L’Ukraine? c’est encore loin dans les esprits tant qu’on n’a pas pris des débris de drones sur la tronche.
A propos de guerre, je m’interroge sur notre capacité à réagir si le cinglé de Poutine se mettait en tête de nous attaquer. J’ai de gros doutes. Notre défense est-elle opérationnelle? pourquoi l’Europe s’est-elle arrêtée au corps franco-allemand plutôt que de développer une véritable défense? Pourquoi les Allemands se sont-ils laissés piégés par les écolos qui ont fait fermer le nucléaire tout en se rendant dépendant au gaz russe?
Tous derrière Macron, c’est le mot d’ordre qui rassure. Quel autre candidat serait le plus à même de faire face? Se planquer derrière Macron, n’est-ce pas l’arbre qui cache la forêt et tous les pleutres qui s’abritent derrière?
Le prix des carburants, c’est la première illustration palpable des conséquences de la guerre déclenchée par Poutine.
On pourrait ajouter qu’à pied comme à vélo, la hausse est indolore. Ce matin j’ai parcouru le dernier kilomètre à pied pour atteindre mon colis livré dans le casier Amazon au supermarché Match. Moins loin que le centre-ville.
Pas de panique, le prix des carburants est appelé à redescendre, dit-on. Le contraire conduirait à la révolution. Aujourd’hui, cinq Gilets Jaunes se sont réinstallés au grand rond-point de Burnhaupt. A un mois des élections, nulle question que le désordre s’installe comme tentent de le faire les Corses.
Et donc en allant à pied ça ne m’a rien coûté en essence.
Pour l’heure, je balaie d’un revers de main tous ceux qui vitupèrent contre le commerce en ligne.
J’attends depuis longtemps qu’on me démontre que le commerce local a sa légitimité face à Amazon.
Aucune démonstration ne vient contre-argumenter le modèle de consommation proposé par Amazon.
La règle est simple, c’est celle de la concurrence voulue par le commerce mondial. Dès lors en simple citoyen, je m’y plie. Bon gré, mal gré.
Pourquoi aurais-je le moindre scrupule à ne pas défendre ceux qui se font appeler « petit commerce »? alors même qu’ils sont incapables de proposer une offre attractive à la fois sur le prix, sur la qualité et sur le service?
C’est la première fois que je vois un navire de CroisiEurope sur le canal de Dannemarie.
Le MS Madeleine est une superbe péniche 5 ancres à dimension humaine, mesurant 38,50 mètres de long et 5,07 mètres de large. Elle peut accueillir 22 passagers, dans 11 cabines disposées sur deux ponts. Chacune d’entre elles, d’une superficie variant de 8 m2 (plus une cabine PMR de 11 m2), dispose de toutes les commodités et offre les meilleures conditions de séjour. À bord, tout est soigné dans les moindres détails et les 5 membres d’équipage garantissent un service personnalisé. (voir plus ici)
Beaucoup de cyclistes et de promeneurs le long du canal. Parfois, c’est chaud car certains parents laissent divaguer les enfants, le chien traverse avec sa laisse élastique, cinq promeneurs alignés, je sonne cinq fois…personne ne bouge.
J’exhume ce billet de mes brouillons. Il n’est qu’une réflexion sur les controverses que je voie poindre sur nos mobilités prochaines entre les inévitables conflits d’intérêt entre l’usage de la voiture électrique et du vélo en ville
La question arrivera un jour.
Avec la hausse continue du prix de l’essence, la raréfaction des matières premières et l’inévitable renchérissement du coût de l’électricité, rouler en voiture va devenir un luxe.
L’avenir de la voiture électrique, un mode de déplacement légitimé
Quand tout va être résolu, la voiture électrique devrait être séduisante. Ce que l’on sait de ses handicaps sera en passe d’être amélioré: au rang des freins à l’achat d’abord son coût, ensuite la faible autonomie des batteries, le manque de bornes de recharge, les temps d’attente pour faire le plein d’énergie,…la clim énergivore l’été dans les bouchons,…
Mais certains savants geotrouvetout s’aventurent à imaginer des solutions transitoires ou des solutions de remplacement au pétrole. Commelors de la dernière guerre mondiale avec le gazo.
Comme le bioéthanol issu de nos plaines betteravières. Car les paysans qui ont fait fortune dans la betterave lorgnent dorénavant vers le maïs et le colza pour faire tourner leurs distilleries et produire du carburant. Argument de poids, le bioéthanol consomme autant de CO2 lors de la pousse des plantes qu’il n’en produit lors de la combustion. Le bilan carbone est donc neutre.
Mais il y a un problème: la culture du carburant bio prive la planète de millions d’hectares de terres nourricières. Et il faut compter aussi sur la mise à disposition des produits dans les stations, la coût de la transformation des véhicules, l’inconnue de l’évolution du prix de vente et de la fiscalité.
Laissons l’électrique de coté pour le présent. Ceux qui s’y hasardent exploitent des niches de comportement bien connu: des navetteurs quotidiens sur de courtes distances capables de profiter de montages financiers favorables et transitoires. Font-ils fausse route? nous le saurons plus tard quand le tarif et la fiscalité des véhicules électriques seront définitivement établis. Reste la question d’un usage de masse du véhicule électrique…c’est à dire la mise à disposition de postes de recharge rapides, l’accès aux terres rares de fabrication des batteries, le recyclage des matériaux,…et l’inévitable montée en puissance des centrales nucléaires capables de faire face à la demande d’énergie électrique décarbonée.
Actuellement, les Etats s’en tiennent au statu quo et poussent les feux pour le tout-voiture électrique, seul sésame à un mode de vie confortable et renouvelé de la France périphérique: des bagnoles partout et pour tout faire, notamment pour vivre à la campagne et travailler à la ville. Ainsi notre gouvernement préfère cacher la vérité aux automobilistes de demain et admettre que la voiture électrique va entraîner de nouvelles contraintes environnementales qu’on dissimule provisoirement sous le tapis afin de maintenir l’emploi dans l’industrie automobile et de ne pas raviver la crise de ceux qui n’ont pas d’autres choix que d’utiliser leur voiture.
Mais voila poindre la solution vélo sur de courts déplacements urbains.
Le vélo en ville tente de surnager dans cette euphorie de la voiture électrique qui rend toute autre solution ringarde. Le vélo? vous n’y songez pas, comment faire ses courses et emmener les enfants à l’école? Les associations militantes sont à la peine surtout face aux bombardements de spots vantant les mérites de la voiture électrique.
Continuer de se rendre en voiture en ville, de construire des places de stationnement dans les centres urbains, d’assurer la pérennité des grandes surfaces, la voiture électrique sera là pour ça puisqu’elle aura gagné de nouvelles lettres de noblesse au cœur des cités du fait de leur absence de gaz d’échappement.
Le vélo?… et pourquoi pas la trottinette!
La solution vélo agace. On le voit dans certaines agglomérations où les élus freinent son développement. Manque d’espaces dédiés, absence de contrôles des véhicules garés sur les bandes cyclables, réticences à développer les zones 20 et les zones piétonnes, installations urbaines dissuasives pour les cyclistes comme l’inflation de mobilier urbain qui pénalise le développement du vélo en sécurité. Manque d’itinéraires directs et fléchés,…la liste est longue de ces municipalités qui n’investissent pas dans les mobilités douces.
Alors on s’interroge, ne va t-on pas débarrasser à terme les centres urbains des vélos et de ces réglementations jugées absurdes qui compromettent le tout-voiture partout? augmenter les contraintes diverses pour dissuader les cyclistes? arrêter les facilités accordées au déplacement du vélo? imposer l’obligation du casque? de l’immatriculation? de la vignette? du permis vélo?
Ici et là, d’habiles édiles tentent déjà une inflexion réglementaire en déposant des propositions de lois visant à restreindre l’usage du vélo.
On sait ce qui les anime. Faire la place nette aux bagnoles de demain.
cimetière Ehrenfriedhof La cantine Zeller (cote 670) est postérieure au conflit de 14-18. Madame Zeller y exploitait un débit de boissons pour les randonneurs. A proximité on trouve divers vestiges de la Grande Guerre ainsi qu’une chapelle en bois reconstruite. Le sentier se poursuit jusqu’au site du Hartmannswillerkopf.
C’est un parcours exigeant. Rien que pour dire qu’il faut pédaler dur pour passer du km 13 au km 19 avec 330m de dénivelée et atteindre la fameuse Cantine Zeller au dos du Vieil Armand.
Vente frais venu de l’est et quelques plaques de glace dans l’ascension.
Sans entraînement le mérite n’en est que plus grand pour ceux du club Etoile 78 qui ne sont pas encore préparés à la montagne.
Au retour on passe par le cimetière des Uhlans 95 soldats, appartenant en majorité au LIR 56 et au Garde Jäger Bataillon (G.J.B.), tombés pour la plupart au cours des combats du 21 et 22 décembre 1915..(voir ce site)
le cimetière des UhlansOn a fait aujourd’hui (en rouge) sensiblement le même parcours (en bleu) que celui du 1 sept 2021
Un croissant pédestre à Schweighouse, montre au poignet. Cinq kilomètres en forêt. J’ai commencé par le parcours de santé, puis une boucle le long de la D83. Retour à la salle des fêtes.
Ils ont près de quatre-vingts ans nos derniers combattants de la guerre d’Algérie.
Il ne reste plus parmi les plus jeunes à avoir combattu que les troupes de métier engagées sur les théâtres d’opérations extérieures.
Comme au Mali.
C’est dire que la guerre, c’est loin. Plus si loin puisque le dénommé Poutine vient nous rappeler que l’Europe pourtant si peu belliqueuse est capable demain de devoir affronter une nouvelle guerre qu’elle n’a pas demandée.
Pas une guerre froide, une guerre tout court. Avec des armes sophistiquées et un arsenal nucléaire sans commune mesure avec Nagasaki.
Nos diplomaties font de leur mieux pour enrayer un cataclysme dont on voit les effets en Ukraine, un peuple qui croyait pouvoir rejoindre notre modèle occidental, nos démocraties et qui déplait à Poutine.
Voici donc Macron promu chef de guerre
Inutile dans ces conditions de tenter d’inscrire une campagne présidentielle sereine et équitable dans l’histoire du moment. Macron, chef de guerre, ne peut qu’être réélu. Qui d’autre parmi les postulants, non aguerris, serait capable de prendre en charge une telle perspective visant à conduire une guerre. Certes Macron a déjà fait montre de son expérience dans le domaine civil en coupant quelques mains et en éborgnant des Gilets jaunes avec sa police. Et il a su amputer largement nos libertés publiques avec la pandémie. Il a donc quelques références pas très glorieuses.
La campagne est donc jouée d’avance. N’en parlons plus.
La guerre est-elle inéluctable?
C’est toute la question face au dictateur Poutine. Poutine va ravir l’Ukraine sans grande difficulté puisque personne n’ira se fourvoyer dans ce bourbier face à un arsenal russe colossal.
Nous sommes donc condamnés à attendre…mais attendre quoi?
Poutine pourrait être encouragé à poursuivre ses conquêtes si la mise au ban des nations de la Russie ne suffit pas.
Face à un agresseur, il n’y a pas d’autre alternative que de se protéger. Construire des digues ne suffira pas. Il faudra aussi réarmer nos démocraties trop peu préparées à affronter un ennemi à sa porte.
L’Europe communautaire n’a pas d’autre choix que de compter sur elle-même en améliorant sa défense commune et aussi en révisant son indépendance énergétique.
La vallée de la Doller vient de se doter d’une association pour la promotion du vélo.
Largement inspirée de la crise environnementale, l’association revendique un accompagnement de la transition écologique et sociale.
Vaste programme pour cette vallée qui à l’instar de sa voisine la Thur voit défiler chaque jour des milliers de véhicules du fait du trafic pendulaire entre la plaine d’Alsace et les sous-collines vosgiennes.
Petit télescopage territorial avec sa consœur Cadres Thur-Dollerportée sur les fonts baptismaux en janvier 2019, puisque les deux assocs, membres de la FUB, entendent représenter ensemble la vallée de la Doller. Qui peut le plus peut le moins, dit-on.
N’hésitez pas à adhérer même à titre de soutien si vous n’habitez pas la vallée
Finalement je me relève, assommé par l’insomnie qui perdure.
Je suis à Kiev. Cette guerre, dont on ne sait rien d’autre que ce que les correspondants de presse mêlés à la population nous rapportent, ne traduit en rien la réalité des combats.
Certes on voit de carcasses de chars, on entend des détonations au loin. Mais rien de probant pour dire que Poutine mène pas à pas son agression.
Alors je suis quand même à Kiev. Par la pensée.
Avec Laitier de nuit d’Andreï Kourkov (ed Points), je vis à travers cette fable qui ressemble à un polar dans l’ambiance ukrainienne de cette ancienne république soviétique.
Ironie du sort, Andreï Kourkov vit à Kiev…et il est Russe.
Avez-vous déjà entendu parler de « l’antifrousse » ? Ce breuvage made in Ukraine qui permet de vaincre sa timidité, de triompher de ses ennemis, de surmonter toutes les épreuves. Un remède pour lequel on tuerait père et mère, n’est-ce pas ? Mais là, c’est son inventeur, un estimable pharmacien de Kiev, qui est assassiné. Ensuite ?`Ensuite tout se complique. Dans cette fable échevelée, les chats ressuscitent, un somnambules se fait suivre la nuit, un député ambitieux exige un lait très spécial, une organisation secrète manipule les braves gens… Trafics et tentatives de corruption s’enchaînent aussi aussi vite que les énigmes (et les rasades de gnôle à l’ortie!) pour tisser peu à peu la trame, non seulement d’un roman savoureux, mais d’un pays tout entier.
un havre de paix tout près de chez moi qui ne déplairait pas à Edouard Philippe? sauriez-vous le reconnaître?
Les mois semblent passer plus vite cette année. Faut-il freiner?
J’ai à peine le temps de me retourner que déjà février est terminé. Pas franchement d’hiver, de grands froids, de neige. Mais des tempêtes de vent que je peine à accepter au fil des ans. Cette transformation de la météo est purement une fable diront les experts. Je n’ai donc que ma modeste sensation en guise d’authentification que quelque chose cloche.
Alors pratiquement, rien ne justifie qu’on arrête le sport comme les clubs de vélos d’antan savaient le faire entre septembre et mars. Il y avait dans la pratique du vélo cette sorte de jachère qui mettait les organismes au repos. C’est terminé, on roule tout le temps. Au détriment du corps? des machines? je ne saurais pas le dire. Les pathologies liées à l’âge sont-elles moindres? ou plus chroniques? je ne le sais pas non plus.
Mon mois de février en jogging, une vingtaine de kilomètres…
C’est le tour du dimanche d’Etoile 78. C’est le matin que les clubs choisissent pour se retrouver. Le repos dominical pour les uns, le VTT dominical pour les autres. Mais ce matin, c’était les runners les plus nombreux autour du lac.
J’avais choisi un parcours pour rouler cool.
Mais mes acolytes souhaitaient allonger la partie, alors nous avons allongé.
Après Aspach-le-Haut, le Bas, puis on monte le chemin parallèle à la D466. On franchit un capharnaüm d’arbres abattus avant d’arriver au lac.
Après Michelbach, on remonte le creux des étangs de Weihermatten. Dur! Un VAE nous double sans ménagement, il faut se garer en plein effort. La descente sur Roderen par sentier de partage de bans.
Ma supérette attire encore peu de cyclistes. Notre petit coin de stationnement ne comporte que 5 ancrages
Deux mondes souvent qui s’ignorent, celui du vélo loisir et celui du vélo dit utilitaire. Symbolisé par le postier à vélo, l’utilitaire progresse lentement dans nos modes de vie. Mais le VAE l’aide à progresser dans nos villes pour se déplacer simplement sans bruit et sans polluer. La crise énergétique devrait nous aider encore à faire des progrès.
troglodyte? non blockhaus en décomposition (Uffholtz)
J’ai pris le bois à Wattwiller. C’est confortable, on est à l’abri du vent. Mais on le paie cher au retour par la plaine d’Alsace.
A l’abri du vent
Sur du goudron, je roule à 15km/h face à vent de sud-ouest qui souffle en rafale. Heureusement je n’ai pas loin à aller pour rentrer chez moi. A peine plus de 14 km.
je paie cher le retour dans la plaine
J’admire ceux qui ont la force de tenir pendant des heures face au vent sans rien pour s’abriter.
Le trafic aérien évite soigneusement l’Ukraine ce matin (24/02/2022)
Difficile de se faire une opinion ce matin avec cette guerre contre l’Ukraine déclenchée par le dictateur Poutine.
Le plus facile c’est de se raccrocher à nos valeurs.
Celles de la démocratie et de la paix.
Mais avec Poutine, rien n’est simple car il prend justement le contre-pied de nos valeurs. Il préfère l’agression d’un voisin pourtant reconnu souverain par la communauté des nations simplement pour assouvir sa soif de grandeur et sa mégalomanie guerrière.
Évidemment comme on peut s’y attendre notre Europe communautaire n’est pas prête à une guerre. Le pourrait-elle seulement face à l’armée russe dotée d’armes redoutables?
Nous sommes donc vulnérables nous aussi puisque nos gesticulations n’aboutiront à rien. Sauf à nous priver de gaz et de pétrole et à faire monter les prix des matières premières.
L’Ukraine est donc appelée à être annexée sans coup férir.
A quand le tour des anciennes républiques soviétiques?
Un fois rentré à la maison, je regarde mes images. Contemporains, nous vivons dans une immédiateté qui laisse parfois peu de place à la réflexion.
Devant la collégiale de Thann, je médite. Il y a de quoi avec tant d’allégories que je suis incapable de traduire concrètement. Alors je me prête à des conjectures sans avoir les base historique et religieuse suffisantes.
D’abord pourquoi la collégiale s’appelle collégiale?
une collégiale, c’est comme une cathédrale sauf qu’il n’y a pas d’évêque et donc pas de cathèdre. Restent les chanoines, qui se réunissent en collège, d’où le nom.
façade ouest
La collégiale de Thann est une œuvre majeure de l’art gothique flamboyant le long du Rhin supérieur.
la Collégiale trône au centre-ville de Thann
Sa construction s’échelonne du XIVe siècle à la fin du XIXe.
Aujourd’hui on l’entretient, c’est à dire qu’elle est en permanence entourée d’échafaudages destinés à restaurer les pierres et les sculptures abîmées par le temps et les acides de la pollution atmosphérique.
Ne vous attendez pas à voir Marie-Madeleine sur un VTT. Non! De quoi aurait-elle l’air avec sa coiffe et sa robe. Ça ferait mauvais genre.
Je grimpe à la cote 425 par la rue des Vignes à Cernay. C’est fou ce que je manque de puissance. Je me demande si je ne devrais pas finalement passer au VAE. La puissance musculaire est indispensable pour rester sur le vélo dans les montées. Sinon on grimpe à la limite de l’équilibre puis le moindre pavé vous désarçonne. Pour avoir le temps de réagir je devrais abandonner mes pédales automatiques et prendre des pédales plates à picots, ce dont je suis incapable à me résoudre. Puis après je prends l’oratoire Iffis.
Le parcours du jour. Le VTT a cette faculté de ne pas trop nous éloigner de chez soi. On peut donc rentrer vite si la météo se dégrade.
Alors je pousse chaque année un peu plus. Je sais que le VAE est une autre machine et que je ne passerai pas partout surtout là où il y a du portage. Je tergiverse, je repousse à plus tard. Pour la route rien ne presse, la question de puissance ne se pose pas dans les mêmes termes.
Je ne me plains pas trop car j’ai encore avec moi un grand registre cardio et je suis capable de passer de 65 au repos à 155/160 maximum.
Mais dans les montées quel âne je fais!
Je croisé ce matin des randonneurs à pied, la plupart avec chiens. Le couple homme-chien est un phénomène de société indéniable.
un couple avec chien en bas des vignes
un couple de femmes avec chien en bas de Iffis
un autre couple de femmes avec chien en bas de Iffis
un randonneur avec chien arrivant à Iffis par Cernay
un joggeuse qui descendait de Waldkapelle
un randonneur arrivant à Waldkapelle et venant du Rangen
un promeneur avec chien dans les vignes du Rangen
Après l’oratoire Iffis, je prends Waldkapelle et je vois en chemin le panonceau neuf « Ermitage Saint-Marie-Madeleine ».
Je descends le single.
Les ruines de l’ermitage sont dans un petit vallon
Il reste des ruines d’une chapelle et de l’abri de l’ermite. A la Révolution, autorisation de tout détruire. Quelle bande d’ânes, ces Robespierre ramasse-mousses!
Les restes de l’ermitage. Difficile d’imaginer qu’on pouvait vivre ici retiré.
Un peu d’histoire telle que mentionné sur place…
L’Ermitage Sainte Marie-Madeleine de Steinbach Bruderthal
Située sur le ban de Steinbach, la chapelle Sainte Marie-Madeleine est mentionnée dès 1344 dans le Liber Marcarum. Dans les années 1750, une vive polémique opposa l’ermite d’alors, frère Johann Bresslet, à la commune de Steinbach sujet du bornage de l’ermitage. Cette controverse donna lieu à un abondant échange de lettres et à la réalisation d’un plan détaillé, peint sur parchemin.
borne encore visible marquée S
Le site a été sorti de l’oubli à partir de 2006 par un groupe de bénévoles accompagné par la DRAC et le PAIR, avec l’aide de la SHACE, de chantiers de jeunes de la ville de Cemay, de la Commission Patrimoine de Steinbach et d’un groupe de pelleteurs enthousiastes d’Eguisheim. Le terrain, aborné par huit pierres (portant les lettres de A à H occupait une surface d’environ 2 hectares. Du nord au sud, on découvre :
un verger clos
une grande cour dans laquelle s’élevait une grande croix
la chapelle (L), surmontée d’un clocheton,
et l’habitation de l’ermite.
un jardin divisé en sis parcelles (N).
La chapelle et l’ermitage étaient entourés d’une épaisse forêt de feuillus et de sapins. A proximité du verger se trouvait une grande clairière, constituée de prés communaux. De la cour de l’ermitage partaient deux chemins menant l’un à Steinbach 1 et P), l’autre à Thann (K). L’ermite menait une vie de solitude et de prières, mais aussi de travail. Il cultivait fruits et légumes, élevait des abeilles et cueillait des plantes médicinales pour soigner les villageois qui venaient prier à la chapelle Après la Révolution, en 1794, la la chapelle et l’ermitage furent vendus comme biens nationaux, avec autorisation de démolition.
A Waldkapelle, pas un chat, pas un chien. Je dégringole à Vieux-Thann et je m’offre les vignes du Rangen et sa chapelle. Puis je m’arrête à la Collégiale. Je photographie les bas-reliefs à coté d’un Asiatique avec son télé-objectif.
Plus ringard que jamais. Puisqu’il faut l’accepter, avec l’âge on nous dit qu’on devient con. J’assume.
Pris par des obligations domestiques, j’ai mis entre parenthèses le sport pendant quelques jours.
En même temps, je me suis dit qu’il fallait songer à réduire la voilure. Je suis moins ardent pour affronter le mauvais temps à vélo. Et quand le whatsapp du club affiche les dénivelées du lendemain à venir, je renâcle…
2022 va t-il nous aider à sortir de la pandémie et des quiproquos? Faire en sorte qu’on puisse reprendre nos habitudes? les bonnes plutôt.
A bientôt sur Facebook
Au club je suis le vieux de service malgré moi. La sénilité peut faire de moi une gloire de l’exception. Il n’y en a pas d’autre à encore pédaler. Mais je ne suis pas un séducteur parmi la gent âgée, personne ne vient me rejoindre. Je souffre un peu en entendant décliner toutes les solutions avancées pour faire venir du monde dans le club, le sang neuf qui fait défaut. Nos jeunes ne savent pas que la formule club ne recrute plus parmi les familles. Un club de familles à vélo, en voit-on encore? En a t-on jamais vu un seul? Les formules qui marchent sont désormais les sorties cyclo-sportives, comme par le passé, et les groupes VTT informels formés sur la toile. Bref l’avenir du vélo de groupe repose sur les groupes Facebook.
Voulez-vous faire Président?
Je suis d’accord pour dire qu’un candidat pro-animaliste fera le bonheur de nos vaches vosgiennes, mais cela suffit-il à faire une politique?
On peut ruminer, s’insurger contre les 500 signatures, mais on doit constater que la formule écarte nombre de zozos anti-ceci ou pro-cela. Pourtant là où le système dérape c’est que les élus de terrain bloquent des gens par principe à gauche ou à droite et ce n’est plus qu’un mauvais jeu anti-démocratique qui prive l’électeur de base de pouvoir voter pour son candidat.
La France est unique mais elle est divisible en une infinité de chapelles comme on le voit actuellement dans les sondages de campagne présidentielle.
Ceux de la ville, ceux des champs qui se subdivisent entre rurbains et pro-chasseurs, pro-vaccins et antivax, convoyeurs de libertés et adeptes de mobilités douces, anti-genres en tous genres, pro-mariage pour tous, parent 1 et parent 2, smic à 10.000 euros, retraite à 82 ans, Cochonou bien à nous, Français de souches et Français de papier, hijab au foot,…
Tout ça me donne le vertige, je suis largué.
Accrochez-vous! la dénaturation de nos traditions, cette acculturation qu’on voudrait instaurer parmi nous porte les germes d’une discorde profonde. Sous le terme de wokisme, on cherche à nous faire prendre les vessies pour des lanternes. Celui-là n’en est pas un, c’en est une!…il ou elle devient donc iel. Une façon de noyer le poisson.
Et maintenant on veut jouer au foot dans la tenue qui me convient, pas celle du règlement.
On devrait décréter la présidence tournante.
Chacun aurait droit à ses vertiges. D’autant qu’il vaut mieux ne pas le répéter: heureusement, quel que soit l’élu de notre cœur ou de notre rancœur, il y a peu de marges de manœuvre pour diriger la République. La moitié de nos richesses, le fameux PIB, est englouti par l’Etat qui redistribue à gogo et nous produisons de moins en moins. Le calcul est donc vite fait, il va falloir se serrer la ceinture de plus en plus pour les prochaines décennies. Haro sur les 35 heures, sur la retraite à 60 ans, tout est bon pour tailler en pièce notre modèle social du temps glorieux. Si on perd des parts de marché c’est parce qu’on travaille moins. A force on va finir par le croire.
La bagnole électrique
Elle perce la voiture électrique. Forcément les contraintes environnementales l’aide à progresser et en plus l’explosion du coût des carburants fossiles n’arrange rien pour ceux qui possèdent encore le fameux moteur à explosion.
Le gouvernement attend. Il renfloue l’EDF et le fameux tarif Recharge va pouvoir sortir. Avant d’acheter un véhicule électrique, il faut d’abord aller lire les petites lignes de son contrat de fourniture électrique: le tarif relève des seuls usages domestiques, lumière, cuisson, eau chaude, chauffage…mais pas la recharge de la voiture.
37 milliards pour l’État!
L’usage recharge de la voiture va devenir une annexe du contrat avec un compteur distinct et la fiscalité qui va avec, c’est à dire la fameuse taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE).
L’Etat aurait tort d’abandonner une recette de cette ampleur en encourageant les véhicules électriques à prospérer…d’autant que les centrales EPR en projet vont coûter bonbon à financer.
Je vous le répète, il y a peu de marges de manœuvre pour diriger la République tant les contraintes sont incontournables dans les nations sophistiquées.
La consultation organisée par la CEA, la Collectivité européenne d’Alsace, qui vise à faire dire si nous voulons rester ou quitter la région Grand Est ne cesse de m’interroger tant ses arrières-pensées semblent douteuses.
Je suis dans le doute effectivement.
J’entends dire que la majorité des Alsaciens rejettent la région Grand Est en ce qu’elle a de purement artificiel, sans aucune légitimité, sans cohérence sur le plan économique, culturel et historique.
C’est vrai.
Mais que l’Alsace, seule, tente de se démarquer dans cet aggiornamento purement technocratique hors du champ démocratique national pose problème.
Imaginons que cette consultation réussisse à démontrer que l’Alsace veut reprendre sa liberté, nonobstant les grandes incertitudes qui pèsent sur la légalité du scrutin et sa rigueur, que peut faire le gouvernement de la République? que vont penser ceux, qui comme moi venu de Haute-Marne, et de la Meuse, et de l’Aube, et de la Moselle, et de la Meurthe et Moselle…et des Vosges voisines?
Que je ne suis plus chez moi en Alsace? ni même le bienvenu, alors même que je vais y avoir vécu la plus grande partie de ma vie?
Franchement, il y a dans cette consultation une frilosité, une défiance à regarder et à considérer l’autre, celui qui n’est pas d’ici comme étant indésirable.
Tout ça me rappelle de sombres heures et s’apparente à une forme de xénophobie de très mauvais aloi.
Je me garderai d’entrer dans le marigot politicien qui prend en otage la population pour d’obscures et peu ragoutantes manœuvres.
Après tout, l’Alsace n’a que les politiciens qu’elle peut! Manifestement ceux-là ont oublié leur histoire.
C’est un parcours qui me rapporte des points. C’est donc un point capital.
Plus exactement les points sont des kilomètres sans grand intérêt.
Et je suis allé à la capitale, c’est à dire Mulhouse. Je sais, c’est un peu tiré par les cheveux. Traverser Mulhouse par la gare du nord, puis Bourtzwiller, puis Wittenheim n’a rien de folichon. Après Pulversheim, je prends la piste de la Thur.
Bien se méfier des portières, et sur la piste des promeneurs en famille.
Bref un samedi pas vraiment fait pour le vélo. Mais le temps sec avec 5°C était encourageant. Alors…
C’est épidémique ce machin là. Pour un peu on feindrait presque de le découvrir. Surtout avec ceux qui poussent à la roue, les anti-tout, « le convoi de la liberté« ,… pour qu’on abandonne encore plus vite toute protection contre la contamination.
Bientôt on n’en parlera plus du tout car la campagne présidentielle prend peu à peu le dessus de l’actualité et forcément une campagne avec restrictions sanitaires ça ferait désordre dans le champ des libertés.
La Covid serait devenue banale pour la plupart. Sauf pour ceux qui n’ont pas de chances, les non vaccinés et les gens fragiles sur le plan immunitaire qui peuvent être terrassés en quelques heures.
Pourtant du coté des hôpitaux, seulement 3300 malades en soins critiques! Soit un niveau haut qui décroît peu.
Mais le pouvoir politique en a décidé autrement, il compte prochainement ouvrir les vannes en grand. On peut donc rouler. Tout va bien comme dirait l’autre.
Ils sont sympas à Guevenatten; ils parlent de moi dans le journal local.
J’avais deux aquarelles du village. Le maire, monsieur Schittly, me les a achetées et en a fait paraître une dans le bulletin du village qui s’appelle « l’écho du hérisson ».
Le puits fontaine de Guevenatten(illustration du bulletin municipal ci-dessous) a longtemps servi aux villageois et au bétail. C’est une source qui affleure le sol et protégée par une arche ressemblant à un fournil de boulanger Prosper qui connait les lieux a dit: C’est à Guevenatten que l’on découvre aussi une curiosité sans doute unique dans le Sundgau : un puits couvert. D’une profondeur de 19 mètres, le puits est surmonté d’un abri à quatre pans couvert de Biberschwantz. L’ouvrage renferme un mécanisme de remontée d’eau. A voir, à la sortie du village vers Bretten.
C’est beau. Je travaille mon cadrage et ma prise de lumière (Etangs de Cernay)
C’est le tour basique, celui qui va vous réconcilier avec une journée mal engagée.
Dire que la journée est mal engagée est excessif. Des obligations domestiques entament mon temps de vélo disponible actuellement, mais je réussis à caser dans mon emploi du temps une heure trente de vélo.
Pas le temps de pinailler sur le parcours. Je file droit. Je sais qu’actuellement les chemins secondaires sont gorgés d’eau après le dernier déluge. J’évite. Mais le long du sentier sauvage de la Thur, j’aurais tout de même à franchir les deux ruisseaux. Le premier je l’examine…puis je prends mon élan et je passe sur le fond de galets bien visibles. Le second non; je le connais, il est profond et je ne tiens pas à noyer ma cassette de pédalier. Je contourne à pied et je traverse sur un tronc judicieusement disposé par un prédécesseur bienveillant.
Je ne cesse de m’interroger. Comment est-ce possible que la municipalité de Cernay ait investi dans cette formidable piste cyclable avenue du Général de Gaulle, une piste qui ne mène nulle part ailleurs qu’au ball-trap. En plus j’ai manqué renverser un type qui traversait à pied le téléphone collé à l’oreille.
La cavalière s’approche, je me gare. J’ai toujours la hantise d’effrayer un cheval et de faire tomber le cavalier. « Bonne journée à vous » me dit la dame. C’est ma façon d’être un gentleman vététiste.
Toutes les fois que je vais pisser, je contemple au-dessus de ma table de nuit ta truculente portraiture et je te dis un petit bonjour (Flaub., Corresp., 1860, p.387).
J’imagine Flaubert pissant dans son vase de nuit à la lumière de la bougie…face à son miroir.
Je n’ai jamais tenté le portrait. Sauf celui-ci.
D’abord parce que c’est difficile et ensuite parce qu’avec moi ça devient vite caricatural voire même une imposture, une tromperie de soi-même.
N’ayons pas peur des maux qui nous plongent vers l’abime!
C’est en rentrant que je découvre mes entrelacs. Un parcours et ses croisements. Un parcours gris-clair avec la tempête de vent annoncée qui se profile. En forêt, il fait bon.
Je grimpe d’abord le Rangen jusqu’à la Croix.
Puis Waldkapelle, puis la source Saint Antoine, puis Pastetenplatz.
A Pastetenplatz, le vent siffle dans les sapins. Je descends par un single casse gueule.
Je n’ai plus grande aptitude ni à grimper ni à descendre. En cause le manque de peps.
Trop lent en montée, trop douillet en descente. Je crains les singles aux roches saillantes, aux racines traîtresses. Et quand j’ai un peu de vitesse, j’ai les larmes aux yeux qui m’obscurcissent le relief.
Phénomène que je n’explique pas.
J’ai croisé deux runner. Un homme et son chien à qui j’ai laissé la priorité et une femme. Plus deux marcheurs esseulés comme moi.
La montagne, ça nous gagne.
Temps pis, je grimperai malgré toutCroix du RangenEt après, où je vais?Priez pour moi Saint AntoinePastetenplatz. Demi tour. Une demi-heure pour rentrer, c’est le plus du vélo par rapport au marcheur.
Je commande un liquide préventif (pour les pneus VTT sans chambre) à Décathlon Wittenheim par click and collect, histoire d’être sûr de l’avoir quand je vais y aller avec mon vélo, soit 40 km aller et retour.
Manque de chance, arrivé sur place je constate que je n’ai pas ma carte d’identité sur moi, juste ma commande sur iphone.
La dame refuse de me le remettre ce qui en toute logique est normal puisque la procédure convenue est de présenter une pièce d’identité. Entre-nous soit-dit ce n’est pas très recommandé de se balader à vélo sans document.
J’achète donc dans le rayon un second produit que je paie avec mon Apple Pay et je m’en vais…et je laisse filer le délai de mise à disposition, assuré que mon bidon va retourner dans le rayon et mon compte être crédité.
Le 5 février 2022
A cette date mon compte n’est toujours pas recrédité du produit acheté, payé mais non retiré. J’appelle « le capitaine » du magasin, c’est comme ça qu’il se nomme, et on me dit « vous avez retiré le produit, cette affaire est close« .
Donc j’en déduis que lorsqu’on achète en click and collect à Décathlon on peut très bien délivrer son article à quelqu’un autre (et donc sans vérifier votre identité) ou alors le remettre en rayon sans vous recréditer la somme payée.
Quelle est ma conclusion?
Ne pas tourner autour du pot: il faut être binaire avec le click and collect, soit on possède son achat soit on ne l’a pas. Or avec Décathlon, il existe une zone floue, un doute puisque ni vous ni Décathlon ne peut prouver que vous êtes bien en possession du produit acheté.
En attendant, ne jamais acheter d’objet de valeur à Décathlon en click and collect, c’est ce que j’en déduis…contrairement à Amazon où votre produit est livré en Hub Locker qui s’ouvre avec une lecture de votre code-barre et un mail immédiat de livraison dès que vous retirez le colis.
Le traçage de l’application Décathlon comporte donc une faille. Je l’ai fait remarquer à la capitaine Décathlon qui semble t-il n’a pas mesurée toute la subtilité du problème et du quiproquo qui en découle.
Epilogue
J’achète souvent chez Décathlon et je suis un client fidèle
En guise de conclusion, lorsque j’ai commencé à parler de vol (et non pas d’arnaque), on m’a dit qu’on allait vérifier le niveau de stock magasin (c’est à dire pour les puristes, compter les entrées et les sorties de produit et le comparer au niveau constant du stock).
Une demi-heure après, on me rappelle et je suis crédité de la somme de 10 euros.Le stock comportait bien un produit en trop.
Notez bien que s’assurer de l’état de l’inventaire n’est nullement sécurisant pour le client. Dans mon cas l’inventaire s’est avéré faux, c’est à dire qu’il y avait un produit en plus sur stock physique par rapport à l’état comptable et donc un employé a remis le bidon en rayon sans mouvementer mon compte client. Je ne suis pas dupe: un niveau de stock pas à jour le 5 février par rapport à un achat du 15 décembre, pour moi c’est pipeau.
Rien ne prouve d’ailleurs que c’était mon bidon en trop dans le rayon.
Et si le niveau comptable avait été en conformité avec l’état physique? alors j’en déduis qu’on ne m’aurait rien remboursé du tout…et donc qu’un tiers (?) s’était emparé de mon bidon à bon compte.
Avec moi, vous êtes sûr de toujours avoir affaire à un pinailleur.
Moralité
La moralité de tout ça, c’est que l’application click and collect de Décathlon n’est pas au point et que la faille qui existe à la livraison doit être corrigée en y ajoutant un verrou de sécurité à la livraison.
C’est toujours une fierté d’en avoir gravi au moins un. En fait aujourd’hui j’en ai gravi trois. Mais les puristes diront que ça ne fait qu’un. Le triptyque Diebold, Hunsdrück, Schirm s’enchaîne facilement.
Je monte par Bitschwiller. La route pour moi tout seul et donc…le silence. C’est un vrai régal.
Mais les cinq cents derniers mètres avant la Fourmi, j’ai dû les franchir à pied à cause des restes de congères.
Puis j’ai terminé par la vallée de la Doller avec retour par Cernay.