
Juin a été modeste, j’ai juste tenté d’équilibrer mes pratiques.

Je ne me mets pas la pression comme pourrait le faire un aventurier fan de kilomètres.

Juin a été modeste, j’ai juste tenté d’équilibrer mes pratiques.

Je ne me mets pas la pression comme pourrait le faire un aventurier fan de kilomètres.

Les gens comme moi ne savent plus par où prendre la question de cet emballement des banlieues à la suite d’un tir mortel d’un policier sur un jeune refusant d’obtempérer. J’avoue que voir mes vélos flamber ne me ferait pas plaisir.
La France a cette particularité en Europe de camper sur de vieux schémas de république laïque qu’elle peine à adapter à une nouvelle évolution sociétale voulue ou non mais qu’il faudra bien prendre en compte.
L’Angleterre et son royaume, son Commonwealth, n’a aucune difficulté à convaincre ses sujets tout en acceptant le communautarisme; la Constitution allemande repose sur sa loi fondamentale et sa clause d’éternité dont (presque) tout le monde semble s’accommoder.
En France on rame avec notre mémoire coloniale, les arrière-pensées, les aigreurs, les aprioris, les approximations
Cela dit il existe ceux qui ne se posent plus de questions depuis longtemps et qui attendent que les solutions radicales achèvent le pourrissement: expurger le mal là où ils l’imaginent et construire massivement un enfermement de tout ce peuple qui manifeste, sans distinction.
C’est malheureusement tout ce qu’on a trouvé et qui n’en doutons-pas sera un vrai désastre pour la nation.
La police est prise à son propre piège voulu pas les politiques: une utilisation démesurée de la force face aux violences notamment avec des engins capables de tuer. Bref une police plus politique que républicaine.
Si la police a une image dégradée c’est aussi, comme le dit Dominique Sopo de SOS Racisme, la faute à des imaginaires ethnicisés au sein des policiers qui peuvent favoriser le passage à l’acte.
Comment inculquer en six mois à un élève policier la difficulté du métier et le discernement d’une activité aussi compliquée?
Je ne veux pas rentrer davantage dans ce merdier républicain. Laissons Macron patauger.
Je fulmine aussi. En silence.

Je poursuis mon équipement et mes réflexions en vue de mon prochain voyage d’été.
Je suis persuadé qu’un voyage bien préparé, c’est le gage d’être débarrassé de tous les imprévus technologiques
voir les précédents articles…
Comme j’ai choisi de voyager léger mais pas trop, je pèse tous les produits et ensuite j’arbitre selon le prix.
Avec ce porte bagage ci-dessus, on a affaire à un vrai Meccano pour l’ajuster à sa bécane. Vérifier tout de même avant que vous avez bien quatre points d’ancrage filetés sur votre cadre. Le but du jeu c’est d’arriver à régler la plate-forme à l’horizontale.
J’ai décidé d’abandonner les sacoches Topeak (ci-dessous) avec lesquelles j’ai parcouru environ 1500 km tout simplement parce que la fixation sur le tube de selle n’assure pas la stabilité longitudinale et l’on ne dispose que d’un point de fixation avec des contraintes sévères sur le tube de selle. Au total je dépose 2350 gr de sacoches Topeak et j’installe 1220 gr de porte bagage rudimentaire plus 910 gr de sacoches basiques (le tout pour 49 euros)ce qui revient sensiblement à la même chose du point de vue poids.


Alors attention avec les sacoches, il faut bien les installer avant de partir car votre talon de chaussure ne doit pas frotter la sacoche au pédalage. Surtout si vous avec des chaussures avec cales. Je vais devoir les monter le plus possible à l’arrière du porte bagage. Telle que l’image de D4L est présentée, je doute que le pied passe
Le couteau suisse numérique

L’électricité
Jongler avec les grandeurs électriques fait qu’à la fin on n’y comprend plus rien.
Simplifions: Une batterie de 10.000 mAh revient à dire qu’elle est capable de délivrer 10 Ampères pendant une heure. Sous 5 volts cela ferait donc une puissance de 50 Watts pendant une heure. Le fabricant du GRIXX (image ci-dessous) est plus modeste, il indique sur sa fiche 37 Wh.
D’autres paramètres entrent en ligne de compte: à savoir en combien de temps votre batterie va mettre pour se recharger sur un chargeur de poche (à ne pas oublier), combien de temps faudra t-il pour transférer le courant sur votre iphone.
Faire des essais avant de partir.
L’autre question, c’est comment va se comporter la batterie de votre iphone si vous laissez le GPS en marche 8 heures durant? écran éteint ou allumé? et surtout que va t-il se passer sur votre forfait téléphonique?
SFR estime qu’1h de GPS en ligne équivaut à 1,5 Mo.
Ce n’est pas le dialogue avec le satellite GPS qui est compté mais la fourniture des data « fond de carte »
Donc sur une journée de 8h de vélo, vous auriez consommé 12 Mo (12 méga-octets), à rapprocher de son forfait téléphonique et des coûts supplémentaires si vous voyagez à l’étranger.
A mon avis, le mieux est de télécharger une trace sur son GPS Garmin avant le départ.
Je ne suis pas un voyageur à cartes, vous l’aurez compris. J’ai beaucoup de doutes sur la compétence de ces écrivains qui vous expliquent où passer, où aller avec son vélo et qui parfois vous conduisent dans des impasses sur des véloroutes en jachère.

Je fais des essais de charge de cette batterie GRIXX achetée chez Action 14 euros. C’est un compromis poids/puissance. Avec 10.000 mAh je pense assurer deux recharges successives de l’iphone. Passer avec une batterie de 20.000 mAh reviendrait à doubler le poids à plus de 400 gr.
Pour l’heure je laisse tomber la solution chaleur solaire car tous les tutos consultés m’amènent à conclure que c’est une solution de recharge fort aléatoire. Je vais donc me fier aux prises de courant rencontrées. Pourquoi pas les prises de recharges voitures électriques, je plaisante.
Et en Allemagne?
En Allemagne ont utilise des prises de type F. En Allemagne vous n’avez pas besoin d’un adaptateur. Ces prises de courant sont compatibles avec les fiches mâles de vos appareils. Prise type F peut être utilisée aussi avec la fiche mâle C et E.
Et pour marcher sur le bord de la piscine du camping?


CADRES Thur-Doller s’affiche sur le tarmac. C’est nouveau. Et tant mieux!

L’association CADRes Thur-Doller qui milite pour le vélo a choisi de mener un action revendicative pour dénoncer l’abandon endémique de la principale Voie Verte de son sol, celle qui mène de l’Ecomusée d’Ungesheim à Kruth. Un cycliste y est déjà mort dans le passé en chutant sur une branche.
On le sait, tous les dix ans environ, cette piste fait l’objet de quelques réparations ( de fortune) puis elle est oubliée dans les cartons du Conseil Départemental à Colmar.
Curieusement CADRes Thur-Doller a marqué de son empreinte quelques racines qui émergent à travers le tarmac. Pour la petite histoire, si je dis curieusement, c’est parce qu’étant alors membre de cette association, son président avait choisi sans explication de mettre au panier la lettre que je destinais au maire de Thann pour lui faire part des insuffisances de sa commune en matière d’infrastructures cyclables. Finalement CADRes Thur-Doller se rend compte qu’il ne sert à rien avec les élus d’honorer les réunions pour ensuite servir de paillasson. Ce que les élus comprennent en revanche, c’est l’action revendicative des cyclistes, celle où l’on montre la vraie condition qui est faite aux cyclistes.
La piste Thur-Doller est dans un tel délabrement que certains préfèrent désormais prendre la route entre Thann et Wittelsheim et même poursuivre jusqu’à Pulversheim.
Sahel-Vert
S’agissant de la piste qui mène de Staffelfelden-Rossalmend à Wittenheim Jeune Bois (relevant de M2A), on ne pourra que s’étonner aussi de l’invraisemblable passage de la ligne de chemin de fer face à Sahel-Vert où aucun aménagement cycliste n’est réalisé.
J’ajoute que pour traverser au feu du carrefour de la rue d’Ensisheim, j’ai attendu vainement que le feu passe au vert. Il faut donc attendre qu’une voiture approche pour sortir de Rossalmend ….ou passer au rouge!

En revanche à l’autre extrémité coté Jeune Bois figure un passage de qualité

Finalement je rentrerai de Mulhouse à Thann par Rothmoos grâce à mon VTC

Si je vous le dis, vous ne me croirez pas. Cette piste cyclable bi-directionnelle est à……………………………., une commune capable du pire comme du meilleur. Je vous laisse chercher



Voyager léger mais pas trop. Je ne serai jamais ce voyageur bikepacking démuni de tout. Il me faut un peu de confort au camping.
Je sursois à beaucoup de choses comme le matériel de cuisine. Cette année je vais déjà améliorer le voyage avec un vélo plus adapté tout chemin.

Petit à petit je fais mes préparatifs sur la base de mes expériences passées.

Je vise haut cette année avec un tour du Luxembourg (950km) quitte à me rabattre sur un tour des Vosges. Je m’accorde une dizaine de jours. A vélo on voyage si lentement qu’on peut visiter sans s’arrêter partout.
L’année passée, j’avais réalisé un tour de cinq jours qu’on peut retrouver ici (650km)
Le chemin va être un auto tracé Openrunner. Une grande branche plein nord passant par l’Allemagne avec Freiburg, Offenburg, Landau puis une oblique par Saarlouis et Luxembourg.
ich hätte gern einen Stellplatz für ein Zelt
Encore un plein nord jusqu’à Trois Vierges avant de rentrer par Arlon, Longwy et la vallée de la Moselle.
Mais chut! rien n’est encore figé.

Navigation, j’hésite encore
Mon GPS Touring Plus Garmin avec trace auto-chargée ne tiendra pas la journée de pédalage. Il faudra recharger en route avec une powerbank. J’hésite car je n’ai pas l’expérience et je risque de perdre du temps.
Charger étape après étape nécessite une connexion wifi avec l’iphone. Or mon Touring n’est pas wifi
Il me reste la solution iphone au guidon qu’il faudra aussi recharger. J’aurai besoin au moins de 5000 mAh chaque jour.
J’ai regardé les panneaux solaires accessibles sur le marché. Pas simple de sélectionner le meilleur qualité/prix.

Conduire aujourd’hui implique un certain nombre d’exigences comme par exemple obtempérer. Un mot difficile à comprendre dans le vocabulaire moderne. Devant la vague grossissante de gens roulant sans permis de conduire avant même l’âge légal, le gouvernement tente de redresser le tir. La police fait ce qu’elle peut.
C’est sorti tout seul du chapeau des crânes d’œufs de Macron.
Anticiper l’âge de conduire une voiture de 18 à 17 ans, il suffisait d’y penser. Les mineurs exultent. Les parents moins. On se demande vraiment si nos jeunes ados attendaient cette mesure, eux qui conduisent déjà sans permis dès lors qu’ils possèdent les clés du véhicule.
Si en plus faut passer le permis, c’est nul.
D’autant qu’il faudra porter le A permettant de repérer toutes les conneries qu’ils font déjà sur la route.
Moi qui suis un vieux crincrin, je vais craindre encore un peu plus sur mon vélo.
Cela dit, rassurons-nous, cette mesure ne concerne que la France profonde. Beaucoup de jeunes citadins voyagent autrement qu’avec une voiture.

Amazon a t-il raison de se battre contre l’imposition d’un frais de port minimal de ses livraisons de livres? Ce combat des libraires est un combat d’arrière-garde qui fait suite au prix unique du livre créant une exception à la liberté des prix et à la libre concurrence. (Jack Lang 1981)
Les libraires sont-ils aussi indispensables qu’ils veulent nous le faire croire?
Je pense que non. Les libraires sont incapables de nous fournir le livre souhaité mieux que pourrait le faire une grande surface et beaucoup moins vite qu’Amazon, le commerce en ligne. Le libraire n’a chez lui que quelques échantillons de lectures en vogue et pour le reste, il faudra attendre. Parfois longtemps. Le libraire serait donc au contraire un frein à la libre connaissance comme par exemple pour les vieux bouquins introuvables en province ailleurs que sur le net.
Ai-je besoin d’un libraire pour choisir mes lectures?
J’en doute, tout m’est offert en ligne et je n’imagine pas un instant entamer un dialogue dans une boutique avec quelqu’un qui ne connait pas mes goûts et à qui je ne souhaite pas me confier.
Pire, si vous êtes un petit scribouillard comme moi qui ait commis « l’ABC du vélo », le libraire local m’a renvoyé à mes chères études en refusant de présenter mon livre consacré au vélo. Alors on repassera avec le coté promoteur local du libraire de quartier.

En revanche avec Amazon, votre livre est disponible dans les 48 heures sans devoir vous déplacer pour le commander. Le dernier kilomètre, je le fais à vélo pour rejoindre la boite Amazon Locker où ma lecture m’attend.
Je ne parle évidemment pas du livre numérique, dont je suis adepte, qui lui vous est livré sans frais instantanément.
La librairie Bisey se décentralise à Thann. Curieux investissement.


Lorsque j’arrive à Masevaux, j’ai déjà mijoté mon retour. Je suis monté sur un élastique: dès que je m’éloigne de chez moi, je tente d’y revenir, un peu comme si une force invisible me sommait de rentrer au plus court.
Aujourd’hui trois options pour le retour depuis Masevaux. Piste cyclable de la Doller (1), monter à Rammersmatt (2) ou grimper le col du Schirm (3).
L’option 1, c’est vraiment pas admissible pour un grand sportif comme moi, ma fierté intérieure en prend un coup.
L’option 2 serait une façon de dire, j’ai fait un mini col avant de rentrer les pieds sur le guidon à Thann
L’option 3, ne pas y songer, beaucoup trop difficile pour moi avec un déficit d’entraînement, l’angoisse de devoir mettre le pied à terre,…
Soudain faisant irruption dans mes cogitations existentielles , un type me dépasse et traverse Masevaux à toute vitesse, grillant stop et priorités. Je l’aperçois de loin grimper Houppach. Lui au moins ne se pose pas de question, son itinéraire est tout tracé.
Il attaque en danseuse dès l’Ehpad. Mon moral en prend un vieux coup. J’ai un petit défi intérieur à régler. (voir les conditions d’admissions à l’Ehpad de Masevaux). Moi je n’ai rien contre les Ehpad si je peux garer mon vélo sur le balcon ou dans ma chambre et si j’ai droit à deux biscottes le matin au lieu d’une seule.
Ce sera donc l’option 3, le col du Schirm. Finalement, je renâcle un peu dans les passages à 7/8%, mais après la bifurcation de la colo, il n’y a plus très long avant d’atteindre le Schirm à 604m. Je n’ose plus regarder le cardio avec mon surpoids endémique. Maxi 165 un court instant. Mais quand même.

Un coup de flotte à la fontaine de Bourbach et je rentre par Sentheim, Michelbach pour avoir au moins 50 km au compteur.

Bref, cette escapade n’aura été que l’expression d’une vanité narcissique et futile comme les aiment les cyclos. Beaucoup sans le savoir.


En 2015, j’avais équipé mon vélo de route. Avec mon ami Prosper nous étions allé à Seurre et aux étapes nous dormions en gite.
J’ai déjà une modeste expérience du voyage à vélo.
En 2018, je m’étais lancé un défi, rejoindre la rencontre des Randonneurs à Eppe près de Maubeuge.
Dormir en hôtel, la classe! Je disais alors : à 70 ans passé, il faut son petit confort.

Je ne me refusais aucune douceur (voir les images)


Puis j’ai récidivé en 2022, l’épisode Covid 2020/2021 terminé.
J’ai fait un périple d’environ 600km, mais cette fois j’ai essayé la tente en camping.
Ma monture faisait 102 kg avec le cycliste.
Tout mon voyage est raconté ici

En 2023, je m’apprête à repartir cette fois au guidon d’un vélo tout chemin, un vélo que je viens d’acquérir en occasion avec des pneus plus confortables en 700/38C.
Je vais donc devoir réétudier mon chargement. Cette fois je disposerai de sacoches à l’avant qui sont neuves et que j’ai achetées il y a plusieurs années (2016) sans jamais pouvoir les essayer. Des Crosso d’une capacité de 52 litres.
Un regret toutefois, le cintre plat à une seule position de mains.
Le gros avantage sera que je n’aurai plus de sac à dos grâce aux sacoches avant

En première approche voici à quoi pourrait ressembler ma monture.
La tente: pas facile à loger, j’envisage de la fixer au guidon
A l’arrière, le léger: le sac de couchage et les matelas autogonflant. Et aussi les provisions de route et la trousse de toilette
A l’avant: le linge, l’outillage et toutes mes merdouilles électroniques.
C’est une première définition. Je sais qu’il me faut aussi une centrale solaire efficace pour mes GPS/iphone. Car surveiller le soir la recharge aux toilettes du camping, ce n’est pas top.
J’ajouterai aussi un petit élément de confort, un siège pliant car une fois au camping, je me sens démuni. D’autant qu’avec mon arthrose, j’ai du mal à me contorsionner.

Et tout ça pour aller où?
Je ne sais pas encore. J’avais envisagé un tour du département des Vosges, mon terroir natal.

Mais j’ai d’autres options comme le tour du Luxembourg, ou l’Allemagne,… Bref, rien n’est figé. J’attends en plus de voir si la météo va devenir plus clémente.
Si vous avez des idées de voyages, je suis preneur.


On n’a plus qu’à l’essayer…
Après des mois d’atermoiements, la route du col du Haag depuis Geishouse vient d’être rénovée avec un beau tapis neuf (445000 euros) et inaugurée.


C’est une bonne nouvelle pour les cyclistes adeptes de montagne.
Aujourd’hui un long article dans la presse locale (DNA 25/06).

La voie verte fait 5,6 km de long, 492 m de dénivelé avec une pente de 10 % (16,8 % sur le passage le plus difficile).
…les ayants droit pouvant monter en voiture ouvriront les barrières avec leur smartphone.…(DNA)
Ce sera donc officiellement une Voie Verte. Une voie réservée aux mobilités douces avec la faculté pour les riverains d’accéder avec des moyens motorisés moyennant une application sur smartphone . En Alsace, la notion de Voie Verte est à géométrie variable, on y croise souvent beaucoup d’automobilistes au statut de riverain incertain.

On se souvient qu’une brochette de riverains de Geishouse se sont opposés à la transformation en Voie Verte, il a donc fallu composer avec eux. (lire mon article de mai 2022)
Attendons de voir comment les choses vont se passer.

Coté cyclistes, avouons-le, très peu sont en mesure de grimper cette route. En revanche avec des vélos électriques tout est permis.

Mais le Tour de France lorgne aussi sur cette route qui fait du Haag un col hors catégorie.


Ces falaises se trouvent à Sassetot-le-Mauconduit (Seine Maritime). Elles sont situées au bord de la plage des Petites Dalles.
Claude Monet a peint là en 1880. Mais sa peinture est au musée de Boston alors que la mienne n’est que dans l’escalier.
Élisabeth de Wittelsbach, surnommée « Sissi », impératrice d’Autriche, sur les conseils de ses médecins, a séjourné durant l’été 1875 dans le château du village39. Elle allait se baigner aux Petites Dalles et parcourait à cheval la campagne.


J’ai révisé. Une colonne d’eau de 10 mètres de haut dans un tube d’un cm2 de section pèse 1kg et exerce une pression d’un bar sur l’ensemble du tube.
Oui et alors?
Alors, le petit sous-marin appelé Titan qui est descendu à 4000 mètres de profondeur pour voir l’épave du Titanic devait répondre à une résistance colossale de
400 kg/cm2 soit une pression de 400 bars

Impossible que l’ancien sous-marinier français Paul-Henri Nargeolet engagé dans l’opération ne s’en soit pas souvenu. Il était passionné par le Titanic mais on ne s’explique pas comment il a pu rejoindre cette équipe de Pieds-Nickelés à bord de ce cercueil marin qui n’avait aucun agrément d’épreuve à la résistance.
Il aura suffi par exemple que sous la pression de l’eau, le hublot (éprouvé seulement jusqu’à 1300 m) implose et que l’ensemble du contenant [et du contenu, hélas] soit réduit en une fraction de seconde en miettes et dispersé sur le fond marin.

Faudrait que j’ajoute du scotch sur mes oreilles, pourtant je les enfonce à donf.
A la reprise de la batterie du Böhmerwaldkapel, mon écouteur auriculaire est tombé d’un coup sec sur le tarmac.

Finalement, ce petit coup de fraîcheur le long de l’eau m’a encouragé à persévérer.

Alors j’ai mis Aya. Vous savez la nouvelle égérie de Lanvin, tant décriée. Normal, c’est une fille des quartiers qui a réussi alors ça casse l’ambiance réac.
Moi j’cause pas English. Alors avec Aya, je capte.
Lorsqu’elle me dit Hello papi, mais qué pasa, je tends l’oreille et c’est là que mon oreillette se crashe dans les Renouées du Japon. Quelle misère!
Je remets à zéro…
Hello papi, mais qué pasa (mais qué pasa)
J’entends des bails atroces sur moi
À c’qu’il paraît, j’te cours après (oh yeah yeah yeah)
Mais ça va pas, mais t’es taré, oh ouais
Mais comment ça, le monde est tit-pe (eh)
Tu croyais quoi (eh), qu’on s’verrait plus jamais
J’pourrais t’afficher mais c’est pas mon délire
D’après les rumeurs, tu m’as eu dans ton lit
C’est pas d’l’Apollinaire, je garde mes nerfs.


Juste un tour de VTC le long de la Mayenne. Pour me rendre compte que la campagne est belle. Je m’arrête au bout de chaque chemin pour chercher ma route, un circuit trouvé sur Openrunner. Parfois j’improvise pour rentrer au plus court.



Un parcours à découvrir sur Openrunner https://www.openrunner.com/route-details/11951989

La boucle de Sainte-Barbe est située à Plestin les Grèves dans les Côtes d’Armor. Elle chemine sur une partie du GR 34 le long de la côte d’Armorique. À pied, cette boucle se fait en moins de trois heures. Arrêts nombreux pour admirer la côte rocheuse, les plages de grèves, et la végétation luxuriante.







Un parcours à découvrir sur Openrunner https://www.openrunner.com/route-details/17029211

Parcours improvisé. Je vais à St-Malo voir les bateaux puis direction Cancale. À Cancale, je longe la côte.



Un parcours à découvrir sur Openrunner https://www.openrunner.com/route-details/17015606

La rando pédestre des Trésors Cachés du Coutancais est interminable le long des dunes. Les chaussures se remplissent de sable et la râpe se met en marche. Heureusement le retour est plus champêtre et ombragé.



Je prends le GR avec mon VTC. Et je suis la côte. Les falaises sont magnifiques. Déjà éprouvées par les peintres impressionnistes, je rapporte des images à peindre.
Je visite les éoliennes nombreuses sur le plateau. Puis je rentre en hésitant à chaque intersection.



Je reprends dans ce billet quelques phrases écrites à la hâte sur Facebook. Vous le savez certainement, les blogueurs passent par les réseaux sociaux pour se faire connaître et faire leur pub. Tant et si bien que mes abonnés à Facebook le liront deux fois.
Les réseaux sociaux abritent tout un monde interlope que je tente d’ignorer tant on y trouve le bon grain et l’ivraie.
Bon alors?… ce nouveau vélo?…. (voir mon billet d’hier)
Ce matin , j’ai accéléré les préparatifs en vue d’un départ. Un nouveau vélo, c’est comme une nouvelle paire de pompes, on ne change pas les semelles d’une paire à l’autre, il faut tout en double ou en triple. Donc je rééquipe le vélo tout chemin: un éclairage léger pour les retours soirée entre chat et loup, une pompe, un garde-boue, un nécessaire de réparation, un imperméable, un sac à dos, une attache rapide de chaîne, des démonte-pneus, des chambres à air, un support de GPS,…
Je suis un type prévoyant et je n’aime pas quémander en route, « vous z’avez pas un démont-pneu m’dame? »
J’ai quand même pas poussé le luxe à racheter un casque, j’en ai déjà trois. Mais j’ai rééquipé des pompes VTT taille basse avec lacets et scratch en souffrance depuis au moins dix ans.
J’ai parcouru le quartier avec la clé Allen dans la poche pour régler la hauteur de selle. C’est fondamental, j’ai horreur de ne pas déployer toute la jambe en position basse et j’ai testé les nouvelles pédales SPD toutes neuves. Pour desserrer faut pas s’tromper, y’a un sens horaire à gauche et anti-horaire à droite, inutile de prendre la masse! Et j’ai mis les gants.
Essai de mon nouveau tout chemin.

Aujourd’hui aller-retour Décathlon par les chemins qui vont bien.
Ca me rappelle quand je me faisais des permissions Covid pour sortir du rond 1 km. En novembre 2020 j’allais à Décathlon acheter des chaussettes avec mon certificat K2 (voir mon billet)
C’est un semi-rigide donc je voulais le tester en chemin mixte. Faut pas exagérer sur les racines et sur les galets car ça devient vite instable. Le long de la Thur, le sentier est recouvert de la Renouée. Virage serré et juste un vélo en face! On se congratule.
Pour le reste il est super. Direction légère, étagement des vitesses bien orchestré, on voit que c’est un truc qui a été pensé pour les femmes, commandes douces, motricité sur route qui approche le routier, mais comme j’ai un petit cadre S je suis un peu debout et le guidon « monoplace » pour les mains est parfois crispant. Je crois avoir trouvé le bon compromis route et chemin. Attendons de voir comment se comporte les pneus 700/40C car je ne les ménage pas. J’ai regardé la pub Rove. C’est une marque de Giant pour les femmes. Je ne suis pas misogyne.

Voici mon dernier compagnon de route. Un peu gravel comme ce que je recherchais pour l’été…et plus si affinités (points d’ancrage sacoches)
Décathlon n’a pas pu me vendre un gravel Triban, et pour cause il n’en a pas. Cette forme de rationnement fait partie d’une démarche marketing qui consiste » à affamer le marché » pour rendre le produit encore plus désirable. Mais le vendeur n’a rien voulu avouer. Le sait-il lui-même pourquoi il na pas de vélos à vendre dans ce modèle?

J’ai étudié cette méthode commerciale dans le passé. On la retrouve fréquemment dans tous les produits de consommation, comme les robots ménagers, le Nutella à prix cassé qui provoque des émeutes et aussi à présent les voitures électriques qui sont commandées mais qui n’arrivent pas.

Cela dit, je me suis rabattu sur un vélo « seconde vie » de chez Décathlon. Avec les produits « seconde main », le marché a senti le vent tourner et la recherche des consommateurs pour des produits moins chers mais encore valables. Comme pour l’automobile. Reprendre votre vélo, c’est aussi faciliter la vente de vélos neufs.
De l’autre coté, les connaisseurs de la chose peuvent faire de bonnes affaires. Je m’y connais un peu justement. A première vue ce vélo qui vient de Culture Vélo Cernay a peu servi. La déco n’est pas abimée et les composants ne sont pas du bas de gamme.
Il saura faire le job.
Appelons-le « tout chemin ». C’est un Rove Liv (Giant) avec un cadre alu, amortisseur Suntour (caoutchouc), des roues double wall, des pneus Giant 700x40c, un triple plateau, cassette dix vitesses en Shimano Déore, freins à disque hydraulique Shimano.

Et je ne l’ai pas pesé, j’y vais…13,070 kg
Prix: 530 euros



La maman assoit son fils sur une chaise au milieu de la rue piétonne. Il baisse la tête tout en sortant sa guitare de l’étui. Sa petite sœur, rollers aux pieds, l’assiste. La maman fait une bise dans le cou de son fils tout intimidé, puis elles partent.
Alors le fiston commence à jouer sur sa guitare, son pupitre et sa partition devant lui. Les passants lui déposent une petite pièce. Ce n’est pas un virtuose, mais il ose.
Pour que les choses soient dites: j’aime l’Allemagne. Et mon regret est de ne pas y avoir habité. Ne pas croire ce qu’on dit. Non les bergers allemands ne sont pas méchants. Ils ne vous mordent que si vous êtes juif. Desproges aurait dit mieux.
Aïe! je viens de jeter un froid.
Lorsqu’on veut dire du bien, on arrive à dire du mal pour rectifier les choses. Que les choses soient donc dites: oui, je déteste cette période allemande fasciste de l’histoire qui lui colle encore la peau.
Et après?
Après, je ne sais rien de l’Allemagne profonde. Tout au plus ai-je été mis en face de son romantisme, le romantisme rhénan lors de ma scolarité. Goethe, les Elfes et les Nixes.
Il suffit de parcourir les villages, la nature outre-Rhin pour se convaincre, l’Allemand, la culture allemande me séduit. Je cherche, mais je ne trouve pas. Oui je cherche ces contre-performances qui pourraient en faire l’objet d’une critique. Non, tout ici y est pensé, construit, domestiqué.
Le territoire urbain, le terroir rural sont façonnés par le bon sens et la compétence. Lorsque je pense construit, je pense à cette administration du bien commun, à l’organisation des espaces, des voies, des ouvrages. On ne peut s’empêcher de se demander d’où vient la thune?
D’un capitalisme rhénan fait de régulation et de respect de la valeur collective.
Je retourne donc de ce coté du Rhin pour quelques heures.
Un parcours qui emprunte dans sa première moitié jusqu’à Staufen des bosses parfois redoutables dont j’ai le secret. Pour le retour, je me calme en restant sur du plat. Je rentre fissa pour ne pas manquer ma sieste et fuir la chaleur qui s’annonce.


https://www.openrunner.com/route-details/16935109















Ce n’est pas réjouissant comme nouvelle. Les marcheurs affiliés au Club Vosgien régressent. Dans un article des DNA (05/06) on y apprend que le club a perdu 3370 membres en quatre années.
Stabilisé pour l’heure à 27567 adhérents, le club vosgien est victime comme les clubs cyclistes d’une désaffection tout en voyant sa moyenne d’âge augmenter à 66 ans actuellement.

On sent que l’esprit club est en cause et n’intéresse plus autant les jeunes générations.


Je vais vous confier un secret qui n’en sera plus un, j’envisage toujours de m’offrir un Gravel. Disons un vélo passe-partout, ou presque.
Mais en même temps, comme dit l’autre je n’ai pas envie de mettre cher tout simplement parce que j’envisage dans un premier temps d’en faire un vélo de voyage pour l’été pendant quelque jours. Il n’est nullement question d’embarquer 40 kg de bagages.
En 2020, alléché par ce Gravel de Décathlon (le 520 à 1200 euros), je m’étais déjà penché sur lui, puis je m’étais ravisé en lisant les avis des acheteurs. Et au final, j’avais installé mes bagages sur mon vélo de route à pneus fins de 23. (voir mon article d’alors)
Un vélo pour l’été? oui, pour faire une ou deux sorties avec des sacoches.

Ma dernière expérience en cyclo-camping m’a convaincu qu’on devait être armé pour faire face à ces itinéraires cyclables le long des chemins de halage où la partie roulante laisse souvent à désirer. Car reconnaissons-le, longer un canal sauvage, c’est mieux que la nationale et son trafic.
Je pense à la Haute-Marne entre Langres et Chaumont où j’ai du quitter la Voie Verte et me réfugier sur la nationale tellement c’était impraticable avec un chargement modeste.

Alors je reviens vers le Triban de Décathlon, cette fois le modèle d’entrée de gamme GRVL 120 à 750 euros.
Je me dis qu’à ce prix, il a tout pour plaire et pour faire le job.
Ne pas dépasser le poids maximal cycliste + équipement de 110 Kg
(pour mémoire en 2022, je pesais avec vélo et bagages 102 kg)
Oui il a tout pour plaire, je ne vous mens pas, j’ai recopié les caractéristiques de Décathlon…
Oui mais, il y a toujours un mais car au moment de passer à la commande en ligne, mieux vaut lire la chronique des commentaires.
Ce que j’en retiens c’est que Décathlon rencontre aussi des problèmes avec son benjamin de la gamme.
En cause des dérailleurs qui n’aiment pas les petits pignons et des pneus qui ne cessent de crever.
Les acheteurs sont vraiment indulgents puisque la plupart classent leur vélo avec quatre étoiles sur cinq comme celui-ci dont la transmission pose vraiment problème
Velo acheté en mars 2023. À sa réception, premier bémol, le disque avant frotte, on me dit que cela se réglera en roulant. 10km pour rentrer chez moi, une petite bosse qui m’oblige à mettre les petites vitesses, cela saute pas mal mais je n’y prête pas attention. Ensuite 3 sorties sur du plat, dans des chemins c est un réel plaisir, le vélo répond bien, bonne tenue, freinage un peu trop tendre. 4eme sortie, bcp de dénivelé et là la chaîne n’arrête pas de sauter. Retour en atelier pour régler les vitesses. Malheureusement il semble y avoir un défaut de conception ( d’où mon problème de saut de chaine lors de la réception du produit). Résultat il faut changer roue et cassette. Voilà maintenant 2 semaines que le vélo est immobilisé, la cassette devrait arriver mais aucun stock sur l’autre pièce.L’atelier de Cherbourg n’y est pour rien mais il y a un réel problème au dessus.
Je recommande quand même ce vélo qui a un très bon rapport qualité prix mais il faut vraiment veiller à ce que le vélo soit livré conforme aux attentes des clients. En lisant d’autres avis il semble que bcp d’entre nous ayons ce problème de saut de chaîne sur les petites vitesses
Soyons honnêtes, il existe des acheteurs contents de leur Gravel 120
J’ai attendu quelques milliers de kilomètres pour donner un avis. Déjà rapport qualité/prix c’est imbattable, il fait le job, et même plus que le job. Je lui mets des sorties moyennes de 200 à 300 km par jour, sur des autonomies de plusieurs jours, allant du terrain accidenté sévère dans lequel le comportement reste sain et relativement confort jusqu’au roulant pur enrobé en descente de col à 70km/h sans avoir peur d’y laisser des dents, la bande centrale du Hutch Overide n’y est pas étrangère évidemment. Le poids du vélo est satisfaisant, de toutes façons une fois que le harnais de selle est blindé avec le matoss de bivouac et que vous avez accroché 4×950 de bidons sur la bête, y’a plus rien à compter, on est pas sur un full carbone de route. Je l’adore, il est robuste et bien pensé, je ne pense pas qu’il souffre de défaut majeur, la confiance est là sur de la longue distance. Je trouve la monte d’origine Hutchinson trop fragile en chambre à air, passez directement en tubeless avec du liquide préventif, vous économiserez du temps.
Je dirais bien que c’est le gravel idéal pour « débuter le gravel » mais il va au delà de ça en réalité. (Achat en décembre 2022, 7000 km parcourus)
Mais à la lecture des commentaires, la question des pneus et des transmissions revient à la surface comme les fois précédentes pour le Gravel Triban 520. Je me demande si Décathlon n’a pas un problème de conception sur ce vélo
Vélo acheté en décembre. 2400 km faits.
Produit conforme à mon attente avec pignons bien étagés.
Mais pneus Hutchinson pas à la hauteur : 4 crevaisons en 5 mois dues à une bande de roulement manifestement trop tendre et pas assez épaisse. Utilisation sur route donc je n’ose imaginer en tout chemin et en forêt. je vais devoir acheter d’autres pneus pour être plus serein lors de mes sorties alors qu’ils n’ont que 2400 km !
Petit bémol aussi sur l’angle que fait la chaîne avec le plateau sur les pignons 3 – 2 et surtout 1. Je pense que les 2 (chaîne et surtout plateau) vont très vite s’user pour ceux qui vont beaucoup les utiliser. Un décalage du plateau de 5mm vers l’extérieur permettrait, je pense, de compenser ce problème..
Admettons les crevaisons ce qui pour un Gravel n’est guère engageant et passons en Tubeless…
Le Tubeless, je connais, j’en ai eu sur mon VTT et j’en ai été satisfait. Mais voici un utilisateur qui a eu la même idée que moi, lisons-le…
Par contre, juste après mon achat, j’ai tout de suite essayé de le passer en tubeless ce qui a été la croix et la bannière. Les roues n’étaient pas du tout « tubeless ready », ça fuyait par tous les rayons, les fonds de jantes n’étaient pas du tout étanche. Je l’ai rapporté 2 fois en atelier, et ils n’ont pas réussi à garder la pression en tubeless. Ils m’ont dit de le rapporter par mes propres moyens à l’atelier principal qui n’était pas du tout à côté de chez moi, ce que je n’ai pas fait. J’ai donc acheté des fonds de jantes, j’ai tout nettoyé et refait, et ça a fonctionné (mais c’est un cout supplémentaire non prévu).
Je commence à être inquiet pour mon voyage d’été si je dois trainer trois pneus et six chambres.
Si je dois me priver des trois premiers pignons qui manquent d’alignement avec le mini plateau de 38, cela veut dire que je vais rouler sur le quatrième du 11/42 soit ce qui ressemble à du 38/18 et 4.51 m de développement.
Heureusement, une fois chargé je ne vais vite que dans les descentes.


C’est le tour dominical. Celui où l’on rencontre les cyclos du dimanche autrement dit les cyclos de tous poils.
J’ai démarré fort en grimpant à froid le petit raidard du Rangen. C’est tellement dur pour moi qu’une fois je suis tombé en perte d’équilibre sans pouvoir déchausser. J’ai maintenant des pédales sans cales, plus sûres à basse vitesse.
A mi-pente, je me suis arrêté pour reprendre mes forces. Un jeune m’a dépassé, tout frêle avec des jambes fines. J’ai compris que je n’avais pas le bénéfice de l’âge.
Cardio en goguette.
Un cycliste de Rixheim, prénommé Alain, a fait un arrêt cardiaque sur la piste cyclable d’Heitersheim. Personne de ses amis qui l’accompagnaient, ni du Samu allemand n’ont pu le sauver.

C’est pour ça qu’il faut se modérer. Et j’y pense souvent lorsqu’il s’agit de réaliser un effort cardio. Je surveille le cardio comme le lait sur le feu.
Une fois en haut du Rangen, j’ai profité de la vue sur Thann. Toujours aussi belle avec le soleil levant.
En quittant Thann, un cyclo se prépare à partir de chez lui. On discute un peu. Il me dit que 20 km vont lui suffire avec son vélo de route et qu’il court aussi un peu dans le vignoble de Leimbach.
Puis j’entends un autre cyclo dans ma roue alors que je grimpe à Leimbach. Il chevauche un beau Pinarello rutilant. Il me dit qu’il part pour 90 km vers Belfort et qu’il a aussi un VTT et un VTTAE.

Le tour du lac est comme une petite mer intérieure.


Un lecteur du journal DNA, par ailleurs agronome, fait observer que nos vaches ne sont pas aussi polluantes qu’on veut le dire. Lire son explication ci-contre.
Cependant la nourriture animale végétale pose problème tout de même avec les moyens mis en œuvre, les énergies et l’eau nécessaires aux cultures oléagineuses comme le maïs.
Certes nos lendemains environnementaux sont encore incertains et demanderont des efforts et des remises en cause de nos us et coutumes. Mais ne dramatisons pas car sinon le reste du monde va nous regarder comme des bêtes curieuses.


Mai 2023 est terminé.
Mais pas mes travaux. Je fais encore le funambule pendant quelques jours de juin. Je tente de revisiter mon activité mensuelle à l’aide de mes photos. Finalement je me juge trop pessimiste car j’ai fait « des choses ». « Faire des choses », c’est la confirmation qu’on existe encore, une forme de sagesse d’esprit.
Tous ces ponts, week-ends prolongés, me déstabilisent car mon horloge interne est réglée sur les cinq jours de la semaine et les deux jours de week-end.
J’en arrive presque à regretter ce capharnaüm des va-et-vient de nos « actifs ». Pourtant moi aussi je l’ai été actif, comptant les jours de mai sans travail que le patron allait devoir quand même nous payer.

A présent je travaille gratuitement. Ou presque car je sais que les actifs me paient à ne rien faire. J’ai essayé pour voir si je serais capable d’exécuter des travaux de force pendant sept d’heures quotidiennes. C’est difficile. Par exemple cet exercice sur échafaudage où je monte, je descends plusieurs fois, maniant la lance et vêtu de pied en cap est éreintant.

Le vieux qui est hors course se raccroche aux jours de la semaine comme il peut pour se donner un semblant de vie sociale.
C’est quel jour déjà aujourd’hui?

Oh les vieux nous font ch…de faire leurs courses le samedi alors qu’ils ont toute la semaine. Je l’entends dire, on l’entend dire dans les allées des super. C’est comme à vélo, j’évite maintenant les samedis trop fréquentés d’actifs qui veulent en découdre. J’observe que les quadra d’aujourd’hui sur leur frêles gazelles sont un cran au-dessus des années 90. Plus grands, plus athlétiques.

Dans tous les domaines de la vie courante, l’ostracisme se ressent. La fracture est là, celle d’une société qui vous classe. Classé non pas à droite ou à gauche car ça n’existe plus, mais celle d’une société qui vous range dans la classe d’âge.
Un vieux con au volant qui n’avance pas

S’agissant du code de la route, j’observe qu’il y a présent des codes. J’ai été surpris, un matin de lever tôt, de côtoyer sur la route des gens qui se défient de toutes règles communes, le 80, le 50 en ville. On roule « à donf », c’est la règle…et l’on passe même les barrières SNCF feu rouge clignotant comme je l’ai vu à Staff.

Finalement, cette société là m’invite à me refermer sur moi-même car je ne m’en sens plus membre.





C’est un gros pavé de 154 pages.
Du travail de pros fait par des bénévoles!
La revue 51 édition 2023 du Club Des Cent Cols vient de paraître. Dans la rubrique alphabétique des membres, je figure au N°6785 avec 1411 cols gravis.
Nul espoir d’atteindre les 2000 cols.
Pierre Brivet N°601, né en 1956, cumule 12100 cols. C’est notre leader et tout de suite après vient Jean-Pierre Lambert dit « Mac Isard » avec 10562 cols.
Le regretté Michel Verhaeghe N°204 détenait jusqu’alors la palme avec 10.000 cols.


Après 23 années au sein de la famille, Saphir est parti pour toujours.
Paisiblement.
Et il laisse un vide et de la peine.