
Aujourd’hui balade à VTT avec une pluie de sable venu du Sahara.

Très peu d’eau mais beaucoup de sable.

Un parcours assez homogène qui alterne plat et montée.


Aujourd’hui balade à VTT avec une pluie de sable venu du Sahara.

Très peu d’eau mais beaucoup de sable.

Un parcours assez homogène qui alterne plat et montée.

Je ne sais pas vous, mais moi cette guerre à nos portes me fout la frousse.
Je lisais que les Suisses sont capables de protéger 8 millions de résidents avec leurs abris anti-atomiques, voire!… Mais nous? combien en a t-on? à part les dessous de l’escalier et le vide sanitaire, je ne vois pas bien où me calfeutrer si le Poutine dans son for intérieur se met à envoyer ses cosaques de l’Oural à Biarritz.
Du coté de nos chefs de guerre, pas de panique, ils ont tous une villégiature du coté de Brégançon où ils pourront attendre que l’orage passe, attendre que Poutine arrive un bouquet de roses à la main.
Mais nous en Alsace, on n’a rien de tout ça. On n’a que les bunkers laissés par les Teutons. Sans confort, ni eau courante, ni parabole internet. Pas d’eau, d’accord, on pourra toujours puiser dans le lavoir du Dich, mais pas de jus pour nos portables, non alors!
Ce qui frappe dans cette guerre poutinesque, c’est l’admirable réaction du peuple ukrainien et la veulerie de l’Europe occidentale qui peine à montrer sa force supposée face au dictateur.

J’en arrive à me demander si nos canons sont bien prêts à nous défendre, si nos avions sont en état de voler, si à soixante-dix ans passés, je ne vais pas devoir reprendre ma MAT 49 de troubad et m’entraîner dans le jardin.

J’y suis allé il y a cinquante ans. Mais les pays exotiques ne me séduisent plus depuis que le régime est retombé entre les mains de dictateurs.
Tant pis pour moi.



L’Ukraine? c’est encore loin dans les esprits tant qu’on n’a pas pris des débris de drones sur la tronche.
A propos de guerre, je m’interroge sur notre capacité à réagir si le cinglé de Poutine se mettait en tête de nous attaquer. J’ai de gros doutes. Notre défense est-elle opérationnelle? pourquoi l’Europe s’est-elle arrêtée au corps franco-allemand plutôt que de développer une véritable défense? Pourquoi les Allemands se sont-ils laissés piégés par les écolos qui ont fait fermer le nucléaire tout en se rendant dépendant au gaz russe?
Tous derrière Macron, c’est le mot d’ordre qui rassure. Quel autre candidat serait le plus à même de faire face? Se planquer derrière Macron, n’est-ce pas l’arbre qui cache la forêt et tous les pleutres qui s’abritent derrière?
Le prix des carburants, c’est la première illustration palpable des conséquences de la guerre déclenchée par Poutine.
On pourrait ajouter qu’à pied comme à vélo, la hausse est indolore. Ce matin j’ai parcouru le dernier kilomètre à pied pour atteindre mon colis livré dans le casier Amazon au supermarché Match. Moins loin que le centre-ville.
Pas de panique, le prix des carburants est appelé à redescendre, dit-on. Le contraire conduirait à la révolution. Aujourd’hui, cinq Gilets Jaunes se sont réinstallés au grand rond-point de Burnhaupt. A un mois des élections, nulle question que le désordre s’installe comme tentent de le faire les Corses.
Et donc en allant à pied ça ne m’a rien coûté en essence.

Pour l’heure, je balaie d’un revers de main tous ceux qui vitupèrent contre le commerce en ligne.
J’attends depuis longtemps qu’on me démontre que le commerce local a sa légitimité face à Amazon.
Aucune démonstration ne vient contre-argumenter le modèle de consommation proposé par Amazon.
La règle est simple, c’est celle de la concurrence voulue par le commerce mondial. Dès lors en simple citoyen, je m’y plie. Bon gré, mal gré.
Pourquoi aurais-je le moindre scrupule à ne pas défendre ceux qui se font appeler « petit commerce »? alors même qu’ils sont incapables de proposer une offre attractive à la fois sur le prix, sur la qualité et sur le service?

C’est la première fois que je vois un navire de CroisiEurope sur le canal de Dannemarie.
Le MS Madeleine est une superbe péniche 5 ancres à dimension humaine, mesurant 38,50 mètres de long et 5,07 mètres de large. Elle peut accueillir 22 passagers, dans 11 cabines disposées sur deux ponts. Chacune d’entre elles, d’une superficie variant de 8 m2 (plus une cabine PMR de 11 m2), dispose de toutes les commodités et offre les meilleures conditions de séjour. À bord, tout est soigné dans les moindres détails et les 5 membres d’équipage garantissent un service personnalisé. (voir plus ici)
Beaucoup de cyclistes et de promeneurs le long du canal. Parfois, c’est chaud car certains parents laissent divaguer les enfants, le chien traverse avec sa laisse élastique, cinq promeneurs alignés, je sonne cinq fois…personne ne bouge.
Bref ne pas aller là-bas le samedi!


Je m’arrête devant la mère de douleur à Schweighouse, là où la municipalité a mis ses containers à verres.
Occasionnellement l’endroit sert aussi aux cyclistes venant de Mulhouse pour soulager les vessies impatientes.
Mais si l’on fait abstraction de ces nécessités terrestres, le calvaire est de belle facture et il en a vu d’autre.


Bon je repars.
Comme je ne veux pas retirer les gants trop durs à remettre, je photographie Aspach avec la langue…

En fait une fois à la maison je découvre qu’avec un iphone, on peut déclencher la photo avec les touches plus/moins du haut-parleur.


C’est un parcours de bosses. De petites bosses qui à la longue s’accumulent.
55km/500m
Après Petitefontaine, je prends Felon avant de revenir à Leval. A la Seigneurie calme plat.
Je rentre par Roderen. Je dis bonjour aux CCK. Ils ne répondent même pas.
La galaxie cycliste est à l’image du reste. Chacun s’ignore. J’ai parfois de l’amertume d’en être arrivé là. Mais il faut faire avec.


J’exhume ce billet de mes brouillons. Il n’est qu’une réflexion sur les controverses que je voie poindre sur nos mobilités prochaines entre les inévitables conflits d’intérêt entre l’usage de la voiture électrique et du vélo en ville
La question arrivera un jour.
Avec la hausse continue du prix de l’essence, la raréfaction des matières premières et l’inévitable renchérissement du coût de l’électricité, rouler en voiture va devenir un luxe.
L’avenir de la voiture électrique, un mode de déplacement légitimé
Quand tout va être résolu, la voiture électrique devrait être séduisante. Ce que l’on sait de ses handicaps sera en passe d’être amélioré: au rang des freins à l’achat d’abord son coût, ensuite la faible autonomie des batteries, le manque de bornes de recharge, les temps d’attente pour faire le plein d’énergie,…la clim énergivore l’été dans les bouchons,…
Mais certains savants geotrouvetout s’aventurent à imaginer des solutions transitoires ou des solutions de remplacement au pétrole. Commelors de la dernière guerre mondiale avec le gazo.

Comme le bioéthanol issu de nos plaines betteravières. Car les paysans qui ont fait fortune dans la betterave lorgnent dorénavant vers le maïs et le colza pour faire tourner leurs distilleries et produire du carburant. Argument de poids, le bioéthanol consomme autant de CO2 lors de la pousse des plantes qu’il n’en produit lors de la combustion. Le bilan carbone est donc neutre.
Mais il y a un problème: la culture du carburant bio prive la planète de millions d’hectares de terres nourricières. Et il faut compter aussi sur la mise à disposition des produits dans les stations, la coût de la transformation des véhicules, l’inconnue de l’évolution du prix de vente et de la fiscalité.
Laissons l’électrique de coté pour le présent. Ceux qui s’y hasardent exploitent des niches de comportement bien connu: des navetteurs quotidiens sur de courtes distances capables de profiter de montages financiers favorables et transitoires. Font-ils fausse route? nous le saurons plus tard quand le tarif et la fiscalité des véhicules électriques seront définitivement établis. Reste la question d’un usage de masse du véhicule électrique…c’est à dire la mise à disposition de postes de recharge rapides, l’accès aux terres rares de fabrication des batteries, le recyclage des matériaux,…et l’inévitable montée en puissance des centrales nucléaires capables de faire face à la demande d’énergie électrique décarbonée.
Actuellement, les Etats s’en tiennent au statu quo et poussent les feux pour le tout-voiture électrique, seul sésame à un mode de vie confortable et renouvelé de la France périphérique: des bagnoles partout et pour tout faire, notamment pour vivre à la campagne et travailler à la ville. Ainsi notre gouvernement préfère cacher la vérité aux automobilistes de demain et admettre que la voiture électrique va entraîner de nouvelles contraintes environnementales qu’on dissimule provisoirement sous le tapis afin de maintenir l’emploi dans l’industrie automobile et de ne pas raviver la crise de ceux qui n’ont pas d’autres choix que d’utiliser leur voiture.
Mais voila poindre la solution vélo sur de courts déplacements urbains.
Le vélo en ville tente de surnager dans cette euphorie de la voiture électrique qui rend toute autre solution ringarde. Le vélo? vous n’y songez pas, comment faire ses courses et emmener les enfants à l’école? Les associations militantes sont à la peine surtout face aux bombardements de spots vantant les mérites de la voiture électrique.
Continuer de se rendre en voiture en ville, de construire des places de stationnement dans les centres urbains, d’assurer la pérennité des grandes surfaces, la voiture électrique sera là pour ça puisqu’elle aura gagné de nouvelles lettres de noblesse au cœur des cités du fait de leur absence de gaz d’échappement.
Le vélo?… et pourquoi pas la trottinette!
La solution vélo agace. On le voit dans certaines agglomérations où les élus freinent son développement. Manque d’espaces dédiés, absence de contrôles des véhicules garés sur les bandes cyclables, réticences à développer les zones 20 et les zones piétonnes, installations urbaines dissuasives pour les cyclistes comme l’inflation de mobilier urbain qui pénalise le développement du vélo en sécurité. Manque d’itinéraires directs et fléchés,…la liste est longue de ces municipalités qui n’investissent pas dans les mobilités douces.
Alors on s’interroge, ne va t-on pas débarrasser à terme les centres urbains des vélos et de ces réglementations jugées absurdes qui compromettent le tout-voiture partout? augmenter les contraintes diverses pour dissuader les cyclistes? arrêter les facilités accordées au déplacement du vélo? imposer l’obligation du casque? de l’immatriculation? de la vignette? du permis vélo?
Ici et là, d’habiles édiles tentent déjà une inflexion réglementaire en déposant des propositions de lois visant à restreindre l’usage du vélo.
On sait ce qui les anime. Faire la place nette aux bagnoles de demain.





C’est un parcours exigeant. Rien que pour dire qu’il faut pédaler dur pour passer du km 13 au km 19 avec 330m de dénivelée et atteindre la fameuse Cantine Zeller au dos du Vieil Armand.
Vente frais venu de l’est et quelques plaques de glace dans l’ascension.

Sans entraînement le mérite n’en est que plus grand pour ceux du club Etoile 78 qui ne sont pas encore préparés à la montagne.
Au retour on passe par le cimetière des Uhlans 95 soldats, appartenant en majorité au LIR 56 et au Garde Jäger Bataillon (G.J.B.), tombés pour la plupart au cours des combats du 21 et 22 décembre 1915.. (voir ce site)




Un croissant pédestre à Schweighouse, montre au poignet. Cinq kilomètres en forêt. J’ai commencé par le parcours de santé, puis une boucle le long de la D83. Retour à la salle des fêtes.
C’était le sport du jour.

Ils ont près de quatre-vingts ans nos derniers combattants de la guerre d’Algérie.
Il ne reste plus parmi les plus jeunes à avoir combattu que les troupes de métier engagées sur les théâtres d’opérations extérieures.
Comme au Mali.
C’est dire que la guerre, c’est loin. Plus si loin puisque le dénommé Poutine vient nous rappeler que l’Europe pourtant si peu belliqueuse est capable demain de devoir affronter une nouvelle guerre qu’elle n’a pas demandée.
Pas une guerre froide, une guerre tout court. Avec des armes sophistiquées et un arsenal nucléaire sans commune mesure avec Nagasaki.
Nos diplomaties font de leur mieux pour enrayer un cataclysme dont on voit les effets en Ukraine, un peuple qui croyait pouvoir rejoindre notre modèle occidental, nos démocraties et qui déplait à Poutine.
Voici donc Macron promu chef de guerre
Inutile dans ces conditions de tenter d’inscrire une campagne présidentielle sereine et équitable dans l’histoire du moment. Macron, chef de guerre, ne peut qu’être réélu. Qui d’autre parmi les postulants, non aguerris, serait capable de prendre en charge une telle perspective visant à conduire une guerre. Certes Macron a déjà fait montre de son expérience dans le domaine civil en coupant quelques mains et en éborgnant des Gilets jaunes avec sa police. Et il a su amputer largement nos libertés publiques avec la pandémie. Il a donc quelques références pas très glorieuses.
La campagne est donc jouée d’avance. N’en parlons plus.
La guerre est-elle inéluctable?
C’est toute la question face au dictateur Poutine. Poutine va ravir l’Ukraine sans grande difficulté puisque personne n’ira se fourvoyer dans ce bourbier face à un arsenal russe colossal.
Nous sommes donc condamnés à attendre…mais attendre quoi?
Poutine pourrait être encouragé à poursuivre ses conquêtes si la mise au ban des nations de la Russie ne suffit pas.

Face à un agresseur, il n’y a pas d’autre alternative que de se protéger. Construire des digues ne suffira pas. Il faudra aussi réarmer nos démocraties trop peu préparées à affronter un ennemi à sa porte.
L’Europe communautaire n’a pas d’autre choix que de compter sur elle-même en améliorant sa défense commune et aussi en révisant son indépendance énergétique.
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Elle s’appelle Roues Libres en Doller
La vallée de la Doller vient de se doter d’une association pour la promotion du vélo.
Largement inspirée de la crise environnementale, l’association revendique un accompagnement de la transition écologique et sociale.
Vaste programme pour cette vallée qui à l’instar de sa voisine la Thur voit défiler chaque jour des milliers de véhicules du fait du trafic pendulaire entre la plaine d’Alsace et les sous-collines vosgiennes.
Petit télescopage territorial avec sa consœur Cadres Thur-Doller portée sur les fonts baptismaux en janvier 2019, puisque les deux assocs, membres de la FUB, entendent représenter ensemble la vallée de la Doller. Qui peut le plus peut le moins, dit-on.
N’hésitez pas à adhérer même à titre de soutien si vous n’habitez pas la vallée

Aucun mérite particulier. Le parcours à plat était facile. Un léger vent de nord qui facilite le retour.

Finalement je me relève, assommé par l’insomnie qui perdure.
Je suis à Kiev. Cette guerre, dont on ne sait rien d’autre que ce que les correspondants de presse mêlés à la population nous rapportent, ne traduit en rien la réalité des combats.
Certes on voit de carcasses de chars, on entend des détonations au loin. Mais rien de probant pour dire que Poutine mène pas à pas son agression.
Alors je suis quand même à Kiev. Par la pensée.
Avec Laitier de nuit d’Andreï Kourkov (ed Points), je vis à travers cette fable qui ressemble à un polar dans l’ambiance ukrainienne de cette ancienne république soviétique.
Ironie du sort, Andreï Kourkov vit à Kiev…et il est Russe.
Avez-vous déjà entendu parler de « l’antifrousse » ? Ce breuvage made in Ukraine qui permet de vaincre sa timidité, de triompher de ses ennemis, de surmonter toutes les épreuves. Un remède pour lequel on tuerait père et mère, n’est-ce pas ? Mais là, c’est son inventeur, un estimable pharmacien de Kiev, qui est assassiné. Ensuite ?`Ensuite tout se complique. Dans cette fable échevelée, les chats ressuscitent, un somnambules se fait suivre la nuit, un député ambitieux exige un lait très spécial, une organisation secrète manipule les braves gens… Trafics et tentatives de corruption s’enchaînent aussi aussi vite que les énigmes (et les rasades de gnôle à l’ortie!) pour tisser peu à peu la trame, non seulement d’un roman savoureux, mais d’un pays tout entier.
Babelio
Ecouter Andreï Kourkov en 2010 dans Un livre, un jour

Les mois semblent passer plus vite cette année. Faut-il freiner?
J’ai à peine le temps de me retourner que déjà février est terminé. Pas franchement d’hiver, de grands froids, de neige. Mais des tempêtes de vent que je peine à accepter au fil des ans. Cette transformation de la météo est purement une fable diront les experts. Je n’ai donc que ma modeste sensation en guise d’authentification que quelque chose cloche.
Alors pratiquement, rien ne justifie qu’on arrête le sport comme les clubs de vélos d’antan savaient le faire entre septembre et mars. Il y avait dans la pratique du vélo cette sorte de jachère qui mettait les organismes au repos. C’est terminé, on roule tout le temps. Au détriment du corps? des machines? je ne saurais pas le dire. Les pathologies liées à l’âge sont-elles moindres? ou plus chroniques? je ne le sais pas non plus.
Mon mois de février en jogging, une vingtaine de kilomètres…

…et à VTT, cinq sorties aussi

…la route est modeste en ce début d’année
