
J’ai planté le chevalet dans la neige du Thanner. Et pour alléger le sac, je n’ai emporté que du noir et du blanc.
Quel vanneur!

J’ai planté le chevalet dans la neige du Thanner. Et pour alléger le sac, je n’ai emporté que du noir et du blanc.
Quel vanneur!
L’entreprise trouvait normal d’obstruer la voie sans aménager un passage pour les usagers.
J’ai donc écrit à la mairie de Cernay qui me répond ce matin.
Une petite sensibilisation a été donnée.

Je l’ai appelée Ciara du nom de cette tempête qui s’est abattue sur le pays. Le dessin est élémentaire avec un avant-plan, un plan d’eau, une lisière d’arbres et des montagnes enneigées en arrière-plan.
Une fois le principe posé, il n’y a plus qu’à se débrouiller avec cette pâte qu’est l’acrylique.
Du bleu, du blanc, du noir, du rouge, du vert, du jaune, du gris de Payne, de la terre de Sienne. Et ce sera tout. Pinceaux et couteaux…et mes doigts quand ça va mieux. Quand on rate, l’avantage c’est qu’on peut repasser.
Au bout de deux heures, je suis naze comme si j’avais 50 kilomètres de vélo.
Avec de l’entraînement, de bons tubes (plus chers) et des pinceaux spécialisés, je devrais pouvoir faire des progrès. Pour l’heure j’ai de bons gros pinceaux ronds du rayon bricolage de Brico.
Les mecs ont la trouille.
Ceux qui exercent des responsabilités dans le domaine sportif sont particulièrement visés. Un vent de dénonciations d’abus sexuels et de viols envahit le paysage sportif. Heureusement les femmes et les jeunes à vélo sont peu nombreux dans les clubs.
Après le cinéma, c’est au tour du sport…en attendant que d’autres dévoiements de la nature humaine se révèlent dans les médias, la santé, la police, l’armée, la grande distribution.
Méditons avec Aragon.
L’avenir de l’homme est la femme. Elle est la couleur de son âme. Elle est sa rumeur et son bruit. Et sans elle, il n’est qu’un blasphème (Le fou d’Elsa)
Les Contamines contaminés
A Contamines, les vacanciers « inquiets » après l’annonce ce cinq cas de coronavirus 2019-nCoV dans la station de ski (France Info)
A la veille des vacances d’hiver, la station des Contamines est contaminée par le coronavirus. Ça fout un choc aux vacanciers qui pensaient se payer un bol d’air pur sur les cimes plutôt que rester enfermés en quarantaine dans une piaule de ferry-boat.
Le virus prospère insidieusement sur la planète sans qu’on sache ni comment l’arrêter ni comment s’en prémunir autrement qu’en portant un masque en papier crépon. Notre gouvernement conseille d’éviter d’aller en Chine, dès fois que l’idée nous viendrait d’aller voir là-bas manger une cuisse de chien.
Le danger du monde moderne, ce sont nos grandes métropoles mondialisées. Je les fuis. N’allons pas nous balader là où il n’est pas nécessaire d’aller.
Il reste que cette épidémie pose la question philosophique de notre devenir commun et aussi celui de notre disparition si la pandémie venait à bout de l’humanité entière.
Heureusement, nous n’en sommes pas là. Espérons que le modèle politique chinois ne nous cache pas une part de la vérité!

Il a réussi à se rendre tellement embarrassant qu’il est muté préfet dans les Bouches-du-Rhône.
Emmanuel Barbe portait bien son nom. Il avait le pouvoir d’emmerder la France profonde.
Bon vent!
J’ai préféré partir le matin en prévision de la tempête Ciara annoncée en Alsace.
D’abord la montée à Geishouse qui est vraiment casse-pattes entre le km2 et 3 avec ses 9-10%. C’est démoralisant. Quand on aperçoit le village, c’est réconfortant.

Après le col de Geishouse Höh, je dévale par Meerbaechel et à Saint-Amarin j’ai pris Kruth pour ne pas rentrer trop tôt.
Retour éclair par la nationale.
Je me suis glissé le long de la Thur sur une rive encore méconnue. Des perce-neige par milliers mais sans neige.
Bon je vais arrêter la pub pour cette appli Runkeeper qui ne la mérite vraiment pas, vu qu’on ne peut pas partager les parcours GPS et qu’on n’a même pas la courbe cardio.Sauf peut-être en s’abonnant pour 40€.
Bye-bye Runkeeper!
Je reste abonné à Openrunner, une valeur sûre. Et je ne vais pas sur Strava qui est un truc de compétiteur qui veulent se faire mousser.
J’entends déjà les récriminations arriver.
Merci beaucoup.

Outre le VTT, marcheur autour du lac je le suis aussi.
Ce matin j’ai tenté le footing. Le circuit mesure 4,400 km. Pour un amateur comme moi c’est bien assez. Je croise tellement de gens faisant leur footing que j’ai voulu essayer afin de comparer.
Ne pas se tromper: courir demande beaucoup d’énergie et de la méthode. Traîner un handicap de poids n’arrange rien!
En courant, on monte vite en température ce qui évite de prendre froid. J’ai tenté d’éviter le footing fractionné en adoptant une petite foulée.
Pas facile d’adapter son rythme. J’ai du marcher cinq fois sur le parcours. Enchaîner un footing de 4 km sans s’arrêter, je n’y arrive pas encore. Le tour du lac est sympa et on a droit à trois types de sols: du spongieux, du tarmac et du chemin caillouteux…je ne sais pas dire lequel est préférable.
Travailler ses foulées. C’est un vrai exercice corporel que de courir et j’avoue avoir le sentiment d’être un peu cagneux, de manquer de souplesse. J’admire peu le paysage, trop appliqué à conduire ma carcasse et à éviter de m’aplatir de tout mon long.
Le long de la digue, je courais sur l’ombre du mur, comptant les foulées entre deux créneaux.
J’avais dans mon Camelbag l’application Runkeeper qui parlait mais je ne distinguais les infos…il faudra que j’améliore le dispositif.
A l’arrivée, piètre satisfaction, 7 km/h. A peine le double qu’en marchant. Les coureurs préfèrent compter en min/km, ce qui me fait 8:34 au km
Et le cœur?
Avec un cardio moyen de 142, il est clair que l’exercice sollicite davantage le muscle cardiaque comparablement à un circuit route à vélo. On est plus proche à VTT.
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Oui, pourquoi s’arrêter?
Tout simplement pour prendre la photo, saisir l’instantané qui me plait à partir de l’ombre portée de Gildwiller.
Puis rentrer.
Le vélo manque parfois d’intermède. Je m’en fabrique.

Je n’ai rien contre Cernay contrairement ce qu’on pourrait croire. C’est une jolie petite ville florissante le long des bords de la Thur.
En revanche Cernay ignore le fait cycliste. Or les cyclistes ont des droits comme tout usager et notamment celui de jouir des ouvrages qui leurs sont dédiés comme la Voie Verte qui traverse la localité.
La Voie Verte n’est pas spécialement réservée aux cyclistes, elle l’est aussi aux piétons, aux rollers et même parfois aux cavaliers. Mais pas aux voitures.
Or il se trouve qu’aujourd’hui deux camionnettes affectées à des travaux sur le terrain de jeux communal barraient entièrement le passage. Aucun panneau de chantier, aucun arrêté de travaux affiché, bref à Cernay on fait comme on veut.
Que dit la loi?
Article R417-10
Modifié par DÉCRET n°2015-808 du 2 juillet 2015 – art. 11
I.-Tout véhicule à l’arrêt ou en stationnement doit être placé de manière à gêner le moins possible la circulation.
………..
10° Sur une voie publique spécialement désignée par arrêté de l’autorité investie du pouvoir de police municipale.
………..
IV.-Tout arrêt ou stationnement gênant prévu par le présent article est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la deuxième classe.
V.-Lorsque le conducteur ou le propriétaire du véhicule est absent ou refuse, malgré l’injonction des agents, de faire cesser le stationnement gênant, l’immobilisation et la mise en fourrière peuvent être prescrites dans les conditions prévues aux articles L. 325-1 à L. 325-3.
Je m’arrête…et je commence à expliquer aux employés qu’ils gênent le passage.
C’est la commune qui nous a dit de rester sur la voie verte (sous-entendu, comme le sol est meuble autour, ne pas faire d’ornières sur le terrain de jeux)
Mais je fais observer que les voitures sont en infraction et que la voie verte ne relève pas de la municipalité mais du conseil départemental…à quoi les braves employés me répondent « nous, on travaille monsieur » (deuxième sous-entendu, moi je m’amuse sur mon vélo et je n’ai qu’à me taire) et perfides, les employés d’ajouter « si vous continuez (!), on va mettre une banderole et couper la piste cyclable »
Et moi, je vais écrire au maire de Cernay pour lui dire tout le bien que je pense de cet état de fait.

J’ai eu le coup de cœur pour cette pente enneigée photographiée par mon amie Mary. Je l’ai revisitée à ma manière avec mes pinceaux.
Une jeune famille vient d’y réouvrir l’auberge...et on pourra y lire l’histoire du Graber situé sur le ban de Dolleren, non loin du Schlumpf.

Troupes napoléoniennes à l’assaut des cimes enneigées. J’avais beaucoup de garance en trop.
Cette peinture a été détruite et remplacée par le Graber

Le pouring est un art abstrait qui consiste à une application de coulée aléatoire , d’accumulation de cellules, d’écailles colorées sans utiliser de pinceau .
Tout est dit. Aucun mérite. On peut faire ça au patronage en gardant les gamins.
J’ai essayé et voila le travail. Après, on peut doser le choix des couleurs. Ici j’ai utilisé une dominante de bleu.
Au séchage plus ou moins long, les cellules changent encore d’harmonie jusqu’au durcissement final.


L’œil en coin
C’est un réflexe conditionné. Tout cycliste arrivant face à vous a droit à un regard vers le bas. Je veux dire vers le pédalier. Est-il électrique ou pas? Même les marcheurs nous croisent d’un air soupçonneux!
Nous sommes encore en France devant un phénomène nouveau, celui de l’essor du vélo électrique, appelé communément VAE. En Allemagne, le VAE est complètement abouti et la plupart des cyclotouristes du troisième âge voyagent avec l’assistance embarquée.

Les « musculaires » ne seront bientôt plus qu’une minorité tant l’assistance est plébiscitée. Il faut en convenir, l’assistance électrique attire aussi un nouveau public pas forcément adepte du vélo « ordinaire » et qui y trouve un nouveau moyen de parcourir la campagne et ses côtes nombreuses le long des sous-collines vosgiennes.
Du coté des marchands, c’est l’euphorie. Mon vélociste est encore tout étonné de voir débarquer dans son échoppe des couples d’inconnus repartir chacun avec des VTT électriques de bon prix. De bons prix? et comment! un VVTAE se négocie au moins à trois mille euros et plutôt cinq mille pour peu que l’on souhaite de la qualité renforcée. Des retraités riches. Assurèment, l’Alsace n’en manque pas. Macron va s’en occuper.
Elections, pièges à cons?
Mon maire sortant se représente. Contre son premier adjoint qui a fait sécession. Pourquoi pas! Lorsqu’un couple se désunit, il divorce. A Thann, le divorce est donc consommé. Une question d’argent qui divise comme dans bien des ménages une fois que la vaisselle est en miettes.
Mon maire sortant se plaint amèrement dans sa dernière gazette www.thann-nouveauxhorizons.fr d’avoir découvert un déficit de fonctionnement de 50.000 euros plus un emprunt de 400.000 euros contractés en 2013 pour couvrir d’autres remboursements d’emprunts que nous devions solder dès 2014.(sic)
En cause l’ancienne municipalité qui aurait laissé une ardoise impayée…sans le dire. La ficelle est un peu grosse. On peut tout au plus y voir un coup de griffe en direction de l’équipe adverse déjà aux affaires en 2013.
Match nul, balle au centre! Thann a toujours 8 millions de dettes pour 8000 habitants; il n’y a donc rien à attendre de neuf lors de la prochaine mandature.
Attendons la suite du feuilleton électoral…
Nos maires sont-ils de droite?…ou de gauche?…ou de droite et de gauche?…
Le ministre Christophe Castaner avait trouvé un moyen commode de masquer la déconfiture annoncée de LREM aux Municipales en supprimant la couleur politique des listes dans les communes de moins de 9000 habitants. Retoqué par le Conseil Constitutionnel. Il faut dire que nombre de maires préfèrent ne pas afficher leur couleur politique, c’est plus facile pour ratisser les suffrages des uns et des autres.
Moi je reste attaché aux valeurs. Celles de gauche notamment. Les maires qui se camouflent avec des faux-fuyants du genre « Sans étiquette », je m’en méfie. On en voit bien le résultat avec LREM qui revendique n’être ni de gauche, ni de droite alors qu’elle assume jour après jour des positions de droite, pour ne pas dire franchement réactionnaires comme avec les retraites et les Gilets jaunes qui sont matraqués par une police politique à tout-va.
Honte à Aurore Bergé


Aurore Bergé, cette députée LREM que j’exècre lorsqu’elle se trémousse sur les plateaux de télé a voté contre le congé de douze jours aux parents d’enfants morts.

Il fait décidemment mauvais en Alsace ce week-end. J’en profite pour m’exercer à l’acrylique. Cette petite chapelle qui surplombe la Voie Verte le long de la Thur, les vététistes et les promeneurs la connaissent. Elle jouxte le sentier viticole du Rangen et sa célèbre vigne.

Le marquage de nos vélos, c’est la parade trouvée pour endiguer les nombreux vols qui dissuadent de plus en plus d’acheter de bons vélos tout en dévalorisant ce mode de déplacement en ville.
On parle de 400.000 vélos volés chaque année sans qu’on sache d’où ces chiffres sont tirés.
Actuellement, c’est le système Bicycode qui tient la corde en matière de marquage. Préconisé par la FUB, le Bicycode est le plus répandu, d’autant que le Ministère de l’Intérieur pense s’impliquer dans le suivi de sa base de données.

Cependant, le Bicycode présente deux inconvénients de taille:
1/ il nécessite une machine de gravage onéreuse pour les commerçants
2/ il est inadapté aux vélos en alliages légers et fragiles ou en carbone.
Outre le gravage Bicycode (10€), il existe deux autres produits de marquage:

Le site Velook vous explique tout ici
Cela dit, les sceptiques (dont je suis) pensent que ces procédés ne seront pas suffisamment dissuasifs pour retrouver votre vélo volé. Surtout s’il a été balancé au fond d’un canal! Je reste partisan d’un bon antivol en U homologué.

Pas de regrets aujourd’hui, une pluie drue s’est installée dès 13h30.
J’ai essayé la neige à l’acrylique. Et des sales gosses se sont amusés à faire de la luge dans la pente.
J’arrête de plaisanter.
L’acrylique est pâteuse et ça aide à faire le rendu. Pour le reste mon éducation est à parfaire. Je me mets passable car la tenue du couteau demande un vrai apprentissage.
En plus je travaille avec de l’entrée de gamme en couleur. Peut-être qu’en mettant plus cher, ça rendrait mieux…
J’ai réussi à bricoler une plate-forme pour avoir ma peinture à proximité. Tout est donc artisanal. Au bout de deux heures, je suis aussi fatigué qu’à vélo.
C’est dire!

L’offre cyclotouriste 2020 d’Alsace vient de paraître.
De quoi ravir les amoureux de vélo de route et de VTT. En plus de la marche offerte en début de saison.
Premier rendez-vous du Haut-Rhin, la traditionnelle randonnée des Perce-Neige le 29 février proposée par le CC Kingersheim (CCK).
Disponible chez votre détaillant en cycles.

Une chaîne, une cassette. C’était l’heure de passer à la caisse ce matin.
Depuis le 22 février 2019, je n’avais pas encore changé ma chaîne. Un terme assez éloigné par rapport aux années précédentes. Normal, je roule moins.
3750 km, c’est dans la moyenne. La cassette? pas changée depuis le 27 avril 2018 commencer à grogner.
Bon, je n’ai pas tergiversé.
Au moment de reprendre ma bécane, Jacques me dit « tes jantes feront encore deux mois, pas plus… » Je ne discute pas, le creusement est prononcé. C’est la montagne et c’est aussi toutes les scories que je traîne sous les patins les jours de pluie.

Roue arrière changée le 14 mars 2013. Il y a prescription, rien à redire! Bon allons-y pour deux roues. Des Aksium me suffiront amplement, les Mavic coûtent deux fois plus.
T’as vu ton pneu arrière?…une entaille sur le flanc…Mon Conti 5000 n’a pas fait un an, je suis déçu. Entre-nous, le Conti 5000, c’est de la d….., n’achetez-pas! restez avec vos quatre saisons!
Bon, allons-y pour deux pneus!
Tes patins? t’as-vu, ils sont raides…quatre patins. Ton frein avant, il est grippé, faut tout démonter…je ne réponds pas, je suis tout penaud.
Finalement ma matinée s’est terminée par une ardoise plutôt salée.