C’est un parcours sympa que je vous mets en trace Openrunner en bas.(20km/335m)
J’ai commencé par la montée vers Rammersmatt, c’est à dire par la route de Leimbach. Avec l’intention de rester en local car il commençait à pleuvoir comme annoncé par la météo.
Puis je suis redescendu par un délicieux chemin, le circulaire vert à Mulhberg, qui aboutit au pompage/ antenne relais de Roderen. Sorti de la forêt, non, il ne pleuvait pas, j’ai donc poursuivi mon chemin.
le circulaire vert qui me ramène à Roderen
Direction Rammersmatt à nouveau par le petit raidard goudronné au bout de Roderen, noté à 12% en arrivant au village. J’ai pu essayer le triple de mon nouveau VTT. Impeccable!
A la ferme je prends le sentier botanique et j’arrive auf dem Berg parking côte 475. A partir de là je suis le sentier des Moineaux à l’envers jusqu’à Hohacker.
Je descends ensuite par le sentier circulaire jaune Bergwald pour rejoindre Aspach-le-Haut. Retour par la piste rue du Traineau.
le petit raidard de Rammersmatt. lorsqu’on aperçoit l’église, c’est bon
Parti tôt, rentré tôt. Le décalage horaire me permet de gagner une heure. Non pas au lit mais sur mon vélo. C’est complètement idiot ce truc de changement d’heure. Mais le dire ne sert à rien puisque la communauté européenne campe sur ses positions depuis cinquante ans sans trop comment savoir s’en sortir.
le topoguide de la D35 au Langkehrun équipement tout neuf pour se reposer
A deux pas de chez moi, « portes ouvertes » sur l’industrie du déchet ménager.
Celle où l’on trie, celle où l’on broie…mais pas celle où l’on brûle.
Les déchets incinérables, ceux dits des « sacs noirs », on les transfère en camion dans un incinérateur à Sausheim. Avec l’incinération, fatalement on pollue l’atmosphère même avec des filtres qu’il faut régulièrement déboucher. Normal, un filtre retient les cochonneries. Alors il faut bien jouer au chat et à la souris avec les inspections pour démontrer qu’on est dans les clous de la tolérance admise. Il était un temps où il était difficile lors de la combustion de capter les dioxines ou les furanes (sous classe de la dioxine) rejetées par les cheminées. Les dioxines rappellent Seveso.
Mais tout près de chez moi à Aspach-le-Haut, le SM4 officie.
celui qui consiste à valoriser nos déchets biologiques, épluchures de pomme de terre et peaux de banane
celui qui consiste à trier nos emballages papier, plastique et cannettes afin de les transformer en gros ballots de près de 350kg.
Un personnel très dévoué et compétent nous a reçu par petits groupes de visiteurs.
8000 tonnes de compost chaque année utilisable par l’agriculture
nos déchets bio fermentent pendant un mois dans un immense bâtiment appelé réacteur
D’emblée le parti pris est de dire que nos déchets bio doivent être transportés dans des camions, puis valorisés, puis vendus aux agriculteurs du lieu qui cultivent blé, maïs et asperges.
Le but du jeu n’est donc pas d’encourager les particuliers à composter eux-mêmes. Explication avancée, ils n’y connaissent rien et souvent ne veulent pas les garder chez eux. L’explication est surtout économique car si on vient à pouvoir garder son bio, on va induire une rupture dans l’équilibre du modèle.
Concrètement, chez moi, je mets de coté quelques déchets bio pour pouvoir à mon potager. J’ai cette chance. de pouvoir le faire.
Au bout d’un mois le compost sera criblé et les particules de plus de 2cm seront séparées.
Avant d’être commercialisé, des échantillons sont analysés en laboratoire à Aspach-le Bas pour s’assurer que le produit répond au label sanitaire éco-européen.
le compost prêt à l’emploi
Le centre de tri
Ce centre de tri va déménager à Richwiller où une unité plus moderne vient d’être construite
nos fameux « sacs jaunes » arrivent sur site. une machine ouvrir les sacsun premier tri de centrifugation dans un Trommel ballots de bouteilles plastique de couleur prête à réemploi par l’industriechasuble et casquette de jockey renforcée pour les visiteurs
Beaucoup d’énergie là-aussi pour trier nos cannettes, nos cartons et nos bouteilles et flacons en plastique.
ballots de cannettes aluminium
Un effectif de 75 personnes que se relaie jour et nuit par groupes de 25. Si le tri est automatisé, il demande encore un traitement manuel dans des ateliers.
ballots de plastique ultime dont personne ne veut …les ballots sortant des compacteurs
Les machines ne peuvent pas tout. D’autant que de nombreux objets n’ont rien à faire là. En cause des usagers indélicats qui se débarrassent à tort. Comme des bouteilles de gaz hilarant, des seringues, des déchets médicaux dont certains produits radioactifs.
c’est fou le succès de la Chantillyobjets camouflés dans des sacs jaunes et devant faire l’objet d’un tri manuel
A l’issue de la visite, on a droit à un sac de compost gratos. Merci les gars!
La sortie du club Etoile 78 de Vieux-Thann a été consacrée à la plaine. Nous étions cinq. Etoile 78 porte ce numéro parce que le club a été créé en…1978, tout simplement.
On tente d’éviter les grandes flaques et la boue mais on rentre tout de même tout crottés. Le tour des étangs de Cernay a été apprécié et nous avons pris garde de ne pas trop déranger les nombreux carpistes présents autour du plan d’eau réservé à la pêche.
Aspach-Leimbach, une piste en dégradation avancée du fait des engins agricoles
Constatant sa dégradation permanente et avancée, j’ai écrit à la Mairie d’Aspach-Michelbach au sujet de la rue du traîneau. Réservée aux engins agricoles et aux vélos, cette voie permet de rejoindre Leimbach et elle est très empruntée par les cyclistes du fait qu’elle permet d’éviter la D103.
Monsieur le Maire a l’amabilité de me répondre.
fac-similé de la lettre reçue de la mairie d’Aspach-Michelbach
Beaucoup d’informations en deux lignes qui laissent planer le mystère…
un schéma cyclable dont on ignore tout, quand et avec qui sera t-il discuté?
de nouveaux accès, où? et quand?
l’entretien d’anciens tronçons, quels tronçons? nous n’en connaissons qu’un en l’espèce celui de la rue du traîneau.
Finalement, j’en arrive à admirer l’art épistolaire de cette missive qui dit tout et rien à la fois.
Lorsque je découvre mon parcours sur la carte une fois de retour à la maison, je cherche une représentation géométrique. Aujourd’hui, j’ai fait beaucoup de zigzags. Des lignes brisées.
Le samedi route ou VTT? avantage VTT, sortie sans voitures
interdire les deux rives de la Doller aux VTT à Guewenheim, je doute que ça passe devant un juge…je vais quand même faire un petit courrier au Club Vosgien
Le plus difficile c’est de passer le tronçon Roderen-Guewenheim en évitant autant que possible la route. Après on longe la Doller, rive droite. Les marcheurs ont cette prétention d’interdire les deux cotés de la rive de la Doller aux VTT. Le comble! Je vous recommande passer outre en attendant que l’affaire se règle judiciairement devant les tribunaux.
La Doller est en basses-eaux
A Sentheim, on quitte la Doller et on rejoint la chapelle Notre-Dame des Bouleaux. Très beau parcours en forêt.
Puis on poursuit jusqu’au haut de Soppe-le-Bas. Là aussi vous verrez les fameux panneaux Lallonde posés par le Club Vosgien de Guewenheim. Passez outre!
L’ARTICLE R163-6 DU CODE FORESTIER PERMET-IL DE VERBALISER LA CIRCULATION DES VTT EN FORET? voir la réponse ici
Sur la digue, je m’arrête contempler l’étendue d’eau.
Il a neigé la nuit dernière sur le Thannerhubel
La dame observe les oiseaux avec sa longue-vue.
J’en profite pour me renseigner sur le matériel.
Pas de doute, l’investissement est du même ordre qu’un beau vélo.
Il ne faut donc pas se tromper et se documenter avant l’achat.
Compter 3000 euros avec le pied!
Puis je pars au bout du déversoir qui se jette dans la Doller…
Déversoir de la retenue de Michelbach
Après mon passage chez les Gj…je file à Aspach-le-Bas.
Matthias est emmitouflé dans son sac de couchage, il mange les maquereaux à la sauce tomate que je lui ai apporté dimanche.
Sa situation n’évolue pas.
Avec les gelées, dormir dans la voiture devient problèmatique.
Je pense que son cas relève de la puissance publique.
En 2008, il a été accepté sur un terrain communal d’Aspach-le-Haut pendant six mois et il me montre la lettre où la municipalité lui demande de partir. Il n’ose donc pas renouveler sa demande qui s’assimile à celle d’un SDF.
Les communes semblent être réticentes à l’accueillir.
Pendant qu’il couche sur le papier des adresses d’amis à contacter, j’assiste au coucher de soleil.
A la Croisière de Cernay, je ne m’attarde pas car un grain menaçant approche
Ce matin, je profite d’une accalmie du temps pour sortir.
Je rends visite aux gilets jaunes.
A la Croisière de Cernay, leur campement de fortune s’est doté de confort.
Des abris ont été construits à l’aide de bâches et de palettes.
Quelques stères de bois pour tenir si le froid s’installe. Au tableau d’affichage, les consignes à observer quand on change d’équipe.
Je pars à Burnhaupt.
En chemin encore une décharge sauvage. Cette fois c’est l’œuvre d’un chauffagiste qui s’est débarrassé d’une vieille chaudière murale et de ses tuyaux.
Matthias a déménagé avec sa voiture. Il est à présent au bout de la rue de la Libération à Aspach-le-Bas. Son radiateur livré n’est pas le bon et son moteur ne démarre plus. Il a faim.
Matthias voudrait du pain, du fromage, du poisson en boites, des chips, de la salade et du chocolat. Je me propose de l’aider en le ravitaillant, si quelqu’un veut se joindre à moi, me faire signe.
Il me demande de joindre l’association Robin des Toits.
Quand j’arrive à Pont d’Aspach, c’est l’heure de « libérer » les caboteurs des pays de l’est parqués au centre du giratoire. Ces types sont exploités par leurs patrons (ils travaillent en France avec les conditions de leurs pays) et faussent la concurrence. C’est un des mauvais coté de l’Europe.
A Aspach, du bois pour l’hiver et deux immenses remorques pour s’abriter .
La télévision a été installée dans l’une des remorques.
Les équipes se relaient jour et nuit.
Tout va dépendre de la façon dont le pouvoir va s’exprimer, me dit-on…
La Doller a repris de la vigueur avec les dernières précipitations
La grande passerelle recouverte de planches est très glissante, je longe à pied en me tenant à la main courante
Passerelle construite par le CV Guewenheim en 2005. Le guidon passe juste au-dessus
Ce tour là est une variante parmi beaucoup d’autres de tout ce qu’il est possible de faire dans ce secteur de Thann, Michelbach, Roderen, Rammersmatt. Continuer à lire … « Aspach-Roderen à VTT »
Ne me demandez pas ce que signifie mon titre, je ne sais pas.
C’est le nom d’un graphisme photo proposé par Google-Photo.
Je l’adopte pour mes clichés du jour afin d’assurer une homogénéité de la couleur soutenue et contrastée un peu mollassonne en ce matin gris . Continuer à lire … « Bazaar »
Puisqu’on vous le dit que le Conseil général du haut-Rhin nous
aime…Avec l’usine Peugeot-Mulhouse et ses 11000 employés, il ne
saurait en être autrement.
Pour combien de temps encore?
Le désenclavement routier du Sundgau est donc en marche.Voila
qui va permettre aux jeunes ménages d’aller s’installer encore plus
profondément au fond de la campagne alsacienne.Quitte « à faire » la
route chaque jour.
Un non-sens économique.
Mais on s’en fout!
Enfin, les automobilistes vont pouvoir gagner du temps sans
risquer l’accident!
A donf, la bagnole!
Le CG68 ne se trompe pas: la cible, c’est bien
l’automobiliste-électeur-contribuable.
Avec un budget de 820 millions d’euros, 121 millions d’euros
sont consacrés à l’investissement routier.
Les principaux travaux réalisés en 2010 :
o Déviation d’Aspach : 8,6 M€ (au total 18.5 M€, cf
notre photo)
o Rocade Ouest de Colmar : 3 M€
o Suppression du passage à niveau de Brunstatt : 2,6 M€
o Déviation de Retzwiller : 2,3 M€
o Prolongement de la voie Sud de Mulhouse : 2,5 M€
o Liaison Rouffach-A35 : 1,3 M€
o Plusieurs opérations d’aménagement du réseau départemental seront
engagées pour 4 M€ ainsi que de nombreuses opérations de
sécurisation pour un montant de 1,6 M€
Ce matin, 14 juillet, il faisait frais. Tout juste 12°C.
Et l’humidité résiduelle de la veille accentuait
l’effet de fraîcheur.
Si bien qu’on acceptait volontiers manches et coupe-vent.
Sur la route d’Aspach le Haut…
La stèle de Roland Esslinger est à la sortie de
Leimbach au bord de la route.
Roland Esslinger était journaliste sportif au journal
« l’Alsace » et lors d’un petit matin gris comme aujourd’hui,en 2006,
il est tombé de son vélo dans cette côte de
Rammersmatt que les cyclos de la région aiment tant…
Rammersmatt est toujours là, perdu dans sa verdure…
La montée à Bourbach est désertique, ce
matin.
La route n’est pas encore sèche après la
dernière pluie…
Au Hundsrück, il ne faut pas manquer de se retourner et de
contempler derrière soi combien la vallée du Bourbach
et plus loin de la Doller nous offrent un magnifique point de
vue…