculpe comme je peux, les gens n’aiment pas que je les klaxonne…
Je passe et j’enjambe les nombreux arbres en travers des sentiers.
Je vais tenter d’éviter ce grain qui arrive de Rammersmatt
Grand vent cette nuit. Les grains se succèdent, je contourne comme je peux. C’est mon tour de VTT dont je sais qu’il sera gras. Je m’épargne comme je peux. Je rentre en forêt en cherchant les chemins durs, ceux qui ne sont pas défoncés. Puis je prends une sente en pointillé que je suis au GPS. A pied.
Une fois à la cote 365 sur le Bergwald, je prends le sentier single de partage des finages jusqu’à Hohacker.
Puis par la route le tour du lac.
J’adore cet éclairage sur RoderenDéniv/vitesse/cardio assez pour moi pendant 1h45
Je grimpe à la cascade de l’Erzenbach. La montée commence en bas de Steinbach (333m) et se prolonge jusqu’au chalet Becherkopf (855m) . Un maigre filet d’eau à la cascade. Je passe l’escalier en portage à l’épaule.
Je porte dans les escaliers.
portage dos en 2021 de l’ami Jeremy, c’est moins pratique qu’à l’épaule pour les escaliers et on mobilise les deux mains
Chêne de Schweighouse (38m, 5.50m de circonférence à 1.30m)
Calculons vite, 2024 plus 700, on sera en 2724 lorsque les bûcherons vont entreprendre de l’abattre
Favoriser le chêne sessile commence lors des dégagements puis des dépressages et des premières éclaircies qui sont pratiqués le plus possible à son profit.Thierry Sardin — Chênaies continentales
J’ai mis ma photo pour la postérité. Il n’a que 300 ans mais pourra atteindre 1000 ans.
Donc dans 700 ans, on pourra encore voir Vélomaxou et son vélo au pied du chêne de Schweighouse.
C’est un beau parcours de 35 km pratiquement plat avec très peu de route
Une dame se profile dans le chemin. Elle m’approche. Vous photographiez les ânes?
L’entretien allait durer une demi-heure.
L’exemple type de l’âme sensible à tous les complotismes.
C’est depuis Mitterrand que tout va mal. Mon père m’a dit, il faut que je te tienne quand tu vas aller voter (?). Vous savez le gars à Colmar qu’on vient d’arrêter pour excès de vitesse en ville, il est au RSA depuis 15 ans, 15 ans vous m’entendez! qui va nous débarrasser de toute cette racaille? et la vigne, là, je n’y vais pas lorsqu’ils traitent. Vous savez la grande antenne à Wattwiller, faut pas s’en approcher, les gars qui travaillent dans le local ne restent pas plus de 20 minutes tellement c’est dangereux. Ils me l’ont dit. Et les avions? vous croyez qu’ils ne détraquent pas le climat? on nous ment. Tiens les cancers, vous savez qu’ils explosent? à Strasbourg, ils ont amputé un gamin de onze ans, cancer des os. Les chirurgiens le disent, on vit une explosion des cancers chez les jeunes. Et Raoult, il le dit, les enfants nés lors du covid vont avoir l’Alzheimer dans trente ans. Le professeur Joyeux est formel, même une montre connectée peut vous détraquer.
Je n’arrive pas à interrompre la logorrhée, je veux rester poli.
Savez-vous pourquoi les ânes se mettent tête à queue?
Non…
C’est pour chasser les mouches avec sa queue sur les yeux de son confrère.
Allez, hopla!
Ma sortie le long des collines s’est arrêtée à l’étang de Wattwiller. Puis je suis rentré fissa, le ciel menaçant avançant au loin.
la ville de Thann a replanté 600 arbustes en remplacement des résineux décimés par le scolyte
J’ai choisi ce matin la montée au col du Staufen au-dessus de Thann. Dès la sortie de Thann, la grimpée est exigeante avec une pente de 12 à 15%.
le profil du parcoursje commence à grimper le sentier Croix Rouge jusqu’au col de Staufen (point bleu) Pour moi c’est une épreuve.
Ensuite la Croix de Mission, la place du Roi de Rome et enfin le Plan Diebold-Scherrer.
Le jeune runner devant moi a une allure régulière. Inutile de le doubler, il est plus rapide que moi. Au Plan Diebold, il prend le sentier tandis que je prends la route du Hundsruck. Nous arrivons ensemble au col. Je suis sidéré. Puis il prendra la direction du Thanner.
Ce jeune coureur grimpe allègrement
Par la route je poursuis jusqu’au col du Hundsruck.
Dernier regard sur Bourbach avant la descente. Le temps est frais, les nuages s’amoncellent.le parcours à télécharger
Puis je descends à Rammersmatt en faisant attention à la partie caillouteuse vertigineuse. Une chute ne pardonnerait pas.
3 juillet. Il pleut sans discontinuer cet après-midi. Mais ce matin non!
Curieux début de mois après avril, mai et juin pas terribles.
J’ai pris le VTT et je suis parti sans itinéraire préconçu. Juste une direction vers l’est. En espérant pouvoir innover. Je n’aime pas les voyages répétitifs.
Manif de randonneurs en vue? (étang des Charbonniers)
Ce qui est bien avec le VTT, c’est qu’on s’interdit peu de chemins et qu’en plus il est agréable d’éviter la route et les grands axes.
Avant de de commencer ma balade du jour, je vais faire un peu de pub
Bonjour, c’est moi!
Quand on voit l’homme, ne vous attendez pas à trouver des parcours de ouf sur ce blog!
J’ai un peu de métier (depuis 2006 sur ce blog) mais je ne suis pas un superman. Si vous avez une âme et un physique de compétiteur à vélo, vous risquez d’être déçu par mes parcours. A propos de moi pour en savoir plus
En revanche, si vous aimez faire du vélo « relax Max », alors vous êtes à la bonne adresse. Méfiez-vous quand même car ces circuits ne sont pas adaptés à des familles avec enfants…et il faut savoir un peu pédaler évidemment.
Bon maintenant commençons la balade du jour à VTT qui fait 28km et 285 de D+
Je suis toujours admiratif devant le charme anglais de ces maisons camouflées dans la verdure
Du vélo sous bois, c’est la clé pour lutter contre la chaleur. Alors je sélectionne parmi mes parcours ceux qui m’abriteront le mieux car mon organisme de retraité à l’âge avancé souffre de plus en plus chaque année. Et je n’oublie pas d’emporter avec moi un peu d’eau pour cette rando courte mais dont les petits raidards assoiffent le palais.
Au loin le ciel semble annoncer une menace. Mais non, ce n’est qu’une fausse alerte
Je vais contourner Roderen
Le fléchage impeccable suggère la suite du parcours tout ne me laissant dans l’embarras car je ne veux pas m’embarquer trop loinJe me demande si ces fleurs nombreuses dans les champs de céréales sont des plantes opportunistes ou si elles sont semées là volontairement.
Ce n’est pas ici que la polémique commence, devant ce plan d’eau où j’adore me promener. C’est après.
J’aime bien les polémiques. A un point tel qu’on pense que je suis un sale con (ce qui n’est pas faux dans certains cas). Passer pour un sale con est devenu un langage admis depuis que nos journaleux et nos politiques emploient tour à tour des formules dont la vulgarité honore les discours de comptoir.
Par exemple se complaire à comparer LFI (La France Insoumise) à ceux qui foutent le bordel à l’Assemblée. La politique achève tout doucement de se dissoudre jusqu’à vendre ses idées et ses grimaces sur Tiktok, le réseau chinois.
On se souviendra longtemps de ce terrorisme verbal de la doxa libérale qui tente d’imposer son vocabulaire à LFI. Je vais vous dire ce que j’en pense: Israël n’a aucune légitimité à occuper le monde arabe (elle l’occupe illégalement) et à se comporter en colonisateur en détruisant la Palestine. La tolérance de la France à l’égard d’Israël et de ses agents doubles apparait plus que suspecte et problématique.
quelles sont les libertés restantes?
Interdire d’abord, les libertés ensuite.
Tiens un exemple: chaque fois que je passe devant ce panneau sur la Voie Verte à Cernay, je pense que la ville de Cernay a une mentalité réac et qu’elle ne vise qu’à interdire tout sur sa voie publique. C’est typiquement la mentalité des villes de droite, voire extrême.
J’imagine que la ville de Cernay est loin de se douter que des centaines de touristes découvrent ce panneau lors de randonnées pédestres ou cyclables et qu’ils emportent avec eux l’image d’une ville refermée sur elle-même.
Cela dit, j’ai fait ce matin un joli tour de VTT, paisible. Ce qui ne me dissuade pas d’ouvrir ma gueule au retour.
C’est un beau parcours VTT pas trop difficile pour un septuagénaire.
Je suis un des derniers mohicans à conserver un VTT musculaire.
Les vélos électriques sont maintenant légion. De gros pépères bien enveloppés me grattent dans les côtes. C’est la nouvelle société. J’ai vu la convergence de ces vélos vers le Silber Tour de Steinbach.
En fait le sport et santé associés ne veut plus rien dire du tout. On s’affranchit de toute barrière.
On prend à Wattwiller le chemin des pèlerins. En revanche se méfier du petit supplément sur les hauteurs de Jungholtz avec le tracé de bosses pour VTT.
Retour par les vignes et Hartmannswiller où il y a un très beau cadran solaire à visiter (km22.600) qui indique 9 heures à 10 heures soit l’heure réelle d’hiver.
Je ne mets pas beaucoup de photos je suis limité à 15 Go sur le blog et je les atteints.
Qu’en pense l’établissement hôtelier des Violettes?
Aujourd’hui Thierenbach était occupé par les gens du voyage. On n’imagine pas une telle tolérance pour un seul camping-car. Deux poids, deux mesures comme on dit.
Devant la crypte, les moines indiquent qu’ils sont partis en séminaire de reconversion pendant trois mois. Reconversion n’est pas le bon mot, ils réfléchissent à leur avenir car si peu nombreux et âgés l’abbaye devient une charge hors de portée.
Je traine derrière Schweighouse. Direction l’Oelenberg.
C’est un bel établissement dont j’ignore la qualité intérieure. Le magasin et la minoterie continuent de fonctionner.
J’ai hésité à franchir le gué. Difficile d’apprécier le courant et la profondeur
Puis j’ai renoncé. Je sais le faire. Mais j’ai renoncé. L’inconnue c’est la roche glissante. Imparable. Il faut mettre les chaussures au guidon, les chaussettes à l’intérieur. Et prendre appui sur le vélo. Mais j’ai renoncé. Tout seul si je tombe, je vais me faire mal et personne ne sera là pour me relever. L’iphone dans l’eau, non!
Un parcours pas méchant, sans chien, sans objet, sans interdit, sans finalité, sans dessus-dessous, sans sous-entendu, sans le sou, sans parti-pris, sans façon, sans pitié, sans déconner
le sentier côtier n’est plus dans la boueDésolé pour les cavaliers, motos et quads, Lalalaire
un single à ne pas raterMe voici au bord de la DollerQue c’est beau!Que fait le Club Vosgien pour oser laisser ces arbres en travers?Désolé je n’ai vu le panneau qu’à la sortieRetour par Bourbach-le-BasRetour par le Jardins Autonomesje peux envoyer la trace sur demande (27km/250m)
Il fait encore bon au chalet Baumann et le barbecue brûle encore
Les promeneurs à pied étaient nombreux. Aucun cycliste!
Bitschwiller, l’étang
Je quitte Mulhouse remontant la vallée. Sans grande conviction, je vais visiter l’étang de Bitschwiller. Je cherche un chemin pour m’évader de la grand route. Rien. Me voila parti à grimper le Plan Diebold avec mon char.
un beau parcours forestier (19km/460m)
J’ai presque tout mis à gauche
Aujourd’hui grisaille sur le massif
Tout va bien, le char ne se plaint pas. Moi non plus. Mais je rumine de devoir monter là-haut, le Plan Diebold n’était pas un bon plan. Autant prendre les pneus fins. Je m’arrête pour photographier Bitschwiller en contrebas. Dans la brume, et vent du nord glacial.
Un, puis deux, puis trois cyclomoteurs me dépassent. Me voila asphyxié à la Gazoline.
Au plan Diebold, je prends chalet Baumann.
direction Baumann, Weierlé
Puis je pars au col de Teufelsgrund par le petit single casse- gu….le « Baumann »
Descente par Croix Rouge jusqu’à Leimbach. Je ne sais pas franchir les zones rocheuses, trop dangereuses pour moi. Si je tombe, le vélo va continuer tout seul. Alors l’exercice consiste à s’arrêter avant, sans tomber, puis à marcher à coté de son vélo. Je n’ai aucun scrupule à pratiquer ainsi parce qu’après je suis fier d’arriver en bas sans encombres.
ermitage du frère Fernand
A l’Ermitage du frère Fernand, je traverse la route de Rammersmatt et c’est un vrai plaisir de poursuivre par le sentier forestier.
Face au nord, je suis saisi par le froid, j’e ‘évite le parcours Vita et je rentre fissa par la route.
Pour les mateurs et amateurs de cols, le Plan Diebold Scherrer (619m) et le Teufelsgrund dans la foulée ( 609m)
C’est un beau parcours qu’on peut faire en une heure trente le dimanche matin.
Le mardi ça va aussi.
départ à la gare St-Jacques
La montée à la Croix Républicaine qui surplombe Thann estsévère avec des passages à 15%. On commence par la gare de Thann Saint-Jacques.
Puis une fois à la Croix, je redescends au Floridor et je grimpe en face puis je longe le circuit touristique jusqu’à la montée de la rue des Ecureuils qui est gratinée.
traverser la route du Floridor
Ensuite par rue de la Forêt je rejoins la route de Rammersmatt et après les deux boucles je prends le sentier « croix rouge » jusqu’à Leimbach.
du haut de la Cantine Zeller, vue sur la plaine d’Alsace et au loin la Forêt Noire
Je monte à la Cantine Zeller. Tout à fait fortuitement. J’avais choisi de longer les collines, Vieux-Thann, Steinbach, Uffholtz, puis Wattwiller.
mon VTT tout propre frétillait comme un gardon à l’idée de partir
Pour l’histoire, la Cantine Zeller n’a rien à voir avec les combats, elle remonte à 1920 et a été tenue par Madame Zeller pendant 50 ans.
le chêne centenaire
Dans le chemin pavé j’ai rejoint le chêne centenaire. Puis j’ai poursuivi vers la Cantine (à la cote 720). Pou ceux qui ne savent pas on est juste au-dessous du Hartmannswillerkopf. On rencontre de nombreux ouvrages militaires de la Grande Guerre le long du chemin. A la courbe 1, j’ai marché car mon cardio m’inquiétait. J’ai repris le pédalage lorsque j’ai aperçu la cantine. C’est un beau parcours. J’ai grimpé jusqu’à la chapelle pour prendre la descente du Hirtz. J’ai mis le lien de la trace Openrunner.
A la mémoire des soldats allemands de 14-18sculpture allemande en l’honneur de l’infanterieun petit musée actuellement fermé et dont je ne connais pas le contenuun reste de fortifications à l’arrière du frontcette chapelle n’a rien à voir avec les ouvrages militaires, elle date des années 50abris longeant le chemin d’accès
Pour descendre, j’ai pris le petit sentier au-dessus de la cantine
les crapaudines sont en place le long de la route du camping
Ce n’est pas la première fois que je monte à la vue Zuber au-dessus de Thann.
D’année en année, c’est plus difficile. Lorsque j’arrive au col de Teufelsgrund j’ai 320m de déniv avec 7 km de montée. J’ai 6 segments à plus de 10% qui font que je pousse car mon cardio monte trop haut à plus de 140.
Au col un groupe de marcheurs. On échange.
Vous devriez passer à l’électrique,
vous n’avez pas assez de pignons à l’arrière…
Je monte le single étroit en poussant et je m’assois sur le banc. J’ai de la chance le temps s’éclaircit et je vois Geishouse.
Les wingsurfeurs se préparent à décoller. Je ne sais pas vers où me diriger. Le mauvais temps m’incite à la paresse. Je traîne à travers Cernay, puis je grimpe jusqu’à la chapelle Sant-Morand.
Au retour, mon parcours ressemble à une marmotte qui fume un joint.
J’ai terminé ma balade VTT par une vue imprenable de Thann.
Et pour cause, puisque j’ai du porter mon vélo dans des broussailles pourvues de longues épines.
Auparavant je suis allé à l’étang du Dornshag caché en pleine forêt, puis rejoignant Roderen, ces jeunes lamas ont presque pris la pause le temps de la photo.
Le VTT dans la gadoue les lendemains de pluie nous réconcilie avec la nature; au moins on fait corps avec.
Après 18km à louvoyer dans les chemins ravinés par les pluies, je rentre et le grand lavage peut commencer.
Dans la grimpée au Hohacker, le couple de runners dépassé à l’étang d’Aspach me rejoint. C’est vexant. Mieux vaut aller à pied me disent-ils, façon de m’encourager. Je dois reconnaître qu’ils sont très forts car ils grimpent à 7/8 km/h dans la pente qui oscille entre 8 et 10%. Puis je file vers Michelbach en veillant à ne pas tomber dans la descente glaiseuse.
Ce parcours là est intéressant plutôt par beau temps car le passage forestier est agréable.
Je grimpe là-haut puis je file jusqu’à Saint-André pour revenir le long de la rivière.
joli chemin pour accéder au châteauje ne pourrai éviter l’averse qui s’annonce sur ThannLa Thur est en décrue, qui l’eût cru? (140 ce matin pour 160 hier)La Thur s’est répandue et a emportée le barriérage du parc à moutons
A l’étang de Lehwald, demi-tour. Je m’étais déjà abrité à l’aller le long des vignes d’Uffholtz sous une casemate.
Il est vain d’insister, le temps n’est pas de la partie. Arrivé au collège de Cernay je suis obligé de me garer pour fermer toutes les écoutilles et ranger le téléphone qui me sert pour les photos. Oui je ne prends plus mon Olympus car l’Iphone fait d’aussi belles photos avec géolocalisation, ce qui est très commode pour retrouver où on a pris son cliché.
Au début de la pluie (celle qui mouille avec les rafales) les points faibles sont ceux qui prennent l’eau en premier. Les mollets et les cuisses copieusement arrosés par la rotation. Mais si l’on s’applique à pédaler, quoi qu’il en coûte, on s’accommode avec cette fraîcheur. Les pieds? non, aucun problème, j’ai des chaussures hautes Canyon Northwave qui me donne satisfaction.
C’est un parcours sympa que je vous mets en trace Openrunner en bas.(20km/335m)
J’ai commencé par la montée vers Rammersmatt, c’est à dire par la route de Leimbach. Avec l’intention de rester en local car il commençait à pleuvoir comme annoncé par la météo.
Puis je suis redescendu par un délicieux chemin, le circulaire vert à Mulhberg, qui aboutit au pompage/ antenne relais de Roderen. Sorti de la forêt, non, il ne pleuvait pas, j’ai donc poursuivi mon chemin.
le circulaire vert qui me ramène à Roderen
Direction Rammersmatt à nouveau par le petit raidard goudronné au bout de Roderen, noté à 12% en arrivant au village. J’ai pu essayer le triple de mon nouveau VTT. Impeccable!
A la ferme je prends le sentier botanique et j’arrive auf dem Berg parking côte 475. A partir de là je suis le sentier des Moineaux à l’envers jusqu’à Hohacker.
Je descends ensuite par le sentier circulaire jaune Bergwald pour rejoindre Aspach-le-Haut. Retour par la piste rue du Traineau.
le petit raidard de Rammersmatt. lorsqu’on aperçoit l’église, c’est bon
Parti tôt, rentré tôt. Le décalage horaire me permet de gagner une heure. Non pas au lit mais sur mon vélo. C’est complètement idiot ce truc de changement d’heure. Mais le dire ne sert à rien puisque la communauté européenne campe sur ses positions depuis cinquante ans sans trop comment savoir s’en sortir.
le topoguide de la D35 au Langkehrun équipement tout neuf pour se reposer
C’est un circuit connu bien adapté au VTT et facile. On peut même à la rigueur le faire en VTC. Pour rejoindre le parcours, je prends la route. Il y a donc du goudron! N’en déplaise aux inconditionnels.
Les bunkers seront une bonne révision de notre histoire guerrière avec le voisin teuton qui occupait la place en 14.
à coté le plan d’eau idéal pour la pêche
C’était de sacrés bétonneurs à coté de nos pâles cahuttes en bois.
Parmi mes confrères, il en est qui ne se préoccupent pas de la beauté du parcours mais plutôt de son aspect sportif. Mais moi lorsque je grimpe sur le massif, j’apprécie en contrepartie de l’effort fourni d’avoir en plus de belles images et si possible de ne pas devoir faire la descente à pied.
Aujourd’hui, manque de chance. J’ai poussé le vélo à partir de Rammersmatt jusqu’au chalet de Hochburg. Ceux qui connaissent le coin savent que la montée est un dédale de pierres pentu.
Mauvaise surprise, un arbre inattendu en travers
Puis au Hochburg, j’ai choisi Weierlé. Plusieurs fois je me suis arrêté soit parce que j’avais un tronc d’arbre en travers, soit parce que je n’avais pas « l’influx » pour passer en single sur des racines et des rochers.
une descente comme celle-là, je ne sais plus la faire
Puis le col de Teufelsgrund. Là aussi je n’ai plus la force d’affronter le single. Trop scabreux pour moi car j’apprécie la dangerosité d’une chute avant de tomber. C’est mieux ainsi.
Au col de Teufelsgrund, je prends Thann. Un sentier pourri au lieu-dit Kurrenburg qui se termine par l’ermitage du frère Fernand
Sinon grimpée à Rammersmatt par Leimbach en passant par le pompage, à Rammersmatt, la rue Bellevue est aussi une belle épreuve (15%)