Lorsque je suis arrivé là, au bout du Steinby, j’ai su que j’allais grimper une dernière fois de l’année le Plan Diebold… et plus si affinités.
Au Plan Diebold, la pente qui s’annonce est toujours pour moi intimidante. Puis je grimpe en vérifiant derrière que j’ai bien emporté tous mes pignons.
C’est bon!
Quand subitement le vent s’engouffre en rafales à travers le bois et cisaille la route.
La Fourmi semble encore endormie. Seul un photographe au gros zoom et un randonneur à pied croisés.
Entre l’église et l’auberge, le Hundsrück me regarde.
Masevaux m’attend là-bas.
Une fois à Masevaux le froid le long de la Doller est plus ardent avec seulement 5 degrés.
Je file jusqu’à Burnhaupt.
J’ai presque évité la pluie. Elle s’invitera copieusement à Aspach. Je rentre en mettant les boosters.
ce petit booster est composé en partie d’un alliage d’aluminium léger et présente une petite taille, un poids léger et une structure compacte. La conception de la roue de friction est plus sensible et n’endommage pas le pneu. (150 euros sans la batterie)
J’ai vraiment du mal à regarder cette vidéo car elle me renvoie une image négative difficile à accepter.
Dans ce décor, vous avez l’impression que le personnage central n’est pas en harmonie avec le reste.
Le reste?
oui, le but recherché, c’est à dire faire du sport pour se maintenir en forme, recueillir de bonnes ondes positives pour la journée, évacuer le stress des mauvaises nouvelles, des difficultés à venir, les incertitudes de votre état de santé, la peur du lendemain, ne pas savoir quoi faire pour maigrir ou quoi manger à midi, se demander si vous allez plaire à votre ami(e) autant qu’il (elle) vous plaît,…
Si vous courez comme moi, comme un dératé lourdaud (moins tout de même que Depardieu), soyez gentil avec vous-même!
Personne parmi ceux croisés en chemin ne viendra vous dire des méchancetés sur votre allure ou votre physique car votre initiative est louable et dites-vous que très peu savent le faire. Au contraire vous y verrez une pointe d’admiration.
Bref, positivez!
Si vous avez du mal avec l’acceptation de votre corps, voici quelques trucs que j’ai glanés ça et là.
Exprimez délibérément vos croyances et pensées. Faites l’effort de vous focaliser sur les pensées positives, encourageantes et constructives. N’oubliez pas que vous êtes quelqu’un de spécial, unique en son genre qui mérite l’amour et le respect des autres et de lui-même.
Fixez-vous des objectifs et des attentes. Élaborez une liste des choses que vous souhaitez accomplir et faites un planning de la façon dont vous comptez y parvenir.
Prenez soin de vous. Faites de l’exercice régulièrement, mangez sainement, dormez suffisamment, et prenez soin de votre apparence physique.
Entourez-vous de personnes positives et encourageantes. Évitez les personnes qui vous critiquent ou vous rabaissent.
Apprenez de nouvelles compétences et de nouvelles choses. Cela peut vous aider à vous sentir plus confiant et plus compétent.
Soyez gentil avec vous-même. Ne soyez pas trop dur avec vous-même. Apprenez à vous pardonner et à vous accepter tel que vous êtes.
Luc Besson, Richard Berry, Polanski, Nicolas Bedos, Palmade, ils sont tous passés par la moulinette broyeuse qui consiste à les démolir une bonne fois pour toutes. Présumés coupables d’abord!
Notez bien que ce ne sont pas des enfants de cœur.
Ils s’y engouffrent tous dans le tribunal médiatique. De gré ou de force.
Qui ça?
Les procureurs.
Et même notre premier tribun Macron s’en est fait le chantre pour encore accroître l’audience de chaines qui entre Noël et Jour de l’An n’ont rien d’autre à se mettre sous la dent.
#MeToo n’est pas étrangère à tout ce grand barnum et, comme en écho, il se trouve des zélatrices pour défendre Depardieu, le dernier lourdaud pris dans la nasse des types en vue qui portent atteinte aux femmes.
Je pense qu’une seule cloche ne peut faire que ding-ding ou dong-dong.
J’ai attrapé mon routier et je me suis fait saucer pendant vingt kilomètres. Puis je me suis séché. Je me demande parfois pourquoi les mairies alsaciennes sont dotées d’un clocheton comme si elles concurrençaient l’église.
Celui-ci est sur le toit de quelle mairie?
Bonjour Mr Bing…
Bonjour, c’est Bing. Je suis heureux de discuter avec vous. 😊
200 défend sa ligne. Celle d’un magazine de vélo tourné bobo, je veux dire bourgeois-bohème pour ceux qui ignorent ce qu’est le bobo.
Donc pour suivre 200, il faut à la fois avoir des thunes pour s’équiper haut de gamme et avoir envie de rêver en trainant son vélo dans la neige autour de la Baltique.
3000 balles pour se faire plaisir et rentrer tout crotté, non!
Si t’es pas content, tu te tires. Alors je ne sais pas si je vais me réabonner (24 euros/4 numéros)
Avec ce numéro 39 de 200, un article de Gravel, vous savez le vélo fait pour rouler dans les graviers, le long de la gravière.
Evidemment le chemin de gravier n’existe pas chez nous. Le Gravel, on le sait n’est fait que pour rouler sur les DFCI (défense des forêts contre l’incendie) dans l’Esterel.
En plus à bien regarder, il est moche le Gravel Cévé. Avec sa fourche télescopique, on va bientôt avoir un VTT. Regardez le zouave qui va monter sur une selle aussi haute, à quoi va t-il ressembler?
Vous allez chez Emmaüs acheter un vieux routier en ferraille, vous le désossez et vous avez un Gravel.
C’était mon quart d’heure matinal de mauvaise humeur.
les écouteurs à vélo sont interdits (sauf les conductions osseuses)
En 2023, j’ai consacré 312 heures au vélo et 47 heures à la course à pied.
Je ne m’embarrasse plus de carnets. J’ai à présent une application Garminconnect qui met mes sorties à jour quotidiennement. Il suffit de presser sur une touche et les résultats apparaissent.
C’est une futilité de l’âme que de compiler ses scores physiques mais c’est en même temps un entretien du corps et de l’esprit.
Je suis d’un naturel pessimiste, je le sais. Sensible aux évènements de la vie, le sport m’aide à voir la vie en plus beau.
l’époque des carnets est révolue
350 heures de sport c’est dérisoire, comparé aux 8760 heures de l’année, à peine 4% de mon temps. C’est pourtant ce qui me maintient hors de la sédentarité.
mon activité vélo, 4364 km (route+VTT)
Je ne pavoise pas avec mes scores de l’année, je sais que je suis sur le déclin. L’essentiel c’est de continuer à aimer pédaler et courir et aussi à pouvoir encore le faire.
dénivelée vélo 36000 mètresVTT 3 ansroute 3 ans
Etre sportif est un état d’être pas facile à maintenir car l’oisiveté est capable de nous gagner facilement. Je n’ai jamais été un compétiteur mais plutôt un amateur de sport individuel.
course à pied 407 km
Strava, Running, Décathlon, Garmin et d’autres. Nous sommes nombreux à disposer de ces aides qui totalisent nos sorties sportives.
voyage sur les crêtes vosgiennes avant le passage du Tour
mes pompes ont rendu l’âme au bout de 1150 km de CAP
Pont-à-Mousson l’affiche de la Semaine Fédérale de Cyclotourisme. Fallait oser vu que la moyenne d’âge approche les 70 ans
la caravane du Tour est passée à Thann le 23 juillet
Fin juillet, je me suis préparé au cyclo-camping. Nouveau vélo, nouveau chargement, une forme plus conventionnelle. Une bombe de 109 kg (avec le pilote)
rando du pays de Thann, une des dernières de l’année, de quoi renouer avec la ferveur du monde cyclisteEn septembre, après mon voyage d’août sous la pluie, j’ai tenté de longer la Moselle. Mais cette fois je me suis fait une entorse de la cheville à Neuves-Maisons
C’est un peu dans la démesure que le barreau de Vieux-Thann aboutit à Leimbach par un grand giratoire. Les cyclos vont être un peu perdus en débouchant sur ce rond en pente dont il y a tout lieu de penser que les conducteurs ne vont pas manquer de se défouler. En provenance d’Aspach, les cyclos vont avoir du mal à aborder ce giratoire d’autant qu’on imagine qu’il va être doté d’un stop pour les vélos.
les travaux hydrauliques se poursuivent, l’eau arrive de partout
les cyclos venant d’Aspach vont arriver à gauche et vont devoir redémarrer en pleine pente après un stop, j’imagine depuis Vieux-Thann en direction de Leimbach, une rampe pour cycliste, vent de face la plupart du temps. On préférera l’ancienne de route de Roderen.
Ce qui est symptomatique d’une incompétence dans la réflexion et la conception des ouvrages routiers, c’est l’addition de pistes cyclables qui ne répondent pas aux besoins cyclistes. Ainsi ce barreau routier où l’on a accolé une piste bidirectionnelle ne conduit nulle part et ne répond en rien aux attentes.
On fait du neuf facilement et on laisse pourrir les itinéraires existants et pourtant déjà utilisés abondamment.
Je poursuis par mon tour habituel vers Michelbach en ce jour de Noël où les promeneurs ne manquent pas.
En musique, je suis éclectique, Bill Evans, Miles Davis, Chick Corea, Keith Jarret, Debussy, Poulenc,…et même Aya, cherchez l’erreur. Il n’y en a pas.
Qui ne se retourne pas sur son année écoulée!
A vélo, mieux vaut s’arrêter et faire une pause avant de se retourner, on évitera de se prendre une bûche…de Noël.
Je n’aime pas trop mettre ma bobine à la Une car je ne suis pas une star. Je suis quelqu’un d’ordinaire. Lorsqu’on a délibérément franchi le cap du septuagénaire, force est de devoir mesurer l’ampleur du chemin parcouru. C’est à la fois une fierté et une modestie car le sort nous a préservé jusque là, là où d’autres ont déjà trébuché sur un destin qu’ils n’ont pas souhaité.
Bien sûr, j’ai conscience de ce confort que beaucoup n’ont pas, celui d’une aisance relative à pouvoir me maintenir en forme, à pouvoir voyager sans trop affecter la planète, à pouvoir communiquer, à pouvoir lire, à pouvoir peindre et à garder cette farouche volonté critique vis à vis d’un monde aux enjeux et lendemains incertains.
Et je sais que, demain, notre destin peut subitement basculer.
Chaque mois de ce premier semestre 2023 est pourvu d’un lien (un clic gauche sur le mulot suffit). Il permet d’accéder à l’ensemble de mes billets détaillés.
Ce mois de janvier a été partagé entre l’Alsace et le Languedoc pour des raisons familiales. J’ai donc profité en partie du climat méditerranéen.
En janvier, j’ai renoué avec la trottinette dans la capitale languedocienne. C’est un engin passe-partout en ville mais qui cependant est loin d’égaler les capacités d’un vélo
mars a été le mois des manifs contre l’allongement de l’âge de départ à la retraite
Je me suis senti revivre un vieux fond d’anarcho-syndicaliste. Qu’on puisse presser le citron des travailleurs au profit du grand capital me reste toujours aussi insupportable. Aujourd’hui les femmes sont en tête des cortèges.
J’ai encore passé quelques jours dans le sud. L’occasion d’arpenter les vignes à VTT le long de la Mosson
Je revisite mes voyages bretons. Le temps est à la pluie depuis plusieurs jours. Rothéneuf entre Saint-Malo et Cancale. Des végétaux qui rappellent la Méditerranée.
Je n’avais guère le choix de mon heure se sortie car la pluie sera durable. Je suis content malgré tout car j’ai fait un score de 6’37 » au kilomètre. Un des meilleurs.
Certes il y a des flaques en ville pas facile à éviter, mais c’est acceptable. Je rentre trempé par la transpiration sous mon imperméable.
Robert Marchand décédé à 109 ans. A t-il voulu cette exploitation de son image de vieux à vélo?
C’est devenu un sujet de société, les vieux sont devenus embarrassants.
Outre d’emmerder les automobilistes sur les routes avec leurs vélos, les vieux sont montrés du doigt partout dans les actes quotidiens de la société active.
D’abord ce sont eux les premiers à faire la queue devant les labos le matin privant ainsi ceux qui travaillent d’arriver à l’heure au boulot, ensuite ils font chier le monde à l’Intermarché et au Leclerc le samedi et enfin ils s’arrêtent avant de franchir les ronds-points avec leur bagnole au lieu de les traverser sans lever le pied.
Cette prolifération des vieux devient insupportable dans notre société trash. Des vrais cloportes! A force de faire des progrès, la médecine ne rend plus service au commun des mortels.
Selon l’INSEE au 1er janvier 2019, 13,4 millions de personnes résidant en France ont 65 ans ou plus, soit 20 % de la population. Cette proportion a progressé de 4 points en 20 ans et place la France au niveau de la moyenne de l’Union européenne.
En plus les jeunes vieux ont la prétention de vivre comme les actifs, avec les mêmes envies de consommation. Des vélos carbone super allégés, des vacances aux Maldives et des SUV diesel survitaminés.
Des thunes en trop? voila qu’on se demande si les vieux ne vivent pas trop bien!
Avec 1/4 du PIB, le vieux coûte de plus en plus cher à la collectivité nationale.
Il est fini le temps où Mimile entretenait le feu à l’âtre et finissait par tomber dans le foyer, son heure venue. Maintenant Gertrude veut un Ehpad douillet et sans maltraitance qui coûte un pognon de dingue.
A vélo, certains bagnoleux suggèrent dans TikTok d’ouvrir la portière en les dépassant. En douce. Ca les apprendra à prendre la piste pourrie qui longe les platanes.
Mais d’autres plus ambitieux ont des solutions plus radicales: tout simplement leur ôter le droit de vote puisqu’il est insupportable que les vieux pèsent sur les orientations politiques à venir qu’ils ne verront pas.
Le Pen, vite!
« Les jeunes qui ont voté en masse Mélenchon pour leur avenir se font voler leur élection par des vieux retraités qui ont vécu leur meilleure vie et n’ont plus rien à perdre et des vieux bourgeois qui ont tous les privilèges de Macron » (un jeune sur France Info)
« Ce sont donc des vieux déjà à la retraite qui vont nous imposer de travailler cinq ans de plus. Merci à eux. »
Ainsi le programme du Rassemblement National serait d’abord celui qui recueille le plus de suffrages parmi la population âgée. Pas évident! Et pas seulement, car les employés, les ouvriers et le monde agricole sont aussi sensibles aux idées du RN.
Cela dit, l’élection de Marine Le Pen en tête des sondages actuellement sera t-elle de nature à contenter le racisme anti-vieux qui s’ajoute aux nombreuses fractures de la société? J’ai des doutes.
A ce sujet la vieille Europe aura peu d’alternatives: soit repousser les forces vives immigratoires et mourir à petit feu comme les Japonais ou accepter de se repeupler à l’aide des pays voisins du Maghreb et subsahariens.
L’idée fait son chemin que les vieux se préoccupent davantage de leur sécurité et de l’immigration plutôt que du réchauffement climatique.
« Pour les plus âgés, développe le politologue Martial Foucault dansLa Croix, les enjeux sont d’abord le pouvoir d’achat, l’insécurité ou encore la délinquance, avant d’être la lutte contre le réchauffement climatique, qui est davantage une priorité pour les jeunes ».
Les thunes du vieux
Plus t’es vieux, plus t’es riche!
Pouvoir épargner quand d’autres sont au RSA, c’est insupportable à entendre. Pas pour tout le monde.
Selon l’Insee, environ 6,5 millions de personnes disposent d’un niveau de vie supérieur à 3 306 euros par mois
Placer 1/4 de ses revenus à plus de 70 ans, c’est sécurisant, mais ça correspond souvent à la fin du remboursement de ses crédits
Emprunter à plus de 70 ans pour s’acheter un vélo électrique?
Les banques peuvent hésiter à prêter au-delà d’un certain âge, car plus l’emprunteur vieillit, plus les risques que prend la banque sont importants.
L’âge moyen de décès en France est d’environ 83 ans.
Bon , je sors tout de suite avant qu’il ne soit trop tard.
J’étais trop fatigué pour écrire en rentrant de ma balade de ce mercredi. C’est la fin de l’année et les derniers kilomètres grapillés sont plus difficiles.
J’ai croisé de nombreux cyclistes dont Jean qui m’a lancé « salut Max ». Certains en groupes. Des inconnus, car ils ne sont plus de mon âge. Je ne savais pas qu’il pourrait y avoir aussi du monde à vélo le mercredi car je suis habitué aux mardis et aux jeudis.
Voyant le temps clément, j’ai bien choisi mon jour car ce matin il pleut et la fin de l’année s’annonce identique.
Je commence à regarder mon bilan sportif de l’année.
4300 kilomètres dont 400 de course à pied. J’en suis assez satisfait. D’autant que mon cyclo-camping de septembre me « rapportera » 800 km. Cependant je suis en retrait de 1000 km par rapport à 2022.
Les wingsurfeurs se préparent à décoller. Je ne sais pas vers où me diriger. Le mauvais temps m’incite à la paresse. Je traîne à travers Cernay, puis je grimpe jusqu’à la chapelle Sant-Morand.
Au retour, mon parcours ressemble à une marmotte qui fume un joint.
Si t’as pas un VAE à trente ans, t’as raté ta vie!
La question ne se pose plus de savoir si l’on est pour ou contre le VAE puisque l’évolution se fait naturellement en faveur du VAE.
L’électricité est une Fée comme sur cette image ci-dessus construite à ma demande par Microsoft .
Le VAE, c’est le Vélo à Assistance Electrique. Il rencontre un succès fou. Au point même que les organisations cyclistes se posent la question de savoir s’il faut l’accepter dans ses rangs moyennant quelques arrangements.
Pour la grande fédé française qu’est la FFVélo, c’est fait. Tous les possesseurs de vélo à assistance sont acceptés après que l’usage ait été subordonné dans un premier temps à une restriction médicale.
Aujourd’hui plus de réserves!
A la dernière Semaine Fédérale de Pont-à-Mousson, près de la moitié des participants étaient à VAE.
On comprend pourquoi, les vélos électriques prolongent l’exercice physique de cyclistes qui atteignent souvent plus de soixante dix ans et en plus la machine est étonnamment attrayante par ses performances et aussi par son prix abordable. On ne peut donc que souscrire à cet artifice qui vous rend vos vingt ans. Là où l’exercice devient discutable, c’est quand les parents achètent vélos et trottinettes électriques à leurs enfants.
La discussion au Club des Cent Cols (membre de la FFVélo)revient à l’ordre du jour. Faut-il faire une entorse au règlement qui stipule que les cols ne peuvent être franchis à vélo qu’à l’aide de la force musculaire?
Je suis prêt à parier qu’une faille va s’ouvrir car parmi les membres de l’association nombreux sont déjà ceux qui possèdent la machine de leurs rêves.
En dehors des clubs, la cause est entendue, le vélo à assistance électrique est devenu légion avec des publics divers et souvent de nouveaux adeptes venus au vélo par facilité pour aller au travail, faire ses courses ou tout simplement se balader.
En 2022, 28% des vélos neufs sont à assistance mais ils représentent la moitié du chiffre d’affaires du secteur.
les ventes de VAE en milliers (source statista 2023)
Je suis parti d’un sujet réel. J’arrive à une composition à force de tout changer. J’ai reconstruit mon paysage à mon goût. L’huile s’y prête volontiers.
Je reprends mon tableau. Ce qui est satisfaisant un jour ne l’est plus le lendemain. Je ne sais pas si les peintres éprouvent ce sentiment. Au départ je suis parti d’une photographie cadrée par moi-même.
Puis je me suis rendu compte que beaucoup de choses me dérangeaient. Des maisons diffuses dans l’arrière plan. J’en au supprimé une et j’ai atténué le blanc des autres et le bleu des toitures.
J’y ai apporté de l’eau et des bateaux.
J’ai ajouté une cabane de douanier à l’avant. Mais mon personnage est encore un peu grand.
Puis j’ai ajouté deux bateaux, rendu la mer moins étale, construit une balustrade le long du chemin et des jalons renforçant la perspective. Et enfin j’ai apporté un peu de volume aux arbres en avant-plan en contrebas de la falaise.
Pour mémoire ce tableau de Plougasnou (50×40), c’était ça à l’origine
J’en rencontre parfois des runners de nuit. Certains courent sur les hauteurs du vignoble. On a bien des veilleurs de nuit, pourquoi pas des coureurs.
Ado, j’ai fait l’expérience de pompiste de nuit. Je remplaçais un type à qui on avait dévalisé sa caisse et qui était à l’hôpital. Pour me donner des forces, je portais un poignard à la ceinture. Dès deux heures du matin, je tombais de sommeil et je m’assoupissais sur le bureau, attendant un hypothétique client. Aujourd’hui les pompes sont automatiques.
Ce soir j’ai attendu la nuit pour courir, alors que la journée a pourtant été belle. Se décider tard vient combler un regret, celui d’avoir fait autre chose que le sport et ensuite le regretter. Je voulais essayer les glacis sur mes peintures, un truc qui permet d’ajouter une couche de couleur transparente avec un médium spécialisé.
essai de glacis sur de l’acrylique
Ensuite je pense à courir alors qu’il est déjà 18 heures. C’est un prétexte pour essayer ma lampe frontale. Je vais longer le nouveau barreau de Vieux-Thann puis la rivière avant de revenir dans les rues du village qui sont éclairées.
La course de nuit, comme le vélo, demande un bon éclairage pour voir les obstacles et aussi un bon dispositif rétro fléchissant pour être vu. Je suis au top au point que les voitures ralentissent. Je dois être confondu avec la police.
Image créée par l’intelligence artificielle de Bing à mon intention.
Les puristes de course à pied se demandent quelle est la meilleure façon de relever sa courbe cardiovasculaire.
La montre poignet suffit-elle ou bien une ceinture thoracique est-elle plus précise?
On lit sur les forums d’échanges que la ceinture est plus précise.
D’autres ne s’embarrassent pas: ils courent sans aucune mesure. En ce qui me concerne, je fais gaffe, car j’ai une faible marge de manœuvre due à l’âge.
Ce matin j’ai donc porté les deux systèmes pour comparer sur mon tour de dimanche qui fait 5 kilomètres
La ceinture thoracique associée à Garmin Edge
Garmin Edge (ceint.tho.) moy 139 max 164
La montre poignet Garmin Forerunner 235
Garmin 235 (poignet) moy 133 max 155
Les deux graphes sont comparables mais la montre-poignet monte plus vite dans les tours au départ pendant les 4 premières minutes.
Quelle est la bonne mesure ?
Je ne sais pas le dire. La différence est tout de même de 6 pulsations à la minute. La montre poignet donnerait un résultat minoré de 5 % (par rapport à la ceinture thoracique)
Ce qui peut induire la différence c’est que je coupe l’enregistrement du poignet aux attentes de traversées de route.
Et avec un zoom?
rien de bien probant, les deux enregistrements se ressemblent.
zoom ceinturezoom montre poignet
Conclusion
Je ne conclus rien car la différence n’est pas marquée entre les deux systèmes de mesures. Seul un spécialiste de la chose pourrait peut-être conclure autrement.
Avec de la buée sur l’objectif, ça rend bien aussi ( le déversoir du lac de la Seigneurie)
Je ne voudrais pas terminer décembre sans rouler un peu. Il faut profiter du temps sec. Je vais donc à la Seigneurie. Je n’ai pas vu Monseigneur, ni sa pince à serrer.
En commençant par monter le Soultzbach à Soppe, je suis déjà sur la défensive. Une petite mise en danseuse quand soudain un randonneur me fait salut et me dépasse. Je ne suis pas piqué au vif, d’autant que le collègue tire gros. Mais tout de même, il a l’air fébrile à force de l’observer devant.
Je le laisse aller. Soppe-le-Haut, Mortzwiller, il reste à ma portée soit une vingtaine de mètres. Je me demande comment va se passer la grimpée que je sais casse-patte après Mortzwiller. Après la grande courbe, ligne droite et à ma grande surprise, je suis dans sa roue. C’est toujours désagréable pour celui qui est passé devant en toute bonne foi et qui se fait remonter.
elle est casse-patte celle là…comme pour m’excuser
je la connais bien, me répond-il, comme s’il cherchait à justifier sa modeste prestation.
C’est cruel de parler de cette façon. Un autre jour, je me suis fait doubler et le type a disparu sans que je puisse réagir. Celui d’aujourd’hui semblait être un tafeur avec un petit sac à dos et s’il rentrait du boulot ou s’il s’y rendait, je luis dois tout mon respect.
Sur la route de le Seigneurie, j’ai filé à 28/30. Au lac, je l’ai vu passer vers Petitefontaine sans un signe. Une forme de dépit sans doute vis à vis de ma conduite futile.
Au retour, le froid a commencé à me chatouiller le bout des doigts.
Toutes ces expressions que j’ai soulignées en italiques sont celles du milieu cycliste auquel j’appartiens. C’est du jargon. Mais il y en a bien d’autres plus audacieuses comme celles ci-après proposées par Bing de Microsoft
Ajuster (arrivée finale) : Lorsqu’on ajuste un adversaire, on vient le devancer, au tout dernier moment sur la ligne. Lorsqu’on se fait ajuster, on perd pour quelques centimètres (un boyau diront les anciens).
Avoir la bise : Lorsqu’on gagne une course. On finit sur le podium et (avant covid), on reçoit une bise. Expression en voie de disparition. Variante : Avoir les fleurs.
Avaler une bosse : Se dit d’un coureur qui n’éprouve aucune difficulté à gravir une route pentue. On parle généralement de gros faux plats, côtes ou « petits » cols de 3 ou 4e catégorie.
Avoir la giclette : Lorsqu’on a la giclette, c’est qu’on est prêt à sortir du peloton (ou d’un petit groupe), en attaquant. S’emploie généralement pour les cyclistes qui ont des fourmis dans les jambes.
Avoir la socquette légère : Se dit d’un coureur qui pédale avec grande facilité, qui est dans un bon jour.
Astiquer les rivets de selle : Lorsqu’un cycliste reste assis sur le devant de sa selle. Généralement, il le fait pour gagner quelques Watts (ou par habitude) avec une position peu académique, qui peut faire mal mais qui reste efficace pour certains.
Avoir la pancarte : Expression qu’on a beaucoup entendue ces dernières années concernant Julian Alaphilippe. C’est lorsqu’un cycliste est surveillé par les autres coureurs car il est en forme / favori d’une course.
Avoir une fringale : Lorsque vous ne vous êtes pas assez alimenté. Vous avez un coup de pompe (une grosse faim) et vous n’avez plus de force ni pour attaquer ni pour suivre les attaques. Les fringales surviennent surtout lors des étapes / courses de cotes, en montagne.
Avoir grand : Lorsqu’un cycliste emmène trop de braquets (développement trop important qui le pénalise). Le coureur s’oblige à emmener grand car s’il met une dent de moins, il sait qu’il explosera.
Avoir la pompe : Semblable au coup de fringale (pas la même cause mais les mêmes effets), le coureur qui a la pompe (ou le coup de pompe) ne pourra plus suivre ses concurrents.
L’appui talon est décrié. Je m’en fous, je cours quand même.
Je ne suis as un esthète de la course à pied et je me doute que je cours en appui talon, c’est à dire en frappant le sol avec les talons en premier.
C’est déconseillé car ça secoue le squelette et déglingue les articulations.
Après, le marché de la godasse s’est adapté et vend des pompes super souples pour mieux taper par terre.
Ce qui est préconisé c’est l’appui dit en plante des pieds.
il faut simplement avoir l’intention d’amortir en premier lieu avec l’avant du pied (et non pas avec le talon).
Oui bien sûr. Mais moi je vois tout de suite la complication car pour arriver pointe du pied fléchie vers le sol, je dois sauter plus haut. Ne riez pas, contrairement au marcheur, le coureur a une phase « en l’air », c’est à dire qu’il saute. Si je ne saute pas assez haut mon pied incliné vers le sol va raccrocher et je vais m’étaler. Alors qu’en arrivant au sol pointe du pied levé je ne raccroche pas.
Les Etrennes, prime ou gratification de fin d’année, données aux serviteurs publics sont une tradition.
Mais cette tradition a tendance à se perdre dans les rouages de nos modes de vie moderne qui font que lorsqu’ils passent dans la rue, facteurs, éboueurs, pompiers, personne n’est chez soi. Certains diront que c’est une bonne façon de s’exonérer de verser son obole.
Les pompiers avaient toutefois la faculté de passer le soir avec leur calendrier. Le Covid a rendu cette pratique rare, d’autant que beaucoup n’ouvrent plus leur porte de crainte de tomber sur un malfrat ou un escroc.
Les petites gens, dont de nombreux retraités, n’ont pas beaucoup d’argent et craignent les égrefins qui vous embobinent et dévalisent votre maison en douce.
Le calendrier est-il encore utile?
Le calendrier est l’occasion d’une rencontre avec des employés qu’on voit de moins en moins souvent comme les facteurs. Et les pompiers, on préfère ne pas avoir affaire à eux. On ne sait plus quoi faire de ces modestes présents. Celui des pompiers dans le garage, celui du facteur dans la cuisine, alors que celui de l’Iphone est bien plus parlant. Il paraitrait que certains calendriers soient des faux portés par des pseudos pompiers ou facteurs!
Le facteur ne sonne plus trois fois
Pour le facteur, l’affaire est entendue, je ne donne plus rien. Le service rendu est devenu invisible avec la dématérialisation des plis, des factures et des PV (pas tos) et le préposé contractuel file à toute allure sur son triporteur Staby
aller vite en Staby
Pour les ripeurs, anciennement éboueurs, c’est l’enveloppe en réponse à la petite carte de vœux déposée dans ma boite à lettres et j’attends le passage du camion. Je l’entends venir depuis le bout de la rue. Ils me connaissent car je suis le seul retraité du quartier. Ils ont de l’attention pour moi, ils rangent délicatement mes bacs à leur place. Je trouve ce métier sur voie publique difficile et dangereux. Je dirais même ingrat. Je le respecte.
Pompiers, la procédure de collecte
Avec les pompiers, c’est différent. Le calendrier est devenu une institution. Il remplace celui des postiers. Le trombinoscope est à leur avantage. La plupart sont des bénévoles et ils font honneur à leur corps dans des uniformes impeccables.
Evidemment parler de procédure de collecte en matière de dons n’est pas très élégant. Ce n’est pas automatique comme on pourrait le croire, il faut aussi recueillir notre adhésion au principe. Or les principes civiques se perdent.
En plus le calendrier du pompier peut servir d’agenda et permet de savoir quand les vacances scolaires ont lieu.
Ils sont modernes les pompiers de Thann, ils ne font plus du porte à porte, ils déposent le calendrier dans la boite avec un papillon appelant aux dons soit dans des urnes déposées chez les commerçants soit via HelloAsso pour les dons en ligne.
Je ne sais pas si cette formule de collecte est plus « payante » mais on perd l’occasion de les rencontrer au moins une fois.
Combien donner?
Il n’est pas facile de dire combien coûte un remerciement. Il a plus ou moins de valeur selon les cas, selon le service, selon l’impression donnée, l’attention, l’amabilité reçue, voire la sympathie engendrée. A contrario, on peut avoir de mauvais souvenirs qui dégradent la valeur du don.
Un don commence autour de 5 euros…jusqu’à 8 euros pour le postier.
Pour les éboueurs, le don tourne autour de 10 euros. Ils sont souvent trois avec le chauffeur qui est chef de bord. Personnellement je donne davantage.
Pour les pompiers, c’est entre 5 et 10 euros. Les pompiers le disent eux-mêmes: « le don est un moteur essentiel de notre vie fraternelle ». Sous entendu, le don sert à organiser des voyages ou des festivités internes. Ils le méritent bien. A cela s’ajoute la bienveillance sonnante de la collectivité reconnaissante.
(les montants mentionnés sont ceux constatés par l’IA Bing de Microsoft)
Les concierges aussi
Il existe aussi dans certaines copropriétés des gardiens ou des concierges à qui l’on donne des étrennes. Le don est coordonné avec le niveau et la qualité du service rendu. Il est d’usage de donner entre 4 et 8% du loyer mensuel soit entre 40 et 80 euros pour un loyer de mille euros.
J’avais mon électrocardiogramme aujourd’hui. J’en ai profité pour demander à mon cardiologue ce qu’il pensait de mon enregistrement de course à pied lundi dernier où j’ai « carburé » à une moyenne de 140.
Selon lui c’est normal, la course à pied « consomme » plus de pulsations qu’à vélo entre 15 à 25%.
Cela dit, le médecin m’a rappelé un principe, ne pas dépasser 150 pulsations avec mon vieux diesel, c’est à dire 220 moins mon âge .
21 grammes de CO2 au km, c’est l’empreinte carbone du vélo. Ces 21 grammes correspondent non pas à l’énergie du cycliste qui pédale (et qui est de zéro), mais à celle nécessaire à la construction du vélo depuis l’extraction des matériaux jusqu’au façonnage à l’usinage et à l’assemblage des pièces.
le vélo champion toutes catégories pour la suppression de l’empreinte carbone
le vélo champion toutes catégories pour la suppression de l’empreinte carbone
rien ne sert de pédaler, il faut partir à point
La COP28 (Dubaï 2023) a bon dos. Réduire massivement nos énergies fossiles (génératrice de CO2 qui réchauffe la planète) n’est pas pour demain ni après demain. Pour se persuader que notre monde n’est pas prêt à changer, il faut avoir en tête quelques notions de grandeurs.
Les énergies fossiles (pétrole, charbon et gaz naturel) représentent 81 % de la consommation mondiale d’énergie primaire en 2018, mais leur part a légèrement diminué depuis 1978 (- 4 points).
Les produits pétroliers sont la première source d’énergie primaire (31 %), suivis par le charbon (27 %) et le gaz naturel (23 %).
Les énergies renouvelables (solaire, éolien, géothermie, hydroélectricité, biomasse) comptent pour 14,5 % de la consommation d’énergie primaire, dont 10 % pour la biomasse et les déchets.
Le nucléaire représente 4,9 % de la consommation d’énergie primaire.
comme on peut s’en apercevoir, le monde est dominé par le pétrole, le gaz et le charbon.
Et ce n’est pas seulement nos voitures, les avions et les bateaux qui dépendent majoritairement du pétrole (59%) mais aussi tous les produits utilisés par nos sociétés modernes. Lesquels?
Produits du quotidien (plastiques, textiles, cosmétiques, etc.) : 16 %
Les politiques ont honte: ils n’osent pas dire les conséquences de la disparition des énergies fossiles. A telle enseigne que ceux des politiques qui savent préfèrent aller dans le sens des électeurs et promouvoir des causes résolument réactionnaires comme on le voit un peu partout dans le monde.
Ce constat a un mérite, il permet de prendre conscience que réduire nos consommations de pétrole entraînera obligatoirement une grave remise en cause de nos niveaux de vie dans les pays développés et de nos modes de consommation. Ne l’oublions pas, moins de pétrole c’est moins de production industrielle, moins de machines et…moins d’emplois.
on sent déjà poindre en Europe une levée populiste des partis politiques; qui est prêt à se passer de sa bagnole dès lors qu’il habite en zone rurale?
il est illusoire à court terme, moins de vingt ans, de remplacer 40 millions d’automobiles thermiques par de l’électricité. Il faudra bien repenser notre relation entre ceux du rural et ceux de l’urbain ( en France, contrairement à d’autres pays européens, la dispersion des populations dites « périphériques » est plus marquée) et refonder un monde rural sans transports comme cela pouvait l’être au milieu du vingtième siècle tout en redécouvrant une autosuffisance de nos moyens et de nos besoins.
Pas d’histoire. J’ai pris mes pompes à mon cou et je suis parti gambader. A la cathédrale je ne trouve pas la sortie. Le portail est fermé. Un petit contretemps non prévu.
A la cathédrale demi-tour Un corsaire à vélo qui dort encoreMaguelone Le plat me convient très bien