Parcours forestier. Quelques degrés de moins.
J’ai sillonné la forêt de la Hardt dans le passé en long, en large et en travers.
Site apprécié des cyclistes mulhousiens.
Toutes mes chroniques de la Hardt sont ici.


Parcours forestier. Quelques degrés de moins.
J’ai sillonné la forêt de la Hardt dans le passé en long, en large et en travers.
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Le rassemblement régional des Cent Cols avait lieu cette année à la Planche-des-Belles-Filles. Il n’existe pas de col à la Planche devenu célèbre avec les passages répétés du Tour de France. Le col le plus proche est celui de Querty à 833m (où je suis passé en 2014 ainsi qu’en 2019).
Notre rassemblement a rencontré un vif succès puisque nombreux parmi nous sont venus de loin, de France, d’Italie avec le Président du club Cent Cols, de Suisse, de Belgique profitant de la fin du séjour organisé cette semaine à Todtmoos (Schwarzwald).

Mon parcours VTT a été celui proposé par le club des Cent Cols. Avec trois cols au programme au départ de Plancher-les-Mines

Un peu juste au niveau physique, j’ai galéré. Et même plus. Même goudronné, le parcours n’est pas facile. Surtout la grimpée à partir de Felfahy pour rejoindre le col de Chevrères (916m).





Après une longue descente de 6km, on aboutit dans la vallée du Rahin.
La vraie épreuve pour moi, c’est La Planche.




Il faut convenir que La Planche dispose d’une véritable popularité depuis qu’elle est devenue une étape fréquente du Tour de France. Les cyclistes amateurs, parfois venus de loin, y sont nombreux. Les itinéraires depuis de Giromagny jusqu’au Thillot sont agréables et variés…et aussi parfois redoutables.
Arrivé au parking de La Planche, je n’en demande pas davantage. « La Super-Planche »? Non merci.




voir le parcours sur Openrunner
35km/1000m
Mon challenge du jour, grimper à VTT au Molkenrain par les sentiers depuis Thann.
Ce n’est pas une sinécure car ça demande beaucoup d’efforts (800m en 12km)

1 Aïdaplatz

2 Charles III

3 Waldkapelle

4 je jure que c’est pas moi

5 celui-là tient encore, je l’espère

6 aérodrome clandestin

7 Pastetenplatz

8 quads k’c’est que ça?

9 Mary n’y était pas

10 Camp Turenne

11 Amis de la Nature

12 Compteur

A l’altitude 1095, j’ai 12 km de voyage. Vitesse moyenne de déplacement 6.3 km/h dont les 3/4 à pied, bien sûr. J’ai mis 1h58.
Pour redescendre, je prends la route. Mais avant cela, je fais un selfie devant l’auberge du Molkenrain et j’enfile le K-way.

Molkenrain
13 Gamelle
Tiens, l’itinéraire partagé! Et si je l’essayais? j’avais participé à sa réfection en 2021 lire ici

Bon, pour finir je me relève et je reprends la route. C’est plus sûr.
14 Le casque protège à VTT


J’ai quitté Montpellier à 9 heures à la recherche d’un itinéraire improbable. Une fois franchies les autoroutes et la ligne TGV, je rejoins Maurin, puis Villeneuve les Maguelone. L’itinéraire cyclable semble intéressant jusqu’à ce que j’aboutisse nulle part. Je me fie ensuite à mon bon sens, le soleil dans le dos.
A Mireval, je grimpe dans une ruelle jusqu’à l’église. J’aime le cœur historique de ces villages languedociens bien préservés de l’urbanisation galopante.

Puis je pars jusqu’à Vic-la-Gardiole.


Au milieu des étangs, Vic est proche de la mer et des plages. J’y accède par le bois des Aresquiers.

Retour direct en longeant le canal de Sète. Vent debout à décorner les cocus. D’ailleurs deux types derrière font demi-tour. C’est dire s’ils craignent pour leur réputation. Je vais mettre 45mn pour atteindre Palavas avec un cardio digne d’un home-trainer en CHU.




Heureusement il me restait dans mon bidon l’eau de la pompe du Bike-Park de Cernay.

Parcours approximatif retracé car je n’ai pas wifi sur ce gps pour déverser la trace 48 km vit moyenne 15
Un parcours à découvrir sur Openrunner https://www.openrunner.com/route-details/16511077

Aujourd’hui, j’ai fait au plus court pour rejoindre Mulhouse à VTT. Tout juste 50km aller et retour.
https://www.openrunner.com/route-details/16442658658
Je n’ai pas réussi tout à fait la ligne droite comme les voitures mais j’y suis presque arrivé. C’est entre Lutterbach et Staffelfelden que je diverge un peu au moment de traverser la réserve de Rothmoos.

J’aborde le cortège par l’avant.
L’agent à moto me dit « vous ne voyez pas la manif? »
« J’y vais »
« A votre âge! » puis il ajoute « à part foutre le bordel, ça ne sert à rien »
Son talkie crachouille, il embraye et s’en va.
Service d’ordre au top coté organisation et force de l’ordre. On arrive à s’ennuyer. J’accompagne en poussant mon vélo. Je petit chien cherche son maître, il est craintif, on se met à plusieurs pour l’orienter mais on ne sait vers où. Il fait le tour de la voiture de police puis revient dans le cortège. Enfin la maîtresse retrouvée, il est tout joyeux.
Au bout de quelques centaines de mètres, je vais quitter la manif. Il fait beau. Un policier municipal dans la force de l’âge contrôle les accès et refoule les voitures.
« Vous partez à quel âge? »
« Bientôt 64 comme tout le monde » puis il ajoute « on peut partir avant mais on a une sacrée décote », « on n’a pas les avantages de la police nationale »

Je monte à Züber. Toujours un peu au pif pour y arriver. Je suis nul.
Dans la descente, je rode mes nouvelles plaquettes.



Je retourne dans le Gard au-delà de Sommières. Je quitte Vic-le-Fesq à 9heures sur mon VTT. Il fait froid avec 4 degrés. Je grelotte un peu.


Un parcours à découvrir sur Openrunner https://www.openrunner.com/route-details/16220151

Le parcours fait 41km et 600 mètres. En théorie. Car le premier collinet me donne du fil à retordre. Je galère pendant une heure pour trouver un chemin non fermé. Le col de la Carrierasse est en effet compliqué a atteindre. J’y accède enfin par Cabanes à l’opposé en retournant sur mes pas. Un heure de perdue et 8km de rab.




Midi sonne à Carnas quand je descends le col . J’ai 20 km au compteur au lieu de 14. Je file au col suivant. Encore un col dénommé de la Carrierasse. C’est un chemin de roches. Je mange au pied. Au col, je descends de l’autre coté de la vallée jusqu’au Mas De Soulage.



Vient une grande traversée goudronnée sur 10 km. J’atteins le col de Cague Renard. C’est l’heure de rentrer par une route à grande circulation.

Au total j’ai 50 km et 800 m avec mes quatre petits cols. J’ai mis six heures.

Je n’ai pas la possibilité de télécharger ma trace enregistrée sur Garmin. Je mettrai à jour cet article ultérieurement.

Je ne vais pas me lancer dans une vindicte contre Openrunner, non. Le site qui héberge nos traces est un outil formidable. J’y ai des centaines de traces en dépôt. Des traces effectuées à VTT.
A l’origine je traçais moi-même mes parcours. D’abord avec l’appli Base Camp de Garmin. Ensuite j’ai utilisé les tracés automatiques d’Openrunner, par commodité , en lui demandant de rallier mes points de passages obligés à savoir souvent des cols.
L’outil de traçage automatique comporte 3 options
– soit la marche ou le train
– soit le VTT, le Gravel
– soit le cyclotourisme
Pour mon parcours d’hier dans le Gard, j’ai donc choisi VTT et j’ai constaté très vite que l’itinéraire empruntait très souvent des traces impraticables à vélo. Autant j’accepte le principe de pousser mon vélo par manque de puissance musculaire, autant je m’interroge sur notre capacité à descendre des chemins de cailloux sur la bicyclette.
Si j’observe la trace au km 10, on grimpe perpendiculairement des courbes de niveaux serrées qui témoignent de la pente.

Que faut-il en conclure?
Une trace réputée cyclable ne l’est donc pas toujours et il faut se méfier car je connais de nombreux vététistes qui n’envisagent pas les parcours vélo poussé ou porté.
Il y a donc une information préalable à savoir avant de tracer des parcours en mode automatique sur Openrunner « les yeux fermés ».
Un parcours à découvrir sur Openrunner https://www.openrunner.com/route-details/16220844

J’ai hésité à partir. Temps menaçant. J’ai réussi à grimper cinq petits cols dans le voisinage. Le vélo s’est gorgé de boue très rapidement. A 11h30, le déluge. Tout trempé j’ai renoncé au programme de l’après-midi.





Un parcours à découvrir sur Openrunner https://www.openrunner.com/route-details/16220844



https://www.openrunner.com/route-details/16070989
Un tour de 21km/270m. La neige est annoncée alors mieux vaut sortir avant.



Une invention, monter à Rammersmatt par le raidillon et redescendre par le sentier botanique. Une invention peu inédite que beaucoup connaissent.

Je m’en contenterai pour aujourd’hui, les chemins sont parcourus de rigoles et on est « repeint » à l’arrivée.





En compagnie de Lionel, JB, Sébastien
On a enfin trouvé la Vue Zuber. J’en ris presque parce que la fois dernière je l’ai ratée.

Une fois au col de Teufelsgrund, ne pas se tromper, prendre soit en face soit le chemin qui monte légèrement à droite.
C’est d’une simplicité biblique diraient les autochtones.

Aujourd’hui on commence fort la nouvelle année par la grimpée à la Croix Républicaine (ou la Croix de Lorraine si vous préférez) qui domine Thann. Quinze pour cent derrière le cimetière juif au bout de la rue Humberger. Ce qui me vaut de pousser dès le départ.

Ensuite on prend le col du Staufen. Les chasseurs veillent à ce qu’on ne rentre pas dans leur zone de combat. Tout se passe bien.
Puis au col du Plan Diebold on profite un peu du feu de bois.

Au chalet Baumann du Weïerlé, on s’abandonne dans la douceur du feu à l’âtre.

Au col de Teufelsgrund, je prends une ornière cachée sous les feuilles …et boum! Je m’arrête brutalement. J’ai la visière du casque qui tape et les neurones qui s’agitent. Bizarrement en me relevant, j’ai le guidon à l’envers…comment est-ce possible? un compagnon me fait observer qu’un 180° règlera l’affaire.
Le choc à fait crac dans le poignet gauche et la jambe me picote.
Rien de grave cependant puisque je n’ai pas demandé quel jour on était. J’ai rebooté le disque et run. Mais le GPS s’est quand même éteint…peut-être un airbag interne!…

La descente après Zuber est agréable. Au-dessus du parcours Vita, on musarde le long de Saint-Theobaldwald.

Je ne sais pas dire si on peut parler de la reprise du Club Etoile 78 puisque la météo d’hiver ressemble encore ici à l’automne avec 10 degrès.


17km/444m

J’ai ressorti le VTT. Rien que pour voir si les chemins sont praticables.

A Moosch, je suis monté par le sentier de la grotte, puis à la colline de la Vierge.

Demi-tour ensuite.



Le Rangen depuis l’œil de la Sorcière




J’ai choisi un circuit court de 15 km avec de la montée pour ne pas prendre froid car il fait -2°C.
Je monte à l’œil de la Sorcière mais la ville est déjà dans l’ombre. Je redescends et je longe le Rangen par la chapelle. Puis je grimpe à l’Aïda-platzala. Je pousse encore jusqu’à Waldkapelle. Je pousse réellement pour l’Aïda et encore pour la Waldkapelle car c’est trop pentu pour moi, d’autant qu’il faut « tenir la trace » d’un tracteur forestier passé par là.
Puis je redescends par l’oratoire Ifiss.
Pas très rassuré par ce nouveau sol neigeux et verglacé, je dois m’accoutumer à la nouvelle donne de l’hiver à vélo.


Aujourd’hui grande chasse dans le bois de Reiningue. Impossible de passer dans la forêt. D’ailleurs les avertissements sont nombreux à chaque intersection. Celui qui malgré tout s’y hasarde aura été prévenu.
Trois degrés, j’ai protégé mes pouces.
Donc je me suis rabattu sur la plaine pour éviter la battue.




34 kilomètres ce matin, pluie annoncée cet après-midi. Novembre ne commence pas comme octobre, il fait à présent un vrai temps d’automne. J’ai mis les doigts longs.
Ma dernière balade, c’était mes 15 bornes de course à pied. Fatalement, j’ai les genoux en vrac.
Sans conviction aucune, je pourrais dire sans motivation, j’ai enfourché mon VTT. Puis je suis parti, à l’aveugle. J’ai tout de même gardé un œil sur la route. Une fois Reiningue, le tour de lac et retour par la forêt jusqu’au étangs de Cernay.

J’ai toujours un problème de navigation sur ce chemin et ensuite je dois traverser un fossé pour rejoindre les étangs de Cernay. A revoir de plus près…



La Bretagne n’est pas un pays de VTT. C’est un pays de routes. Lorsqu’on interroge Openrunner, on ne trouve qu’une trace VTT mise à disposition des visiteurs à partir de Roscoff. Je pars donc avec une trace de 34 km. Et je me rends compte que c’est de la route. Pendant 15 km, j’affronte le vent et la route bretonne jusqu’à Plougoulm. Mais après Plougoulm, c’est très délicat car le traceur me conduit dans des chemins qui n’existent plus. Pour finir j’aboutis dans une usine d’oignons. Je cherche une sortie. Les portails sont clos. Je rebrousse chemin. Puis je me retrouve sur une voie ferrée désaffectée…


Bref, j’abandonne et je reprends la route.

La morale de cette histoire c’est qu’il faut se méfier des routes tracées sur ordi avec des segments de droite car le dépositaire a fait travailler sa mémoire et ne s’est peut-être même pas rendu sur les lieux.


Je pars sans savoir. Sans savoir où aller, quoi découvrir. C’est l’aventure à VTT. Après avoir quitté Vivier sur Mer, j’arrive à La Fresnais et son église massive comme un roc.

Puis je trace une longue ligne droite que je redoute ennuyeuse. Non. Car tous les cinq cents mètres j’ai une évocation illustrée d’Oscar Sorre. Un conte d’autrefois et son histoire sous forme d’épisodes à chaque halte.

Puis je trouve un fléchage VTT, cathédrale de Dol. Pourquoi pas! Me voici à D’OL de Bretagne. Cité de caractère


Au pied de la cathédrale, Maen Vag, le vaisseau de granit 3.5tonnes.

Puis j’envisage le retour, mais je vois indiqué le Mont Dol. J’y vais. Ça grimpe sec la montée du mont. Du 15 à 20%.












C’est une réminiscence professionnelle, j’aime visiter les chantiers.
Je n’en dirai pas plus.




Je m’attarde comme si je devais faire un plein de vues avant de regagner le ch’nord.
Dans le sud on est bicardinal. La géographie est verticale. Le Grand Est n’existe donc pas. C’est pratique pour simplifier la culture hexagonale. A partir de la Loire, c’est le nord. Et pour la langue, itou. Ici c’est l’Oc.





Aujourd’hui, pluie au programme. C’était annoncé, donc pas de surprise. Après le col de Grumbach, un déluge jusqu’à Camp Turenne.


La randonneuse arrive vers moi avec le sourire et s’arrête. C’est une Thannoise habituée des lieux. Elle a son grand imperméable et deux bâtons. Du bon cornouiller. On se souhaite bonne route, elle descend et moi je continue ma grimpée.
Problème niveau certof
Il faut que je vous dise ma constante mathématique, je monte deux fois moins vite que je ne descends.
Sachant que j’ai mis trois heures pour boucler mon itinéraire et parcouru 28 km, quelle est ma vitesse de grimpée? ma vitesse de descente? (par simplification, on considère les distances aller et retour identiques)
Vous avez une heure.
Solution de notre jeu…

Mon itinéraire

Je rejoins Bitschwiller-lès-Thann et face au pont de la Thur, je prends la rue des Vignes.

ça monte tout de suite dans la rue. ça monte même bien. jusqu’à la place du Grumbach (km6.7/alt 522m), je fais des pauses puis je pousse quand mon cardio grimpe trop.
Après la place du Grumbach, ça roule pour moi. Jusqu’au col de Grumbach (km7.7/alt 588). Après le col je deviens quasiment marcheur jusqu’au Molkenrain

Bifurquer à gauche jusqu’à la fontaine Rehbrenla (km 9.6/alt 745)
A la fontaine bifurquer à gauche jusqu’à Camp des Pyramides (km 10.10/alt 790)

Ensuite prendre Camp Turenne. Entre Pyramide et Turenne (GR5), je roule enfin.

Arrivé à Turenne (km 12/alt 913), single pierreux impossible de cycler. C’est long et glissant.



Arrivé au refuge du Molkenrain (km13.4/alt 1082), je contourne le sommet par le chemin du refuge qui rejoint la ferme-auberge.
J’entame la descente

Par la route j’arrive au col du Herrenfluh (km15.8/alt 837)
Puis je m’embarque dans le sentier rectangle « rouge/blanc/rouge » amélioré en 2021 dans une action conjointe « Club Vosgien-MBF ».

Je suis incapable de descendre le début de ce parcours très technique sur le vélo. Trop dangereux pour moi surtout avec la roche mouillée. Je sais que si je chute, il y a aura de la casse. Mieux vaut éviter!

Puis, le tracé s’améliore jusqu’à l’entrée de Uffholtz. On suit la route parallèlement.

Pendant que je m’escrime à descendre dans la roche à coté de mon vélo, un runner arrive derrière moi. Il court vêtu d’un short et d’un maillot trempés, me dépasse comme une gazelle. Je suis admiratif. Plus bas je le retrouve après avoir enfin pu remonter sur mon vélo.

Je contourne Cernay par le vignoble.
Voir le parcours ici en cliquant sur ce lien…
Parcours trouvé sur Openrunner. Itinéraire agréable au cœur du Parc Régional du Morvan.







Changement de chaine ce matin et essai cet après-midi. J’ai réussi à éliminer cet affreux crin-crin qui me dissuadait de pédaler. C’était donc la chaine qui au bout de 1650 km rendait l’âme en gémissant. Même un blouson noir n’en voudrait pas!








Avis aux traducteurs… »La forêt nous rappelle aux belles choses et ce vent frais est là pour nous enlacer affectueusement. » (merci à marmotte27)


Beau parcours trouvé sur Komoot. Mais au Hundsruck, j’étais cuit.
A la fin, j’en ai eu marre. Je suis descendu par la route à Thann.
Mais il est vrai que la montée au chalet du Hochburg à VTT à partir de Rammersmatt comporte pas mal de poussage dans les cailloux. Qui comme hibou, chou prend un x au pluriel.
Pour tout dire ma sortie route de samedi m’avait déjà un peu entamé.






Belle synergie entre les six participants. Bravo!


Depuis 2012, je n’étais pas retourné dans le Morvan.
J’y avais alors accompli le Brevet Cyclo Montagnard en deux jours. Cette année là 930 inscrits pour pédaler sous la flotte. voir aussi ici BCMF, un bon cru
Je n’étais pas très fier d’avoir osé intituler un billet Château-Chinon, son vin et sa flotte qui me vaut encore aujourd’hui de nombreux lecteurs interpellés pas ce titre qui prétend qu’on cultive la vigne dans le Morvan et en particulier à Château-Chinon.
Mais je ne me suis trompé qu’à moitié car à Vézelay (qui participe aussi du Morvan), on cultive 100 ha de vignes nouvelles depuis que le phylloxéra a anéanti les 1000 ha d’alors au XIXème siècle.
Je ne serais pas complet si je n’évoquais pas cette escapade en 2001 avec mon club ACRM de Mulhouse où déjà j’avais dû avoir le moral en berne puisque j’avais enfilé des sacs plastique sous mes chaussettes pour me protéger de la pluie.
Je retourne donc dans le Morvan à titre touristique sans but aucun de concourir à je ne sais quelle excellence.
Le lac des Settons

Le lac des Settons (360 ha) date du milieu du XIXème, il est celui que je préfère: il est accueillant pour les touristes car on peut le parcourir à pied sur toute sa périphérie, soit 14 kilomètres.

A l’origine, le lac a été édifié pour faciliter les flottage du bois par la rivière en direction de Paris. Le bois acheté par les marchands parisiens était coupé en tronçons de 1.14m de long, marqué puis jeté à la rivière La Cure. En aval des lacs et étangs, toute la famille morvandelle était employée sur le flottage
Le Morvan ce sont des chênes et des hêtres avant tout. Mais la sylviculture cherche à y implanter le sapin Nordmann (pour Noël), ce qui n’est pas sans susciter la désapprobation des écologistes.

Ouroux-en-Morvan

Avoir son lac pour une commune morvandelle est un plus touristique. C’est le cas d’Ouroux-en-Morvan. Une façon de capter un peu de touristes entre Les Settons et Panessière alors même que le pays souffre de sa désertification. Beaucoup de maisons semblent à l’abandon et les enseignes de commerces fermés sont légion.
Château-Chinon

Je n’ai pas de chance; à chaque fois il pleut à Château-Chinon. Mon parapluie se retournera plusieurs fois en grimpant jusqu’au calvaire d’où l’on ne verra rien de la ville noyée dans la brume.

Un chat errant nous accompagnera jusqu’à la table d’orientation avec bienveillance. Puis lors du retour, il nous quittera en se dissimulant dans un fourré.

On peut louer pour 89 euros la chambre 15 occupée par François Mitterrand entre 1962 et 1981, si l’on est fan et soucieux de communiquer avec l’au-delà et la spiritualité du personnage.
Le lac Pannecière-Chaumard

Ce lac est plus récent que Les Settons. Construit dans le milieu du XXème siècle, il occupe 520 ha et sert à protéger Paris des crues causées par l’Yonne et la Seine. On y produit aussi de l’électricité.

Peu facile d’accès et peu d’équipements touristiques. J’en ai profité pour aller glaner deux petits cols à proximité avec mon VTT. A pied pas de chemin hors la route.



Vézelay


Il ne faut pas manquer Vézelay dans la partie septentrionale du Morvan.


C’est donc en pèlerin que je me rends à Vézelay au départ du village voisin, soit à peine 4 km aller et retour. On n’échappe pas à la rue Saint-Pierre et à ses boutiques avant de rejoindre la basilique.
Autun

J’ai été conquis par Autun (13000 hab.) en Saône et Loire. Son cadre de verdure rappelle les Vosges. Mais Autun dispose aussi d’un potentiel architectural, les remparts gallo-romains le long du cimetière, son théâtre romain, sa cathédrale Saint-Lazare, son lycée militaire.
Le Plan d’Eau du Vallon aux portes de la ville est aussi un atout touristique.

Je monterai voir la Pierre de Couhard, pyramide à l’origine discutée et en mauvais état.


Curieusement, pas de vélos à Autun!

Au km3, derrière le parcours Vita, je grimpe à pied sur 400 mètres. Openrunner dit 22%, non c’est trop à mon avis. Mais c’est quand même trop dur pour moi.

Puis je redescends par le parcours VTT très casse-gueule pour un vieux comme moi. Je n’ai plus l’influx nerveux pour ça.


Je pars dans la plaine. Mais ceux qui veulent faire le parcours avec du pep’s vont trouver ça plaisant.
D’ailleurs le Silbertour de Steinbach fait passer son 50km par là.
Sur mes 15 bornes, j’ai 300m de D+ quand même.



C’est l’avantage du VTT, on peut se contenter de circonvolutions autour de chez soi au gré du groupe et des affinités.


Je quitte Montpellier par la route. Voyage incertain car je ne sais pas vraiment où passer pour atteindre le col de Montmejean derrière la prison de Villeneuve-lès-Maguelone. Je ne trouverai aucun gué pour traverser la rivière. Je retourne à St Jean de Vedas et mon pneu se dégonfle. Finalement devant le chenil je monte une chambre dans le Tubeless. Je grimpe au mont St Baudile par un muletier. Puis en haut je cherche le col. J’espère y être passé. Je verrai ma trace Openrunner au retour.50km/500m
Un parcours à découvrir sur Openrunner https://www.openrunner.com/r/14732147





Je ne recommande pas ce parcours beaucoup trop incertain. Mes 25km ont abouti In fine à 50km. J’ai dû emprunter un tronçon routier à 4 voies sur 2km pour le retour
Un parcours à découvrir sur Openrunner https://www.openrunner.com/r/14725107
je vais rarement au bord de la mer. Aujourd’hui je cherche à ne pas emprunter la piste qui mène de Montpellier à Palavas. Fatalement je trouve de bons plans et des moins bons. Surtout lorsqu’il faut franchir ces corridors TGV et autoroutiers qui interdisent tout parcours bucolique. J’arrive enfin à mes fins.
Belle découverte des Cabanes de l’Arnel, puis balade à pied à l’abbaye de Villeneuve.



Je commence par me tromper d’itinéraire en partant de Villé, j’oublie de tourner à gauche à Saint-Martin pour aller au col du Banc du Forestier (453m).
Je passe devant l’entrée du château Honcourt Hugshoffen très bien tenu.

La grimpée n’est pas trop difficile jusqu’au col Banc du Forestier.

Puis je redescend à Saint-Martin.

C’est un col de nos jours inusité, la preuve: il n’est mentionné nulle part et n’a même pas droit à un écriteau. C’est le col de Roffling noté à 813 m sur la carte IGN. On passe de la vallée de Breitenbach à celle de Hadangoutte qui passe à Steige.
Cependant j’y monte quand même puisqu’il figure sur notre liste des Cent Cols.

La montée jusqu’à Breitenbach depuis Saint-Martin est routière. On peut donc rouler même si la traversée du village donne un avant-goût de ce qui m’attend après.

Manque de chance, je grimpe en longeant le Breitenbach qui dans les derniers kilomètres et bien qu’il comporte un « rond rouge » du CV n’est plus entretenu.
Je grimpe dans un amoncellement de bois et de pierres.
Deux couvreurs refont à neuf l’auberge de Vosgritt sur ma droite.

En résumé je grimpe à pied les 3.5km en poussant, en tirant, en portant le vélo par dessus les arbres tombés. La pente oscille entre 15 et 19%.


Ce n’était donc pas le bon plan. Le bon plan, c’était d’y accéder par le col de la Charbonnière (962m) et donc parcourir par la route depuis Villé, Steige, le col de Steige puis la Charbonnière. Inenvisageable pour moi à VTT. Tant pis! j’aurais pu aussi monter par Steige par là où je suis descendu. Trop tard!

L’essentiel c’est d’y être arrivé. Dans les pentes sévères et encombrées, je progresse moins vite qu’un marcheur, sans doute, puisqu’en plus de marcher je dois pousser le vélo. Je me fixe donc des repères de 50 mètres environ où je fais une pause avant de reprendre car la progression est énergivore. J’inspecte ma dénivelée pour estimer ce qui reste à gravir.





