
Quand dix-sept heures est venu, j’ai dit « j’arrête ». C’est du couteau que je manipule comme je peux. A tâtons. Je n’ai pas la main, ma peinture est souvent du mauvais coté du tranchant de la lame et les dégradés au couteau me laissent des traces blanches, alors je finis au doigt. C’est dans les possibles dit la profession, le doigt. Alors va pour les doigts! Je connais mes erreurs et je les reconnais. Peut mieux faire, la prochaine fois. Il me faut aussi du meilleur matos, de la meilleure pâte surtout, et des tonales mieux adaptées.
Bref je suis un peintre amateur.
Je l’ai appelé Corona en souvenir de l’épidémie qui défie la planète. Il faut croire que le Corona m’a épuisé, je suis fatigué. Fatigué de tout ce tohu-bohu qui bouleverse nos vies. J’ai eu du mal à me remettre à la peinture depuis la mi-mars. Trop déstabilisé, trop angoissé, trop tout. Comment peindre? comment jouer? comment lire? C’est déjà une convalescence sans avoir été malade que de reprendre le cours des choses, penser à autre chose.
Moi, je lis Corona et . .
Borona lit.
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Allons ,allons Max tu as un coup de blues ? Tu ne vas pas flancher , qui va s’occuper de ton blog que nous avons plaisir à consulter quotidiennement .
Cordialement .
un cent -coliste Breton qui a bien l’intention de continuer plus que jamais sa moisson de nouveaux cols dès que cette saloperie nous lâchera.
Serge C / C : 3163
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merci. c’est dur
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