On ne fait plus le trottoir à Vieux-Thann

Vieux-Thann inaugure une CVCB route de Cernay

Vieux-Thann avait consulté les cyclistes du cru en décembre 2023 pour savoir comment améliorer la desserte cycliste route de Cernay.

(voir mon article)

Une CVCB (chaussée à voie centrale banalisée) avait été envisagée comme pour la route de Roderen.

C’est chose faite.

Les cyclistes ne peuvent que s’en réjouir puisqu’au sortir de la Voie Verte de la Thur, Vieux-Thann nous dirigeait sur un trottoir étroit depuis au moins 25 ans et nullement adapté au flux de cyclistes.

fini le trottoir partagé qui n’était pas réglementaire

Les riverains, les piétons, pouvaient également se plaindre à juste titre de devoir partager leur trottoir avec les vélos. Particulièrement à hauteur du restaurant Bloom et du parc de jeux pour enfants.

Du coté des automobilistes il va falloir apprendre à circuler sur cette voie centrale et par conséquent ralentir pour se croiser tout en respectant un mètre avec les vélos.

La commune de Vieux-Thann se distingue favorablement vis à vis des modes doux. Elle surprend même en prenant délibérément des décisions pas toujours faciles qui inaugurent un parti-pris pro-vélo. Je l’en félicite même s’il existe quelques ratages comme par exemple le reprofilage de la rue Berger André avec un trottoir bidirectionnel non réglementaire (manque de largeur et absence de délimitation piéton/cycliste)

Plus c’est mou, plus c’est dur

ce n’est pas moi

Mon toubib me l’a dit, prenez des protéines.

Si vous savez faire 170 km à vélo, vous devriez pouvoir atteindre 250 km comme moi m’a dit le médecin remplaçant qui avait l’air de s’y connaître en vélo.

Plus mes mollets deviennent mous, plus c’est dur de courir et de pédaler. Le phénomène est lié à l’âge et s’appelle la sarcopénie. Il ne faut donc pas se dire que le déclin des performances est inéluctable.

 La diminution de la masse musculaire entraîne une baisse de la force, une augmentation du risque de chutes et de fractures, et peut affecter la qualité de vie globale

Ma balance à impédancemètre m’indique une masse muscu de 23.1% de mon poids total. C’est peu. Normalement à plus de 70 ans on devrait être à 30/34%

Oui, je l’avoue, ce matin j’ai réduit mon tour du lac par crainte de ne pas arriver à faire le circuit habituel.

Quelques trucs puisés sur le net pour garder des forces

Pour remédier à cette perte de confiance en soi, il faut bien entendu poursuivre son sport mais aussi penser à apporter des protéines à sa nutrition afin d’y apporter du tonus..

Augmentez votre apport en protéines, essentielles pour la croissance musculaire. Consommez des viandes maigres, poissons, œufs, légumineuses et produits laitiers faibles en gras

Assurez-vous de dormir suffisamment (7 à 8 heures par nuit) car c’est pendant le sommeil que les muscles se reconstruisent

Viandes maigres: poulet, dinde, veau, filet roti de porc

Légumineuses: haricots, pois, lentilles

Produits laitiers faibles en gras: fromage et yaourt 0%, lait écrémé

De l’ombre et de la lumière

Puis je gagne la mer

Je me suis mis à l’ombre

Août se termine déjà. Et depuis bientôt deux semaines, j’ai mis mon blog en sommeil. Il est vrai qu’au fil du temps, après des printemps pluvieux, les étés brûlants me terrassent.

Ils me le disent là-bas, « tu es du nord ». Sachant que pour un sudiste il n’existe que deux points cardinaux, le sud et le nord.

Le sud, c’est le soleil, le beau temps naturellement, une forme de fatalisme à tout…et le nord, après Montélimar, est assimilé à un bagne où l’on expédie les reclus. Comme à « Bienvenue chez les Ch’tis ».

Je chasse l’ombre dès le matin et je m’y installe en attendant d’y être délogé.

Peindre le camping

Oui je peins. Le peintre aussi aime les ombres portées qui apportent du relief et des contrastes à son modèle. Mais il faut peindre vite. Je prends un cliché et je poursuis mon travail sous un platane.

Ah, vous peignez!

la gérante du camping propose un sujet, son camping. Les peintures sur commande sont ma hantise, surtout s’il s’agit de mettre en scène des caravanes et des tentes. Je décline poliment l’offre.

Vélo à tout faire

Mon vélo « à tout faire » m’accompagne. Il est mon porteur universel. La peinture, les courses, les chemins caillouteux, les encombrements urbains, il répond à toutes les situations, une fois débarrassé de ses sacoches. C’est un VTT amélioré qu’on n’oserait pas proposer à la clientèle. D’autant qu’il n’a pas de moteur.

La ville à vélo

grimper le boulevard du Jeu de Paume jusqu’à l’Arc de Triomphe, une épreuve presque olympique pour moi

Je choisis la ville à vélo

Depuis cinquante ans, je suis le client de l’épicier Albert. Albert a donné son nom à la postérité depuis que ses successeurs ont pris la direction de la boutique. Pecorino, harissa, mortadelle, Marsala,…tout loge dans ma sacoche. Puis je flâne sur l’esplanade. Un couple de jazz entame Moon River, alors je m’assois tandis que les enfants attendent que le jet d’eau se ranime. J’ai au fond de ma poche une pièce pour le béret, toujours trop peu généreuse.

Puis je rejoins la mer

L’insouciance de tout vous gagne. Il suffit de regarder le paysage défiler. C’est le but du jeu estival, ne pas penser aux lendemains qui pourraient déchanter.

Lendemain de pluie lubrique

C’est le lendemain de pluie. Ma chaîne se plaint. Je souffre pour elle. Un léger bruit de scie égoïne. Pas d’huile sur moi. Mais un garage poids lourds se présente peu avant Remiremont.

Prestement un bonhomme s’avance.

Dou kzé ti ki vient l’gars là avé s’ vélo?

???

Dou kté ?

D’Alsace…

Noooon, dou k’ tu viens?

De Bouzey…

Hé les gars y vient d’Biuzey!

Alors tas été voir une p’tite femme, hein, avoues?

D’Jo , donne la buret au m’ sieur pour sa chaîne qui gouine

Trois jours de cyclo-camping

Mon titre affiche la modestie du voyage. Tout ça pour ça! diront les professionnels habitués aux longs raids.

Mon itinéraire totalement improvisé, mon but indéfini, je ne pouvais donc au moment de partir que me réfugier vers des choses simples, pas des buts de voyages construits patiemment tout au long des soirées d’hiver. Mais les voyages spontanés ont aussi leur charme. Ne rien prévoir et justement tout prévoir.

A partir de chez moi, trois possibilités avec mon vélo: le nord mais j’chuis pas cht’i, le sud oukifécho vendiou et l’ouest où le Paul a dit mais c’est ma relavatte dans la lessiveuse.

J’ai pris l’ouest vers mes origines et je vous conte mon rapport d’étonnement.

Vagabonde

Vagabonde, c’est le nom d’un constructeur de cycles réputé dans le fait main. voir le site

Le couple arrive au camping. Il cherche à s’installer. Les deux Vagabonde rutilantes. Je reconnais tout de suite les pros du camping à vélo. Des vélos costauds mais beaux avec des guidons  » à deux étages », des boites Rohloff (voir ici) et des alternateurs au moyeu.

Matos de camping au top. Des pros quoi!

On dinera ensemble en réunissant sa becquetaille et en squattant le auvent et la table du caravanier absent.

Prends le train!

Mon expert cyclo-campeur prend le train avec son épouse et leurs vélos. Ils se projettent sur le théâtre d’opération comme le font les combattants. Choisis les TER, dit-il, ils sont faciles d’accès et les contrôleurs plus tolérants…

Je ne me suis pas encore résolu à prendre le train, je reste un exclusif de la bécane. Mettre mon vélo dans un train, je trouve ça gênant sur le plan de mes principes.

Il est vrai que certains cyclo-campeurs rechignent à prendre les grands itinéraires routiers, ils cherchent de l’authentique, du fait pour le vélo et des trucs plutôt plats. Par exemple des voies ferroviaires réformées où la pente des locos ne dépassaient pas trois pour cent.

Tu fais trop à la journée!

Des pentes ne dépassant pas trois pour cent grâce aux voies vertes

En finissant notre bière, mon voisin campeur me dit « tu fais trop à la journée ». J’ai compris que le cyclo-campeur est habitué aux sauts de puces. Des bonds de 50 km.

Et qu’est ce que tu fais le reste du temps? je le tue!

C’est vrai que le lavage du linge, le séchage de celui de la veille, les courses à l’Aldi mobilisent du temps.

Un frigo rien que pour les campeurs

Je n’ai pas encore atteint cette philosophie de la lenteur. Mon principe consiste à avaler des kilomètres estimant qu’à 15 km/h j’ai le temps d’admirer le paysage qui défile.

Je le confesse, chargée ma rossinante pèse 30kg, et au-delà de 100 kilomètres par jour je sature dès lors que s’y ajoute 7 à 800 mètres de dénivelé.

De l’ordre dans les sacoches

Au bout de deux jours je peine à me souvenir où se trouvent la trousse de toilette, les victuailles, les cordons de merdouilles électroniques. Il faut de l’ordre. D’année en année je m’améliore. J’imagine un jour dédier chacune des quatre sacoches à un contenu immuable. 1 Bouffe/2 fringues/3 linge sale et poubelle/ 4 couchage. Et tente sur le porte-bagage.

De l’ordre dans ses sacoches

Le gestion du linge sale pour moi est un casse-tête. Parfois je pique un fond de lave-vaisselle abandonné aux sanitaires et je frotte. Puis je m’invente une corde à linge avec mes tendeurs et je pris qu’il ne pleuve pas. Sinon je traine mon linge à sécher jusqu’à l’étape suivante. Le linge de vélo est fondamental, il est technique. J’ai fait une journée en slip et short pour faire people: catastrophe! les coutures du slip ont fini par attaquer « mes jointures cuissières » et j’ai terminé debout sur le vélo.

En revanche avec les chaussettes, même mouillées et sales, ça marche. En pédalant on ne sent rien.

Camper et décamper

Une sérieuse entorse en 2023 après un « cycliste pieds à terre » scélérat

L’arrivée au camping est toujours angoissante. Je me souviens qu’arrivant au bord de la Moselle après une journée exténuante dont un passage aux urgences touloises (Toul), la gardienne voyant mon attelle s’était écriée « encore un blessé, on a déjà eu deux infarctus ce matin! »

Cette fois, j’ai choisi un camping au bord du plan d’eau de Bouzey à Chaumousey 1007 chemin d’Ambafosse (88390). Il est en pleine forêt. Il fait partie de la Fédération les Amis de la Nature France (ANF) animé par des bénévoles avec des prix très compétitifs. 6.72 euros la nuitée avec douche, prise électrique,

Méfiance avec les installations sous les arbres

bouilloire électrique, frigo et abri vélo.

Mais les évènements météo font que parfois la nuit idyllique attendue tourne au cauchemar. On aime s’installer sous de grands arbres protecteurs du soleil mais si l’orage intervient, c’est possiblement la cata. Une grosse branche s’est détachée et a explosé en miettes à ma tête de lit. Je me suis réfugié sous l’abri vélo mais l’eau montait si vite qu’une mare s’est formée m’obligeant à grimper sur une palette de bois.

Ne pas se tromper de camping. Autour de ce plan d’eau il en existe quatre. Regarder ce qui est dit sur le net. J’utilise le site « park4night » collaboratif et gratuit prévu à l’origine pour les camping-caristes mais qui dispose de filtres pour rechercher uniquement les campings, leurs prix et les avis récents. De plus vous pouvez obtenir votre itinéraire vélo « avec approche sonore » (Waze en cochant vélo) pour ne pas vous tromper.

L’autre déconvenue en camping, c’est la java. Il faut bien se souvenir que tous les campeurs ne rêvent pas la nuit. Beaucoup sont là pour faire la fête avec les voisins jusqu’à tard dans la nuit. Mon camping était plutôt calme loin de la route, mais de l’autre coté du plan d’eau le camping « 4 étoiles ». Avec son lot de touristes venus d’Europe du Nord logés dans des bungalows et qui chaque soir veulent en découdre avec la Chouffe de la Brasserie d’Achouffe. Le Karaoké jusqu’à 2 heures du matin achève de me faire douter de la pertinence de mon plan vélo-camping.

Linge pas sec, nuit d’enfer, tente mouillée, nourriture attaquée par les souris, faut gérer!

Epilogue

Je quitte le réservoir de Bouzey non sans avoir parcouru à pied ses 7 km en guise de balade

Je quitte le réservoir de Bouzey de bon matin. Les tentes modernes se plient facilement.

J’avais prévu de prolonger mon voyage vers mes terres natales. Mais comme rien ne m’était imposé, j’ai choisi de faire demi-tour en agrémentant mon voyage par un détour non encore exploré, la Voie Verte des Hauts-Vosges en direction de Cornimont.

Epinal et le charme de sa station météo fin XIX eme siècle

La Voie Verte des Hautes-Vosges est très prisée parmi les amateurs de vélos randonneurs, les cyclo-sportifs la délaissant du fait des chicanes nombreuses qui la ponctuent à chaque intersection. Le train était prioritaire au siècle passé, les cyclistes non.

Mais son revêtement est parfait, le tourisme y bat son plein surtout depuis que des septuagénaires bien enrobés se sont mis au vélo électrique.

Je vous recommande un arrêt aux gorges de Crosery, un site remarquable où la Moselotte, affluent de la Moselle, a percé le granite des crêtes puis celui de la Thiéfosse.

Arrivé au terme de la Voie Verte à Cornimont, une grande place aménagée. Les rayons du soleil dardent déjà les bras et les mollets. Je me réfugie sous une ombre. Mon sandwich au jambon cru acheté à prix d’or chez Hocquaux à Remiremont ne passe pas. Alors je gonfle mon oreiller et je fais une sieste.

Où sont les poubelles?

Les familles arrivent, garent leur voiture et sortent les vélos. Elles vont partir en balade. Le monsieur venu de Belgique m’aborde « où sont les poubelles? ».

Des poubelles? il n’y en plus, lui dis-je…

Chez nous il y en a partout, me répond-il

Le phénomène de la disparition des poubelles commence à faire des mécontents. Surtout chez les cyclistes obligés de trainer leurs ordures dans les sacoches. Rien qu’à mon camping de Chaumousey, l’association n’a que des composteurs. Pour les emballages, il faut sortir…et pour les verres, c’est à un kilomètre. J’ai donc quitté mon camping avec les bouteilles tintantes dans les sacoches.

Toutes les haltes de la Voie Verte sont aussi dépourvues de poubelles.

Je m’étonne de cette initiative environnementale qui vise à supprimer toutes les poubelles sur la voie publique. in fine n’encourage t-on pas les dépôts sauvages?

Finalement il me reste le plus difficile après Cornimont. Le soleil est brulant. Je dois monter à Ventron et au col d’Oderen.

Ventron

Enfin le col est atteint. Je puise dans mes maigres réserves pour y parvenir. Les motos, les voitures sont pénibles sur cette route habituellement peu empruntée.

Au col d’Oderen

Au total environ 200 km dans un terroir connu. En bref un aller et un retour. Hier j’ai parcouru 109 km en 7h30 de vélo. A moins de 40 km de chez moi j’aurais mauvaise grâce à loger à nouveau au camping, alors je pousse les feux et je rentre at home. J’ai pris soin de peser mon vélo à l’arrivée comme si j’avais eu des doutes sur le poids transporté. 30kg 400. Je suis dans la norme.

Floral

acrylique 50×40 sur toile

C’est en relief. Une idée décorative pour ceux qui aiment. Et en plus on peut la mettre en portrait ou en paysage.

Enfin, la fin!

Un sport imprenable par l’Ethiopie et ses hauts plateaux

Je l’avais prédit. Nous serions convoqués aux JO. De gré ou de force. Nous avons été comblés.

Voici donc le décompte des médailles qui prend fin. Avec une discipline que mon inculture sportive me ferait dire qu’elle est confidentielle. A quoi les spécialistes de la chose me répondront que quand on n’y connaît rien, on peut la fermer.

Enfin force est de considérer que dans le domaine sportif le CIO embrasse tout ce qui passe parmi les disciplines les plus baroques. Baroque, oui c’est bien ça, nos JO sont baroques à l’image de notre époque qui ne craint aucune incursion dans l’histoire ancienne pourvu qu’elle fasse oublier son abîme culturel du temps présent.

Donc le BMX, le breakdance, le mur d’escalades sont aussi hissés au rang de sports olympiques.

L’hippisme aussi depuis longtemps sans qu’on demande en quoi le cheval est un sportif. Pourquoi pas aussi des courses de lévriers? De lièvre et de tortue? Et aussi de chiens? j’oublie les sports mécaniques et les compétitions d’échecs parmi les sports intellectuels.

Comme on pouvait s’y attendre les JO se terminent par un décompte purement comptable. Combien?

Imaginons la Chine avec ses 1,5 milliard d’habitants qui totalise 39 médailles d’or. Seulement ? Si la Chine voulait réellement se prêter à ces jeux là elle raflerait bien davantage. Magnanime elle reste mesurée pour ne pas nous déstabiliser.

Savez-vous que la Chine dispose sur son sol de seize millions de pianistes ? Le quart de la population française ! Messieurs Steinway, Bosendorfer et même Yamaha sont donc assurés de pouvoir perdurer dans leur commerce de pianos tant que la Chine n’aura pas investi dans un transfert de savoir-faire et de technologie comme elle le fait si bien pour une grande part de la production mondiale.

Compter des médailles. Tout ça pour ça. Attendons encore un peu pour reprendre nos mécomptes des dernières législatives et préparer le prochain budget du Pays. Un budget en équilibre instable comme d’hab.

Au diable l’avarice pourvu qu’on ait eu nos Jeux.

Petite montagne

Le Philtrant a déménagé à l’étang de Leimbach

Non je n’ai pas fait le Haag ce matin. Pas assez d’entraînement. Je le ferai quand je me sentirai motivé.

A la place, j’ai fait le raidard de Rammersmatt par Roderen, puis le Schirm. Bien assez physique pour moi.

Une grande boucle par Burnhaupt, Gilwiller, Reiningue et Wittelsheim pour finir.

72 km et 665m.

C’est tout pour aujourd’hui.

voir le parcours

Envie de mer

Acrylique 24×30 sur carton (2021)

J’attrape un paysage de mer qui dort. Je l’insère dans ce cadre doré. Et je le contemple fouillant dans tous mes souvenirs enfouis.

Samedi le Haag

Je ne sais pas si j’irai car avoir des électriciens en nombre m’agace. C’est samedi 10 août que Col Attitude invite à grimper la route rénovée du Haag.

Je l’ai fait en juillet 2023 après la rénovation de la route

Au départ de Moosch. Difficulté 4/5 qui disent. Plutôt 5 pour moi.

pofil depuis Moosch

Bain forcé

déranger la faune et l’obliger à prendre l’eau ce n’est pas sympa

Bref, je poursuis ma route.

Tant pis pour les gros canards. Je ne suis pas doué en ornithologie, peut-être des oies…ou des ouettes?

Les promeneurs sont encore peu nombreux, je croise seulement deux une marcheuse et une coureuse qui comme moi profitent encoe de la fraîcheur matinale

Aspach-le-Haut
lorsqu’on pénètre en forêt, la température est encore agréable

Pour électriciens seulement

les parcours pour vélos électriques 4 et 6

Merde alors!

halte à la néosporose!
Fin de mon tour de lac

Mon tour du jour

1h08 avec les arrêts

télécharger ce parcours

Pogacar, l’énigme

Depuis Festina et le scandale de l’EPO, le dopage continue son petit bonhomme de chemin. Sans qu’on trouve à y redire. C’est devenu une banalité d’admettre le dopage généralisé dans la plupart des courses cyclistes et le Tour de France notamment.

L’éthique? elle est secondaire. L’important, c’est l’exploit.

Pogacar en est l’illustration, après Armstrong, Pantani et d’autres.

Pour ceux qui ne croient pas le diabolisme des médias qui ont depuis longtemps abandonné l’investigation dans la tricherie sportive préférant la facilité et le sensationnel, il existe encore des experts de la chose capables de démystifier l’esbrouffe cycliste.

Je vous propose d’écouter Quentin Leplat bien au fait de la question. Il vous explique pourquoi Pogacar est obligatoirement un coureur anormalement exceptionnel dans ses performances.

Autun, le calme estival

acrylique 30×40 sur toile

Je n’ai qu’une âme de bricoleur. Parfois je réussis. Parfois je rate, souvent.

J’ai mis en cadre mon petit tableau d’Autun (Saône-et-Loire). Encadrer est certainement un vrai métier avec lequel je fais connaissance. J’ai préféré laisser ce cadre « dans son jus » simplement en repeignant la marie-louise.

J’aime bien le charme de cette petite ville que j’avais parcourue en août 2022.

Il me suffit de regarder ce petit tableau pour évoquer le bon souvenir d’un temps passé loin du tohu-bohu estival. Quand j’entends parler de surtourisme, je me garde bien d’en être un acteur. Le Mont-Saint-Michel? ben non, je le fuis. Comme Venise, comme les Calanques à Cassis, comme Colmar, Kaysersberg et d’autres hauts lieux prisés d’Alsace.

Pourvu que notre massif vosgien ne sombre pas un jour dans ces excès!

La Route des Crêtes est déjà assez empruntée sans y ajouter des barnums de foire comme au Markstein.

Col du Staufen à VTT

la ville de Thann a replanté 600 arbustes en remplacement des résineux décimés par le scolyte

J’ai choisi ce matin la montée au col du Staufen au-dessus de Thann. Dès la sortie de Thann, la grimpée est exigeante avec une pente de 12 à 15%.

le profil du parcours
je commence à grimper le sentier Croix Rouge jusqu’au col de Staufen (point bleu) Pour moi c’est une épreuve.

Ensuite la Croix de Mission, la place du Roi de Rome et enfin le Plan Diebold-Scherrer.

Le jeune runner devant moi a une allure régulière. Inutile de le doubler, il est plus rapide que moi. Au Plan Diebold, il prend le sentier tandis que je prends la route du Hundsruck. Nous arrivons ensemble au col. Je suis sidéré. Puis il prendra la direction du Thanner.

Ce jeune coureur grimpe allègrement

Par la route je poursuis jusqu’au col du Hundsruck.

Dernier regard sur Bourbach avant la descente. Le temps est frais, les nuages s’amoncellent.
le parcours à télécharger

Puis je descends à Rammersmatt en faisant attention à la partie caillouteuse vertigineuse. Une chute ne pardonnerait pas.

La vérité si je mens

tiens la fontaine du bike-parc de Cernay remarche

Je descends le mont Olympe, lentement.

Dans mes courses à pied, je m’arrête souvent pour marcher. Je ne suis pas seul à courir ainsi. Appelons cela « le fractionné ». On court, on marche,…d’ailleurs au fil du temps je me rends compte que je marche de plus en plus souvent. Signe d’une décroissance inéluctable de mon édifice minéral, j’imagine.

Par exemple aujourd’hui j’ai marché 25 fois soit tous les 300 mètres. Je ne mens pas. La chaleur est telle que je ressens le besoin de m’arrêter souvent et de marcher.

Ainsi si mon Garmin ne considère que ma course qui fait 8.21 km, j’ai en réalité parcouru 9.20 km pour rallier Cernay par la piste de la Thur Sauvage et revenir par les haras jusqu’à Alba Vieux-Thann.

Les entrées de ville sont pénibles car les chiens ne cessent d’aboyer au son de mon pas. J’ai parfois envie d’en attraper un par la peau du dos et de lui mettre une baffe. Il saura pourquoi il gueule. Non mais j’adore les chiens. Silencieux.

En somme, si j’ai consacré 56 minutes à ma course, j’ai aussi marché pendant 20 minutes. Mon temps passé pour les 9km est de 1h25.

Je ne me mens pas puisque je cours contre moi-même et que je suis toujours gagnant. Quel compétiteur!

Encadreur

C’est un métier de l’ombre.

Et pourtant il est nécessaire pour mettre ses tableaux en valeur. Un peintre amateur comme moi n’a pas les moyens alors je chine.

Chez le (désormais chaud) père Emmaüs dont l’effigie trône toujours en grand dans le hall principal j’arrive à me débrouiller et je redonne une seconde vie à des cadres rustiques.

Juillet 2024

lac de la Seigneurie

Fin de mois relax.

Je me laisse un peu aller au farniente en ce mois de juillet. Normal en cette saison où l’on s’abandonne aux vacances familiales. Cependant tout est relatif car le farniente pour moi est fait de beaucoup de choses comme par exemple encadrer mes tableaux.

Finalement je vais et je viens à mon gré en alternant comme je peux, marche, course et vélo. Les journées chaudes que nous connaissons réduisent les créneaux horaires admissibles aux seniors.

3 sorties route

8 courses à pied

2 VTT

c’est la course à pied qui me sauve le mois

Ce matin je suis parti à 6h45 de telle sorte de pouvoir échapper aux rayons ardents.

A Gildwiller, j’ai choisi de remonter la vallée du Soultzbach, puis j’ai pris la direction de la Seigneurie et Rougemont.

Photographe à la main

Louhans (huile 24×30)

J’ai commencé avec un clic-clac Kodak. On appuyait et on attendait le développement. C’était la surprise plusieurs jours après.

Aujourd’hui je peins sur le motif là où j’ai un coup de cœur.

J’emporte avec moi un petit nécessaire. Et au retour je contemple mon souvenir. C’est une fierté excessive, je le reconnais.

Convoqués aux JO

« Le plus important aux Jeux olympiques n’est pas de gagner mais de participer, car l’important dans la vie ce n’est point le triomphe mais le combat ; l’essentiel, ce n’est pas d’avoir vaincu mais de s’être bien battu ». 

Mon œil!

Si cette devise était vraie, les Etats ne compteraient pas leurs médailles. Derrière les JO se cachent en réalité une course qui vise à exacerber les nationalismes. Y compris les plus pernicieux.

Tous convoqués

Que l’on soit pour, que l’on soit contre, nous serons tous convoqués aux JO. Etre pour ou contre importe peu, la mainmise de l’Etat sera là. Elle l’a déjà été avec ce déferlement de contraintes contraires aux libertés publiques, la mise sous clé de nos droits d’aller et venir et cette mise en avant féroce de l’institution policière au nom de la sécurité des citoyens.

Une médaille pour un ordre moral

Mais ce qui est plus insidieux encore, c’est cette façon de confisquer notre droit à penser le sport autrement, hors des nationalismes de tous poils qui se servent de notre corps au nom d’une morale supposée hygiéniste. Les pays totalitaires en profitent depuis toujours pour redorer leur blason et s’inviter dans le concert des nations, n’hésitant pas à franchir la ligne jaune des dopages les plus sophistiqués et à imposer des entrainements surhumains à leurs athlètes.

Les pays démocratiques ne sont pas en reste

Toute affaire cessante, la France organisatrice s’est engagée aussi dans une dérive totalitaire au nom de Jeux devenus intérêt supérieur de l’Etat. Tous les médias et toutes les polices réquisitionnés, la politique de la nation interrompue, les partis sommés de se taire, voici donc des Jeux venus à point nommé pour nous faire oublier la faillite de l’Etat.

Mettre la sourdine

Après plusieurs semaines de flamme olympique itinérante à travers le Pays, les fameux Jeux auxquels on a adjoint nombre de sports collectifs professionnels comme le football ou le tennis vont déferler sur les écrans.

Ma sourdine est en marche.

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Carabike

Je l’ai rencontré sur les bords de la Saône venant de Hayange. Trop d’humilité pour se mettre en scène. Cependant j’ai droit à une photo du chat qui voyage en sa compagnie. Il a sa cache sous la remorque et un petit labyrinthe qui lui permet de sortir à sa guise. Lors des pauses il mène ses investigations de chat dans le voisinage sans jamais s’éloigner. Notre voyageur confie vivre en parfaite autonomie. Il a une filtration au charbon pour l’eau et sa douche de 10 litres qu’il met en pression manuelle. Le lit est en Bultex, les rangements tout autour. Le vélo est un Motobecane de 1971 un peu juste pour passer les bosses. Poids annoncé de la remorque: 220 kg. Direction la Via Rhona puis le Portugal.

Mon tour des cantons

Tour matutinal.

Excusons-nous de cet adjectif archaïque: « les cyclistes d’hier » préfèrent encore rouler « à la fraîche » car à partir de onze heures on commence à frire sur nos bécanes. Je n’ai que mes jambes et un bidon.

Et encore! je lève le pied souvent pour ne pas me mettre « dans le rouge » avec ma moyenne de 21.5.

L’après-midi sera plutôt consacrée à admirer le monde mutant du Tour de France auquel plus personne ne trouve rien à redire depuis les affaires comme si par un étrange phénomène le cyclisme professionnel était devenu vierge de toute dérive.

Je ne résiste pas à parcourir le site cyclisme-dopage.com à propos du fameux Pogacar et les déclarations du soigneur Antoine Vayer, ancien de Festina…

Quand j’étais dans l’équipe Festina, un coureur non dopé développait 400 watts dans les cols. Et les dopés, de 420 à 430 wattsArmstrong quand il faisait ses cures de dopage, il augmentait de 10 % de puissance supplémentaire en watts. On passe alors de 400 à 440 watts, ce que j’appelle la zone miraculeuse. Pogacar, lui, a augmenté de 8 % ce seuil, on est passé à 470 watts lors des ascensions et il bat tous les records.

Pour l’ancien entraîneur de l’équipe Festina, l’omerta est encore de mise dans le peloton professionnel. Encore plus aujourd’hui, parce que les cyclistes ont des salaires qui ne se comparent même plus avec ceux du passé.

J’ai reçu, ce matin, un coup de téléphone d’un coureur français de mes amis qui est sur le Tour. Il est loin au classement général, mais il gagne quand même 250 000 euros par an. Il m’a dit : « Antoine, je ne dis rien, car je me paye un appartement par an et après 10 ans je compte en avoir 10 et être tranquille. » Donc les coureurs ne vont pas parler. Personne n’a intérêt à parler. C’est un milieu qui fonctionne comme autrefois, sur l’omerta.

Avant, il y avait la catégorie des surhommes. Aujourd’hui, on a inventé la catégorie des aliens.

https://www.cyclisme-dopage.com/chiffres/tdf-vraischiffres.htm

mon tour du jour

Cycliste renversé à Cernay

Le cycliste est là, sa roue en huit à la main. Il vient d’être renversé au pont Gustave Eiffel à Cernay.

Il allait chercher son dossard pour le GFNY de demain. son engagement va être perdu. Je lui propose de lui prêter ma roue demain. Pas possible, il a une cassette 11 vitesses.

La signalisation est confuse. Au stop de la Voie Verte, la municipalité a ajouté un « pied à terre » (en octobre 2019).

Je lui fait observer le panneau, il ne l’avait pas interprété comme moi.

Selon moi deux hypothèses:

  • soit l’on descend de son vélo et on traverse à pied, dans ce cas l’on devient piéton et on bénéficie d’une priorité totale
  • soit l’on marque le stop avec un pied à terre pour laisser passer les véhicules et on redémarre sur son vélo. Notre responsabilité peut être engagée.

Dans la réalité, beaucoup d’automobilistes s’arrêtent en nous apercevant au stop. Pour moi, les gendarmes s’arrêtent et me laissent passer. Merci. Ils viennent de constater l’accident

  • Que faut-il comprendre?
  • Cette signalisation est discutable car le stop est un panneau routier qui s’applique aux véhicules, pas aux piétons. En revanche le « pied à terre » n’est pas réglementaire.
  • La vraie signalisation serait celle-là:

La morale de l’histoire

Cernay, on le sait, n’a pas de politique de mobilités douces réfléchies puisqu’il fait n’importe quoi en ce domaine. Des ouvrages pharaoniques là où c’est inutile. Comme ici l’avenue Charles de Gaulle qui ne conduit nulle part

Et des investissements pro-bagnoles comme ce pont Gustave Eiffel où l’on a tronçonné la Voie Verte en deux…au lieu de conserver un passage inférieur sous le pont

A l’origine la Voie Verte longeait la Thur là où se trouve l’escalier

Dimanche le GFNY à Thann

C’est dimanche 21 juillet 2024 à Thann que le GFNY va faire parler la poudre d’escampette.

Les cyclosportifs de tous poils, petits et grands, vont pouvoir s’exprimer sur le massif vosgien.

Voir mon reportage de 2023

aller au site GFNY

Du coq à l’âne

Je ne sais pas pourquoi j’écris ce titre, « du coq à l’âne ». Alors maintenant je rame pour que ça cadre.

Bref je suis parti tard à 10h45 pour courir en ville. Peu d’ombre soleil déjà haut.

J’ai déjà 27 degrés au thermomètre. Au bout du premier kilomètre, selfie au-dessus de la Thur. La frime. Je longe le Rangen. En ville je flâne en veillant aux aspérités, aux bordures, aux bagnoles.

Rue des Jardins, le mec ajuste son sac à dos et me demande si j’entends bien. Oui les années sixties, réponds-je. C’est bizarre réponds-je. Y’a un truc. Finalement je lui montre mon casque à conduction osseuse et il entend les Beatles. Mon adolescence. Here, There And Everywhere (Remastered 2009)

Finalement il me dit je vais au Ballon d’Alsace. De l’eau? oui 4 litres 5.

Le sac à dos est obèse. J’imagine la grimpée. Le Roi de Rome, le Staufen, Diebold Scherrer, Hundsruck, Rossberg par GR5, les Perches, Charbonniers, Moinechamp, Morteville, Ronde Tête…que de bons souvenirs à VTT

Je rentre rincé.

C’est ballot

les balles de paille que mon ami peintre José Salvaggio adore

Je sors d’une période délicate qui a duré cinq jours. Une éternité pour moi sans pouvoir courir ou faire du vélo.

Bref, ce matin j’ai repris timidement pour marquer le coup, comme on dit.

Je suis atteint de reflux gastrique très dérangeant, brûlures toux, éructations. J’ai rechigné à prendre les inhibiteurs de pompe à protons prescrits qui limitent le flux d’acide gastrique. Puis j’ai eu en même temps une déchirure musculaire au thorax au retour de mon jogging qui m’a fait souffrir énormément m’empêchant de dormir et de respirer sans douleur. Antalgique.

Ce matin tout semble ok. Mais je prends ce nouveau médicament qui vient s’ajouter à l’inhibiteur calcique qui empêche la calcification des vaisseaux. et l’hypertension artérielle.

Ca commence à faire beaucoup toute cette pharmacopée liée je crois à l’âge. Heureux ceux qui échappent à tous ces stigmates que l’on cache comme on peut.

Indéniablement, la décroissance est en marche forcée.

Coup de pompe à Cernay

la borne technique est située au parc à cigognes le long de la voie verte

J’ai voulu faire mon kéké devant les badauds.

J’ai donc mis mon VTT sur le support. Puis j’ai gonflé le pneu arrière. Histoire de voir. Gagné! j’ai remis de la pression.

Une histoire de Shadocks

A l’avant, en revanche, j’ai rencontré des difficultés. Plus je gonflais, plus mon pneu devenait mou.

Bref au bout de vingt coups de pompe, mon pneu était à plat.

Penaud, je me suis rendu au banc tout proche et j’ai regonflé avec ma pompe.

Initiative louable et remarquable. La borne est équipée de nombreuses clés.

Vélomaxou libéré du vélo électrique

  • Qui n’a pas son VAE?
  • Moi!

Alors il n’arrive pas à franchir le pas, Vélomaxou. Quel ringard!

Je serai le dernier à ne pas avoir mon vélo électrique. Désolé.

Pouvoir me le dire me rassure puisqu’autour de moi c’est un océan de randonneurs « électriques » qui prospère. Un océan qui donne envie à de nouveaux adeptes de profiter de la nature, des paysages et peut-être de trouver une alternative à la voiture.

Monsieur, madame, les enfants. Tous en VAE.

la similitude est frappante

Je sais que les clubs piaffent d’impatience. Parmi la Confrérie des Cent Cols, j’entends des tenants du VAE. Ils manœuvrent en loucedé pour faire adopter une section VAE. Quelle magie de pouvoir enfiler 10 ou 15 cols dans la journée! et pouvoir figurer au Tableau d’Honneur?

Il suffit de se rendre compte de l’engouement pour ces machines sur les pistes cyclables pour comprendre que le vélo dit musculaire ne représente plus grand chose. J’ai même vu qu’un de mes amis s’est rendu gravir des cols accompagnés par six VAE. C’est dire si le combat est inégal.

Est-ce d’ailleurs une combat? celui des « puristes » ou des « muscus » contre les possesseurs de moteurs électriques?

Je ne le crois pas. Il suffit de s’en extraire et de faire comme avant. Pour ma part je me suis interdit de rouler accompagné par ces engins car je considère que c’est une autre activité. A quoi bon se décarcasser à grimper des côtes pendant que d’autres discutent derrière vous!

Pour bien comprendre il faut savoir qu’un type comme moi est limité en puissance non seulement par sa musculature et son poids mais aussi par ses limites cardiaques. Ainsi un cycliste entraîné dépassent rarement 220 pulsations moins son âge. Ce qui pour moi est un juge de paix fixé actuellement à 150 pulsations par minute.

A la dernière Semaine Fédérale de Pont-à-Mousson, près de la moitié des participants étaient à VAE.

(lire ici)

S’agissant des watts, souvenons qu’on atteint tout au plus 100 watts en promenade « musculaire » quand un cyclo VAE dispose en plus de 200 watts électriques grâce à son moteur.

Vous l’aurez compris, on ne joue pas dans la même cour. C’est comme si un senior devait rouler avec un junior en compétition.

J’en resterai donc là en faisant en sorte de ne pas tomber dans la confusion entre ceux qui roulent avec leurs propres moyens, à l’ancienne pourrait-on dire, et ceux qui souvent par facilité ont choisi de répondre aux sirènes d’une mode mercantile. Le pire étant bien entendu de se doter d’un vélo électrique juste pour acheter le RonRon à l’Aldi.

JO sous escorte policière

On a poireauté une journée entière pour voir passer la flamme olympique dans l’Aube et en particulier à Mesnil-Saint-Père une commune de 500 habitants au bord du lac de la forêt d’Orient.

Au guise de spectacle populaire on a eu droit à un défilé de moyens militaires pendant toute la journée.

Une compagnie de CRS, des voitures de gendarmerie, des motards, des gendarmes à VTT, une équipe cynophile, et même le PSIG équipé de Famas déambulant le long de la promenade.

Sans oublier l’hélicoptère.

A coté de ça tout le parcours était neutralisé par de la rubalise, déviation des automobiles et même les cyclistes devaient longer la piste cyclable à pied!

La flamme et son porteur aussitôt apparue après avoir longé la plage s’est vite engouffrée dans une voiture.

Direction Troyes.

Même les cyclistes ont du parcourir un kilomètre à pied le long de la piste cyclable

Je ne comprends rien à ce cirque qu’on veut populaire mais qui en définitive va aggraver encore la dette publique.

Thann dans ses murs

C’est le plus vieux quartier de Thann, celui du Kattenbach. Mais direz-vous tout est vieux à Thann. Même moi!

J’ai manqué d’écrire encore un article vachelard comme de coutume, puis je me suis ravisé en reprenant tous mes angles de vue sur cette ville que j’habite depuis cinq ans.

On ne pourra pas me dire que la critique est facile lorsqu’on ne fait rien. Car cette municipalité a des semelles de plomb avec la RD 1066, son trafic routier, qui la traverse et obère toute évolution.

Enfin, je ne sais comment une vague d’embellissement des façades a été obtenue, tandis que le centre historique tombe en ruine. Seule la Collégiale à grand coups (coûts?) de subventions échappe à la décrépitude.

rue Curiale, l’une des architectures les plus remarquables à l’état de ruine.

Hier au soir, je me promenais à vélo dans les rues de la ville. Les grands parkings déserts. En plein juillet, trois camping-cars seulement à l’aire d’accueil place du Bungert là où d’habitude on se dispute les places en cette période.

L’aire de service, face à Match, qui permet d’accueillir le complément de visiteurs est vide. Incompréhensible!

La Voie Verte passe par là avec ses méandres, sa chaussée défoncée et sa signalisation trébuchante. Mais il faut faire avec depuis que la France doit assumer son déclin territorial et rembourser ses dettes abyssales.

Ca me mine d’en être arrivé là après quarante ans au service du Pays. J’ai l’impression d’être un loser qui s’est fait dévaliser par sa banque.

Mais je ne saurais être juste si je me limitais aux façades lézardées.

Thann a des potentialités mais elle peine à les réhabiliter.

Cela dit, ne le répétez pas, l’impôt foncier y est moitié moindre que dans l’agglomération mulhousienne. Ceci explique peut-être cela.

du haut du ruines du château de l’Engelbourg

Achète vieux cadres

Si vous avez de vieux cadres comme celui-ci ou des tableaux sans valeur, je vous les achète pour encadrer mes tableaux. Même abimés.

Me poster un message à velomaxouleclub@gmail.com

Merci