Samedi 25 et dimanche 26 septembre, Vélomaxou organise une rencontre cyclotouristique placée sous l’égide des Amis du Randonneur au départ de Guebwiller.
Tous les cyclistes intéressés par ces parcours à l’allure bucolique sont conviés à cet amical rendez-vous.
Départ samedi à 10 heures devant le camping « Le Florival » route de Soultz à Issenheim.
Au programme de ces deux journées:
Parcours du vignoble jusqu’à Eguisheim,
Abbaye de Murbach
Val du Pâtre, Guebwiller
Visite d’Eguisheim
Abbaye de Thierenbach,
Musée viticole du Vieil Armand
Notre Dame de Schauenberg
Chapelle du Bollenberg
…
Détails des parcours routiers:
Samedi 25 septembre: Murbach/Val du Pâtre 37km/515m
J’avais écrit un billet il y a plusieurs mois sur cette invraisemblable barrière qui compliquait le passage des cyclistes au bout de la rue de la Thur. Le policier municipal m’avait rassuré : on va mettre à la place des poteaux. On a attendu longtemps mais c’est fait. J’ai des doutes sur les potelets : la nuit on ne les voit pas car la rue est mal éclairée. Il reste un buisson qui pousse au milieu de la route à araser.
Rue de la Thur, un signe de son abandon plutôt fâcheux
la collaboration marcheurs-vététistes sera t-elle entravée par les antis? (Molkenrain MBF/CV 09/21)
Après l’accident d’un vététiste de Wegscheid victime d’une planche cloutée sur son parcours (article des DNA), force est de constater que l’escalade anti-VTT continue de monter.
Je reste prudent: attendons de voir les développements de l’enquête avant d’accuser quiconque. Cependant il est clair que les détracteurs du VTT se sentent pointés du doigt.
Depuis Alsace Nature, SOS Massif Vosges…jusqu’à certaines sections locales du Club Vosgien qui sous couvert d’édiles complaisants érigent des interdits là où il n’y a pas lieu d’être.
J’en veux pour preuve les berges de la Doller entre Sentheim et Guewenheim où sur les deux rives fleurissent les fameux panneaux « interdit aux VTT »… jusqu’à Roderen ou autour du lac de Michelbach où l’on s’ingénie à dresser des chicanes infranchissables.
La fameuse loi Lalonde (avec un seul l) ne s’adresse qu’aux véhicules à moteur
Même Joseph Peter, délégué protection nature, patrimoine et paysage au CV 68 se prenait les pieds dans le tapis lorsqu’il déclarait en 2018
Nous nous inscrivons dans un cadre réglementaire. Le code forestier (art.163-6) interdit la circulation de véhicules sur les chemins de moins de deux mètres de large.
puis il poursuit
Le VTT étant un véhicule sur le plan juridique, le vététiste doit pratiquer en dehors de nos sentiers étroits, inférieurs à un mètre.
Aujourd’hui ceux qui posent des interdits feraient bien d’y réfléchir à deux fois car ils portent en germe le terrain de la discorde alors même que le VTT devient une pratique de plus en plus populaire et porteuse d’enjeux sur le plan touristique.
Vous qui aimez le VTT, vous trouverez ici la plupart de mes parcours dans mes Vosges à VTT
Respectez les marcheurs, ne cisaillez pas les sentiers, soyez aimables!
Le bouquiniste Etienne Anclin m’en a demandé trois euros et j’ai traversé la rue jusqu’au quai m’assoir sur la banquette au soleil.
Pas de vélo dans l’histoire, juste un cabo-chef qui rentre tous les soirs chez lui (un planqué, quoi!) de la caserne sur sa mobylette à guidon chromé et niveau d’huile apparent.
C’est l’histoire d’un mec qui veut se faire passer P4, ce bouquin de Perec.
Eux, c’était encore l’Algérie en 62, nous le Tchad à la 72/8.
C’est pour les ceusses qui ont connu l’armée, le ch’uis d’semaine, les chambrées, les guêtres, le pèrecent, les combienktupètesaujus?, les troubads, les faireletrou, les faire’lgrillage, les perm 36 et les 72 et les ASM le lundi (absent sans motif).
Temps de lecture 1 heure en regardant les mouettes.
J’ai rapporté Le Phare de Queffelec, Henri le père, comme pour prolonger mon séjour breton.
Au bord de la route, j’ai maladroitement croqué le phare de Trézien, juste pour m’en souvenir
La mythologie bretonne n’a plus grand chose à voir avec le tourisme de masse qui envahit les plages. Oui, si dans les supermarchés, on trouve du kouign-amann au beurre frais, du cidre bouché de Paimpol et aussi de la Robiquette, le touriste ne s’aventure guère au-delà de la gastronomie dans les profondeurs de l’histoire bretonne.
chapelle de LangroazA Saint-Martin de Bréhal, canards en plastique et stand de tir aux oiseaux
Le vélo breton n’est pas plus facile qu’ailleurs. Dès que vous empruntez la route littorale, vous devenez un grimpeur de montagne russe traversant tous les précipices des estuaires en prenant de l’élan pour remonter en face.
Mais à la différence de l’Alsace, les revêtements routiers sont bons.
A Saint-Quay, je me suis arrêté devant le port de plaisance. Songeur.
La Bretagne fait des efforts. Mais c’est un pays de bagnoles et de camions comme ailleurs. Du ruban, du ruban asphalté qui sillonne le territoire et des quatre-voies à gogo de Saint-Malo à Vannes.
Les routes secondaires sont étroites, souvent dépourvues de bas-cotés. Si votre guidon tremble, vous êtes bon pour le fossé herbeux qui cache la rocaille.
J’ai saisi le bon moment devant la « calmitude »
Route étroite, point de bande centrale! Chacun doit se débrouiller pour le croisement. Les voies centrales partagées sont donc légion et elles permettent de donner un statut au cycliste avec sa voie peinte.
Ne pas s’aventurer sur le sentier douanier avec son VTT, c’est interdit. La renaturation permanente des berges ne réserve qu’une étroite bande aux marcheurs. Pour trouver un espace VTT, il faut se référer aux communes qui disposent de terrains ad-hoc fléchés et balisés, sinon vous êtes bon pour les voies sans issues qui mènent aux champs d’artichauts. Je les ai expérimentées.
Voila ce qui se vend à Perroz-Guirec mais je n’en ai pas vu en ville
Méfiance avec les plages idylliques! à marée basse, le VTT s’il n’est pas fat-bike risque de s’enfoncer dans un sable mouvant ravageur pour les transmissions.
A Brignogan, on est tolérant avec le vélo le long du rivage, on peut circuler sans trop s’enfoncer dans les zones sablonneuses
Les stations balnéaires exultent en septembre: les sexagénaires (et plus) prennent possession des lieux.
Ils redécouvrent les joies du vélo, les sexagénaires endurcis. Le vélo électrique fait fureur là-bas. Il n’y a plus que lui. Le Croisic qui s’est longtemps battu pour empêcher l’invasion des camping-cars doit à présent faire face à des hordes de cyclistes qui prennent la grand-rue à contresens, slalomant entre voitures et piétons. La presqu’île n’a pas encore imaginé le double sens cyclable.
A Brest, la zone d’Océanopolis est favorable au vélo. Ici le Quenn Mary II en radoub et le chantier de préparation des éoliennes off-shore qui font débat.
J’ai parcouru les marais salants de Guérande sur d’improbables itinéraires en quittant La Turballe, puis je me suis perdu dans Batz-sur-Mer.
Au retour, les paludiers servaient les derniers clients avant fermeture. Un euro le kilo!
Brest a ses adeptes du vélo même si la ville n’est pas plate. Brest est bien investie dans la promotion du vélo grâce à sa jeunesse étudiante. La signalétique y est de qualité et les espaces cyclables bien délimités. Les vélos de location y sont nombreux.
A Plouarzel, chacun sa voie. Le vélo à gauche! Comme c’est bizarreVertigeLe Conquet, passerelle sur l’estuairece qui est en vente à DouarnenezDu coté de Plogoff, des sentiers balisés pour VTT (pas toujours faciles!)embarcadère pour l’ïle de Sein à Loctudy, les touristes se pressentarbres remarquables presqu’ïle du Croisic
Mes six tours de vélo bretons…
J’ai pris le VTT sans trop savoir à quoi m’attendre. La machine étant polyvalente, finalement j’ai surtout pédalé sur des routes goudronnées.
Emplacement des travaux sur sentier CV rectangle rouge/blc/rouge
Au moins cinquante participants s’étaient réunis dès sept heures trente afin d’apporter leurs efforts à la consolidation d’un chemin reliant Wattwiller au sommet du Molkenrain…dont certains venus de Gérardmer et de Saverne.
On notait aussi une délégation du club VTT de Thann.
Les organisateurs ont été un peu surpris par le succès de participation au point que les cinq chantiers prévus ont été accomplis en moins de temps que prévu.
Des chantiers pourtant conséquents puisqu’il s’agissait de doubler les trajectoires circulaires afin que marcheurs et cyclistes disposent chacun de leur propre itinéraire.
Les municipalités de Wattwiller et Uffholtz s’étaient associées à la démarche en fournissant une logistique éprouvée… et notamment la pause café et l’apéritif de fin de travaux.
Les maires des deux localités, Matthieu Ermel et Rémi Duchêne, sont venus féliciter les participants à l’issue de la matinée.
La suite en images…
Distribution des rôles au col du Herrenfluh par Arnaud Masson et Christian SchottAu moins 50 participants pressés d’en découdreDécouverte du chantier 1. Il s’agit de créer une trace dédiée aux VTT sur au moins quinze mètres de long et de restaurer des marches en parallèleUne équipe de 10 participants se mettant à défricherconsolidation de la nouvelle emprise à l’aide de troncl’aménagement prend tournure, des cailloux calés le long des troncs doivent permettent l’écoulement des eaux de ruissellement sur le versantconcertation avant finitionLle chantier 3 a fait appel à des moyens lourds. Des blocs ont été apportés sur une civière de chantier afin de structurer une courbe élargie mise en place des blocsSous l’œil de la camera de FR3les marcheurs vont disposer d’escaliers neufsaprès le damage des blocs, ratissage de la terre de jointoiementUne fois terminé, le travail rendu est du plus bel effet, à gauche les marches, à droite la piste à vélo
Essais
Rien n’a été oublié, la signalétique dédiée du chantier en atteste.
Ainsi donc le grillon des foyers qui s’est installé sur mon VTT dans le Haut-Jura était tout simplement un grincement des plaquettes pas contentes du tout.
Jacques a essayé de localiser la source hier…
Devant? derrière?…on n’a pas trouvé.
Puis Jacques s’est penché sur la cinématique de la suspension arrière. Constat sans appel: un jeu existe dans les articulations. Des roulements à changer. Mais le bruit de grillon?…
La roue alors?… non elle est neuve!
Regarde tes plaquettes!…on ne voit plus le disque car les garnitures forment une rainure qui cache le disque.
Plaquettes à changer
Je suis parti avec mon jeu de plaquettes neuves (15€).
Les précédentes changées le 27 avril soit 4 mois. 13000 m de D- explique peut-être cela.
Surprise, le grillon a disparu.
Frottement acier contre acier sur le disque ajouré, c’était mon grillon qui faisait kiz-kiz-kiz.
L’expression ronger son frein remonte au XIV eme siècle où le cheval rongeait le mors qu’il avait dans la bouche, le mors servant à régler l’allure du cheval et à l’arrêter.
Plus tard, ronger son frein c’est contenir sa colère
Il serait grandement temps que les DNA (appartenant au groupe de presse EBRA-Crédit Mutuel) se souviennent que les lecteurs sont leur raison d’être…et que sans clients la presse ne peut pas vivre. Sauf à être en permanence sous perfusion à coups de subventions.
La façon dont une entreprise traite ses clients reflète plus ou moins sa santé économique.
J’en suis le témoin ce matin avec la presse écrite régionale. Lire mon témoignage ci-dessous.
S’agissant de la presse régionale, il faut s’armer de courage pour ne pas se désabonner à la première incartade. Être client des DNA (Dernières Nouvelles d’Alsace) devient un vrai jeu de piste dès lors qu’on a une réclamation à formuler.
A l’armée on disait « l’intendance ne suit pas ». Aux DNA c’est pareil, on est confronté à un circuit relationnel où l’on trébuche à chaque étape, victime d’une implacable machine à refouler qui vous dissuade de poser la moindre revendication clientèle.
Mon exaspération passe mal. J’ai cette chance de pouvoir exprimer mon ressenti. Si seulement les DNA pouvaient se ressaisir au lieu de désespérer son lectorat!
Bonjour, Comment un grand média régional comme DNA peut-il avoir une aussi mauvaise relation client? Je m’explique. Lors de ma précédente suspension temporaire, j’ai trouvé une pile de journaux dans ma boite à mon retour de vacances. Explication des DNA « on n’a pas trouvé trace de votre demande en ligne ».
Circulez!
Cette fois pour mes congés de septembre je recommence ma demande en ligne et j’obtiens la mention: « La session utilisateur ne correspond pas à l’action demandée ». J’appelle le Centre Relation Clients [qui se tient à votre disposition] par téléphone au 03 88 21 56 78″ à 9 heures et je me fais renvoyer sur une messagerie. J’appelle DNA Thann au 03 89 37 69 90…pas de réponse. Je me déplace (avec mon vélo 4 km AR)…le bureau de Thann est en congés jusqu’au 5 septembre et le téléphone n’est même pas renvoyé. Je trouve sur la porte de DNA Thann un numéro 03 88 21 55 00 où enfin une personne aimable prend en charge ma demande. Admettez que ça fait beaucoup pour un media professionnel de la communication. J’ai été à deux doigts de résilier tellement on est mal traité. Avec mes salutations. Max Tissot
Il va de soi que cette entreprise pilote sa relation clientèle en mode dégradé de façon permanente sans norme de qualité affichée. Des téléphones en mode dissuasion, des décrochés qui ne se font pas, des permanences physiques non assurées, un outil de dialogue informatique complètement obsolète…
Nous étions cinq du club Etoile 78 de Vieux-Thann.
Le parcours consiste à visiter une partie du Parc Régional du Haut-Jura à VTT. Nous serons à plus de 1000 m d’altitude et l’effet de vent de nord sera présent sur la première moitié. Jolis paysages de forêts de d’alpages avec un potentiel touristique reconnu.
Etape1 Faucille-Lajoux
vue plongeante sur Mijoux au départ de la Faucilleétape 1
C’était convenu, on partira depuis le col de la Faucille.
Comme il fait froid, en attendant les confrères, je vais reconnaître les lieux. C’est toujours mieux pour le moral de partir dans la bonne direction. Au km 2 demi-tour jusqu’à la station de ski.
Bien vu! le monsieur avec son chien me dit que c’est impossible de descendre en bas du ravin jusqu’à Mijoux.
La descente à Mijoux se fait dans un chemin de cailloux, c’est la liaison Mijoux qui doit servir aux skieurs.
A la sortie de Mijoux, on longe l’Ain. Faux! demi-tour au km 10.
Il faut grimper un single étroit. Certains sur le vélo, d’autres à pied. Je monte sur mon vélo, une racine et pan! je bloque. Je perds l’équilibre et je tombe dans le ravin. Surprise dans le groupe, on ne me voit plus. J’ai dévalé au moins sur cinq mètres avec mon vélo sans pouvoir m’arrêter entre les sapins. Je remonte. Mon vélo fera un bruit de grillon tout le reste de la journée.
montée au col de la Goulette
Arrive le col de la Goulette (1180m)
Il y a des fois où je me dis que j’ai cherché la difficulté. Il suffisait de prendre la route Mijoux/Lajoux et d’aller chercher le col au bout de la rue Manon.
Etape 2 Lajoux-col du Goulet
Les compétiteurs diraient « étape de transition ».
étape goudronnée
Une agréable route forestière goudronnée en forme de montagne russe qui ondule. Elle porte bien son nom, route forestière des Forêts Monts. A la longue ça use. Le col est à 1374m. On le passerait presque sans s’en rendre compte. Nous sommes au cœur de la zone de protection de biotope.
Etape 3 Col du Goulet-La Cure
Après le col du Goulet, la forêt se poursuit, celle du Massacre puis celle des Tuffes.
pourquoi la forêt du Massacre?
On mangera dans une clairière près d’un abri totalement fermé et blindé. C’est curieux dans le Jura tous les abris sont fermés…contrairement aux Vosges.
Jusqu’à la Cure à la frontière suisse, le parcours est sans intérêt.
le parking de la station de sports d’hiver Les Jouvenceaux. A fuir!
Etape 4 La Cure-col de Vuarne
train suisse à La Cure
C’est l’après-midi et nos forces commencent à être entamées. Il va falloir affronter la montagne suisse.
D’autant que pour nous compliquer la tâche une crevaison nous retarde à la sortie de La Cure.
Mais non, on ne change pas la chambre, on va mettre une rustine…les crevaisons font l’objet de conciliabules. Comme toujours.
Rallier le col de Givrine, oui, une simple formalité routière. Mais après les choses se corsent. Pour rejoindre les cols de Porte et de Vuarne, on ne trouve pas l’itinéraire ad hoc.
après le col de Givrine, les difficultés vont s’accumuler
Pour tout dire j’ai avec moi des confrères qui ne comprennent pas la nécessité de marcher, de pousser, voir de porter son vélo pour atteindre un col muletier.
Monter là-haut, une épreuve pas évidente
Cela devient difficile à gérer. Comme je les comprends! Le voyage à vélo, tout VTT qu’il soit, c’est d’abord sur le vélo.
lequel ira le plus haut sans descendre du vélo?qui va gagner le challenge?
Finalement avec Sébastien je vais péniblement atteindre le col de Porte à 1557m d’où nous verrons le lac Léman majestueux. A notre droite sur la crête La Dole 1667m et son radôme radar semblable à celui du grand ballon.
nous serons deux à grimper en poussant jusqu’au col de Porte
Impossible de descendre dans le vallon plus bas jusqu’au col de Vuarne. Nous sommes trop fatigués et l’heure est déjà avancée. Nos collègues patientent en bas attendant notre retour.
au col de Porte, les randonneurs à pied sont étonnés de voir deux cyclistes arriver làvue sur le lac Léman depuis le col de Porte. le col de Vuarne est en contrebas dans l’alpage
Etape 5 Vuarne-Faucille
on chemine à l’estime dans les alpages suisses faute d’avoir trouvé un chemin
C’est une suite de déconvenues. On improvise en contournant le gigantesque pic de La Dole. Des chemins sans issues.
Et une crevaison qui récidive au km 45 alors qu’on chemine à l’estime sans trouver ce petit sentier à liseré rouge qui traverse la forêt.
Au km 45.5, réparation de roue. Certains rebroussent chemin, moi je persiste vers l’avant avec Sébastien et on enjambe des clôtures, des murets pour enfin déboucher sur une grande lande en bas de laquelle on arrive à une ferme. Une oie nous surveille du coin de l’œil.
enfin le goudron retrouvé, direction Le Petit Sonnailley
Toute l’équipe se retrouve en France au Petit Sonnailley où il convient de monter encore une pente sévère. On traverse le site protégé de la Grande Grand.
dernière épreuve grimper la Grande Grand
J’ai de la chance: le col de Combe Blanche est routier, il ne nécessite qu’un aller-retour de 250m sur l’itinéraire.
le dernier col du jour, avant la Faucille
Il est l’heure de rentrer. On file rejoindre la grand route D916 en direction de la Faucille. Pas question de faire le col de Goléron (snif!)
Le randonneur organise une rencontre en Alsace les 25 et 26 septembre.
Tous les sympathisants du tourisme à vélo sont les bienvenus.
Rendez-vous le samedi à 10 heures devant le camping « Le Florival » route de Soultz à Issenheim.
A programme de ces deux journées:
visite du vignoble jusqu’à Soultzmatt, Val du Pâtre, Guebwiller
visite d’Eguisheim
visite abbaye de Thierenbach, musée viticole
Rien n’est figé, on peut s’attarder là où on veut et même s’octroyer des écarts d’itinéraires (distances prévues entre 35 et 70km selon affinités) repas tiré du sac.
Il m’a écrit une aimable lettre pour me dire « j’ai toujours pris du plaisir à lire les chroniques » de Vélomaxou…même si je n’étais pas toujours d’accord avec certaines prises de positions politiques en particulier… »
Il me souhaite de pouvoir encore chevaucher mes vélos tout comme lui et se souvient m’avoir rencontré chez le glacier du centre-ville à Kandern.
Jean-Jacques s’attend aussi à l’extinction définitive de toutes mes rubriques ainsi que je l’ai annoncé dans mes derniers potins du lundi du 16 août.
Y’a pas le feu! je roule en roue libre et j’assume en même temps ma prise de position: me retirer sur la pointe des pieds.
Merci Jean-Jacques. Et merci à tous mes amis lecteurs pour leurs commentaires attentionnés.
L’Alsace a arrêté de « fidéliser » les cigognes. On comprend pourquoi, elles se plaisent tellement qu’elles forment à présent des troupeaux de quarante à cinquante individus. Je me demande où elles logent la nuit…(ici à la sortie de Battenheim)
Ça commence a bien faire aurait dit l’autre!
En guise de contact avec mon ancien fief, j’ai commencé à errer du coté de Peugeot-Mulhouse
Muhouse, grand canal
Avec mon ami Jean convalescent, on a pris plein nord face au vent le long des maïs.
Puis à Hirtzfelden, on a changé de bord
Ancien canal
Soudain un coin sympa au cœur de cette morne plaine…
Les Vosges en arrière plan (km 45) Oben zum Rustbaumweg Fessenheim
François était un militant cycliste de la première heure au Cadres Mulhouse.
Avec lui j’avais fait mes premières armes auprès des instances publiques lorsqu’il s’agissait de parler vélo.
Je me souviens avoir parcouru les artères de Pfastatt en sa compagnie pour traquer les anomalies d’infrastructures cyclables et pouvoir ensuite rencontrer les élus et leur faire part de nos constats.
François était un homme charmant, doux et attentionné.
Mes condoléances à sa famille.
Ses obsèques auront vendredi 20 aout à 14h30 à l’église Saint-Antoine de Bourtzwiller
A Pfastatt en 2013, parcourant les itinéraires urbains en sa compagnie
Mes lecteurs n’en verront rien, car mon intention est de m’éclipser doucement. L’été revenu, la torpeur est idéale pour s’absenter.
Ce sera donc le 249ème et dernier lundi de mes Potins. Presque cinq années!
C’était pour moi un espace pour parler de tout, un peu, et de n’importe quoi, des choses que j’avais à cœur, de mes convictions, de mes doutes.
Ce blog créé en 2006 n’est plus vraiment au goût du jour. J’en conviens. Sur la toile aujourd’hui, c’est la chaîne Youtube qui cartonne en terme d’audience. Il faut bouger beaucoup trop pour construire ce type d’outil de communication…et avoir du grain à moudre.
J’ai conscience que mon modèle rédactionnel n’est plus en phase avec les générations plus jeunes. Vouloir être un généraliste du vélo est devenu beaucoup trop compliqué lorsqu’on est seul. Il existe les militants d’un coté, engagés dans des combats pro-vélo aux perspectives incertaines et, de l’autre, le loisir sportif à vélo sans oublier la niche du voyage à vélo, et toute son implication dans un processus de marchandisation qui conjugue à la fois fatalement voiture et vélo. Je ne parle même pas du train tellement il est dissuasif de l’employer. La segmentation du marché du vélo en de multiples formes de pratiques est difficile à suivre. Rien que sous le générique VTT, les déclinaisons sont nombreuses, l’enduro, la descente et l’all mountain, le freeride,…et maintenant le gravel qui vient brouiller les pistes.
Les cyclos d’antan y perdront leur latin.
L’audience de Vélomaxou depuis 2012.
Mon audience subit une érosion lente depuis 2014, il faut assumer ce déclin.
Mes contemporains semblent de plus en plus s’éloigner de mes préoccupations initiales. Je ne me sens plus en phase avec le quotidien, cette immédiateté, cette brutalité, cette vulgarité qui s’empare de la sphère internet et des réseaux sociaux.
Si tu n’es pas trash, tu es has-been.
Je ne veux pas combattre tous ces tissus de mensonges, de populisme extrême. Je préfère me retirer sur la pointe des pieds. Laisser le champ à cette vox-populi vociférante qui ne promet rien de bon pour la suite.
L’exemple nous est donné avec cet incroyable fanatisme des antivax et des complotistes de tous poils, cette violence verbale radicale sans nuance.
Les tranches de vie se superposent. Elles diffèrent souvent l’une de l’autre et il faut savoir passer de l’une à l’autre. Sans regrets. J’assume donc cette évolution. Mon investissement vélo a souvent été chronophage surtout si on y ajoute mes récits, mes compilations d’images. J’éprouve le besoin de lever le pied et de passer à autre chose. Il y aura des sensations de vide sans doute, comme une dépression, de devoir s’éloigner de son lectorat. Mais ne vaut-il pas mieux s’arrêter en douceur que d’attendre une chute brutale liée à un évènement imprévu et incontrôlable? Je plains ces grands ultras du vélo et de la toile qui du jour au lendemain sombrent. Se relever doit être difficile.
En matière de pratique du vélo, force est de constater que je suis, naturellement et fatalement, sur le déclin. Je suis obligé comme beaucoup de me rabattre sur des choses moins exceptionnelles, plus modestes et en même temps moins singulières. Il faudrait inventer des maisons de retraite pour cyclistes comme il en existe pour les comédiens. Sur le plan du vélo militant, j’ai donné, même beaucoup donné. Force est de constater que la France politique et associative a zappé sur le vélo. Culturellement, le vélo fait toujours beau dans les revues et instille une touche écolo. Mais en réalité, les infrastructures à l’allemande ou néerlandaise qu’on a pu rêver sont restées un vœu pieu. Au lieu de véloroutes, on a eu droit à des bricolages, des tentatives sans lendemain, des promesses électoralistes …La faute a des politiques tétanisés par la crise automobile qui se dessine à l’horizon et le désespoir des marques dont le marketing tente de prolonger la survie de ses modèles à coup de 4×4 et de SUV gloutons pour la planète pour attendre l’avènement du tout électrique salvateur.
L’heure est donc à présent à la voiture électrique et accessoirement au vélo à assistance. L’un n’allant pas sans l’autre.
Laissons donc les spécialistes de la chose s’exprimer sur la toile. De nouvelles mobilités naissent et les jeunes générations vont se les approprier avec brio.
Il reste ma peinture. Celle sur laquelle je me projette ces prochaines années. Moins énergivore que le vélo.
Parcours hasardeux pour essayer mon nouveau plateau. Rouler en forêt par temps chaud est très agréable.
Et le plateau, comment il va?
Plus de cra-cra! Impeccable.
A Guewenheim, la chapelle des Bouleaux. Ostensible et même ostentatoire. Mais je ne suis pas expert. Que les croyants me pardonnent!
A Sentheim je longe le lit de la rivière. Il faut se cramponner au guidon dans les galets.
A la passerelle (Plle) du Michelbach, le parapet est juste en-dessous des guidons, c’est super pour ne pas accrocher.
Et reboum! comme avant-hier. Cette fois je plante dans la glaise. Décalage douloureux du genou gauche.
Je repars.
Çà devient un vice rédhibitoire du à l’âge certainement.
Trois dames croisées après la chapelle. Je m’arrête devant la flaque. Vous n’allez pas dans l’eau?… Non j’attends votre passage pour « prendre » le sec…Ah, vous n’avez pas de moteur, vous?…non je suis un des rares résistants
Plateau usé dessus, neuf dessous. Les dents courtes sont normales, l’asymétrie de la parabole entre deux dents témoigne de l’usure et gène la chaine. Et où il y a de la chaine…
Avec une chaine neuve, si un vilain bruit de « cra-cra » se fait entendre, il faut se rendre à l’évidence, c’est la cassette de pignon qui est morte.
Sauf si le bruit ne se produit qu’avec un plateau.
Dans ce cas, c’est le plateau. Le plus souvent, le petit, celui qui a le moins de dents.
Il souffre d’une rage de dents. Il faut vite le soulager.
Pour le changer il faut démonter le pédaler en principe serré « à mort », la pédale gauche étant montée sur un axe cannelé.
Ne pas oublier les flasques protectrices des roulements au remontage et mettre de la graisse sur l’axe et les flasques.
Ces parcours s’adressent à des cyclotouristes entraînés. Ils présentent tous un intérêt touristique et sportif. Ils pourront donc contenter les visiteurs ne connaissant pas les lieux.
Thann est situé au pied du massif des Hautes-Vosges, au début de la vallée de la Thur là où la rivière a tracé jusqu’à Cernay un cône de déjection glaciaire avant de rejoindre la plaine d’Alsace. On y trouve donc beaucoup de galets dans le lit de la rivière et aussi dans les champs. Autour de la vallée un beau massif avec le Rossberg, le Thannerhubel et le Grumbachkopf…et bien sûr son magnifique vignoble du Rangen.
C’est donc une région de vélo pour les amateurs de grimpées à la condition de savoir échapper aux routes à grande circulation non protégées pour les cyclistes.
C’est pourquoi vous serez surpris de ne pas y trouver certains itinéraires pourtant attirants a priori.
Par exemple celui qui mène au fond de la vallée de la Thur, jusqu’à Kruth ou au col de Bramont, ou au col de Bussang. La piste qui y mène est vraiment désagréable et non entretenue. Mieux vaut l’éviter et éviter aussi la route départementale RD1066 (ex RN66) qui mène au col de Bussang.
En revanche il faudra tout de même l’emprunter pour aller jusqu’à Moosch où l’on peut grimper à Geishouse et redescendre par Saint-Amarin ou pour rejoindre la montée du Hundsrück par Bitschwiller.
De même que je ne vous présente pas la montée au Grand Ballon sans intérêt autre que sportif et désagréable par son trafic notamment de motos, ni le Markstein qui est moche et un plateau à touristes. Voila qui est dit!
En règle générale, il faut savoir que les infrastructures cyclables sont de mauvaise qualité et non entretenues comme par exemple la piste dite de la Thur qui va de Ensisheim à Kruth ou Urbès.
Pour le dépannage et l’entretien de son vélo, on peut s’adresser aux Cycles Mannheim, route de Roderen à Vieux-Thann qui ne me rétribue pas.
18 beaux parcours
Un choix de parcours est toujours arbitraire. J’ai choisi ceux que j’aime et qu’on peut réaliser en une demi-journée si on a l’âme d’un sportif et en une journée si l’on préfère s’attarder au cadre bucolique de la région. Je vous indiquerai toutes les choses à voir et elles sont nombreuses.
Voici donc 18 circuits de cyclotourisme qu’on empruntera à son allure habituelle et en fonction de la taille de ses mollets et aussi en fonction des sites à visiter. Ces circuits n’ont pas de vocation familiale, il ne faut pas y emmener des enfants. Par ailleurs il faut avoir une première expérience du vélo, savoir parcourir 50 à 80 km avec des dénivelées positives de 700 à 800m pour les parcours montagneux. Ces parcours sont connus de la plupart des cyclistes locaux. Il sont donc éprouvés.
cliquer sur les liens surlignés pour accéder aux détails des parcours
Les cols sont nombreux autour de Thann. Lors du confinement COVID, j’avais compté en avril dernier (2021)que Thann dans son périmètre de 10 km disposait de dix cols à droite de la vallée de la Thur (et même onze avec le col de Rimbach sur la ligne à coté de Masevaux) et douze à gauche dans le sens descendant de la rivière. De quoi faire pâlir les cencolistesde la plaine!
Il s’agit de cols à parcourir en route et VTT.
Pour les « routiers », il existe dix cols à proximité.
C’est en 2008 que j’arpentais la côte bretonne*. La côte rocheuse est merveilleuse avec l’illumination de la vague. J’y retournerais volontiers.
Un lecteur perspicace (et fidèle!) me fait justement remarquer que Granville est en Normandie et pas en Bretagne. Il est vrai que la Bretagne ne commence qu’après le Mont-Saint-Michel à partir de Roz-sur-Couesnon. Heureusement j’ai écrit vers Granville, ça me laisse une marge d’incertitude mais j’ai frôlé la correctionnelle. Disons que quand j’aborde la côte bretonne je commence par la baie du Mont-Saint-Michel qui est en Normandie. C’est indéniable.
Je travaille sur un carton d’emballage. Pour ne pas gâcher. L’acrylique, comme tous les mediums, demande l’appropriation d’une technique. Je ne me lance que dans les sujets à ma portée, ceux pour lesquels j’ai déjà travaillé les prérequis. Restons modeste, c’est un passe-temps d’amateur.
Pour la mer, apprendre d’abord le ciel, puis l’eau, puis les vagues.
Les roches ensuite.
Travailler la texture de la roche, ses couleurs, ses formes rugueuses ou bombées.
Et enfin l’avant-plan sur lequel on se tient à l’aplomb du précipice.
Considérer le rendu, la perspective, l’illusion…
Terminer avec une petite animation de personnages et un voilier croquignolet agité par les flots.
Si je dis tout ça, c’est pour retrouver le cheminement mental qui me conduit par étapes à ma peinture.
Pour tout dire, je suis revenu sur ma mer proche; j’ai du la foncer pour rehausser mon écume.
Nos deux mois d’été tournent au fiasco météorologique.
Samedi le temps de préparer mon VTT pour une courte balade locale, la pluie s’est invitée. A midi, il pleuvait encore et le ciel chargé ne laissait rien présager de bon pour la suite.
Les gazetiers ont de quoi remplir les colonnes du journal. On n’ose trop rien dire, attaqués que nous sommes par cette épidémie qui nous cantonne dans nos cantines. Alors faisons bon cœur contre mauvaise fortune en se disant que ça pourrait être pire.
Oui, mais c’est pas tout ça, avec la pluie de juillet, voici la pluie d’août. Il faut donc remettre en question ses projets d’été. Des projets on ne peut plus élémentaires comme celui de profiter du salon de jardin ou du jardin d’enfants municipal dont les petits enfants sont si friands.
Le vélo attend les rares fenêtres de tir pour sortir. Les grands trucs de plusieurs heures sous la pluie, j’ai connu. Des sur-chaussures, des imperméables, des gants mouillés, des genoux ruisselants, la goutte au bout du nez, oui j’ai connu tout cela. Y compris les stations prolongées sous les abribus salvateurs.
Pourtant, c’est à n’y rien comprendre, la Grèce et la Turquie flambent. Tous ces désordres donnent le tournis à ceux qui vivent au rythme des saisons, les paysans, les producteurs de légumes et de fruits et les marchands de vacances.
Tokyo, le sport en vedette
Tokyo me réconcilie avec le sport de haut niveau. On a vu des athlètes français se distinguer et il ya de quoi être fier. Même les perdants ont su conquérir nos cœurs. Teddy Riner a très bien « encaissé » sa médaille de bronze. « T’as qu’à le faire! » a t-il dit à un de ses détracteurs. Et toc!
Yohann Diniz, qui marche aussi vite que je cours, a renoncé au bout de 30km. A 43 ans, on lui pardonne.
Wiki
Le karaté est sport à moitié pour les JO. Il n’est pas inclus au programme des Jeux olympiques de 2024 à Paris, recalé par le Comité d’organisation. Mais on a un grand champion, Steven Da Costa, médaille d’or qu’on n’attendait pas. Steven Da Costa est originaire de Mont-Saint-Martin dans le Pays-Haut de Meurthe et Moselle, un pays que je connais bien pour y avoir habité à la fin des années 70.
Je garde Kévin Mayer pour la fin avec la médaille d’argent malgré une blessure. Ces types là forcent l’admiration. Il font dix disciplines à la fois. Pas de vélo dans le décathlon, dommage.
Je suis plus circonspect sur la présence aux JO de sports collectifs professionnels comme le foot ou le tennis.
Musique avec ou sans passe?
Veuillez présenter votre QR-code
Vendredi, le groupe Pluri’elles se produisait à Wittelsheim dans le cycle d’animation un été aux jardins du monde.
Très beau spectacle de plein air. Emmitouflé.
C’était pour moi l’occasion d’inaugurer le tri préalable des spectateurs dans le cadre des mesures sanitaires. Un comité d’accueil soutenu d’une dizaine de personnes pour filtrer les entrées…bien que le passe ne sera rendu obligatoire qu’à partir du 9 août. C’était donc un galop d’essai.
Port du masque obligatoire…lecture du QR-code…pose d’un bracelet numéroté au poignet…examen du contenu des sacs à main par une équipe de vigiles…carte d’identité obligatoire car on annonce la visite de la gendarmerie pendant le spectacle.
Évidemment ça déconcerte pour un concert. J’étais prêt à faire demi-tour. N’est-ce pas trop demander?
A l’extérieur, les sans-passes se faisaient servir des bières à travers les grilles du parc.