Je m’arrête à la base nautique. Le vent du Nord est un régal pour les dériveurs
Faut s’y remettre !
La route m’insupporte. Un grand bahut avec remorque venant des pays de l’Est me dépasse sur la route d’Aspach. Il me longe. Lentement. Tandis qu’en face les voitures arrivent. Je ne peux rien faire puisque je ne prie pas. Le souffle me contient le long de la bordure.
Au grand giratoire de Burnhaupt A36, la camionnette ne me voit pas. Je sens que je vais être percuté. Alors je dévie vers le centre du rond jusqu’à ce qu’enfin on me voit dans le rond. Je suis pourtant équipé du fameux gilet jaune.
Sur cette piste de Reiningue à Heimsbrunn, je peux aussi m’arrêter sans risque. Le troupeau est paisible
Au giratoire du barreau de Leimbach, encore une camionnette. Elle s’arrête. Mais l’auto derrière elle klaxonne. Le monsieur ne supporte qu’on me laisse la priorité manifestement. De rage, il me frôlera comme pour me faire comprendre que je l’ai agacé.
Les cyclistes sont agaçants. Des gêneurs.
Vous comprenez pourquoi le vélo de route est devenu une angoisse. Alors que je fais tout bien et que je frôle toutes les bordures.
J’ai l’impression de vivre au ralenti et dans la contrainte. Pédaler et courir tôt.
Dernier jour du mois.
Les mois chauds ne sont pas mes préférés. Cette moiteur permanente m’indispose. Mais je sais que le beau temps chaud fait le bonheur des aoutiens. Alors je patiente.
Hier une course autour du lac, ce matin un parcours plat.
De l’ombre avant tout
12 activités recensées dans le mois
un peu de cyclo-camping pour le retour aux sources
6 courses à pied
3 jours de cyclo-camping
1 sortie VTT
2 sorties route
en aout 2023 pour mémoire il y avait Cool Attitude au Vieil Armand. Cette année j’ai renoncé. Grimper autour des VAE, non!
Le phénomène VAE est en train de tuer le vélo à petit feu. Tous ces subterfuges consistent à contourner les difficultés pour se donner une illusion de facilité. Si j’admets qu’il existe des considérations liées à l’âge ou la santé, je constate que le VAE est adopté même par des gens bien portants et dans la force de l’âge. Ca m’attriste. https://velomaxou.com/2023/09/02/cool-attitude-au-vieil-armand/
Je me laisse un peu aller au farniente en ce mois de juillet. Normal en cette saison où l’on s’abandonne aux vacances familiales. Cependant tout est relatif car le farniente pour moi est fait de beaucoup de choses comme par exemple encadrer mes tableaux.
Finalement je vais et je viens à mon gré en alternant comme je peux, marche, course et vélo. Les journées chaudes que nous connaissons réduisent les créneaux horaires admissibles aux seniors.
3 sorties route
8 courses à pied
2 VTT
c’est la course à pied qui me sauve le mois
Ce matin je suis parti à 6h45 de telle sorte de pouvoir échapper aux rayons ardents.
A Gildwiller, j’ai choisi de remonter la vallée du Soultzbach, puis j’ai pris la direction de la Seigneurie et Rougemont.
Avant de de commencer ma balade du jour, je vais faire un peu de pub
Bonjour, c’est moi!
Quand on voit l’homme, ne vous attendez pas à trouver des parcours de ouf sur ce blog!
J’ai un peu de métier (depuis 2006 sur ce blog) mais je ne suis pas un superman. Si vous avez une âme et un physique de compétiteur à vélo, vous risquez d’être déçu par mes parcours. A propos de moi pour en savoir plus
En revanche, si vous aimez faire du vélo « relax Max », alors vous êtes à la bonne adresse. Méfiez-vous quand même car ces circuits ne sont pas adaptés à des familles avec enfants…et il faut savoir un peu pédaler évidemment.
Bon maintenant commençons la balade du jour à VTT qui fait 28km et 285 de D+
Je suis toujours admiratif devant le charme anglais de ces maisons camouflées dans la verdure
Du vélo sous bois, c’est la clé pour lutter contre la chaleur. Alors je sélectionne parmi mes parcours ceux qui m’abriteront le mieux car mon organisme de retraité à l’âge avancé souffre de plus en plus chaque année. Et je n’oublie pas d’emporter avec moi un peu d’eau pour cette rando courte mais dont les petits raidards assoiffent le palais.
Au loin le ciel semble annoncer une menace. Mais non, ce n’est qu’une fausse alerte
Je vais contourner Roderen
Le fléchage impeccable suggère la suite du parcours tout ne me laissant dans l’embarras car je ne veux pas m’embarquer trop loinJe me demande si ces fleurs nombreuses dans les champs de céréales sont des plantes opportunistes ou si elles sont semées là volontairement.
Ce n’est pas ici que la polémique commence, devant ce plan d’eau où j’adore me promener. C’est après.
J’aime bien les polémiques. A un point tel qu’on pense que je suis un sale con (ce qui n’est pas faux dans certains cas). Passer pour un sale con est devenu un langage admis depuis que nos journaleux et nos politiques emploient tour à tour des formules dont la vulgarité honore les discours de comptoir.
Par exemple se complaire à comparer LFI (La France Insoumise) à ceux qui foutent le bordel à l’Assemblée. La politique achève tout doucement de se dissoudre jusqu’à vendre ses idées et ses grimaces sur Tiktok, le réseau chinois.
On se souviendra longtemps de ce terrorisme verbal de la doxa libérale qui tente d’imposer son vocabulaire à LFI. Je vais vous dire ce que j’en pense: Israël n’a aucune légitimité à occuper le monde arabe (elle l’occupe illégalement) et à se comporter en colonisateur en détruisant la Palestine. La tolérance de la France à l’égard d’Israël et de ses agents doubles apparait plus que suspecte et problématique.
quelles sont les libertés restantes?
Interdire d’abord, les libertés ensuite.
Tiens un exemple: chaque fois que je passe devant ce panneau sur la Voie Verte à Cernay, je pense que la ville de Cernay a une mentalité réac et qu’elle ne vise qu’à interdire tout sur sa voie publique. C’est typiquement la mentalité des villes de droite, voire extrême.
J’imagine que la ville de Cernay est loin de se douter que des centaines de touristes découvrent ce panneau lors de randonnées pédestres ou cyclables et qu’ils emportent avec eux l’image d’une ville refermée sur elle-même.
Cela dit, j’ai fait ce matin un joli tour de VTT, paisible. Ce qui ne me dissuade pas d’ouvrir ma gueule au retour.
Grimper là-haut, c’est un effort récompensé (col Amic)
C’est au retour qu’on fait les calculs. Du calcul mental, du calcul sur post-it, du calcul logarithmique pour les matheux.
Les applications informatiques font le plus gros du travail. On a tout, et même les graphiques de ses exploits.
Le problème en prenant de l’âge c’est que le logiciel ne s’adapte pas. Les chiffres sont là, brut de décoffrage et parfois cruels. Les pertes musculaires, les arthroses, les surpoids ne donnent pas de bonus.
Alors on se réfère à ses derniers scores.
Par exemple, hier j’ai grimpé le col Amic par Wuenheim. Le coté réputé le plus facile. Depuis la cave viticole jusqu’au col, 11 kilomètres
J’ai mis 1h05. Soit du 10 km/h
La fois précédente, le 20 mars, j’ai mis 1h06.
Cependant hier j’ai eu le sentiment d’avoir « ramé ». Pourquoi?
deux suivistes qui me stressaient en les entendant discuter derrière
un entraînement minimaliste en route de 680 km contre 876 km en 2023
une chaleur inhabituelle
une ration d’eau insuffisante
une mauvaise nuit, comme souvent
Mais au total, je n’ai pas régressé. Et donc je suis rasséréné, prêt à repartir.
Un tour à vélo des églises. En Alsace, les églises sont massives et entretenues. Parfois je me demande comment on a pu, à l’origine, financer des tels édifices si peu en relation avec la taille du village.
Cependant, il en existe des petites. Je ne résiste pas à vous présenter celle de Soppe-le-Bas (ci-dessus). Elle est mimi comme tout avec son clocher en bois et luxe suprême de modernité elle est équipée de panneaux solaires. De quoi être en lien direct avec la lumière et sa symbolique.
En Alsace, les établissements publics du culte (comme la fabrique pour le culte catholique, le consistoire pour le culte protestant, et le consistoire départemental pour le culte israélite) sont responsables de la gestion des édifices religieux reconnus.
Celle d’Ammertzwiller est assez classique mais près d’elle se trouve le nid communal de cigognes.
Celle de Bernwiller est tout à fait typique avec son clocher byzantin en forme de bulbe.
L’architecture byzantine a évolué à partir de l’Empire byzantin et a laissé son empreinte dans des pays tels que la Bulgarie, la Serbie, la Russie, l’Arménie et la Géorgie. Et même en Alsace!
Eglise de Guewenheim fraîchement entretenue et dans toute sa majestéMon tour du jour. L’Alsace est une mosaïque de villages et les choix d’itinéraires sont variables à l’infini
Les connaisseurs apprécieront. Tout est une question d’âge, de conditions physiques et d’entraînement. C’est tout de même moins qu’un Amic. Rien d’infaisable, c’est à mi-chemin qu’il faut produire l’effort, la route viticole d’Orschwihr, puis Osenbach, puis le col du Bannstein. 500 mètres au total de grimpée. Je renâcle dans le dernier km du Bannstein, je puise! comme on dit. Surtout que les courbes cachent le panneau d’arrivée et n’aide pas à me motiver.
Pollens
Je ne sais pas vous, mais moi je prends cher!
Eternuements, écoulement nasal, yeux irrités, on dit que ce sont les pollens. J’y suis extrêmement sensible sur mon vélo.
23°C, j’ai emporté un bidon
J’ai rationné pour gérer le retour. Tenue d’été courte. C’est la première fois que j’emporte de l’eau cette année. Et hier aussi pour mon jogging où il faisait 28]
Mais 70 km, je les fais moins facilement, je fatigue à partir de 50 km et surtout je m’ennuie.
Mon Garmin a une autonomie, lui aussi, des plus réduite. Au bout de quatre heures, j’ai perdu 75% de la charge. Si je veux le garder une journée, je dois rouler écran éteint. C’est le défaut des GPS avec batteries intégrées non interchangeables.
Aujourd’hui les arrosoirs de Rougemont. Je m’arrête chaque fois. Je trouve une certaine poésie devant cette exposition d’arrosoirs. Voila qui nous rappelle le temps jadis de nos campagnes.
Non ce ne sont pas ces affreux arrosoirs en plastique rotomoulé qui ne durent qu’une ou deux saisons. Ils sont en acier galvanisé et doivent durer au moins une génération, le temps qu’un minuscule trou de rouille perce le fond.
Un magnifique broc cuivré en intrus
Puis j’ai pris Lauw sans prendre d’arrosoir
Lauw
Comité d’accueil pascal à Bourbach
Agnus Dei à Rammersmatt
RammersmattThann/Michebach/Guewenheim/Traubach le Haut/Lachapelle/Rougemont/Lauw/Bourbach-le-Bas/Rammersmatt/Thann
42km/472m
Parcours pas long mais plein de bosses pour ceux qui connaissent les lieux
Cette image là, je la kiffe au retour sans user de protoxyde d’azote (Aspach Gare)
Ce matin je pars à neuf heures. Le tour de route du dimanche matin. C’est là où les itinéraires sont les moins encombrés par la circulation. J’obéis donc à une sorte de vélogestion de l’usage routier. Cependant il fait gris alors j’ai allumé la lampe rouge clignotante à l’arrière, celle qui attirera les endormis de la nuit et les adeptes du multitâche au volant.
Le relais hertzien de Morschwiller-le-Bas
La petite grimpée de Morschwiller jusqu’au sémaphore hertzien me rappelle le poids des ans qui s’accumulent.
Le collège épiscopal de Zillisheim
Me voici sur la piste EVR6 du canal de Dannemarie.
l’étagère à livres d’Eglingen semble abandonnée
Comme à l’accoutumée, il faut se frayer un chemin. Le monde des loisirs est un fait de société. A force de s’y sentir bien, cette Voie Verte devient aussi accidentogène. Chacun s’efforce d’y respecter ses codes. Les cyclistes ignorent depuis toujours que la VV est limitée à 20 km/h. Soit! Aujourd’hui je suis témoin d’un changement: ce sont les coureurs à pied, les runners comme on dit, qui sont majoritaires. J’en arrive à trouver ce phénomène presque inhabituel car je viens peu souvent par ici. Il y a ceux qui vont et ceux qui viennent, seuls ou accompagnés. Ils courent la plupart face au cycliste qui arrive, pour mieux voir le danger, j’imagine. C’est ce que je ferais moi aussi. Mais subitement ils traversent comme pour nous éviter de quitter notre trajectoire. A la fin je ne sais plus comment me comporter lorsqu’un vélo arrive en face.
Je manque de préparation
Encore une coureuse de fond face à moi. Elle porte un dossard. Donc c’est une course. Elle se met à marcher. Je suis mal préparée me dit-elle…
Il vous reste combien? deux kilomètres sur le semi-marathon! Elle était presque arrivée. Bravo!
Compostelle
80 kilos, tout son univers
J’ai tenté de savoir combien il transportait de bagage sur sa remorque
Eighty me dit-il en serrant le couvercle de sa cafetière Melitta. Puis dans un sabir hermétique, j’ai compris, Compostelle, Clermont-Ferrand, Calais et Ferry.
Salut Papy
Je tente de m’insinuer dans la masse sportive, mais on me reconnait à vue d’œil. Un des deux compères qui me croisent me lance un Salut Papy qui me va droit au cœur. C’est ainsi, les plus jeunes générations n’ont cure des usages et des civilités. A force de stigmatisation, il m’arrive de faire le dos rond, j’évite d’être le malvenu dans certains microcosmes, celui du supermarché en fin de semaine, celui de la route en semaine sur mon vélo, celui du lavage auto le samedi, les exemples fourmillent. Notre génération subit une sorte de désaveu permanent qui lasse, celui du droit d’être, voire de durer. Il semble que le pays en déclin sous plusieurs plans nous soit attribué. On leur attribue notamment la régression sociale et économique au fait que les anciens sont sur-représentés dans les élections et amplifieraient le conservatisme. Au point même que certains courants d’idées proposent de diviser les voies des plus âgés par deux.
Certains se demandent si le poids des voix des seniors devrait être limité en fonction de l’âge. Lors du dernier scrutin, 42 % des 18-24 ans et 46 % des 25-34 ans ne se sont pas rendus aux urnes. Cependant, la formulation d’un titre récent de Franceinfo, qui évoquait la possibilité de limiter le vote des personnes âgées, a suscité des réactions passionnées.
Finalement je quitte la piste à EglingenCette branche sud-ouest le long du canal m’a demandé de faire face à un vent tenaceBoite à CREAM balancée en chemin. Qu’est-ce qu’on se dilate la rate le samedi soir! (Burnhaupt-le-Bas)puissant destructeur de la couche d’ozone
Il fait encore bon au chalet Baumann et le barbecue brûle encore
Les promeneurs à pied étaient nombreux. Aucun cycliste!
Bitschwiller, l’étang
Je quitte Mulhouse remontant la vallée. Sans grande conviction, je vais visiter l’étang de Bitschwiller. Je cherche un chemin pour m’évader de la grand route. Rien. Me voila parti à grimper le Plan Diebold avec mon char.
un beau parcours forestier (19km/460m)
J’ai presque tout mis à gauche
Aujourd’hui grisaille sur le massif
Tout va bien, le char ne se plaint pas. Moi non plus. Mais je rumine de devoir monter là-haut, le Plan Diebold n’était pas un bon plan. Autant prendre les pneus fins. Je m’arrête pour photographier Bitschwiller en contrebas. Dans la brume, et vent du nord glacial.
Un, puis deux, puis trois cyclomoteurs me dépassent. Me voila asphyxié à la Gazoline.
Au plan Diebold, je prends chalet Baumann.
direction Baumann, Weierlé
Puis je pars au col de Teufelsgrund par le petit single casse- gu….le « Baumann »
Descente par Croix Rouge jusqu’à Leimbach. Je ne sais pas franchir les zones rocheuses, trop dangereuses pour moi. Si je tombe, le vélo va continuer tout seul. Alors l’exercice consiste à s’arrêter avant, sans tomber, puis à marcher à coté de son vélo. Je n’ai aucun scrupule à pratiquer ainsi parce qu’après je suis fier d’arriver en bas sans encombres.
ermitage du frère Fernand
A l’Ermitage du frère Fernand, je traverse la route de Rammersmatt et c’est un vrai plaisir de poursuivre par le sentier forestier.
Face au nord, je suis saisi par le froid, j’e ‘évite le parcours Vita et je rentre fissa par la route.
Pour les mateurs et amateurs de cols, le Plan Diebold Scherrer (619m) et le Teufelsgrund dans la foulée ( 609m)
Belle journée en Alsace. Les promeneurs de tous poils étaient nombreux.
Feldkirch
A cinquante, j’ai arrêté de compter.
Ce n’est pourtant pas difficile, on les repère facilement en blanc et noir dans les prairies.
Que fait Darmanin?
Les cigognes se rassemblent pour papoter le dimanche après-midi. Il ne leur manque que le thé. Je ne sais pas où elles crèchent. Mais il serait temps que la gendarmerie de l’air prenne la mesure de cette intrusion d’OVNI qui viennent manger dans nos champs sans bourse délier.
Vite des OQTF!
Point de retour
A Rouffach derrière l’hôpital
A Rouffach, je fais demi-tour. J’ai une trentaine de kilomètres. C’est suffisant pour me contenter.
Cygnes
Les cygnes adorent le déversoir de la station d’épuration. L’eau doit y être bonne. A Paris on y met des truites, parait-il.
Wheeling
illustration
Le long de la Thur, arrivé à hauteur de la passerelle de Wittelsheim, un rodéo de moto-cross. Les cyclistes sont intimidés car au raffut s’ajoutent le wheeling et il faut au moins toute la largeur pour contenir la trajectoire. Manifestement on dérange, d’autant que le fan-club est là rassemblé pour admirer la prestation. Je me fais tout petit et je passe.
Non loin, une voiture approche. De mieux en mieux! J’ai parlé trop vite, elle se range pour me laisser passer, c’est la gendarmerie…Il y a parfois des coïncidences que je ne caractériserai pas.
Le parcours du jour est aussi sur Openrunner pour ceux que ça intéresse
Je traverse l’ancienne cité minière de Graffenwald et je suis dans la Réserve Naturelle de Rothmoos. Idéal pour une promenade en forêt. Je poursuis jusqu’à Lutterbach.
Je suis obligé de traverser les voies. Chut! (je ne mettrai pas mon parcours sur Op)
Je rentre par la (case) Prison puis l’étang de Reiningue.
J’ai remonté la Doller jusqu’à Sentheim. Puis les petits lacets de Rammersmatt. Au village, je baigne dans le brouillard.
Plein d’allant, arrivant à la maison, j’ai décidé de rallonger ma balade. J’avais un peu honte de rentrer aussi tôt.
Je n’avais que 27 km après avoir grimpé Rammersmatt par Bourbach. J’avais un supplément d’âme pour m’encourager à poursuivre ce modeste parcours. Je suis parti divaguer jusqu’à Staffelfelden. 53 km au total.
un avant-goût de montagne
Mon vélo propre au départ. Tout à refaire en remontant la piste de la Thur couverte de boue.
J’ai choisi de sortir à VTT tout en restant non loin de chez moi afin de pouvoir rentrer au plus vite.
Je commence par la grimpée du Rangen rue du Kattenbachy, puis le chemin Montaigne.
J’ai droit à un beau point de vue sur la cité enneigée.
La neige du jour est à moitié verglacée par le passage des promeneurs. Il faut adapter son pilotage, repérer les ornières de glace pour les longer. Dans les descentes ne pas perdre le contrôle et freiner par anticipation.
Globalement, la machine est pilotable vu la faible épaisseur de neige. Mais dès qu’on entre dans la poudreuse fraîche, il faut pédaler plus fort pour imprimer sa marque.
Au bout de douze kilomètres, je rentre à la maison par la nouvelle déviation Vieux-Thann/Leimbach
J’ai voulu sortir avant la vague de froid sibérien annoncée. Les météorologistes locaux semblent douter. Ils se chamaillent avec « le national ». Tout est une question de modèles informatiques qui se télescopent entre eux. Bref le scoop c’est qu’il pourrait faire froid en hiver.
4°C sur le GPS et un vent du secteur 20°
Finalement au bout de 16 km à VTT, la chaîne commençait à se plaindre sous la torture. J’ai mis fin à sa souffrance. Et à la mienne.
le pont entraversée du barreau coté Leimbach est achevé