
Nous ne saurons pas à quoi ressemble Pâques en Alsace en 2020. Le confinement nous impose de ne pas visiter les villages qui rivalisent de décorations en relation avec la fête pascale. De même que nous ne verrons pas les petits-enfants chercher les œufs de Pâques dans le jardin.
Autrefois en Lorraine, d’où je suis originaire, entrecoupés de psaumes dont je n’ai pas retenu les paroles, les enfants qui passaient à midi dans les rues disaient en substance « il est midi, trempez la soupe! » aussitôt suivi d’un cracracra retentissant.

Les Rara nous cassaient les oreilles pendant toute la Semaine Sainte, (d Kàrwucha en alsacien, ce qui littéralement signifie en allemand la semaine du chagrin).
Destinées à suppléer l’absence provisoire des cloches, les crécelles donnent l’occasion aux jeunes villageois d’égayer la cité dans un concert de crécelles détonnant. Le matin, à midi et le soir.
Tout cela est devenu un folklore ancien.

D’abord, si elle ne trouve pas le chemin, il n’a qu’a venir la chercher avec la papamobile.
Bon, il a un emploi du temps chargé, mais y’a bien un garde suisse en récup. qui pourrait venir faire un saut avec la papamobile…
Soyez chics, les gars, c’est une vieille cloche qui ne peut plus voler!
Elle a les ailes rabougries.
Dieu ne reconnait pas toujours les siens. On se souviendra longtemps de cette assemblée évangélique maudite. Ou alors, il existe des malentendus. Gérard l’Alsacien n’exprime pas toujours l’humour alsacien du meilleur goût. Mais on s’en fout.