Vendre sur Facebook

Vendre sur Facebook, je tente…

Pendant plusieurs années, j’ai vendu ma modeste production d’aquarelles sur EBay. Je ne vais pas mentir, une fois tous mes frais payés, il ne me restait rien. Juste de la motivation. A EBay pouvoir être vu dans le monde entier se paie cher; entre le prix d’insertion, la commission sur la vente et les frais de Paypal, votre revenu est vite rongé. Reste en plus les charges sociales à la Maison des Artistes auxquelles sont assujettis les artistes amateurs.

Le Bon Coin? à éviter!

L’art n’y a pas sa place sauf pour ceux qui vident le grenier de la grand-mère défunte.

Le Plan Diebold a moins de succès que la ferme du Gsang. Pourtant je l’aime bien mon Plan Diebold. Quand j’arrive là avec mon vélo je sais que j’ai fait les deux-tiers du chemin qui mène au col

Alors voici un nouvel acteur sur le marché de la vente entre particuliers, Facebook.

Je tente le coup. C’est gratuit comme pour le Bon Coin et une petite place est prévue pour les artistes amateurs.

Je ne vends pas cher ente 5 et 20 euros la feuille.

Souvent le toponyme est porteur comme ici le Gsang. Sur Facebook, cette aquarelle a été vue 150 fois.

On peut voir ma production de peintures ici

Osons!

J’ose (acry-aquarelle 24×32)

Je passe devant chaque jour. J’ai cette vanité qui consiste à exposer chez moi pendant une semaine, voire plus, mes œuvres. Puis elles disparaissent dans un carton, dans l’oubli. Celle-ci par exemple est une drouille infâme qui, étrangement, a pris de la valeur chaque matin en passant devant. Je la trouvais de plus en plus belle, je veux dire sensible avec cette mer de glace qui ondule légèrement, sa noirceur qui révèle des abysses angoissantes, et ses roches déchirées.

Elle a une histoire. Au début c’est un paysage de brume de Longemer le 1er janvier à l’aquarelle. Raté! J’attrape de la pâte bleue et blanche acrylique et je tartine le raté. Les herbes fanées de l’avant-plan destinées à donner de la profondeur en prennent un coup aussi de pâte bleue. Comme pour marquer mon dépit.

Puis, pris de remord, je glisse l’ensemble dans une marquise et j’observe les dégâts. Un jour, deux jours,…Finalement mon mix aquarelle-acrylique va rester en carton sans être détruit. Je la donne à qui veut prolonger sa vie.

Kientzheim

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En 2009, j’avais rapporté des images de Kientzheim.

Une journée de joyeux drilles au cœur du vignoble.

Images

Chapelle de la Loh

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Aquarelle 40×50

La version drone ici

En allant à Waldmatt

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Je sors du bois et dans la grande lande, on peine à distinguer le sentier.

Je m’assure avec mon GPS d’être sur la trace.

 

Mi-temps

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Je suis à mi-temps.

Au milieu de deux temps.

Est-ce cela que l’on appelle l’intermittence?

En attendant un nouveau set, après le reset, je barbouille sur un carton.

Je ne gâche pas mon temps malgré cette pluie diluvienne.

Je ne gâche que de la peinture.

Premier temps, un ciel voilé

deuxième temps, la montagne enneigée

troisième temps, la chute d’eau

quatrième temps, des pommiers en fleurs.

Japonisant

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Pluie continue.

Alors je m’applique avec mon acrylique.

C’est de l’apprentissage, faut donc être indulgent.

La technique au couteau n’est pas facile au début.

J’ai raté plein de trucs mais je ne le dis pas. Le savoir me suffit et je sais où je dois progresser.

Käsacker

 

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Aquarelle?

Non.

J’ai raté.

Alors j’ai tartiné avec de l’acrylique.

Bon, ça passe.

Faut pas être trop difficile.

Un beau sous-bois du coté du Käsacker

 

 

748 mètres

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On préfère l’aborder au sec.

Ce jour là, le 4 mai 2017, l’orage est passé.

Et j’ai profité d’un ciel chargé derrière l’auberge de la Fourmi.

Gsang

 

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Le Gsang depuis la grimpée vers le Thannerhuebel

C’était l’opération de la dernière chance.

Quand on rate sa peinture, il ne reste plus qu’à en faire des confettis ou un puzzle comme ici.

Mon prof tentait l’acrylique sur ses ratés d’aquarelle.

Mais il en ratait peu.

Pas comme moi.

En décembre 2017, j’avais peint le Gsang dans le sens montant depuis la vallée

Fort Saint-Elme

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Je n’y ai pas mis beaucoup de cœur, c’est l’intention qui compte

Toujours bridé à la maison, je suis dans la phase « toux » du processus.

Je la connais cette phase, elle m’épuise et elle dure, elle dure…

Je suis passé par là en avril dernier. (voir mon billet)

Je veux dire dans les Pyrénées Orientales du coté d’Argelès.

J’en ai un souvenir fugace.

J’ai mis un pied à terre, puis voyant tous ces touristes, je suis parti.

Il ne m’en reste que l’image de fortifications bricolées noyées dans le végétal au-dessus de Collioure.

Un avis certainement injuste.

Construit sous Charles Quint au XVIeme siècle, le fort abrite des collections d’armes médiévales et renaissances.

 

Collectivité villageoise

img_8372Un rhume inopiné m’a privé de mon vélo du mardi.

Alors j’ai peint.

Encore ce village de Barville que je revisite à ma manière.

Avec une vieille carte postale noir et blanc, j’imagine les couleurs de l’époque…comme j’aurais aimé qu’elles soient…

Le chaud soleil de l’été pèse sur les toitures.

Le photographe a invité les habitants à prendre la pause.

Une brouette, du bois à fendre, une calèche…mais pas de voiture.

Chaque maison est ornée d’un poirier noueux.

Le tas de fumier devant l’étable fait honneur au paysan.

Plus tard, le modernisme a fait son apparition…

On attendait le boulanger pour lui acheter la miche de pain et, gamin, on espérait qu’il faudrait une tranche croustillante en plus pour faire le poids exact sur la balance.

Le poissonnier avec sa Juvaquatre criait « frais » alors que ses merlans avaient l’œil vitreux.

Puis, enfin le facteur sur son vélo arrivait tout essoufflé en haut de la côte…

« Vous avez une carte de votre frère…il dit qu’il fait pas beau chez lui… »

Aujourd’hui le village est désert, les habitants reviennent de la ville une fois le soir venu, en voiture.

 

Charpagnat

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Ils ne sont plus là pour témoigner.

On les appelait je crois les charpagnats ou encore les romanichels

Je ne sais pas s’ils revendiqueraient cette appellation.

Bref relégués souvent à l’écart du village sur le chemin de l’église, les enfants en avaient peur.

Ils trainaient avec eux une image négative colportée par les villageois.

En fait c’était de pauvres hères.

Ils ont habité ici et la masure témoigne de leur indigence.

Nos églises

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Dans cette église là, les sonneurs ont cessé d’exercer. C’était un exercice éreintant peu récompensé avant l’au-delà…

Elles sont à nous.

Ce sont nos églises, indépendamment de nos chapelles.

On a hérité alors faut faire avec.

Je connais des mairies exsangues qui peinent à entretenir le monument aux morts.

Alors l’église…

Quand une tuile se fend, c’est la tuile pour réparer, là-haut.

En plus faut tout mettre sous clé si on souhaite éviter le vandalisme.

Pas facile à Dieu de reconnaître les siens.

 

Bernwiller

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J’ai quitté la cabane à histoires par la piste.

Le cloche à bulbe est une particularité alsacienne inspirée de l’art baroque germanique.

Lequel Saint-Empire romain germanique a piqué la mode à la Russie qui l’a piquée à Byzance.

Quel plagiat!

Temps pétueux

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Une image saisie hier le long du canal de Dannemarie

J’avais déjà utilisé temps pis dans le passé alors aujourd’hui temps pétueux, calembour péteux.

Alors…ça vient ou ça vient pas, la tempête de vent?

J’ai renoncé ce matin à sortir mes vélos, influencé par ces mesures de prudence qu’on nous distille à tout bout de champ et à brûle-pourpoint.

Ici en Alsace, les grands champs ont de nombreux bouts, c’est encore plus pénible.

On attend le coup de vent annoncé par Météo France en Alsace.

Les parcs et jardins publics seront fermés à 15h30, Pourtalès a laissé des traces.

Confiné chez moi, j’en pince pour mes pinceaux, tous heureux de faire trempette dans leur bocal après un régime sec de plusieurs semaines.

Les images des ouragans marquent les esprits, alors on se calfeutre chez soi et les fêtes de plein air en subissent les conséquences.

Je pense à la Schwalmala d’Hirsingue qui a lieu ce jour. Les organisateurs, optimistes, déclaraient pourtant la veille sur Facebook « grand soleil annoncé ».

Perte sèche dès que le temps devient humide, les boissons peuvent être rendues aux grossistes mais les nourritures périssables seront gâchées.

 

 

Aquarelles, les promos de l’été

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Toutes ces aquarelles sont à 5 euros port compris.

La troisième gratuite

N’hésitez pas!

Format 24×32 sans passe-partout et sans cadre.

  • Paiement avec Paypal

Promos été 2018

aquarelle au choix promos été 2018

€5,00

  • Paiement par chèque

envoyer un message à vélomaxou

  • répertoire national des entreprises SIREN 487 983 793 
  • membre de la Maison des Artistes T275222.
  • TVA non applicable, article 293B du CGI
  • Certificat d’authenticité joint.

Aquarelles 2012

Aquarelles 2013

 

Aquarelles 2014

Aquarelles 2015

 

Fruité

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Fruits garantis sans pesticides

C’est l’exercice des apprentis en aquarelle.

Exercice redouté car il faut conduire les couleurs pour qu’elles se marient dans l’eau.

Apprenti, je le suis toujours.

Une fois que le tableau est terminé, on l’apprécie.

Plus ou moins.

Ma pomme est trop petite par rapport à la pêche, mais ma peau de pêche veloutée est assez bien rendue.

Les vrais artistes réussissent au premier coup de pinceau.

Moi pas.

Alors je me dis que je ferai mieux la fois prochaine.

 

Goldbach

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Parfois je freine et je m’arrête.

Dans les descentes, c’est suspect.

Les riverains s’interrogent…a t-il perdu quelque chose?

Puis je retourne en prenant soin de ne pas me faire faucher par une voiture.

Je veux juste retrouver l’angle du cliché qui m’a plu.

Comme ici, en entrant dans Goldbach où je veux retrouver ce point de vue furtif sur le vallon.

Complètement fada, ce cycliste!

 

Diefmatten

img_6995Au lendemain des intempéries de ce mois de juin, j’étais passé voir les dégâts dans les communes du Sundgau.

Diefmatten avait souffert de ces torrents de boue et d’eau déversés depuis le haut des champs et des bois.

Certaines maisons ont été épargnées.

Souvent les plus anciennes, celles où l’implantation foncière était réfléchie.

 

Coquelicots

 

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Au Portugal il est appelé papoila ou papaoula. En turc, son nom est gelincik (= petite mariée). Chez les berbères, les femmes l’utilisent pour leur maquillage et on l’appelle Aflelou. En albanais, le coquelicot est appelé: lule flanules ou fleur avec drapeaux. En catalan, il est appelé rosella.(Wiki)

Et en français, on évoque la crête de coq.

Cocorico!

 

Lac de montagne

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J’avance prudemment avec l’acrylique.

Peindre un lac de montagne quand la canicule est annoncée, c’est rafraîchissant.

Hierges

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Le 10 mai 2018, je quittais Aubrives.

D’abord une halte à Hierges, le village médiéval qui dort encore.

Mon cheval brinquebalant sur les pavés fait fuir les chats.

Felon

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Felon, son panneau directionnel

Felon est une commune française située dans le département du Territoire de Belfort en région Bourgogne-Franche-Comté. Ses habitants sont appelés les Felonais.(Wiki)

Comme dit l’autre: Felon s’kon veut!

L’original est là…mais il est nettement moins bien que le mien.

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A couteaux tirés

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J’ai sorti les couteaux.

Je ne savais pas utiliser ces outils avec l’acrylique.

On en trouve pour une somme modique dans les Gifi et consorts.

A la faveur du temps pluvieux, j’essaie en m’aidant des tutos trouvés sur l’autre toile, celle du net.

Il faut un coup de patte pour se lancer.

C’est un réflexe: à l’aquarelle, on a peur de gâcher la feuille.

Mais sur une toile de coton, c’est moins grave, on pourra toujours la recycler par la suite avec de nouvelles couches.

Luxuriant

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J’y suis allé de bon cœur.

Pour me passer le temps en entendant l’orage gronder.

 

Michelbach 2

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Pas satisfait de Michelbach 1, je reprends mes pinceaux.

Et je peins Michelbach 2.

Ça parait fastoche, pourtant je rame dans le lac.

Je résume.

Après le ciel que je triture dans l’eau avec des bleus et des mauves pour ramener un peu de ton chaud orageux, il faut des gradations sur le lointain.

Plusieurs lointains de reliefs empilés les uns derrière les autres.

Il faut passer des bleus à l’arrière au vert à l’avant sans choquer.

Il faut garder du net pour le devant.

J’ai le village que j’ai du ramasser. Michelbach étendu sur la ligne d’eau, c’est pas beau.

J’ai deux buissons ardents sur l’eau en avant-plan et j’en profite pour ramener de la lumière à gauche

Je tiens à les garder ces buissons car ils me servent au cheminement de l’œil vers le village.

Pour finir j’ai des reflets dans l’eau et un ciel légèrement orageux qu’il faut retrouver aussi dans le lac.

Bref, comme vous le voyez, c’est technique.

Et je manque de pratique.

Trop de vélo, sûrement!

 

Michelbach

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L’eau, le ciel, la terre.

J’arrête là.

Il faut être en forme pour peindre.

C’est comme pour le vélo.

J’imagine que c’est pareil pour les cyclistes-musiciens.

Les cyclistes-jardiniers, les cyclistes-colporteurs, les cyclistes opportuns, les cyclistes-curés, les cyclistes de l’évêché, les cyclistes éméchés, les cyclistes bedonnants et les cyclistes omnipotents…

 

Thionville

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C’était le 8 mai.

La fanfare se préparait.

Un coup de crayon sommaire.

Mon sandwich sur le sac, je remonte la rue piétonne.

Du monde aux terrasses.

Et je pars.

Epinal-La Maxe

Je continue à remonter le temps.

Le temps de mon voyage à vélo à Valjoly.

Je l’ai déjà dit, à vélo, le regard s’arrête là où l’image s’imprime.

Deux architectures qui s’opposent. Continuer à lire … « Epinal-La Maxe »