Comme ça. Pour être maso. Je me demande si le sports faciles existent…je ne sais pas moi. Par facile j’entends des sports qui ne font pas suer le burnous. Mais alors si vous en connaissez, dites le moi.
Le grand âge est en question dans l’actualité avec le groupe Orpéa montré du doigt pour ses pratiques de gestion jugées peu humaines.
On n’échappe pas à la catégorisation du grand âge: Le nombre de personnes âgées de plus de 85 ans s’élève aujourd’hui à 1.4 million. L’espérance de vie augmentant chaque année, en 2060, ils seront 5 millions.
Nos vieux, nos vieilles pourrait-on dire car elles sont plus résistantes au temps, sont un vrai problème des sociétés dites modernes. On ne sait plus comment s’en occuper autrement qu’en les confinant (un terme à la mode) dans des espaces dédiés et souvent barricadés où l’on ne sait pas trop ce qui s’y passe.
Moi je sais un peu.
L’Ehpad, quel vilain acronyme!, désigne ce qu’on appelait autrefois la maison de retraite. La dépendance a toujours existé chez les personnes de grand âge, plus ou moins. Mais la dépendance, on aimerait la taire et la cacher car ce n’est pas beau pour celui qui est libre de ses moyens intellectuels et physiques de découvrir qu’un jour il sera peut-être atteint lui aussi et entre les mains de tiers.
Entre les mains, c’est la bonne expression pour dire que de jour comme de nuit il faudra peut-être une aide pour tout. Et dans pour tout il y a évidemment et surtout le plus intime de la personne.
Les personnels des Ehpad craquent à tour de rôle car le grand âge exige savoir et savoir-faire tout en maintenant une humanité naturelle et bienveillante à l’égard de celui ou de celle qui petit à petit perd le sens de la vie.
Cette perspective d’être pensionnaire à deux pas de chez moi à l’Ehpad des Trois Sapins du groupe Korian (l’autre grand nom du marché des vieux) m’effraie car j’y ai mené une animation pendant quelques mois qui m’a permis d’en connaître une part du quotidien.
La déchéance profonde y côtoie une certaine autonomie. Être plongé dans cet univers n’aboutit-il pas in fine à précipiter les « encore valides » vers l’abîme?
Ce qui est encore plus effrayant, c’est de voir ces personnels exploités à marche forcée accomplir des actes qui perdent leur humanité lorsqu’ils sont bâclés.
Des grabataires qui restent des heures sans change, avec des escarres qui prospèrent scandaleusement, des pensionnaires en salle commune qui s’endorment devant leur petit-déjeuner et qu’un infirmier de passage tente de réveiller pour lui enfourner une cuillère à soupe médicamenteuse, …
Notre société est-elle prête à repenser le sort de nos aînés? à y apporter l’humanité indispensable? à renforcer l’aptitude et le nombre des personnels et leurs rétributions? à contrôler étroitement ceux qui financiarisent la filière? Le montant du prix de l’hébergement est fixé par le conseil départemental pour les établissements habilités à l’aide sociale et par le gestionnaire pour les EHPAD privés (25% du secteur).
Il y avait un Président qui aimait désigner les premiers de cordée jusqu’au jour où il s’est aperçu que c’était les seconds, voire les troisièmes…et même les derniers qui faisaient tourner « la machine » lorsque la France s’est mise à trébucher avec la Covid.
La France rurale ne disposait pas de toute cette organisation autour du grand-âge. On mourrait chez soi ou chez son fils ou chez sa fille. Lorsqu’on n’avait plus la force de contribuer à la vie de la ferme, on restait devant le feu à l’âtre à surveiller la soupe ou le lait…et parfois, en remettant une bûche, on sombrait dans le bûcher.
La vie de vieux est une épreuve. Souvent la dernière.
Un mois incertain, on pourrait même dire une année incertaine tant les données épidémiques continuent de contrarier les uns et les autres.
Surtout les autres en proie à la défiance catégorique. Le vaccin? une arnaque, le pass? une atteinte intolérable aux libertés publiques et individuelles. Continuons donc comme ça!
De mon coté, je fais le dos rond, pourvu que je passe entre les gouttes, je veux dire le goutte à goutte! Mon année 2022 commence donc en douceur sans trop d’encombre puisque mon mode de vie, mon statut d’inactif me permettent de ne pas être confronté aux grandes problématiques de la vie en société. Je ne vais donc pas aller m’exposer par forfanterie à je ne sais quelle expérience capable de me mettre en difficulté.
Alors en ce début 2022, je l’ai déjà dit aucun programme de rencontres. Il faut apprendre à vivre dans l’expectative, l’attente prudente. Je ne sais d’ailleurs pas si je reverrai un jour se desserrer cette chape de restrictions diverses car les pandémies sont à vie longue si l’on se réfère à l’histoire.
Peinture:
J’ai carrément franchi le pas en allant vers l’acrylique plutôt que vers l’aquarelle. L’aquarelle, c’est plus tendre, il y faut une fragilité, une dévotion pour y entrer. Je n’ai rien à présenter. Mes derniers travaux sont ceux 2021 lorsqu’on aborde la neige. La neige nous fait encore défaut; il faut monter sur le massif mais je deviens douillet et les sports de glisse ne me séduisent pas. Les raquettes sont trop en investissment. Alors j’attends que la neige descende jusqu’à nous dans la vallée…
L’acrylique est plus dans mon tempérament du moment. J’en profite pour revisiter la mer que j’aime tant depuis les rivages.
la mer qui frappe les falaises
Le vélo
Y’a pas photo: le VTT est en pole position en ce début d’année. Par temps froids, c’est encore ce que je préfère avec ces semaines où le thermomètre peine à décoller au-dessus de zéro. La sensation de froid à vélo est plus marquée qu’à pied et le vent, sa force, son orientation sont des facteurs de poids.
Huit sorties VTT
Garmin Connect fait le boulot, il ne me reste plus qu’à extraire le bilan sur tableur. J’ai essayé LibreOfficeen remplacement de ma suite bureautique Microsoft qui commence à dater. Sur le plan cardio-vasculaire, le VTT est sans doute plus impactant et c’est pour ça qu’il faut se modérer. Je saute plus facilement de la selle dès que les pentes deviennent critiques. Il n’y a pas de honte à marcher.
Type d’activité
Date
Titre
Distance
Durée
Fréquence cardiaque moyenne
Fréquence cardiaque maximale
Ascension totale
VTT
2022-01-30 08:52:01
Roderen -Cernay
27,4
02:41:14
105
151
267
VTT
2022-01-25 13:35:03
Heimsbrunn
41,48
04:23:50
106
136
199
VTT
2022-01-20 14:13:03
Roderen-Michelbach
20,99
01:57:02
115
160
257
VTT
2022-01-16 08:39:03
Cernay-Aspach
14,7
01:23:17
99
145
35
VTT
2022-01-12 13:47:21
Roche Albert
15,65
02:08:57
129
157
494
VTT
2022-01-10 13:42:27
Bitschwiller
17,53
02:13:50
123
153
437
VTT
2022-01-05 13:49:33
Etangs Cernay
20,63
01:27:11
107
141
57
VTT
2022-01-01 13:53:18
Michelbach-Bourbach
22,92
01:47:24
118
154
222
181,3
1968
Mon VTT de janvier
Deux sorties routières
Evidemment, l’âge venant, on est moins véloce sur un vélo de route. J’admire ceux qui bouclent 60 km en deux heures. Il me faut bien davantage. S’exposer sur la route lorsqu’il fait froid ne me séduit plus d’autant que les opportunités de s’arrêter en route pour un p’tit café sont rares.
Type d’activité
Date
Titre
Distance
Calories
Durée
Fréquence cardiaque moyenne
Fréquence cardiaque maximale
Vitesse moyenne
Ascension totale
Cyclisme sur route
2022-01-22 13:36:59
Dannemarie-Lauw
67,26
845
02:48:49
123
158
23,9
408
Cyclisme sur route
2022-01-08 13:28:16
Richwiller
42,9
567
01:58:50
115
147
21,7
138
110,16
546
mon vélo de route
Le jogging
Quel vilain terme! Je m’y suis donc mis sur le tard à la faveur des restrictions sanitaires qui ont marqué durablement notre mémoire.
Le fameux rond de un kilomètre a été un enfermement pour les cyclistes que nous ne sommes pas prêts d’oublier. J’ai donc couru à la place. J’en ai pris de l’estime même si je sais que je ne rejoindrai aucun des caciques vétérans de la discipline. Tourner mes cinq bornes à pinces, je m’en contente. Je fais gaffe car ce genre d’exercice est cardiovore.
6 sorties, 33 km
Type d’activité
Date
Titre
Distance
Calories
Durée
Fréquence cardiaque moyenne
Fréquence cardiaque maximale
Course à pied
2022-01-29 10:07:23
Thann Course à pied
7,01
615
00:51:36
168
195
Course à pied
2022-01-24 16:11:55
Thann Course à pied
6,01
447
00:42:10
140
161
Course à pied
2022-01-21 15:57:00
Thann Course à pied
5,07
384
00:36:14
142
182
Course à pied
2022-01-17 16:45:29
Thann Course à pied
5,2
433
00:39:30
144
156
Course à pied
2022-01-07 15:05:46
Thann Course à pied
5,57
509
00:41:47
153
169
Course à pied
2022-01-02 10:16:00
Aspach-Michelbach Course à pied
1,95
151
00:13:59
137
146
Course à pied
2022-01-02 09:55:25
Thann Course à pied
2,43
175
00:17:45
128
141
33,24
ma course à pied, attention au cardio!
What else? comme dit l’autre
C’est fou comme ces anglicismes nous pénètrent presque malgré nous.
Sinon, fatalement dirais-je, je revisite un peu tout de la vie passée. Parfois l’envie me prend d’en écrire un fascicule, mais j’hésite. Il faut découper des tranches de vie et les formater. et y consacrer des heures et de heures pour un résultat purement autobiographique sans grand intérêt.
Il me reste la lecture des autres, les auteurs, les vrais. Je vais arrêter avec Elena Ferrante et son « amie prodigieuse ». Vous savez qu’à force de la traquer, un journaliste l’aurait démasquée? Elle s’appellerait en fait Anita Raja…Le lectorat est partagé entre curiosité12 et indignation en réaction à ce qu’il considère comme une investigation intrusive (Wiki). Des écrivains qui préfèrent changer de nom, il en existe. Le plus célèbre est Romain Gary qui a signé plusieurs romans Émile Ajar (La Vie devant soi, Gros câlin,…).
Mes lectures sont éclectiques. Je note des titres pour m’en souvenir. Puis j’achète quand j’en ai envie…Acheté, c’est barré.
Un dernier mot
Je suis présent sur les réseaux sociaux. Facebook, Twitter, Instagram, Tiktok.
Comment ne pas y être! je suis à l’affût de tout et pourtant c’est souvent affligeant de médiocrités et de mauvais goût. Les réseaux sociaux nous renvoient une image d’une société en pleine déliquescence qui me pose question. Je me demande chaque jour quand aura t-on touché le fond de la vulgarité, de la bassesse, des compromissions intolérables comme celle de l’acceptation d’une inculture crasse, d’un illettrisme outrageant.
Mais il faut y être pour comprendre ce populisme, ces rancœurs, ces aigreurs, ces propos trashs, cette fachosphère réac qui s’emparent des réseaux qu’on dit sociaux.
un tour vers le parcours Vita à Leimbach après avoir grimpé la rue du Panorama
C’est vrai que c’est un privilège d’être à la ville et à la campagne à la fois sans devoir prendre sa voiture; on peut varier ses parcours pédestres et y mettre un peu de trottoir et un peu de chemin forestier.
C’est ce que j’ai fait aujourd’hui. Je suis moins à l’aise dans les chemins pentus et gras. J’ai la hantise de la chute ou de la cheville tordue.
J’ai quand même arrêté le cardio car il s’affolait…et moi aussi. J’ai affiché l’écran distance et allure à la place.
Comme j’ai dépassé les 5 km habituels rien que pour voir, j’ai ressenti la fatigue sur les 2 km supplémentaires, une sorte de lassitude et de fatigue pour porter ma carcasse. Garmin m’attribue 615 kcal en plus de mon objectif quotidien à ne pas dépasser.
Comme ça, sans savoir pourquoi. Il n’y avait pas de cycliste dans la famille. Le vélo n’avait plus la cote dans les années soixante. La Mobylette raflait la mise. Se débarrasser de ces tas de ferraille nommés Peugeot, Mercier, Motobécane était une réussite sociale.
Trente glorieuses obligent!
J’ai pourtant choisi le vélo. Un peu comme un accompagnement de la vie quotidienne avec des hauts et des bas usages. Ceux de la vie professionnelle étaient plutôt des bas. Inconvenant le vélo. L’entreprise était celle du tout-voiture et du tout-camion. Soit!
Alors j’ai gardé mon vélo au garage longtemps, ne le sortant que les beaux jours. La sortie dominicale, c’était un peu comme aller à la messe, une corvée du corps quand d’autres s’infligent la corvée de l’âme.
J’ai choisi le vélo.
Parce que, me disais-je, ça ne peut pas faire de mal. Si ça ne fait pas de bien. D’autres choisissent, les cartes, le jardinage, le bistrot, la chasse, le foot,…que sais-je?
Et d’autres n’ont rien choisi du tout.
D’ailleurs l’ai-je réellement choisi le vélo? je n’en sais rien. J’étais rentré des vacances à la plage où l’on faisait le lézard pendant des heures. Je m’étais emmerdé grave comme disent les jeunes de maintenant. Le lendemain, je suis rentré dans le magasin de cycles Peugeot face à la Poste et j’en suis ressorti avec un tas de ferraille en 52×14 et boyaux fins.
Cycliste du dimanche matin
J’ai donc choisi le vélo par hasard. Sans aucun esprit de compétition sachant mon aversion pour la défaite. Et bon an, mal an, j’ai accompli mon devoir cycliste et dominical. Culturellement, le vélo n’était voué à aucune mission utilitaire, la bagnole s’en chargeait. Le vélo, c’était pour le dimanche. J’étais devenu un cycliste du dimanche matin. L’après-midi, c’était pour récupérer.
Cinquante ans plus tard, je suis embarrassé. Voici les chroniques nécro qui s’allongent dans les gazettes internet de clubs. Le cycliste est aussi mortel. Comment gérer une telle révélation? On n’entend plus parler d’untel ou d’un autre…on apprend qu’il est mort. Apprendre que son copain cyclo est parti est une grande peine car c’est un peu de nous qui part au firmament. On ne sait trop quoi dire en pareille situation, on se raccroche aux bons souvenirs, à la bonne bière au café des Bons Amis. Bref on s’accroche aux généralités du terroir pour se dire qu’on aimait bien le vélo en commun. On vivait une cause commune.
Et pourtant, j’imagine qu’ailleurs aussi, on arrive à disparaître corps et âme. Même si l’on fuit du plus vite qu’on peut au guidon de notre machine, on a la mort aux trousses.
J’ai choisi le vélo.
Je gère mes insomnies comme je peux. Au clavier à 3h12, il est 3h59. Et j’ai le sentiment de ne pas avoir perdu mon temps de réveil puisqu’il me semblait être réveillé comme en plein jour. (27/01/2022)
Après le ball-trap de Cernay, Staff-Graffenwald puis le tour de la base de Reiningue
chêne tri-centenaire (ce n’est pas le chêne St Louis) à voir ici
J’ai étendu mon rond qui devait être plus court. Cela m’a permis de prospecter du coté de Heimsbrunn.
parcours de santé Heimsbrunn
J’ai bien fait car j’y ai découvert derrière la chapelle Notre-Dame du Chêne un parcours de santé , un circuit de blockhaus 14-18, un chêne tricentenaire. Le chêne Saint-Louis n’est pas très loin…
site où l’on trouve le circuit de mémoire. de nombreux chemins propices au VTT vers Bernwillerparcours de mémoire 14-18mammouth en béton?non blockhaus enfoui sous la végétation; toute cette ligne de fortifications allemandes datant de 14-18 s’étend face à la trouée de Belfort. Si j’ai le temps je reviendrai par làcomprendre la bataille 14-18 en ce lieu (le site internet est un peu en jachère, dommage)câblage au top!prise d’eau, Michelbach est plein à ras bord
A force de bricoler sur ce bout de carton, je me suis arrêté là.
Je n’y touche plus…que ça plaise ou pas.
Je me rends compte qu’on ne s’attaque pas facilement à ce genre d’ouvrage de pierres et de volumes. Lui donner une texture moderne loin de tout réalisme, c’est tout ce que j’ai trouvé pour ne pas mettre au feu ma peinture.
Le Mont-Saint-Michel avec son abbaye ne compte plus que 29 habitants. 1156 en 1853! C’est sûr qu’avec son défilé de touristes, il ne doit pas faire bon y vivre. A moins de rester enfermé dans une cour intérieure…
Je n’y vais pas. Depuis que la municipalité en a interdit l’approche des vélos, je passe au loin.
De toutes façons cette niche à touristes a perdu définitivement pour moi toute attirance.
Il n’y aura rien de changé. Acheter un Lapierre ou un Batavus ou un Raleigh sera du pareil au même.
Beaucoup ignorent que les marques font construire (ou assembler) dans les mêmes usines. En fait la concentration du marché du cycle est réelle depuis longtemps.
Comme pour les voitures les fabricants de vélos se concentrent entre quelques grandes marques.
Voici les cinq premiers constructeurs-assembleurs au monde (50% du marché mondial): (source 2009)
– Merida et Accell ( NL) (Specialized,Batavus, Lapierre,…) 840M€ (chiffres d’affaires en millions d’euros)
– Mavic 100M€ (en redressement judiciaire le 2 mai 2020 et reprise par Bourrelier) (en 2021 Mavic a perdu son assistance sur le Tour au profit de Shimano)
Courir dans la zone industrielle me change de la ville
Des usines à la campagne, il en faut. A force d’avoir tout refilé aux Chinois, on n’a plus rien à fabriquer. Ceux qui nous ont vendu la France des Services nous ont trompés…et le résultat, on le connait, on importe tout même notre bouffe! Peugeot et Renault fricotent avec les Chinois. Si j’étais au pouvoir je poursuivrais les dirigeants pour intelligence avec l’ennemi. Mais je ne suis pas au pouvoir, vous pouvez donc dormir sur vos deux oreilles. Même les sourds! C’est pour ça que le programme du candidat communiste Fabien Roussel me convient car avec lui on pourrait rétablir la dictature du prolétariat qui nous fait tant défaut. La France au monde du travail, pas à la finance! Vous le voyez, j’entre modestement dans la campagne. Mais avec fracas.
Pour qui vais-je voter?
C’est embarrassant de voter pour un Président dont découlera tout notre avenir politique, social et économique pendant cinq ans. Surtout si ce n’est pas le bon, c’est à dire le sien! C’est l’inconvénient de la Veme République construite sur mesure pour De Gaulle et ses députés godillots du RPR. Notre République continuera donc d’être monarchique avec son prélat de droit divin à sa tête et ses députés recrutés sur dossier. Mélenchon est tenté par la Sixième, mai s’il était élu, ce qui est peu probable, démissionnerait-il?
A ce sujet, ôtons un doute: je n’ai jamais caché mon engagement politique, je suis pour une gauche radicale et la gauche ne peut être qu’en rupture avec le capitalisme.
On ne peut donc m’accuser d’être un cryptocommuniste.
Ça semble primaire comme résumé. Cependant, je suis toujours stupéfait de voir comment les jeunes générations adhérent à des « valeurs formatées et en kit » sans aucune attache ni en cohérence avec l’histoire politique. Il ne me reste donc sur l’échiquier de la Présidentielle que le choix de Mélenchon, de Roussel et de Poutou. Vivre avec ses utopies, ça ne me dérange aucunement...c’est d’ailleurs la raison pour laquelle je n’irai pas voter au deuxième tour, sûr que mon tiercé sera loin derrière la meute.
Mélenchon depuis qu’il s’est engagé à réduire le nucléaire n’a plus la cote avec moi. Je suis pour la défense des monopoles et la renationalisation de tout le secteur public industriel ( énergies, télécommunications, transport ferroviaire et voies autoroutières)
J’ai un extrême méfiance envers les écolos car ils ne sont pas en rupture avec le capitalisme.C’est un signe inquiétant.
ZI d’Aspach-Michelbach, c’est une mini-zone qui n’a rien à voir avec les grands centres industriels
Les joggeurs y sont à l’aise avec un grand trottoir d’au moins trois mètres de large sans personne et dont la fine couche de macadam disparait au fil du temps. Dans vingt ans, vous pourrez revenir, les trottoirs seront des friches car en France on ne finance que le premier investissement. Il n’existe pas de budget d’entretien rien que pour des joggeurs. Pas davantage de camions, les usines sont paisibles, sans fumées et sans bruits. On doit y travailler de la feutrine.
Pour le retour, j’opte pour le chemin rural qui longe l’Ochsenfeld
Le lieu n’a donc plus rien à voir avec les paysans venus vendre leurs bœufs aux citadins et maquignons.
j’ai tellement galéré avec ce Mont Saint Michel que je me suis promis d’en peindre un autre
Au total, j’ai fait six kilomètres. Bien assez pour ma carcasse et pour me sentir bien dans ma peau et …dans ma tête. Il est vrai qu’à seize heures au moment de faire le bilan de mon emploi du temps, je suis parfois pris d’une honte secrète et indicible générée par mon oisiveté. Lorsque j’étais encore en activité, ma journée était rythmée par des post-it, la liste était préparée la veille et je biffais au fur et mesure mes opérations. Puis quand l’informatique est arrivée, j’ai eu le Palm III-C un agenda offert par la direction mais pas encore connecté. De la rigueur avant toute chose!
Avec l’âge venant, je me demande parfois quelle saleté pourra ternir mon quotidien. On pense tout de suite à la Covid par les temps qui courent. Mais je crains aussi parfois un délabrement mental insidieux. La perte des mots parfois m’inquiète et je me rends compte du grand désarroi de ceux qui ont la conscience défaillante.
J’écoutais l’autre jour à la TV Luc Ferry, l’ancien ministre et philosophe, dire que ses anniversaires lui signifiaient encore une année de moins à vivre et qu’il était plus facile d’entamer un compte à rebours à partir d’un certain âge sans trop en faire état. Comme il a raison. Surtout qu’à la fin je n’aurai pas de rédemption; ma valeur de reprise n’attirera pas grand monde dans l’au-delà.
elle est mimi la petite chapelle Notre Dame de Bellefontaine
Merci aux cinq cyclos Thannois qui m’ont emmené jusqu’à Saint-Bernard. C’est toujours ça de pris. Il est vrai que calé derrière à 28/30, comme on dit « ça décoiffe ».
On dit qu’on travaille le foncier, c’est à dire l’endurance qui consiste à réaliser des efforts longs mais peu intensifs.
Oui OK.
Mais pour moi à cette vitesse là mes efforts pour rester accroché derrière sont quand même intensifs dans les bosses.
Puis j’ai repris mes quartiers d’hiver tout seul.
A Saint-Bernard la piste du canal jusqu’à…Retzwiller. Puis je quitte et je prends Reppe. Naturellement je pousse jusqu’à Petitefontaine.
La suite, on la connait. Je ruse pour ne pas épuiser mon reste de capital…foncier.
le seul reproche qu’on peut faire à ce pilote, c’est qu’il est peu visible des autres usagers et donc vulnérable vis à vis des voitures et camions
La trottinette électrique est excellente sur le plan de la motricité et sur le plan pratique.
Moi qui utilise parfois une trottinette sans moteur, je sais comment réagit l’Engin de Déplacement Personnel (EDP). Il demande de l’adresse dans les encombrements urbains et surtout de la prudence…d’autant qu’on est inactif à bord contrairement au VAE où l’on pédale.
Passer du trottoir à la route, un jeu d’enfant! Et pourtant, c’est là qu’on rencontre des acteurs qui font n’importe quoi comme par exemple prendre la route inopinément sans regarder derrière.
Regarder derrière avec une trottinette, ce n’est pas facile car on perd souvent pendant cette fraction de seconde le contrôle de la trajectoire et le mouvement de roulis induit sur la plate-forme peut vous déséquilibrer, contrairement au vélo où l’on assure plus facilement la verticalité de l’ensemble vélo/conducteur.
Ducati 800 euros (autonomie 50km-17kg)
Indéniablement, cet EDP fonce à 20 km/h sans difficulté. On pourrait dire que c’est la meilleure solution de déplacement en ville sur le plan de la « vitesse commerciale ». Non seulement en ville mais aussi dans les bourgades comme la mienne où il n’existe pas de transports collectifs.
Je sens que je vais casser l’ambiance en ajoutant que non, une silhouette longiligne droite comme un I à contre-jour, l’automobiliste ne la voit pas. Je suis pour l’obligation du port d’une chasuble rétro-fléchissante de jour comme de nuit.
Et pour les cyclistes aussi.
Cela dit le succès de la trottinette électrique est mérité. Elle est facile à mettre en œuvre, à garer chez soi, peu encombrante, une alternative à la voiture en ville, intermodale. Mais sa charge d’embarquement est limitée. Elle séduit surtout les jeunes générations car son prix d’accès est attractif, moins de 200 euros pour le modèle OXELO Klick 500 de Décathlon
Un superman de la discipline dirait que je joue les chochottes. Et pourtant vous ne pouvez pas vous imaginer comme je stresse avant de partir et en enfilant ma tenue de joggeur.
C’est le mental qui en décide, d’abord se convaincre de sortir sinon ma journée sera ratée. Rompre avec la monotonie du retraité qui se laisse vivre, c’est mon but. On dirait être disruptif aujourd’hui pour employer un terme à la mode.
Rien pourtant d’extraordinaire, je ne cours que pendant quarante minutes. Mais quarante minutes à transporter ma carcasse habituellement sur la selle, c’est long et physique à la fois.
Je ne sais pas quelle image je donne de moi en croisant quelques promeneurs, mais l’image qu’ils me renvoient m’interroge, ils semblent surpris de voir « un vieux » courir. Dans notre société les stéréotypes ont la peau dure.
En descendant le long du Rangen, j’ai accéléré modérément. Pour voir comment se comporte mon rythme. Tout content d’atteindre le kilomètre en sept minutes.
Cet après-midi j’ai choisi de divaguer. Errer au gré de ma rêverie.
Divagation interdite dit le panneau, c’est à dire interdiction d’errer çà et là, hors du lieu où l’on doit être.
Ainsi j’aurais erré hors de mon lieu?
Les panneaux forestiers sont remplis de poésie tellement ils interrogent. Pour sûr, celui qui l’a rédigé avait en tête de subordonner le passage à certains riverains et pas à d’autres. Riverains d’une forêt? riverains d’un terrain? Je fais l’âne, bien entendu.
Pour couper court au malentendu, un expert vététiste qu’on imagine habilité a décidé d’y ajouter une signalétique cycliste compréhensible derrière laquelle je me réfugierai.
Tout le monde change d’avis parfois sans s’en rendre compte, parfois sans le dire, parfois sans oser le dire.
Le vélo, son écologie du voyage, n’ayons pas peur des mots :la poésie du voyage est franchement écornée par des artifices qu’on aimerait taire.
Par exemple celui des cols franchis à vélo. Noble entreprise!
J’en suis encore un adepte puisque j’appartiens à la Confrérie des Cent Cols qui en a fait sa raison d’être: grimper des cols et les « collectionner ». Le problème je le connais, c’est que cette louable entreprise s’accompagne d’une débauche de kilomètres parcourus en voiture voire en avion, en bateau, pour glaner des cols à mille lieues de chez soi.
Bonjour l’empreinte carbone!
N’en faisons cependant pas un drame, car quelle discipline sportive ne fait pas appel à la voiture ou à l’avion pour se rendre sur place?
Dans notre quête vertueuse en direction d’un monde décarboné, on pourra disserter longtemps encore sur le sujet.
Le casse-gueule sur sol gelé est brutal et ne prévient pas.Je flâne un peu le long de l’étang gelé. Il est beau entouré de silence.
Levé à cinq heures, je flemmarde. Des bouquins m’attendent…
Je ne sais pas si j’irai au bout de l’Italienne Elena Ferrante. Toute sa saga fait 2500 pages. Je ne sais pas. Sur le bord du bureau, j’ai Benoite Groult avec « la part des choses« . Je vais devoir la faire, la part. Elle écrit bien Benoite « demeurer, ce n’est pas seulement habiter quelque part, c’est y rester. On ne demeure plus aujourd’hui; on réside çà et là, on déchiquette le temps en lambeaux, la terre en morceaux interchangeables;… »
Et j’ai aussi Andreï Kourkov avec « Laitier de nuit ». La Russie me fascine avant même de l’avoir lue.
Bon ne pas tourner autour du pot, ça m’embarrasse cette sortie club du dimanche matin. Il fait moins quatre et j’ai peur d’avoir froid.
Les gars, j’y vais mais je vais tourner court.
Quinze bornes me suffiront. D’autant qu’à Vieux-Thann la chaussée semble recouverte d’un givre menaçant. Le casse-gueule sur sol gelé est brutal et ne prévient pas.
Non je ne tomberai pas.
Je flâne un peu le long de l’étang gelé. Il est beau entouré de silence.
Faudra regonfler les pneus avant de regonfler la gôche, madame Taubira
On ne tire pas sur une ambulance. Encore moins sur une cycliste.
Retenez moi sinon je fais un malheur. Christiane Taubira voue un attachement biblique à la gauche. Elle n’a pas pu se retenir de s’aligner sur les rangs des candidats, persuadée qu’elle va fédérer tout le monde en deux coups de cuillère à pot.
Or, je le confesse, Christiane Taubira n’incarne rien pour moi et n’est porteuse d’aucune valeur programmatique. Je me souviens juste qu’elle a sévi dans des registres pas forcément glorieux avec « le mariage pour tous », dans la défense des délinquants, pour l’indépendance de la Guyane et récemment par son mutisme en faveur de la vaccination des Guyanais.
Le problème de la gauche aujourd’hui est simple: il comporte une aile social-démocrate et écologiste incompatible avec les véritables valeurs d’une gauche unifiée.
Pour le reste, circulez! Il n’y a plus qu’à attendre la raclée méritée.
Une nouvelle fois, la tentative d’imposer le casque à vélo trébuche. Le sénateur François Bonneau (DVD) vient de retirer sa proposition de loi (lire ci-dessous). Les cyclistes dans leur ensemble sont partagés entre obligation ou pas du port du casque.
Pour bien comprendre la position des uns et des autres utilisateurs, il faut savoir que le monde cycliste est multiple.
On y trouve des cyclistes appartenant au monde du loisir et de la compétition, des voyageurs,…et des « utilitaires », c’est à dire des cyclistes pour qui le vélo est un moyen de transport urbain ou interurbain. J’appartiens à l’un et l’autre de ces deux mondes, on pourrait presque dire que je suis une exception tant rouler à vélo en ville est un non-sens pour le cycliste du dimanche. Parler de cycliste du dimanche n’a rien de péjoratif, sauf que la plupart du temps ce cycliste à des réflexes d’automobiliste dans la semaine et il n’est pas en capacité de juger ce qu’est le vélo en ville en d’autres termes que insécurité, voire gène pour le trafic routier. Ce qui est fâcheux, c’est que ce sont souvent les cyclistes sportifs qui parlent au nom des autres.
Le plus étonnant c’est que même les vététistes de la MBF (Moutain Bike Foundation) se mettent à recommander le casque non pas pour eux-mêmes, mais pour tout le monde.
De son coté la FUB, la Fédération des Usagers de la Bicyclette, est contre l’imposition du port du casque et la FFVélo (FFCT) le recommande.
Dans les faits, l’accidentologie du cycliste ne démontre pas que le casque apporte un plus pour le vélo en ville, pas davantage que pour un piéton. En revanche, la chute sur route a des conséquences plus engageantes envers le casque et a fortiori pour les disciplines sportives.
Sur le plan prudentiel, le monde automobile et les assureurs ont tout intérêt à voir l’imposition du port du casque réglementée: renverser un cycliste sans casque minorera la responsabilité pénale du conducteur.
Ci-dessous l’article paru dans les DNA du 14 janvier…