Même sous la pluie, la campagne est belle (Roderen, Rammersmatt en haut)
C’était une pluie fine.
Elle n’interdit pas le vélo de loisir.
J’ai pris le VTT car avec lui si le temps est trop menaçant, on est vite rentré à la maison.
J’ai tout de même tenté au km4 un itinéraire hasardeux: le chemin n’existe plus.
Au km 4 quand le chemin disparait je tente de grimper à l’estime vélo sur l’épaule. Sur cette photo d’il y a 50 ans, on voit le tracé du chemin (en rouge l’enregistrement GPS de mon cheminement)Au km4 des fleurs. Comme pour me récompenser d’être venu par là pour finalement faire demi-tour
Je voulais grimper à Kurrenburg non loin de la vue Zuber, hélas après avoir porté le vélo sur mon dos un petit quart d’heure, j’ai préféré renoncer en faisant demi-tour.
Mon parcours du jour 23km 400m
Une fois sur la route de Rammersmatt, je me suis offert le sentier de Mulhberg qui est un délice et qui conduit à Roderen.
un sentier délicieux
Au réservoir j’ai longé le Rueslochbaechle.
A Rammersmatt, j’ai pris le sentier botanique là où la pluie s’est mise à traverser le blouson.
Abrité sous un gros chêne pédonculé j’ai enfilé mon imperméable.
il est temps de mettre l’imper
C’est sensationnel, toute la vapeur d’eau enfermée vous procure une chaleur douce.
Mieux qu’Engie!
A Michelbach, j’ai pris Aspach-le-Haut puis le sentier qui conduit aux étangs de Bodenmatten à Roderen.
Lesc ouleurs d’automne nous attendent encore un peu (Buchberg)
Aujourd’hui je vais successivement parcourir le Buchberg et le Kohlberg à l’ouest de Thann.
Un parcours de 26km et 750m.
parcours à l’ouest de Thann de 26 km, on rejoint Bourbach–le Bas par la route
J’ai un peu « ramé » sur la deuxième moitié.
Temps frais au départ par la route jusqu’à Bourbach-le-Bas.
Roderen, le Rueslochbaechle est à sec. C’est triste à voir
Je monte à Knappehütte mais j’oblique à droite avant.
Les marcheurs connaissent, c’est le rectangle rouge/blanc/rouge. et je me dirige vers le Rocher du Poilu dans le massif du Buchberg.
Au carrefour, je pends à droite
Le Rocher du Poilu culmine à 700m et permettait aux troupes françaises d’observer la plaine d’Alsace en 14-18.
Aujourd’hui je n’ai rien vu.
Brume et soleil de face.
Aucun mouvement de troupes assaillantes sur l’horizon
L’accès au rocher est un peu à droite du chemin, faut pousser.
Puis je descends à Bourbach-le-Haut par le col du Schirm.
Attention à la descente juste après le rocher: c’est vertigineux, ne pas se laisser embarquer, sinon vous allez décoller et passer par dessus le guidon…
Je ne prends pas la route, trop simple, je prends le chemin qui entre dans Bourbach au niveau de l’école maternelle…et j’ai droit au magnifique chalet tout neuf de l’espace pédagogique.
Depuis le verger pédagaogique et son chalet, j’ai une vue sur le Kohlbergle piton du Kohlberg est face à moi.Le charbon de bois dans la région et la datation au carbone 14
A Bourbach, je prends la direction du piton de Kohlberg.
Le jeune damoiseau prend la pose à ma venue. Repos!
C’est pentu à partir de l’Hundsbaechle qui est à sec et je pousse.
Veiller à bien fermer le parc des vaches.
Un coup de clarine pour prévenir de l’approche d’un intrus. Le Hundsbaechle est aussi à sec
Je pousse longtemps sur les 200 m de dénivelé à reprendre pour atteindre le Kohlberg.
Au petit portillon, j’hésite…il faut entrer dans le parc et grimper jusqu’au monument.
Bourbach-le-Haut est en basLes deux signaleurs tracent le parcours de Caritas de dimanche prochain, un seau de plâtre à la main. C’est bien par là Bourbach? me demande l’un, quand l’autre s’inquiète de savoir s’il n’y a pas deux Kohlberg, le haut et le bas!…Kohlberg. J’entre ou j’entre pas? J’entre pas. Perdu! il fallait entrerMaison familiale de Baeselbach au HundsruckC’est dommage, je manque de puissance pour grimper là-hautHundsrück, monument du 1er bataillon de choc
Après, on entame la descente par le single du Weierlé.
chemin de Rammermatt chalet du Hochburg, j’oblique à gauche peu aprèsdescente au Weierlé, priorité aux marcheurschalet Baumann, on a du bois pour l’hiver (lol)
Au chalet Baumann, c’est déjà l’heure du pique-nique.
On connait Gérardmer pour y être passé à maintes reprises à l’occasion de parcours routiers comme ici.
Mais ce qui est agréable, c’est de prolonger sa connaissance des lieux par les chemins et les sentiers accessibles seulement à pied ou à VTT.
Mon parcours se déroule au sud-est de Gérardmer. 25km/700m
Ce matin là, je quitte le lac vers 9 heures.
Je traverse la ville vers l’est avec l’intention de grimper Le Poli, cette crête de Haut du Barat à 968m.
La montée au départ est sévère entre 10 et 20% de pente!
Je monte par le chemin des Gouttridos doté de constructions qui dominent le lac. C’est une épreuve de 2km700 pour un dénivelé de 300m avec des passages à 20%.
On monte très vite en température!
Je prends de la hauteur. Lentement!
Arrivé au Poli, la tête du remonte-pente de Xonrupt ne permet pas de voir le lac de Longemer.
Me voici au bout du chemin de Gouttridos, le chemin du Poli est moins difficile…Au Poli, j’ai la vue sur Xonrupt où j’étais hier
Demi-tour, je vais prendre plus bas le chemin de la Chaume Francis aux Basses Feignes.
Arrivé au pied des stations de ski des Vazenés, je vais me perdre sur les pistes…
Je grimpe la piste de ski « souris »
Cette piste là est plus facile à descendre qu’à monter.
Puis je reprends pied avec le goudron sur cette belle petite route forestière dite des 17 kilomètres.
Un régal!
Les installations de sports d’hiver sont impeccablement entretenues. Il est vrai qu’avec « la neige de culture », on fait des miracles. Cette culture là n’a naturellement rien de bio.
Le Bouchot coule presque à flots; étonnant en cette période de sécheresse.
belle signalétiqueCette route semble interdite aux voitures si j’en juge par l’arrêté municipal, pourtant j’ai croisé un véhicule…Le cadre est magnifique à cette période de l’annéeIci je marque la pause, c’est trop beau (le Bouchot)
Je reprends la route de la Bresse jusqu’à Les Planes Tilles, puis j’oblique à droite par le chemin de l’Urson.
Puis vient le chemin du Cul de la Hotte…
Je n’irai pas au Haut du Tot, l’heure avançant, je prends donc à droite l’ancienne école du PhényJe rejoins l’école du Phény avant de redescendre sur la rive du lac
Tous ces vocables de lieux ne manquent pas de susciter la curiosité et de souligner la poésie de ceux qui les ont baptisés ainsi.
Je redescends sur les rives du lac par le chemin des Rochottes.
Quai du Lac, Gérardmer
C’est un beau parcours qu’on peut varier à l’infini.
Le paysage autour de Gérardmer est vraiment séduisant et adapté à la balade…même si ce jour là pourtant radieux, je n’y ai rencontré que très peu de randonneurs.
J’ai de la chance, les belles couleurs de l’automne sont là.
Il m’en restait quatre à grimper du coté de Xonrupt.
J’ai donc mis au point un parcours à VTT reliant ces quatre cols sur les hauteurs de Xonrupt.
88-1032 – Col de la Brande
88-1093 – Col des Harengs Marinés
88-1074 – Col de Malakoff
88-1039 – Col des Trois Places
Je pars donc du lac et je commence à grimper par l’Eau Vive.
La montée n’est pas trop difficile, on commence par la route forestière de Balveurche, il faut ensuite rejoindre le chemin Ingold…
Le premier col de la Brande est à 1035m.
Col de la Brande. Mon cheval est content, il a un appui pour se reposer.
Le second col est sans étiquette, je l’ai cherchée et je ne l’ai pas trouvée.
En revanche son nom est un mystère, le col des Harengs Marinés!
C’est notre ami Henri Bosc qui en révèlera l’origine: En fait l’explication, fournie par l’Office de tourisme de Gérardmer-Xonrupt, est assez simple : le col des Harengs marinés était un lieu de rendez-vous casse-croûte des forestiers qui se retrouvaient pour y manger…des harengs marinés, d’où le nom qui lui a été donné.(source)
Je poursuis donc mon chemin vers le col de Malakoff…
Il me reste un quatrième col à aller chercher…le col des Trois Places.
Un peu plus délicat.
Une fois l’auberge de Balveurche atteinte, je tâtonne pour trouver mon itinéraire.
Auberge de Balveurche. Je grimpe sur la gauche et je peine à trouver ma direction faute de chemin
Une fois dans la forêt, je vais me recentrer dans la bonne direction, bien embarrassé par les travaux de débardage
J’arriverai enfin à ce col des Trois Places non signalé autrement que sur mon GPS et je vais descendre à l’estime dans un bois privé jusqu’à la route du Valtin.
Ouf! je n’ai plus remonter en direction du Collet.
4 km pour remonter au Collet par la route
Puis enfin une belle descente sur Xonrupt avec une pause à la Roche du Diable avec Retournemer en contrebas
Je m’offre un tour du lac de Longemer pour finir
le tour du lac de Longemer, un 11 octobre qui ressemble à l’été
Les chevaux du Thannerhubel sur fond d’Alpes bernoises
Je grimpe là-haut une ou deux fois par an.
C’est tellement irrésistible…mais un peu dur pour moi à vélo.
Je commence par le Gsang, puis après je monte au refuge du ski-club de Mulhouse et ensuite une fois au refuge du Rossberg, je grimpe jusqu’à la table d’orientation.
Je ne vous fais pas un grand discours, les images se suffisent.
C’est qui celui-là? à Willer sur Thur je prends le chemin forestier Altrain SudQuand j’arrive au refuge s’Holzhauier Hittel (809m), je viens de croiser un groupe de randonneurs à la descente. Les cendres sont encore chaudes, j’en déduis qu’ils ont déjeuné là. Il est beau ce chalet.Devant le chalet, la plaine d’Alsace et son nuage de polluants couleur orangéeJe ne me suis pas attardé au Gsang, il est déjà 16h passé, la fermière ne me salue même pas et le chien à la gueule carrée vient vers moi et m’attrape le talon. Je saute en bas du vélo pour me protéger, il s’en va.Avant l’ancienne ferme, je vais obliquer à droite jusqu’au ski-club MulhouseMe voici sur la ligne de crête et il fait très beau. L’herbe est sèche. La dernière grimpée en face de moi, je la fais à pied sur jusqu’à la cote 1183A la table d’orientationVue sur les Alpes dans un halo orangéDescente vers le ski-club ThannDescente à la ferme-auberge du Thanner HubelThann en contrebas. Je rejoins la Fourmi et retour à Thann par le Steinby.
Station de la Colmiane, les pistes de ski sont propices au VTT l’été
Dernier jour de VTT dans les Alpes-Maritimes en ce 8 septembre 2018
Au hasard de vos randonnées vous croiserez chamois, bouquetins, marmottes et rapaces errant en toute liberté (site promotionnel de la station touristique de La Colmiane – Alpes-Maritimes)
Non, je n’ai rien vu de tout cela dans cette station touristique située entre Tinée et Vésubie et qui relève de la commune de Valdeblore.
une petite matinée suffira pour ce parcours de La Colmiane 15 km -540m
Le site est occupé par les industriels du tourisme avec toutes sortes d’amusements d’été et d’hiver et une hideuse tour carrée construite sur le modèle des ZUP de périphéries urbaines.
Des véhicules 4×4 en nombre qui vont et viennent pour apporter leurs lots d’amateurs d’accrobranches, de lugeurs d’été et de tyroliennes ou qui peaufinent les installations en prévision de l’hiver.
Les boulevards skiables de l’hiver sont parcourus de perches à produire de la neige de culture.
Bref, passons!
Dernier jour de notre séjour dans les Alpes-Maritimes, on resquille un peu en démarrant trois cents mètres au-dessus de Saint-Martin de Vésubie.
Direction la station touristique de La Colmiane par M2565.
Arrivé à la station, on grimpe par les entiers faire quelques cols.
Le col du Suc, le col du Faut, le col de Varaire et le col de Colmiane.
On redescend à la station, au col de Saint-Martin, et pique-nique sur une bordure de trottoir.
Fuyons!
on grimpe à Colmiane par la route et on admire la valléeà cette heure matinale, la route n’est pas encore trop empruntéeMétropole Nice Côte d’Azur, terre de cyclistes…et de bagnoles aussi pourrait-on ajouterici sur ces boulevards à skieurs on a de la place pour roulerla fine équipe au completaller retour au col de Varaireformulation ambigüevertigineuxattractions d’étéperplexité
les cols du jour
FR-06-1503
ST MARTIN
FR-06-1581
SUC
FR-06-1740
FAUT
FR-06-1710
VARAIRE
FR-06-1641
COLMIANE
Ainsi prend fin notre séjour dans les Alpes-Maritimes et le Piémont italien.
Bibi Yourself. J’ai fait disparaître l’ignoble pancarte de l’hôtelier à 47 euros. Grimper le Turini ne doit pas être la fin du monde puisque j’y suis arrivé avec beaucoup d’autres. Il est vrai que 44 km de grimpée pour 1200 m de dénivelée, c’est pas la mer à boire!
Prendre la route à VTT, c’est moins grisant.
Il faut rouler à droite, se conformer au code et penser à se garer pour voir le paysage.
le parcours du jour comporte 61 km et 1700 m de dénivelé
Pour rejoindre le col de Turini, d’autres préfèreront grimper directement par la Bollène-Vésubie.
On commence par grimper au-dessus de la vallée de la Vésubie. On est encore dans l’ombremais de l’autre coté de la vallée de la Vésubie, le soleil éclaire déjàvue sur l’autre versant de la Vésubiela Gabelle
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Au col de la Porte un aller et retour à la Baisse de Paillon.
Puis reprise de la montée vers Turini.
le soleil nous plombe un peuprofitons de l’ombre!Paysages superbesPeïra-Cava (80hab.), on pique-nique devant cette bâtisse au charme desuet. Le site dépend de la commune de Luceram et est lié à l’histoire des chasseurs alpins
On repart gratter quelques cols muletiers au passage le long de la route
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Col de Turini. Un grand parking à touristes sans intérêt
On n’a plus qu’à redescendre par la route M70 de La Bollène-Vésubie.
Avant de quitter notre refuge Neige et MerveillesMontée à la Baisse du Camp d’Argent, c’est goudronné , ça roulec’est déjà l’heure du pique-niqueCamp de Cabanes Vieilles. Ce vestige de char américain « Stuart » a été installé ici en 2005.
C’est un peu une façon de falsifier l’histoire puisque le char a été détruit dans la valléeet bien qu’il ait participé aux combats de 1945 au sein des forces alliées.
Ce qui est irritant, c’est cette fabrication de lieux de mémoire qui faussent l’authenticité d’une chronique historique.
Les casernes de Cabanes Vieilles datent de 1880. Elles ont été construites pour se protéger d’une éventuelle invasion italienne à la fin du XIXeme siècle soit avant la première guerre mondiale.
Il faut s’intéresser à l’histoire pour ne pas tout mélanger, je fais donc des efforts.
On poursuit notre chemin vers la Baisse de Caran et la Baisse de Neggia
nuages et massif se côtoientsans légende
Les cols interdits
Dans l’enceinte du parc du Mercantour, les cols sont interdits aux centcolistes puisque le vélo y est interdit combien même il serait tenu à la main.
ça se complique
D’abord on n’a rien à faire là, on est entrés dans le parc du Mercantour sur le GR52 qui est interdit aux vélos à pneus crantés…et à pneus lisses? je ne sais pas.
Y aura t-il quelqu’un pour démonter cette limitation absurde aux cyclistes dans le parc qui sont assimilés aux utilisateurs d’engins motorisés?
on était au-dessus de la vacherie de Cabanes Vieilles et on voulait tenter la Baisse de Ventraben (1861m)
Bon, on va finalement renoncer, vu que la famille bovine barre la route.
On reprend notre route autour des Mille Fourches…
direction la Vacherie de l’Authion alors qu’une fine pluie s’installe
Voici la stèle de l’Authion où 12 fusillers marins perdirent la vie en 1945.
FAMMAC signifie Fédération Associative des Marins et Marins Anciens Combattantson apprend tout par cœur
on finit par atteindre le parking de l’Authion à 2024 mètres dans un brouillard tenace.
nous sommes cinq…
deux devant, trois derrière…
Je perds tout le monde et je me fie à ma trace GPS car je ne vois plus rien au-delà d’une dizaine de mètres…j’écoute, j’appelle…rien!
Le GPS a cet avantage sur la carte qu’il nous indique où l’on est y compris dans le brouillard et la nuit
je passe devant la caserne effondrée
Toujours personne!
Il ne me reste plus qu’à dévaler les méandres herbeux jusqu’aux gorges des Mille Fourches.
Arrivé à la route, personne!
Je dégringole jusqu’au col de Turini en grelottant.
La journée est terminée, je n’ai plus qu’à attendre les copains…qui arriveront peu après en ordre dispersé.
Voici notre parcours réalisé le mercredi 5 septembre 2018…
Nous étions dix-huit à partir avec nos vélos et nos bagages pour ces trois premiers jours qui devaient nous conduire successivement à Don Barbera, un refuge italien situé à 2100 mètres d’altitude, puis à Upega, hameau de Alta Briga commune italienne détachée de la commune française de la Brigue, puis retour à Casterino, lieu de notre départ.
Upega-La Brigue
le parcours du jour, 55km et 1400 m de dénivelée positive
On quitte Upega et on commence tout de suite la montée de la route SP 154 descendue la veille au soir.
départ d’Upega; 4km de grimpée à 8%
Excellente mise en condition!
Au col de Salse, on prend la SP 97 goudronnée et roulante.
fin de la première grimpée, tout le monde semble content
Bikepacking
Partir quelques jours à vélo en autonomie.
Je me suis posé la question de ce que j’emmène…et de ce que je n’emmène pas.
Évidemment on peut se contenter du sac à dos. J’ai pris mes sacoches en plus du sac à dos et je l’ai regretté car au poussage mon support fixé au tube de selle se mettait à tourner puis à frotter sur le pneu.
Donc ce système convient pour la route mais pas pour le VTT si vous poussez ou devez porter.
En revanche, mes amis qui avaient le Bikepacking (Ortlieb ou similaire) s’en sortent mieux dès lors qu’on pousse.
Le Bikepacking est étanche à volume variable, équipé d’une valve pour vider l’air libre; mais l’accès au contenu est moins facile.
A Monesi, la route s’arrête!
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Et pour cause: un effondrement routier interrompt la marche.
Un paysage cataclysmique où un pan de la montagne s’est effondré le 28 novembre 2016 emportant route et maisons.
Une vidéo parlante…
Une fois Monesi quitté, on chemine sur un itinéraire à nouveau interrompu.enfin! on peut à nouveau rouler
Arrive un mini tunnel à Colle Garezzo qui en annonce un second…
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Vient le grand Tunnel de Colle Ardente au km 32 sur la haute route du sel.
500 m de long environ.
Je m’y engage à tâtons, balayant les parois de gauche à droite avec ma modeste lampe.
Je prie pour qu’il n’y ait pas un obstacle invisible au sol.
ouf, tout le monde en sort un à unon attend sagement les suivantsensuite vient une longue descente sur la Brigueon s’arrêtera à la chapelle Notre-Dame-des-Fontaines de la Brigue…sans la visiter.
La chapelle sanctuaire fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 22 mai 1951.
Dommage, on n’a pas le temps de la visiter.
un pont remarquable à la Brigueencore un pont, le pont du coq en forme de courbe datant du XVième siècleancien four à chaud étonnant
Les cols du jour
IT-IM-1623
COLLETTA SALSE
IT-IM-1263
DI SAN BERNARDO
IT-IM-1801
PASSO DI GAREZZO
IT-IM-1461
PASSO DE LA GUARDIA
FR-06-1599
BAISSE DES FRACHES
FR-06-1599a
PAS DE COLLE ARDENTE
FR-06-1680a
BAISSE DE SANSON EST
FR-06-1685b
BAISSE DE SANSON
FR-06-1430
COL LINAIRE
Demain la suite de mon voyage à VTT au col de Turini
il n’était pas toujours facile ce parcours Barbera-Upega!
Voici notre parcours réalisé le mardi 4 septembre 2018…
Nous étions dix-huit à partir avec nos vélos et nos bagages pour ces trois premiers jours qui devaient nous conduire successivement à Don Barbera, un refuge italien situé à 2100 mètres d’altitude, puis à Upega, hameau de Alta Briga commune italienne détachée de la commune française de la Brigue, puis retour à Casterino, lieu de notre départ.
Refuge Don Barbera – Upega
Le parcours du point D au point A mesure 46 km et 1400 mètres de dénivelées positives. Les triangles représentent des cols
Aujourd’hui, on chevauchera les crêtes franco-italiennes jusqu’au mont Saccarel avec une incursion aller et retour jusqu’au Monté Fronté et enfin une descente coté italien à Upega.
Lorsqu’on le jour se lève au refuge Barbera…
les chevaux des voyageurs sont déjà levés; le repas est vite trouvéla journée s’annonce belle; la montagne nous attend
Nous sommes prêts au départ
On commencera par rejoindre ce chemin en face de nous qui rejoint la cime de Portega jusqu’au col de Framagal à 2179m.
une dernière photo de Barbera avant de poursuivreLe col des Seigneurs et Barbera s’éloignent doucement
Une belle journée qui ne se dément pas. On en profite pour prendre des images
Même nos vélos sont contents!
Après cinq kilomètres en chemin, on grimpe sur le sentier frontalier.
On n’a guère le choix: ceux de devant sont déjà partis.
Les derniers s’interrogent…faut-il vraiment passer par là?
Trois d’entre-nous renoncent préférant rester sur la partie roulante.
Dans les grands groupes cyclistes, la concertation a parfois du mal à s’établir entre ceux qui piaffent d’en découdre avec le relief et les plus timorés soucieux de ménager leurs forces.
Éternel débat!
Porter son vélo chargé de bagages sans savoir ce qu’on va trouver ensuite n’est pas à la portée de tous…
En fait à partir de cet instant, nous allons cheminer sur une trace étroite et caillouteuse pendant trente kilomètres en passant par le col de l’Evêque, le colla Rossa, le col de Gravairole, le Pas du Tanarel, le col de la Lariée, le Pas de Bassère, le Pas du Saccarel, la selle de la Vallette, le Passo Garlenda et le Passo Fronté, tous des cols situés au-delà de 2000 mètres d’altitude.
Je ne vous l’ai pas encore dit, mais les cols à plus de 2000 mètres sont nécessaires pour accomplir la règle du jeu du Club des Cent Cols: il en faut au moins cinq chaque centaine de cols franchis…sauf si vous avez passé l’âge de 70 ans!
des rampes comme celle-là, ça calme
Alors nous alternons pédalages et poussées car parmi nous tout le monde n’a pas la force suffisante pour grimper sur le vélo.
Mais l’essentiel n’est-il pas d’arriver?
On ignore parfois que l’avant-dernier « de cordée » veille sur le dernier.
C’est comme sur la route.
Tiens, un caprin!
Pas touché!
Parmi les deux patous du berger, un nous emboîte le pas.
C’est un patou pas patibulaire du tout, il est plutôt jovial.
J’ai du mal à détecter un zeste d’agressivité chez cet animal.
Il devient animal de compagnie, ce qui fait douter de l’identité du chien est-il patou ou pas tout patou?
Il va parcourir au moins huit cents mètres avec nous.
Même caresser le museau ne déclenche pas de méfiance.
Il a du apprécier le coté bucolique des chasseurs sans armes.
Je lui donne un morceau de barre de céréales…puis il s’en va rejoindre son troupeau en disparaissant dans la brume.
(l’un d’eux était aveugle et restait allongé au soleil sur la chaussée du col quoi qu’il advienne)
Puis l’on poursuit notre chemin sur les crêtes franco-italiennes…
Un papillon velu est venu s’installer sur ma gourde, un genre d’Argus Bleu selon ce site. Mais le mien est moins beau avec son gris marronen contrebas la vallée de la Roya
Colla Rossa au km 10
Merveille de l’électronique, mes photos sont géolocalisables grâce au GPS.
Comme ces clichés ci-dessous entre le Pas du Tanarel et le col de Lariée devant la stèle de partage des eaux édifiée par La Brigue
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Viennent ensuite des ruines de casernement italien.
À partir de 1859, sous l’impulsion de Garibaldi et de Cavour, l’Italie commence à s’unifier pour finalement devenir un pays solide. Une nouvelle menace est donc née à la frontière alpine pour la France, d’autant que les Italiens sont les premiers à doter leur armée de troupes spécialement formées au combat en montagne.(Wiki)
ces constructions sont antérieures à la première guerre mondiale, elles datent plutôt des années 1870 lorsque l’Italie s’est dotée de corps alpins surnommés « alpini »le Christ Rédempteur du Monte Saccarello
Une vidéo de cyclistes italiens qui montent au Saccarello…une montée qui ressemble fortement à notre descente du soir!
Nous aussi on entame la descente vers Upega entre Piémont et Ligurie
A la strada provinciale 97 au km 42, nous retrouvons le goudron.
Voici Upega et son cadre typique.
Accueil hôtelier en français dans ce hameau.
Bonne cuisine.
Logements en chambre ou dortoir.
Internet wifi.
Les cols du jour…
IT-CN-2179
FRAMARGAL
FR-06-2099
CELLE VIEILLE
FR-06-2161
EVEQUE
FR-06-2175
COLLA ROSSA
FR-06-2250
GRAVAIROLE
FR-06-2045
TANAREL
FR-06-2041
BASERA
FR-06-2145
SACCAREL
IT-IM-2085
SELLA DELLA VALETTA
IT-IM-2021
GARLENDA
IT-IM-2090
FRONTE
IT-IM-1823
DELLA PORTA
FR-06-1956
LARIEE
Demain la suite de mon voyage à VTT autour du col de Tende.
Aujourd’hui commence mon récit de voyage autour de Tende (Alpes-Maritimes) avec mes amis du Club des Cent Cols.
Tende, commune française depuis 1947 au nord du département, est enclavée dans la vallée de la Roya.
La Roya est aussi connue pour être un lieu de passage de l’immigration clandestine où la solidarité des habitants et de Cédric Herrou s’oppose aux pouvoirs publics.
Tende est surtout connue des cyclistes pour son col (Tende-Est 1890m)…et des automobilistes pour son tunnel à sens alterné (long de 3000m à 1300m d’altitude) qui relie la France à l’Italie.
Pour l’anecdote un deuxième tunnel est en construction mais…l’entrée du second tunnel de Tende a été placée sous scellés par la justice italienne, le 24 mai dernier. Un arrêt forcé qui pourrait durer 5 mois, le temps que la justice enquête sur la disparition de 200 tonnes de matériaux. Pas moins de 17 personnes ont été interpellées (à lire dans FR3 Provence- Côte d’Azur)
Voici notre parcours réalisé le lundi 3 septembre 2018…
Nous étions dix-huit à partir avec nos vélos et nos bagages pour ces trois premiers jours qui devaient nous conduire successivement à Don Barbera, un refuge italien situé à 2100 mètres d’altitude, puis à Upega, hameau de Alta Briga commune italienne détachée de la commune française de la Brigue, puis retour à Casterino, lieu de notre départ.
Casterino-Barbera
Le parcours du point D au point A mesure 50 km et 1700 mètres de dénivelées positives. Les triangles représentent des cols
nos bagages à la veille du départ; certains nous attendront là pour notre retour
Le site offre un accès exceptionnel sur la mythique Vallée des Merveilles, site prochainement classé UNESCO, au cœur du Parc National du Mercantour.
Bâti sur le hameau de la Minière de Vallauria, Neige et Merveilles, ancien site militaire, est l’œuvre d’un groupe de copains de la régie Renault à l’origine.
torrent de Bieugne; les chambres situées en face sont particulièrement bruyantes
Si vous êtes logé à l’ouest du coté du torrent Bieugne, prévoir des boules Quies pour dormir.
Neige et Merveilles, au fond le dortoir, devant la cour et le bar. Très important, le bar!
Ce n’est pas un confort trois étoiles et on n’y accède depuis le barrage EDF qu’avec des 4×4, à pied ou à vélo avec de bonnes jambes Mais douche attenante à la chambre et eau chaude à volonté. Literie correcte avec oreiller et couette. Par mesure d’hygiène, mieux vaut avoir avec soi un drap de sac ou sac à viande.
Pas de réseau téléphonique autrement qu’avec le wifi (WhatsApp) dans la cour de l’établissement.
Départ pour Casterino par la route…
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…puis montée à la Baisse de Peïrefique (2030m) avec une aller et retour pour rallier la Baisse d’Ourne et le col de la Porte (2100m)
Nous poursuivons en direction du col de Tendela route qui mène au col de Tende (D6204) alt. 1890m
Le chasseur de cols n’oublie pas de vérifier son tableau de chasse: n’ai-je rien oublié au passage?
On passe parfois devant « un aller et retour » qui oblige à faire demi-tour, s’il n’est pas déjà trop tard.
D’autres fois, on préfère abandonner un écart si le dénivelé ou l’éloignement est trop important.
En cette région alpestre, les marques religieuses sont rares. Celle-ci a résisté à l’épreuve du temps, elle est recouverte d’une épaisse couche de protection huileuse.
Les traversées d’alpage sont agréables, pour peu qu’on conserve une trajectoire fidèle au sentier et qu’on veille aux cailloux…
Puis l’on continue de cheminer en direction du col de Tende…
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la route qui monte au col de Tende, on aperçoit l’entrée du tunnel dans le creux de la vallée
Le Fort Central de Tende et la caserne défensive sont construits en 1877-1880. Entre 1881 et 1895, sur la ligne de crête au-dessus de la vallée de la Roya, des fortifications massives sont bâties, constituées de six bâtiments, dans le cadre du système de défense mis en place pour protéger le Piémont d’assauts ennemis éventuels, du sud des Alpes aux Apennins. (Wikipedia)
On distingue le fort de Tende devant nous (1890m)au col de Tende
Après le col de Tende, on poursuit notre chemin en direction du refuge Barbera…
activité pastoraleau-delà de 2000 mètres, nous entrons dans la zone nuageuse
Après le col de la Boarïa, on aperçoit le refuge Barbera sur le versant italien du col des Seigneurs …
En mars 2018, j’avais déjà réalisé ce parcours à VTT qui consiste à rejoindre Reiningue au départ de Thann par le sentier des pélerins, puis à remonter les rives de la Doller jusqu’à Michelbach en empruntant le sentier des bunkers à Burnhaupt.
je commence par LutzelhofLutzelhofQuand le Club Vosgien n’a plus de haie pour soutenir son fléchage, il installe une pointe de diamant dans le solchapelle de Deckwiller sur site ancien village
On côtoie plusieurs bunkers de 14-18 puis il faut se rendre à l’évidence: impossible de progresser plus loin au lieu-dit Hauserwald là où la Doller fait un angle droit au km 19 de mon parcours.
vestige imposant de la guerre 14-18, front allemand face au Territoire de Belfort
Aujourd’hui, jour de 15 août, tour de chapelles à VTT.
Je quitte Thann de bonne heure et de bonne humeur. Les canards accourent, je suis reconnu.
Je commence par monter à Waldkapelle.
C’est le plus dur.
Waldkapelle, carrefour de randonneurs bien connu
Puis je redescends à Silberthal.
Je m’arrête en passant à une cabane de chasse fort bien dotée au plan cuisine.
cabane de chasse Silberthal
Au Silberthal, j’observe les trois randonnées minières à faire à pied.
Trois randonnées dans le vallon minier de Steinbach
Puis je grimpe à la chapelle Sainte-Thérèse construite par de jeunes gars en souvnir de leurs copains incorporés de force. Le texte dit qu’ils l’ont construite en douce avant que le clergé la baptise…
J’ai poussé le vélo jusqu’à la chapelle Ste-Thérèse
Je redescends à Silberthal.
Puis je contourne Steinbach et je file à Uffholtz.
Parallèle à la route du Vieil Armand, la chapelle Saint-Antoine.
chapelle Saint-Antoine Uffholtz
Je remonte dans le vignoble de Cernay et je contourne la chapelle Saint-Morand.
chapelle Saint-Morand Cernay ou Steinbach
Enfin, pour finir, je passe devant la chapelle Notre-Dame de Birlingen.
C’est dans la moiteur qu’on enfourche les bécanes.
On ne peut quand même pas attendre un grand cataclysme planétaire pour savoir si on pourra toujours faire du vélo.
Comme ma grand-mère.
En désaccord, on l’est.
Le climatoscepticisme a fait son œuvre et on en est réduit à colmater les incendies avec des seaux d’eau fuyards.
Des mesures timides de restriction de la vitesse en France pour se donner bonne conscience et on fait comme avant.
Moi ce qui m’enchante c’est la Californie qui brûle, l’état le plus peuplé des US avec 40 millions d’habitants.
C’est au moins la monnaie de la pièce pour Trump.
On se doute dans ces épisodes caniculaires qu’on nous cache une part de la vérité puisque nos grands chambellans sont tous affairés à ventiler le prince et à lui gonfler sa piscine.
La planète brûle par endroit quand en d’autres elle déborde.
Je ne sais pas si c’est que l’on nomme la théorie du grand remplacement…de l’eau pour noyer les plus pauvres et du feu pour les plus riches?
De l’eau sur Mars et à Michelbach
De l’eau sur Mars!
Ah c’était donc ça les véhicules inter-stellaires qu’on nous prépare, s’exiler sur Mars.
C’est un parcours local qui tient en deux heures…et plus si affinités!
Un bon format pour éviter les heures chaudes de la journée.
Départ de Thann par une pente sérieuse et caillouteuse à partir de l’arrêt de tram Saint-Jacques.
On quitte Thann au niveau de l’arrêt de tram-train St-JacquesAu départ la route forestière est inquiétante par sa pente, puis après ça se stabilise
On monte à la place du Roi de Rome par la route forestière du Stauffen.
La place du Roi de Rome (alt.550) a été instituée en 1840 en l’honneur de la naissance de l’Aiglon, fils de Napoléon 1er. Il n’a pas eu de chance le petit roi mort à 21 ans. Entre mon berceau et ma tombe, il y a un grand zéro aurait-il déclaré sur son lit de mort; bref, un mec de rien aurait dit Macron.
place du Roi de Rome
Après, on rejoint en douceur le Plan Diebold par un large chemin forestier.
Un kilomètre de route goudronnée pour rejoindre le col du Hundsruck.
Une montée au Hundsruck toute neuve. L’équipement a réussi à obtenir de l’enrobé bitumineux en dépit de la pénurie
Au monument du col, on prend la direction du Weierlé et du chalet Baumann.
Je ne savais pas que l’ONF était en liquidation
Attention, c’est étroit et de nombreuses racines.
Non mais sans blague, tout ce bois pour le barbecue Baumann?chalet Baumann, le luxe
Après le chalet Baumann, direction le col du Teufelsgrund par un sentier étroit mais roulant à la descente, priorité aux marcheurs.
Au Teufelsgrund, suivre ma trace jusqu’à la vue Zuber et profiter du point de vue.
Thann dort encore après les « on est les champions »
A Wesserling, je traîne dans le parc
Cet ancien site textile peine à se restructurer en dépit des efforts
Au temps de Boussac, on se posait moins de questions pour l’emploi
Je rejoins Fellering par la route.
Puis je prends plein nord, direction Siebach.
C’est goudronné et ça aide.
Fellering en contrebas
Après Siebach, chemin forestier jusqu’à la clairière de Dengelberg et son chalet tout neuf fermé à clé.
Cote 756.
chalet Dengelberg
Je reprends. C’est plutôt roulant jusqu’à la cote 1000 où il faut prendre le GR sur le dernier kilomètre qui mène à la ferme du Treh.
Je suis déçu: seulement trois ou quatre parapentes pour cette semaine de compétition annoncée.
le Treh, cadre paisible
A la ferme, je prends le chemin du Markstein.
A la ferme-auberge du Markstein, je dégringole la pente jusqu’à Saint Amarin.
La traversée du Massif Vosgien à VTT passe par là. De bons souvenirs.
1000 mètres de dénivelé mais j’arrive à pédaler tout le temps dans la pente, c’est donc que ce n’est pas trop difficile…j’évite juste de ne pas faire bouillir la chaudière.
Parce qu’il exploite les capacités touristiques du VTT sans trop de peine.
32km et 500m de dénivelé.
Il est situé entre Thur et Doller.
Tout le monde sera donc content de pouvoir visiter les collines sous-vosgiennes au pied des Hautes-Vosges.
Les points-clés:
le barrage réservoir de Michelbach
La chapelle des Bouleaux à Guewenheim
Les hauts du Soultzbach
Knapphutte
Les mobiles de Francis Willmé à Bourbach
La suite en images…
Ce parcours n’emprunte pas de routesJ’arbore le maillot de LRV mon ancien club de Rixheim et j’ai pris un peu d’eau avec moi dans le Camelbag car il fait chaudD’abord contourner le réservoir de Michelbach. C’est facile et on a de l’ombreLe petit single qui conduit au camping de GuewenheimNotre Dame des Bouleaux dans la forêt de GuewenheimOn traverse la forêt de MargaretenwaldNous voici sur les Hauts du Soultzbach avec en contrebas Soppe-le-HautSentheim au pied des VosgesMortzwillerdirection Lauw par l’Oberwaldarrivée à Lauw en longeant la DollerA Lauw, demi-tour. Attention à la sortie du village on tourne à gauche le long du cimétièreça grimpe un peu dans l’Hasenwald, on est au bord des mines de KnapphuttePrendre le chemin piéton sans scrupules SVPA Silbach, deux étangs cote 386Vous êtes sur les hauteurs de Bourbach-le-Bas au lieu-dit SilbachwaeldeleSi vous suivez bien la trace vous arrivez à Bourbach face à l’égliseN’hésitez pas à visiter les mobiles de Francis Willmé et son Petit Jardin d’Eole dans le village à droite de l’égliseEn quittant Bourbach, vous allez trouver une pente un peu difficile le long du cimetière puis vous rejoindrez le sentier botanique de Rammersmatt dans la forêt de RotebrunnenEn quittant la forêt, vous découvrez Rammersmatt. Juste avant le grand hangar agricole, tournez à droite direction Roderen.Chapelle Maria auf dem Rain RoderenTraverser Roderen, belle vue sur le village, direction LeimbachDirection Leimbach, vue sur la plaine d’Alsace avec Mulhouse au loin
Aujourd’hui, j’ai essayé une voie médiane (33km, 900m)
Neuf kilomètres de grimpée depuis le km 5 jusqu’au km 14 et 700 de dénivelée, ce qui fait une pente moyenne de presque 8%.
Elle passe par le camp Turenne. Mais auparavant je monte par Bitschwiller jusqu’à la place Grumbach, le col de Grumbach, le chêne Wotan, l’abri du Baecherkopf avant d’atteindre Camp Turenne.
Le randonneur est-il hôte ou otage du paysan et de ses produits frelatés et des forestiers qui détériorent tout sur leurs passages? C’est irritant cette mise en garde du Club Vosgien. (chêne Wotan)
Le camp Turenne ou Thomannsplatz . Il existait de nombreux camps pour abriter les troupes françaises en 1915 sur ce versant de la montagne. Plus d’informations ici. Au camp Turenne, un monument a été édifié en mémoire des soldats inhumés.
Ensuite je prends le GR5 étroit et caillouteux sur un kilomètre environ qui mène au chalet refuge AN.
Je pédale jusqu’à Camp Turenne et ensuite à partir du camp Turenne, je pousse. Trop dur pour moi! Mais d’autres grimpent sur le vélo.
Au refuge des Amis de la Nature du Molkenrain, c’est jour d’affluence.
refuge AN Molkenrain
Je redescends par la route jusqu’au col de Herrenfluh et je longe la courbe de niveau 900m jusqu’à la gorge de l’Erzenbach qui me permet de descendre à Steinbach.
C’est aujourd’hui à Sentheim que les Cent Cols de l’Est s’étaient donnés rendez-vous pour leur rencontre régionale annuelle.
Nous étions une vingtaine ce matin à nous retrouver avec nos vélos de route ou VTT.
Besançon, Vesoul, Strasbourg, Jussarupt, Roth Hambach, Haguenau,…certains avaient parfois fait un long voyage pour être présents à cette fête annuelle.
Parmi nous, honneur à Raymond n°734 et Jean Lou n° 769 inscrits depuis plus de trente ans à la Confrérie!
A Lauw, des cyclos disciplinés
Pour ma part, j’étais le local de l’étape, étant venu seulement de Thann sur mon vélo.
C’était l’occasion pour ceux venus de loin de tâter du Hundsrück et du Schirm.
Et pour les vététistes de grimper deux nouveaux cols fraîchement homologués
peu avant le col de Sickertbach, un peu de portage
le col de Sickertbach
au col de Sickertbach
le col de Luttersberg
…tout en terminant par le col de Sattelboden et le col du Schirm (passé à la descente).
col de Sattelbodenattention à la descente!
Au Schirm, routiers et vététistes se retrouvent autour d’un pique-nique agrémenté de vin du pays.
Au col du Schirm
Remerciements à Jean-Christophe et Arsène, les organisateurs de cette sympathique rencontre qui nous ont conçu un parcours mixte routier et chemin avec quelques passages pentus.
J’ai déjà pris dans les narines une bonne dose de ce produit défoliant, pesticide, insecticide,… vététicide? …je ne sais pas, … que la rampe d’irrigation du tracteur disperse abondamment dans le champ qui borde la départementale D34.1. Continuer à lire … « Planque en forêt »