
Reprendre ses pinceaux n’est pas facile. Voila dix jours que je n’y ai pas réussi. Il faut de la motivation. Comme pour le vélo.
J’ai habité près de vingt ans à Sausheim (Haut-Rhin) périphérie de Mulhouse.
J’ai emporté avec moi une malle en carton contenant toutes mes aquarelles indignes. Je veux dire les ratées, celles qu’on déchire, celles qu’on lave sous le robinet d’eau.
J’en ai extrait quelques unes avec tristesse car elles avaient ce petit manque de supplément d’âme permettant de les réhabiliter.
Alors j’ai commencé à en « reprendre » une à l’acrylique. L’acrylique c’est le cache sexe de l’aquarelle ratée.
Quand l’acrylique est aussi ratée, il n’y a plus d’espoir, c’est le traitement de la dernière chance.