Nous les cyclistes qui nous battons contre quelques grammes ici ou là, nous sommes en fait ridicules puisque chaque gramme gagné nous coûte de l’argent en investissant dans des composants « haut de gamme ».
Ici rien de tel. Avec une mécanique de tracteur, ce champion du vélo poids-lourd remporte la palme.
Selon notre député du Bas-Rhin Bruno Studer, les agressions de cyclistes seraient en hausse. Alors notre élu vient de déposer un amendement visant à aggraver les peines encourues par les automobilistes lorsque ces attaques sont volontaires. (voir ci-dessous facsimilé texte paru dans les DNA du 13/11)
Evidemment, les petites vacheries quotidiennes auxquelles nous sommes habitués du genre « je te serre au feu », « je te serre au dépassement », » je freine un grand coup une fois devant pour te foutre par terre » ne seront bien sûr pas faciles à prouver si par malheur on est blessé et si l’automobiliste s’enfuit.
Il reste les grands délinquants: ceux qui te coincent, descendent pour te casser la gueule et te fracassent le casque tout en reculant sur ton vélo.
Ceux-là mériteront la peine max. Et c’est tant mieux!
En attendant 9 heures, j’ai arpenté l’expo de Tronox le long du Rangen.
Mes confrères sont restés au lit. Il est vrai que le temps ce matin n’était pas engageant avec brouillard et 4°C.
la calcination étape importante du process de fabricationcurieux équipement derrière le tennis de Vieux-Thann. Peut-être une répétition pour le prochain Dakar?
Une usine centenaire, c’est devenu rare en France vu qu’on a tout bazardé en Chine. Et il s’en trouve encore pour dire du mal de cette dernière usine qui mettrait à mal la réputation de notre vignoble.
Cela dit, je ne suis pas dupe, les applications du dioxyde de titane sur nos comprimés pharmaceutiques, sur nos dragées, ça fait mauvais genre. J’en ai aussi dans mes peintures pour faire un beau blanc. En outre cette usine est classée Seveso « niveau haut », il est donc normal qu’on se préoccupe de ces fumées et du risque potentiel.
Neuf heures sonnant à l’horloge de l’église, je pars.
Non sans avoir salué le nouveau membre du club qui est parti seul de son coté, un peu déçu de cette déconvenue.
Au bout de 2km, j’étais réchauffé. Mon casque jaune est moche mais c’est atout pour être vu. En plus la sangle est détendue…et ce n’est pas bien.Autour du lac, les promeneurs sont làma petite luciole de chez Décat fait un peu gadget mais c’est mieux que rien. Et j’en ai une autre sur le casque…plus ma bande jaune rétro sur le sac à dos. Autour du lac aucun risque mais dès qu’on reprend la route c’est utile d’être vu
C’est le 9 juillet 2023 que le GFNY (Gran Fondo de New-York), la cyclosportive, reviendra dans les Vosges pour une course cyclosportive analogue à celle de 2022.
C’est ce qu’on apprend dans un article des DNA daté du 13 novembre et où l’on découvre que la route qui mène de Geishouse au col du Haag pourrait être empruntée après être devenue Voie Verte, c’est à dire après rénovation.
la route forestière du Haag va-t-elle être rénovée?déclaration de Cédric Haas, l’organisateur du Gran Fondo, dans les DNA
On peut s’attendre à ce que la polémique pour savoir s’il faut refaire ou non la route forestière du Haag rebondisse…
La FFVélo c’est l’ancienne FFCT pour ceux qui n’aurait pas suivi le film depuis le début et notamment l’épisode chaotique qui a conduit à ce changement de nom.
J’y reviens de temps à autre par curiosité l’ayant quittée en 2019. En cause son exigence de fournir un examen médical. C’est tout bête et pourtant nous sommes nombreux à avoir agi de la sorte.
J’y reviens notamment pour voir comment le dynamisme de la grande fédé de cyclotourisme se porte.
L’AG de décembre 2022 aura lieu à Niort. Seuls les résultats de l’AG 2021 de Nevers sont disponibles.
105069 licenciés en 2021
pour info, la FFC (fédération française de cyclisme représente 113.000 licenciés)
La FFVélo semble satisfaite de son moindre déclin. Tant mieux! Cependant entre 2019 (voir ci-dessous) et 2021 la perte est de …9892 adhérents. Soit en gros 5000 membres en moins chaque année.
Les chiffres licenciés des années précédentes
Ces résultats n’ont rien de choquants, ils sont conformes à ce que je constate sur le terrain: des bataillons entiers de clubs décimés du fait du vieillissement des membres (bibi y compris) et du concept même de cyclotourisme qui n’a pas su s’adapter aux nouvelles pratiques, à l’individualisme des cyclistes et aux technologies internet comme les réseaux sociaux.
La Fédé fait ce qu’elle peut pour enrayer son déclin de membres et améliorer son image face à la FFC qui piétine sur ses platebandes avec le VTT et le vélo-loisir.
Juste retour du berger à la bergère, à force de flirter avec le cyclo-sportif, la FFCT obtiendra ce qu’elle mérite: être fondue et confondue dans l’univers du cyclo de compétition. Il faut reconnaitre qu’avec sa licence « vélo-sport », la FFCT a chassé dans les terres de la FFC avec l’espoir d’apporter du sang neuf dans ses rangs.
En Alsace, la FFC est reine pour le balisage des circuits VTT. Les balisages FFCT sont devenus quasi-inexistants
Elle s’implique chez les jeunes, elle prend en charge de nouvelles formes de cyclisme comme le Gravel, elle s’investit dans « les longues distances »( à l’instar de PBP (Paris-Brest-Paris) dont elle est détentrice) là où des professionnels de l’événementiel sont déjà présents et qui disposent de moyens de communication importants.
Enfin la revue est numérisée, ce qui a beaucoup tardé.
C’est en rentrant chez moi que je découvre la trace de mon parcours. Elle ressemble à Snoopy qui renifle une pisse de chien.Snoopy contemplant sa trace devant l’ordi
Quoi dire d’autre?…
Que j’ai raté mon parcours. Je suis monté par le Steinby jusqu’au Plan Diebold…
Je prends la photo, un joggeuse passe. Elle ira plus vite que moi sur mon vélo. Sauf que dans la descente, je la rattrape. Méfiance avec les joggeuses esseulées, j’ai toujours des craintes infondées…
et après?… après, le chalet Baumann…et après?…c’est parti en vrille.
Au chalet Baumann, je m’y suis repris à trois fois pour ce mauvais selfie
Du n’importe quoi. J’ai flâné du côté du parcours sportif à Leimbach.
Puis botte secrète pour rallonger, je suis allé dans une forêt en friche et dont le chemin de Kurrenweg nécessite de jouer à saute-mouton pour traverser les sapins effondrés.
J’ai le chic d’inaugurer des parcours merdiques.
Pour finir je vais aux cérémonies du 11 novembre. Les petits pompiers casques rouges sont au garde-à-vous à l’entrée du cimetière. La Marseillaise est de bonne qualité, la chorale est parfaite et ne détonne pas.
Entendez-vous dans les campagnes Mugir ces féroces soldats Ils viennent jusque dans nos bras Égorger nos fils, nos compagnes
J’en ai le frisson, ça fout la pétoche.
Du coup, je file chez moi voir si un féroce soldat n’est pas passé par là en mon absence.
la commémoration du 11 novembre jusque dans les plus petites communes de France (Barville)
Commémoration, c’est un mot devenu difficile pour évoquer la première guerre mondiale tellement elle semble déjà éloignée. C’est d’abord un mot difficile à écrire pour nos petites têtes blondes et il n’est pas sûr que les plus anciens en comprennent encore le sens, celui du plus grand déchirement survenu sur la planète .
En 1922, au lendemain de la Première Guerre mondiale, une loi fixe le jour de la « commémoration de la victoire et de la paix », en lui donnant la couleur du deuil et du recueillement, sous l’influence des anciens combattants.
C’est donc le 11 novembre 1918 qui marque l’arrêt des combats sur le front occidental que l’on commémore.
Bien des soldats attendront encore longtemps après le 11 novembre 1918 le retour dans leur foyer, ceux des fronts orientaux. Ils seront plus de cinq millions.
On passe à travers les gouttes sans trop s’en rendre compte et un jour on devient un vieillard à vélo. Les gardistes roulent encore avec leur vélo d’antan et d’autres avec des machines plus récentes mais passées de mode.
A donf dans le Bramont
Quand je dis passer à travers les gouttes, je pense à toutes ces « comorbidités » dont on réchappe, par chance ou par précaution. Les disgrâces de la vie du cycliste existent aussi. L’autre jour, un cyclo rencontré sur son électrique me disait que tout son corps est noir lorsqu’il passe à l’IRM. Il veut, j’imagine, dire que plus aucune articulation n’est en état. Alors il a pris l’électrique. Rien que pour encore pouvoir grimper au col de Bramont et se balader à La Bresse. Mais il prévient « attention, pour grimper là-haut je mets la puissance du moteur à fond » .
Mais le mal est là chez chacun de nous. Ici des arthroses, là des insuffisances cardiaques, et aussi des maladies insidieuses qui frappent sans prévenir…et qu’on redoute tous. Rester vieux en bon état est-il une utopie?
Il faut faire avec
Oui, il faut faire avec. Mais ce n’est pas tout. Alain que j’ai rencontré aujourd’hui m’a confié qu’il roulait seul pour choisir son itinéraire et sa vitesse à sa guise. Combien sommes-nous à pratiquer ainsi!
Puis il en convient, l’âge comporte un juge de paix inexorable, celui de la limitation de l’effort cardiaque. A quatre-vingt ans, je ne m’autorise plus que du 20km/hpour épargner mon coeur.
Aujourd’hui, les feuilles mortes forment un tapis sur ce qui tient lieu de piste cyclable en Alsace. Il faut s’en méfier car le moindre écart peut s’achever en glissade et en catastrophe comme un col du fémur fracturé.
Puis Alain s’inquiète, tu sais tu devrais partir devant car je m’aperçois que tu vas trop vite pour moi. Je persévère un peu en ralentissant ma vitesse car nous échangeons rarement, puis je comprends qu’il est temps de laisser Alain dans sa solitude.
Alain me précède en âge d’une petite dizaine d’années et il est un exemple pour nous qui le connaissons. Il a son brevet de 2000 cols. Puis on le chuchote à voix basse, autour de nous on voit partir des amis, des connaissances. Il me rassure, d’autres tiennent le coup encore un peu mais l’inconnue est de savoir s’arrêter de monter sur le vélo. Un naufrage, sans doute, le jour où l’on arrive à ce terme. J’y songe aussi, que deviendront mes vélos? c’est un crève-cœur. Le devenir de ses vélos, c’est aussi son propre devenir qui est en question.
Au fond de nous-mêmes, mais on ne le dit pas, on a une certaine fierté de pouvoir encore pédaler et de profiter de la nature tout en constatant que les conditions de route ne sont plus aussi assurées; moins de réflexes et de ressources et un trafic routier jugé de plus en plus anxiogène.
Le lac de Kruth est à marée basseAlors que les travaux de consolidation du barrage de Kruth se poursuivent, une barque sombre.
Aujourd’hui une entreprise italienne venue des Apennins s’affaire au chevet du malade. Allons-nous assister à un naufrage?
Quelques hommes dans la pente, un engin à chenilles pendu au bout d’un treuil.
travail en pente
Un cyclo s’approche. Il suit les travaux comme moi, mais on n’a pas le droit d’approcher. Il me dit » la précédente entreprise avait vingt-quatre employés et seulement cinq qui travaillaient, les autres regardaient, comme nous ».
Ne jetons pas l’anathème sans savoir ce qui se passe.
Je ne sais pas ce qu’il faut en penser, il me semble que l’entreprise n’est plus la même peut-être à cause des malfaçons constatées au début de l’année.
A l’aller, je me suis offert la montée de Geishouse. J’avais oublié de mettre de l’eau dans le bidon. Heureusement, une brave dame de Geishouse m’a ravitaillé. Il est vrai que je ne m’attendais pas à un tel temps ensoleillé. Au fur et à mesure de la montée, je regrettais d’être tant couvert, le sous-casque: en trop! les gants longs: en trop! la veste: en trop! le cuissard long:….! Bref j’aurais pu monter en maillot de bain. Mais une fois à Kruth et pour le retour, tous ces vêtements ont trouvé leur utilité.
Geishouse toujours aussi beau dans son écrin de verdure
C’est joli Saint-Cast-le-Guildo (Bretagne). Je m’y arrête le temps d’un cliché. Je traverse l’Arguenon et je m’installe contemplant l’estuaire vide, l’ardoise de ces maisons en face qui scintillent au soleil. J’ai essayé de projeter des masses à la manière de José Salvaggio que j’ai connu il y a longtemps lorsqu’on faisait du vélo.
Au bout de trente bornes de creux et de bosses du coté de la Seigneurie, je suis revenu à la plaine.
Roderen-Guewenheim
Sentheim-Mortzwiller
Mortzwiller- Seigneurie
Petitefontaine-Eteimbes
la grimpée de la Rue Neuve (toute rapiécée) à Bretten n’est pas mal non plus!
Toutes ces petites bosses mises bout à bout arrivent à faire 500m de déniv.
Attention à bien se couvrir! Ce matin arrivé à Sentheim, mon thermomètre n’indiquait plus que…4°C
Aux rois de la pissotière!
Aucune performance. Mal aux genoux, je m’épargne dans les côtes. Je vais finir par pédaler carré avec les genoux cagneux. Et pas question de vitesse moyenne haute, tout juste du 20/21, je m’en contente. J’ai mis les gants d’hiver et les surchaussures pour garder de la chaleur et aussi la veste. Reste les incontournables et irrépressibles envies qui me font mettre deux fois pied à terre. J’imagine qu’on pourrait faire un club ou une association qu’on appellerait « Aux rois de la pissotière » avec un gueuleton annuel. Je veux bien faire le trésorier ou le secrétaire.
A Bretten les premiers rayons de soleil, bienvenus
Les cyclistes sont souvent accusés de ne pas respecter le code de la route. J’en suis témoin chaque jour. Rouler sur les trottoirs, franchir les feux rouges, ne pas s’arrêter au stop. Tels sont les principaux reproches formulés, à juste titre, par les autres usagers de la route.
A leur corps défendant, il est vrai que les municipalités s’ingénient à compliquer la vie du cycliste avec les dos d’ânes, les stop excessifs, les feux dits pédagogiques, les giratoires,…les zones pavées.
A partir du moment où nombre de cyclistes se détournent de la règle, n’est-il pas nécessaire d’instaurer un permis pour les utilisateurs de vélo? ou à tout le moins un certificat de capacité dotés de points comme pour les automobilistes?
Pour les vélos, il conviendrait d’instaurer en outre un contrôle technique comme pour les motos. Cela permettrait notamment de vérifier que les machines sont en bon état et notamment que les feux sont en mesure de fonctionner dès la tombée de la nuit. On trouve encore trop de VTT et de vélos de course qui roulent en ville et sur route sans aucun équipement réglementaire comme la sonnette.
généraliser le contrôle technique des bicyclettes
Dans cet exemple ci-dessus, il manque un élément fondamental. Saurez-vous le trouver?
gilet de sécurité à porter de jour comme de nuit
Du coté des constructeurs, il faudrait définitivement interdire les éclairages à piles de mauvaise qualité.
S’agissant de la tenue cycliste, il est urgent de généraliser le port du gilet réfléchissant de jour comme de nuit, en et hors agglomération.
34 kilomètres ce matin, pluie annoncée cet après-midi. Novembre ne commence pas comme octobre, il fait à présent un vrai temps d’automne. J’ai mis les doigts longs.
Ma dernière balade, c’était mes 15 bornes de course à pied. Fatalement, j’ai les genoux en vrac.
Sans conviction aucune, je pourrais dire sans motivation, j’ai enfourché mon VTT. Puis je suis parti, à l’aveugle. J’ai tout de même gardé un œil sur la route. Une fois Reiningue, le tour de lac et retour par la forêt jusqu’au étangs de Cernay.
J’ai toujours un problème de navigation sur ce chemin et ensuite je dois traverser un fossé pour rejoindre les étangs de Cernay. A revoir de plus près…
Jean-Pierre Snyers n’est pas avare de cols belges. La preuve, il nous les fait partager…en images.
Souvenons-nous que la semaine passée, Jean-Pierre nous a déjà transmis une liste de 10 cols non référencés parmi la liste officielle de la Confrérie des Cent Cols (voir l’article)
Je doute que la Confrérie en ait raté autant dans son décompte. Mais qu’importe pourvu qu’on ait l’ivresse des cimes!
Ce nouvel engin citadin, malgré sa mocheté (c’est un avis tout personnel), est en train de séduire une clientèle jeune au point de mettre en question nombre d’idées reçues. Au lycée près de chez moi, un élève se déplace en Ami.
Conduite avec un permis AM obtenu après une formation sans examen, ce quadricycle électrique commercialisé par Citroën remporte les faveurs des lycéens un peu fortunés. Prime de l’état déduite, il faut débourser 6500 euros pour se le procurer.
Tous les codes de la mobilité douce risque d’en prendre un sérieux coup en taillant des croupières au marché des VAE et des trottinettes…et des transports en commun.
Tous ces travaux sont imaginés. Ce sont donc des œuvres de fiction. Souvent je commence avec de l’eau, puis de la couleur. Parfois la neige en réservation sur la page blanche.
Je travaille mes cartes 10×15 de fin d’année
On ne réussit pas à tous les coups.
Il faut aller selon son émotion et parfois deviner la suite au fur et à mesure. Volontairement, je ne me suis pas inspiré des années précédentes. Mais mes techniques restent identiques.
Octobre a été un joli mois pour le sport. Les climatologues pourront en attester. Si l’on se réjouit sur le plan sportif, il est difficile de ne pas voir dans ce dérèglement une confirmation que rien ne sera comme avant à l’avenir.
Le cap gris-nez à Audinghen. Des moutons transgéniques?
J’ai en plus profité d’une escapade normande et bretonne à ravir tous les amateurs de nouveautés et de mer.
69 km de CAPéglise à Fresnais104 km de VTTLe Mont Dol (à coté de Dol de Bretagne)223 km de routeDanjoutin le 9 octobre
Je n’ai pas encore intégré le changement d’heure, je me lève encore 30 minutes plus tôt que l’heure légale d’hiver et donc 30 minutes plus tard que l’heure légale d’été. J’espère que vous me suivez…
Ce matin, fraîcheur sur les épaules du tee-shirt. A force je m’échauffe. Puis je déambule autour de chez moi.
A la sortie d’Aspach, un banc. J’attends le passage des marcheurs et je repars dans un champ herbeux
D’abord la ZI d’Aspach quasi déserte en ce lundi de Toussaint, puis Aspach par la piste cyclable, je grimpe vers Roderen, puis je retourne à la piste cyclable de la rue du Traîneau en traversant un chemin herbeux qui me trempe les pieds et les chaussettes.
Trois tronçons improvisés dans ma campagne qui font mes 15 bornes en 1h49
Revenu à Thann, j’ai mes dix premiers kilomètres; je fais mon tour de ville habituel soit cinq kilomètres qui feront quinze au total.
J’ai un peu les jambes en compote. Mais c’était jouable avec un km à 7’08 » et un cardio de 138.
au lieu d’apprendre le vélo, on apprend la trot.électrique
Les trottinettes qui nous trottent dans la tête
Les trottinettes vont-elles nous rendre fous?
Les réseaux sociaux et la presse se défoulent sur les trottinettes et les trottinetteurs. Il est vrai que les accidents dramatiques se multiplient. En quelques mois le phénomène trottinette a pris le pouvoir dans nos roues (lapsus révélateur), dans nos rues, et alors même que le vélo et ses escadrilles militantes peinent lamentablement à atteindre 3% de part modale en ville depuis des décennies.
De quoi rendre fou effectivement. Le grand engouement pour la trottinette, disons le crument, c’est l’absence de tout effort physique pour se déplacer. Pas de pédalage, ça avance tout seul, aucune contrainte. Tous les utilisateurs se défient des codes et des dangers. L’Etat dans sa grande incapacité a ouvert les vannes en grand au mercantilisme sans aucun relais militant capable de réguler le phénomène…et alors que certains pays comme l’Allemagne se montrent beaucoup plus sévères à l’égard de l’usage de la trottinette.
Et maintenant, que l’Etat se débrouille avec le grand n’importe quoi qu’il a laissé se développer!
Est-ce l’été indien?
La définition est hasardeuse, mais je l’emploie tout de même pour désigner cette extraordinaire température qui fait qu’aujourd’hui encore, je me promène à vélo jambes nues. Le thermomètre affiche encore 21 degrés à 16 heures.
Oui ce dérèglement, s’il est problématique pour l’avenir, laisse une place de choix à la pratique du vélo, le vélo de ville et le vélo des champs. Profitons-en!
On ne saurait pour autant ne pas s’inquiéter pour la suite, celle des générations futures qui s’acheminent vers un cataclysme « en mode doux », c’est à dire que ce dérèglement avance à bas bruit et touche une à une des habitudes de nos modes de vie sans qu’on s’en aperçoive.
Les bassines qui nous bassinent
Prenons l’exemple des fameuses bassines agricoles, ces immenses réservoirs d’eau qu’ambitionnent d’édifier çà et là des agriculteurs fortunés qui tentent d’éviter l’infortune du changement climatique.
Imaginez que vous savez qu’au bout de votre trajectoire, il ya un mur brutal mais vous accélérez quand même. C’est ce que font les cultivateurs, ils savent que leurs cultures vont manquer d’eau, alors ils pompent allègrement dans la nappe phréatique pour continuer à arroser à leur guise.
Remarquez que l’agriculture telle qu’on la pratique chez nous ressemble à une contre-culture: les paysans font tout ce qui contraire à la défense de notre environnement. L’autre exemple, c’est la bio-énergie pour produire du bio-gaz: rien de tout cela n’est écolo, on va encourager la culture de fourrage, du maïs, du colza, pour engraisser des bestiaux et produire du fumier en masse transporté sur des camions vers des stations de bio-gaz produisant du méthane qui aggrave la détérioration de la couche d’ozone.
Les cyclistes à la peine
Figurez-vous que je m’aperçois qu’un promoteur, Jean Robert Laloi de Sportour, n’a rien trouvé de mieux que d’organiser une croisière méditerranéenne sur le Costa Smeralda pour des cyclistes capables d’investir entre 1100 et 1500 euros les cinq jours. On fait une halte à Barcelone, à Palma, à Malaga, à Palerme, à Civitavecchia, on sort les vélos aux escales et on rentre à Marseille.
Associer vélo et bateau de croisière en pleine disette énergétique, quelque part j’ai mal à mes valeurs. Mais d’autres manifestement vivent hors sol!
La montagne belge recèle-t-elle des cols inédits? Haussire figure déjà parmi les cols retenus par notre Confrérie
On nous aurait menti à l’insu de notre plein gré? qui a dit que la Belgique n’était pas montagneuse!
Un lecteur belge, Jean-Pierre Snyers m’a écrit pour me dire…
Avis à nos amis français: il existe des dizaines de cols en Ardenne belge. Parmi ceux-ci: Le col de Haussire (La Roche-en-Ardenne), le col du Rosier (Spa), le col de l’Ancienne barrière (Trois-Ponts), le col du Stockeu (Stavelot), le col de Roche-à-frêne (Manhay), le col de Hautregard (Theux), le col du Sati (Bouillon), le col du Rideux (Durbuy), le col de Cornemont (Sprimont), le col de la Croix des fiancés (Vresse-sur-semois), le col de Houssonloge (Aywaille) et de très nombreux autres encore. Bonne montée à tous les cyclos!
Jean-Pierre Snyers semble un fin connaisseur de la montagne outre-Quiévrain.
A l’appui de son raisonnement il ajoute « un col étant par définition un passage entre deux hauteurs reliant deux vallées, et cela, sans qu’interviennent l’altitude ou à la géographie des lieux où ils se trouvent, il est clair que l’Ardenne belge (ainsi que l’Ardenne française), n’est pas en reste en la matière.«
Or dans le catalogue des cols belges, la Confrérie n’a pour l’heure retenu que onze cols. (voir la liste ci-dessous)
J’ai eu beau confirmer à notre ami que les cols baptisés par la Confrérie des Cent Cols sont soumis à une analyse déontologique, rien n’y fait, Jean-Pierre Snyers est revenu à la charge tout dernièrement en m’adressant une rafale de photos prouvant que ses cols belges existent bien. La preuve selon lui, il y a des panneaux. On sait hélas que les panneaux ne constituent pas toujours des preuves probantes.
Alors en accord avec notre ami belge, je publie les photos de ces cols encore ignorés de notre Confrérie…
Au total, il y aurait donc 10 cols nouveaux en Belgique (Rideux et Haussire figurent déjà au catalogue Cent Cols) qui viendraient s’ajouter aux onze cols déjà consacrés.
Voici la liste des cols nouveaux prétendants…
Hautregard
357
Houssonloge
336
Ancienne Barrière
485
Wanne
Saint Jacques
433
Houe des Pauvres
237
Cornemont
302
Fraiture
237
Roche-à-Frênes
361
Fond de la Justice
535
Des cols belges (homologués ou pas) justifiant un voyage à vélo
N’étant pas un expert de la chose, je vais transmettre cette requête au délégué de la Belgique…
Voici la liste des cols belges déjà au catalogue de la Confrérie…
C’est très mauvais comme titre « je reviens au vélo ». Qu’est-ce que ça signifie? je n’ai jamais quitté mon vélo. Mais il se trouve qu’en cette fin de mois d’octobre, je découvre que je me suis laissé aller à la facilité. C’est à dire à courir 45 minutes et c’est tout. La course à pied que l’on nomme CAP est attractive. La preuve, on ne peut plus faire une balade vélo sans rencontrer trois ou quatre coureurs à pied. C’est dire la popularité de ce sport qui est loin d’avoir dit son dernier mot en ces temps où la société est à la recherche d’un antidote à la sédentarité. Je croise parfois des personnes qui affichent plus qu’un surpoids s’essayer à la course. Une course lente qui doit les épuiser.
Comme vous le savez je m’y suis mis lors des restrictions à la circulation cycliste dûe à la Covid. Je peux donc témoigner que la CAP n’est pas facile du tout sur le plan des efforts à fournir, cardiaques, musculaires, respiratoires, articulaires.
Des HOKA à ma main. Pourquoi en changerais-je!
J’arrive à accentuer mes douleurs dans les genoux car la CAP secoue le squelette, mais étrangement je n’ai pas de problèmes au niveau des pieds. Mes chaussures HOKA commencent à être usées et forcément elles sont moins confortables; je vais atteindre 1000 km et j’envisage de les remplacer. Je pense reprendre les mêmes puisque je m’y sens parfaitement à l’aise sur mon terrain habituel, la route goudronnée et les trottoirs.
Donc ce matin, fin de mois, j’ai repris le vélo de route et 50km m’ont suffi.
J’ai toujours cette crainte diffuse en moi d’avoir perdu mon savoir-faire à vélo, d’avoir perdu mes ressources et de devoir mettre pied à terre.