
Une belle démonstration de cyclotourisme pendant une semaine à Pont-à-Mousson. Je n’en suis pas. J’estime que ces concentrations de vélos nuisent à notre image. On s’attend comme chaque année à 8 à 10.000 cyclistes. Bon courage aux Mussipontains !

Une belle démonstration de cyclotourisme pendant une semaine à Pont-à-Mousson. Je n’en suis pas. J’estime que ces concentrations de vélos nuisent à notre image. On s’attend comme chaque année à 8 à 10.000 cyclistes. Bon courage aux Mussipontains !

Une intervention remarquée de la FFVélo (FFCT) circule dans les médias. Elle est intitulée:
« les cyclistes français en danger de mort »
Associée avec Mon vélo est une vie et 40 millions d’automobilistes ( surprenante association de la carpe et du lapin), la FFVélo livre un long plaidoyer en faveur des cyclistes sur route dénonçant les accidents qui se multiplient en dehors des villes. Curieusement la FFC n’est pas associée alors que les groupe de coureurs fauchés sur la route sont présents.

Il est vrai que les morts à vélo sont à plus de 60% des gens qui pratiquent le cyclisme sur la route et souvent à titre cyclosportif…et que la FFVélo, comme la FFC, a beaucoup à perdre si ses troupes sont dissuadées de sortir le dimanche matin à cause d’automobilistes irascibles.
Que l’on soit tué sur la route n’est pas nouveau mais que la FFVélo s’y intéresse démontre qu’elle semble prendre la nature du problème. A savoir que la société moderne ne s’embarrasse plus du respect des plus fragiles sur la route.
Au passage, on s’amusera du fait que la FFVélo parle du vélo des champs et non pas du vélo de route; or c’est bien le vélo de route qui est en question pas le VTT dans lequel la FFVélo est peu impliquée.
Rouler sans avoir peur des délinquants de la route!
La FFVélo semble découvrir la délinquance de la route alors que les comportements dangereux sont présents depuis des lustres. Ils le sont de la part des usagers motorisés mais aussi de la part des cyclistes eux-mêmes qui une fois en groupe se sentent libérés de toutes contraintes réglementaires. C’est d’ailleurs ce qui fait que nombre des adhérents de la FFVélo la quittent par crainte de rouler en groupe, « en paquet » comme disent les automobilistes.
Oui, nous sommes devenus des paquets encombrants sur la route, des ballots qu’on voudrait voir évoluer ailleurs.
Ce constat vient directement contrarier ceux qui voient dans le vélo une alternative au tout-voiture. Dans les faits, non le vélo ne gagne pas en alter-mobilité, il stagne. Il stagne d’autant plus que l’autres engins le concurrence comme la voiture électrique et sa promotion féroce, et les engins de déplacement personnel motorisé comme les trottinettes électriques.
Moi j’en ai pris mon parti, cohabiter et partager la route est un vœu pieux qu’aucune autorité n’est capable de faire respecter.
On est donc condamnés à être marginalisés sur des itinéraires cyclable soumis au bon vouloir des décideurs locaux…et seulement tolérés à nos risques et périls sur les routes.
Dernière minute: la cycliste de 72 ans envoyée au fossé, tuée et la conductrice se barre

Combien ça coûte?
A/En individuel (hors club) Vélo balade/mini-braquet 61 euros

B/ En club, Vélo balade/mini-braquet 49,50 euros à LRV Rixheim
exemple ci-dessous Club LRV Rixheim

vérifier qu’il n’y a pas de cotisation club…
C/ En club, Vélo balade/ petit-braquet 65,50 euros à Audax Illzach
exemple Audax Alsace Illzach

D/ En club , Vélo balade/petit-braquet 63,50 euros à Cyclo-touristes du Florival

Abonnement à la revue numérique gratuit pour tous les licenciés
En conclusion, il est parfois plus avantageux de prendre sa licence en club même si on préfère rouler tout seul.
Attention, pour pouvoir adhérer, il faut produire un Certificat Médical de Non Contre-Indication à la pratique du cyclotourisme.
articles connexes

L’AG de la FFCT s’est tenue à Niort les 10 et 11 décembre 2022.
En substance, ce qui a été dit et ce qui m’a intéressé.
Les caractères en italiques sont des copies du rapport de l’AG
La vie des clubs
Ce qui est écrit me semble conforme au vécu local
…bien des clubs ont oublié d’ouvrir à nouveau leur porte, ils
pratiquent certes régulièrement mais en vase clos, entre
amis, sans inviter ou intégrer de nouveaux venus
Hélas, trop de pratiquants se comportent
aujourd’hui comme des clients, des consommateurs à
la conduite inacceptable.
il existe des velléités de mettre en place
des péages pour les utilisateurs de l’espace nautique. Les
voies sur berges sont propices aux activités de randonnée (cycliste, pédestre, voire équestre), nous souhaitons
en maintenir le libre accès pour tous les randonneurs.
Les effectifs de la Fédération enregistrent une quasi
stabilité des effectifs en ce mois de septembre, voire légère
hausse (105 000 licenciés). (voir les chiffres antérieurs) C’est une bonne nouvelle,
mais cette légère progression appelle aussi à la vigilance, dans la mesure où la moyenne d’âge du licencié continue d’augmenter. La question du renouvellement de
générations et de dirigeants, se pose. Nous constatons une hausse des clubs inactifs, qui arrêtent faute de volontaires pour s’occuper du club et faute d’avoir anticipé une passation de pouvoir. La Fédération a perdu une quinzaine de clubs sur la période, malgré un rebond de trente-sept nouvelles associations.
Savoir Rouler à Vélo (SRAV)
-15 667 attestations sur 180 000 délivrées depuis avril
2019 ce qui ne représente que 8,7 % des attestations
délivrées en France.
Ce résultat n’est pas satisfaisant au regard du travail
mené par la Fédération et des aides de l’État possibles via
l’ANS soit au travers du PST soit par les appels à projets
lancés par les DRAJES. Force est de constater qu’avec
de tels chiffres il est difficile de revendiquer auprès des
institutions, d’être parmi l’élite dans la mise en place
de l’éducation routière à vélo.
Les cyclo-sportives hors jeu dans le collimateur
Je pense notamment à la GFNY organisée à Thann sans avoir la preuve qu’elle n’est pas dans les clous de la réglementation française…
MANIFESTATIONS (ULTRA BIKE)
Une nouvelle pratique se met en place, venant des États-Unis : l’Ultra bike, sur longues distances, en autonomie, dans un esprit d’aventure, dont les clauses des règlements peuvent ne pas être conformes à la loi française ou constituer des clauses abusives (pas d’assurance, organisateurs exigeant une décharge de responsabilité)
dès lors qu’il s’agit de contrats dits d’adhésion sans discussion possible.
Problèmes :
SEMAINES FEDERALES A VENIR
Finalement les cyclistes de la FFCT ne seraient-ils pas des bagnoleux qui s’ignorent?
Le Tour cyclotouriste
Le Tour cyclotouriste n’était pas prévu en 2022, mais nous sommes en train de préparer celui de 2023.
Il partira de Niort (79) le 19 août pour un retour le 9 septembre. Il sera composé de 20 étapes de 120 km en moyenne avec une journée de repos.
Depuis Niort il partira vers la Loire pour rejoindre le nord-est de la France ; puis il descendra vers le sud en passant par les Vosges et le Jura. Il fera une incursion en Suisse pour rejoindre les Alpes du Nord, nous traverserons le Rhône au sud de
Lyon pour filer vers la Lozère, le Limousin et regagnerons Niort.
Certificat médical
On sent enfin que le fameux certificat prive la fédé d’adhérents qui n’ont pas envie de se plier à cette règle. J’en suis et je suis parti.
CERTIFICAT MÉDICAL DE
NON CONTRE-INDICATION À LA PRATIQUE
DU CYCLOTOURISME
L’État laisse à chaque fédération de juger utile si ce certificat est un document indispensable pour l’inscription
et le renouvellement de la licence. La responsabilité
de la FFCT risque d’être directement impliquée. Une
réflexion et des consultations de spécialistes médicaux,
de l’assurance et juristes sont menées avant de proposer
un avis technique qui sera soumis au vote du Comité
directeur fédéral.
Effectifs Grand-Est

La suite demain avec les questions/réponses des clubs représentés à l’AG. Toujours très intéressantes car elles reflètent les préoccupations du terrain, parfois en décalage avec le national.
Il faut savoir qu’en terme de démocratie interne, la FFCT ne répond qu’aux questions préalablement écrites et déposées lors de l’AG.

Je ne m’étais pas penché sur la FFVélo depuis plusieurs mois. Il est vrai que 2020 n’a pas été une période faste pour le vélo avec les interdictions auxquelles nous avons du faire face par suite de l’épidémie de Covid et des confinements.
Mon dernier point date du 12 janvier 2020
Le vélo, souvenons-nous, a été particulièrement montré du doigt comme un objet de libération face aux mesures de confinement.Il ne fallait donc pas que le monde du loisir à vélo s’en empare pour contourner les règles liberticides.
Souvenons aussi que la FFVélo s’est aussitôt alignée spontanément sur le dispositif d’interdit du gouvernement puisque Martine Cano, la présidente de la fédération s’est fendue d’une vidéo pour nous intimer le conseil de ne pas sortir nos bécanes!
voir la déclaration de Martine Cano dans mon billet du 23 avril
Alors fin 2020, l’AG de la FFVélo s’est tenue en visioconférence le 12 décembre dernier.
Tout de suite on retiendra les chiffres
Pour 2020 le manque à gagner de la Fédération en 2020 a été de l’ordre de 1 million d’euros. Consécutif à la désaffection des membres et à l’arrêt des organisations prévues au cours de la période du fait de la Covid.


Licences
L’assureur Allianz qui souhaitait augmenter ses cotisations de 40% a été remercié. C’est désormais AXA qui a repris les contrats et la hausse sera malgré tout de 10%.
Certains licenciés qui réclamaient un remboursement partiel de leur licence du fait de l’absence de vélo se sont vus opposer un refus net. La licence étant un tout qui ne saurait être marchandé! Pourtant certains assureurs ont admis des ristournes par exemple sur les camping-cars empêchés de rouler…alors pourquoi pas les vélos? Au contraire Allianz a préféré augmenter ses coûts de 40%.
Pour faire taire la rumeur
A la question d’un membre qui souhaitait savoir si la FFVélo allait fusionner avec le FFC (la fédération française de cyclisme), la réponse a été cinglante
Cette question n’a jamais été à l’ordre du jour de nos comités directeurs depuis 1942 date où Vichy a voulu tuer la FFCT. Les bruits sont totalement infondés voire illusionnistes.
Il est pourtant difficile de masquer la réalité: la FFC est entourée de jeunes générations de cyclistes et elle a su prendre en main le phénomène VTT avec brio. Il suffit de constater que la plupart des circuits balisés dans le massif vosgien sont l’œuvre de la FFC et pas de la FFCT
La FFC a beaucoup d’atouts pour appréhender le vélo sportif et le vélo loisir tel qu’il est en vogue aujourd’hui.Sans parler de son envergure financière.
On ne tire pas sur une ambulance.
Martine Cano réélue pour la prochaine Olympiade.

L’offre cyclotouriste 2020 d’Alsace vient de paraître.
De quoi ravir les amoureux de vélo de route et de VTT. En plus de la marche offerte en début de saison.
Premier rendez-vous du Haut-Rhin, la traditionnelle randonnée des Perce-Neige le 29 février proposée par le CC Kingersheim (CCK).
Disponible chez votre détaillant en cycles.

Je ne sais pas si je dois encore employer FFCT ou FFVélo. Allons-y pour FFCT. Je me plonge rarement dans l’actualité de la fédération n’en étant plus associé à un club adhérent. Mais je reste adhérent individuel.
La FFCT continue de suivre son bonhomme de chemin, bon an, mal an. Sa dernière AG vient de se tenir à Angers les 7 et 8 décembre dernier.
Dans ce qui suit, les textes en bleu sont ceux de la FFCT contenus dans le rapport de l’Assemblée Générale
Une lente érosion qui se poursuit en 2019…

Les cyclomontagnardes à la peine. Seuls le Vercors et le BRA tirent leur épingle du jeu avec plus de 1000 participants. Toutes les autres enregistrent des baisses de fréquentation en 2019
La Cyclomontagnarde des Vosges Celtiques (67) 06 et 07 Juillet 2019 – 464 cyclotouristes (489 en 2017) ;
Le succès de la Semaine Fédérale ne se dément pas avec plus de 10.000 participants à Cognac en 2019
La principale activité est de très loin le vélo de route, pour seulement 350 VTT, il faut noter la forte progression des VAE arrivant à 10 % des effectifs. Malgré les efforts constants imposés par la Fédération et les services de l’État en termes de sécurité, nous avons encore déploré quelques interventions des secours sur les circuits (une vingtaine). Force est de constater que l’indiscipline de certains participants est souvent à l’origine de chutes, heureusement souvent peu graves.
La dangerosité de la route dissuade beaucoup la pratique du vélo
ACCIDENTS DE LA ROUTE La Fédération constate les accidents dramatiques de la route où de nombreux cyclistes sont mortellement touchés, avec une forte augmentation en 2019. Un communiqué de presse a été réalisé cette année en juillet pour alerter toutes les instances du gouvernement français de cette situation alarmante. Sachant que fréquemment on peut constater l’usage de l’alcool, de stupéfiants et le délit de fuite, parfois les trois. Une action sera mise en place pour permettre une réelle prise de conscience de ce recul très grave du partage de la route
Un florilège de questions posées par les participants à l’AG…
Question: À quoi sert d’être dans le CNOSF (nous payons une cotisation exorbitante), à quoi cela d’être reconnu d’utilité publique sachant que nous sommes appelés par manque d’identité à fusionner avec la FFC ?
Réponse: Personne n’a le pouvoir de diligenter une fusion des fédérations. La FFC n’a pas ce pouvoir sauf en rêve et cette tentative avortée n’a pas été soutenue par les instances du sport, tout simplement parce que ce n’est pas de leur ressort. Il est donc inutile de revenir sur un fait de l’histoire qui date du siècle dernier : la première tentative sérieuse a eu lieu sous le gouvernement de Vichy et cela n’a pas eu de suite. En parler est donc inutile mais bien entendu nous restons vigilants puisque périodiquement certains lancent cette idée, peut-être intéressés par nos effectifs et par le patrimoine foncier de la Fédération
Commentaire de vélomaxou: Cette rumeur de l’absorption de la FFCT par la FFC continue de courir malgré le démenti du 7 mai 2019 qu’on peut lire ici. Derrière cette idée de fusion, on sent que la FFCT est à la croisée des chemins: des équipes vieillissantes, des structures fragilisées par la réforme des régions administratives et une image clairement marquée par des décennies de suivisme du modèle de la compétition: mêmes vélos, mêmes tenues bariolées et des clubs abonnés aux performances dominicales.
Question: Notre club compte 52 licenciés et perd régulièrement des licenciés depuis plusieurs années (71 en 2015). La moyenne d’âge est de 71 ans. Nous aurons des difficultés à renouveler le bureau prochainement. Devons-nous décliner jusqu’à la disparition de notre association ? Dur de trouver de nouveaux partants pour 100 km et plus de 1 000 m de dénivelé. Que faire ?
Réponse: Beaucoup de clubs connaissent cette situation ; mais beaucoup aussi changent d’orientation. Il est possible de s’ouvrir à ceux qui recherchent des sorties moins longues, moins difficiles. Il n’est pas obligatoire de faire 100 km et plus pour adhérer à un club. Leur faire découvrir notre activité via la convention de pré accueil peut être un bon moyen de faire venir de nouveaux adhérents ; parmi eux certains resteront contemplatifs mais d’autres iront vers des horizons plus ambitieux. S’investir auprès des scolaires via le « Savoir rouler à vélo» et/ou une école cyclo est un autre moyen de toucher jeunes et parents. Via ces deux leviers (pré-accueil et scolaire), des clubs ont augmenté leurs effectifs de manière sensible.
Commentaire de vélomaxou: voici l’exemple même de ce qui se passe dans la plupart des petits clubs. On n’arrive plus à faire100 km avec 1000 mètres de dénivelé et on est en plein désarroi du fait du vieillissement des membres. Comment expliquer que les clubs n’arrivent plus à renouveler leurs adhérents?
Question: Aide aux clubs en fin de vie. Le manque de renouvellement et le vieillissement de nos effectifs, amènent de nombreux clubs (dont le mien) à se poser la question du seuil critique, en nombre d’adhérents, en dessous duquel il faut prendre la décision d’arrêter.L’aspect financier est un des paramètres à ne pas négliger. Plus le nombre de licenciés diminue et plus les forfaits (réaffiliation club, option assurance) ramenés à chaque licencié deviennent chers. La réaffiliation de 54 euros n’a pas le même impact dans un club de 10 adhérents que dans un club de 150. Une dégressivité par tranches d’effectif, ne serait-elle pas de nature à compenser ce phénomène, dont la conséquence est d’accélérer la fin de vie de ces « petits » clubs ? Pourquoi ne bénéficieraient-ils pas, eux-aussi, d’un coup de pouce de la Fédération, comme celui accordé aux nouveaux clubs affiliés (exemption de cotisation) ?
Réponse: Alors que jusqu’à présent, les aides fédérales ne s’appliquaient qu’aux Comités départementaux et régionaux, la Fédération a mis en place une grille d ‘aide aux clubs – même les plus petits – en fonction des actions auxquelles ils ont participé. Cette grille, différente de celle du Challenge de France, attribue des points selon le barème 1 point = 1 euro. Chaque club peut consulter sa fiche de bilan sur l’intranet fédéral en toute transparence et voir ainsi les actions lui permettant ou pas de « progresser ».
Commentaire de vélomaxou: la situation de crise due à la baisse des effectifs dans les clubs génère des contraintes financières inéluctables. Il n’y a pas lieu de s’en réjouir alors qu’on assiste petit à petit à la mort du concept de cyclotourisme en club tel qu’il a été pratiqué pendant des décennies.
Question: Il est grand temps que nos dirigeants assument leur décision. Le flou, l’enfumage n’est plus permis FFCT, FFvélo, où en sommes-nous ? Les cyclos sont perdus.
Réponse: …Nous n’avons pas cette impression de perte de repère mais bien d’une maîtrise par la plupart des usages de la marque « FFVélo ». La situation se normalise au fil des mois et cela est une situation tout à fait légitime dans un système purement associatif et basé sur du bénévolat. Personne ne va à la même vitesse c’est la même chose sur nos vélos. La marque « FFVélo » a pour but de dire que la Fédération française de cyclotourisme fait et gère toutes les pratiques à vélo. Il n’y a pas eu de précipitation mais une communication inadaptée en 2018 ; ce n‘est pas du tout la même chose
Commentaire de vélomaxou: Le changement de nom de la FFCT n’a toujours pas été digéré dans les structures. C’était prévisible vu les maladresses commises par la Fédération lors de son annonce. Il reste que continuer à utiliser les deux appellations aboutit à brouiller encore davantage l’image de l’organisation. Dire que la FFCT a l’ambition de gérer toutes les pratiques vélo, c’est faire peu de cas de la grande soeur FFC qui gère la compétition ainsi qu’une grande partie de l’activité VTT et de la FUB qui gère plutôt bien le vélo au quotidien en zone urbaine. Élargir son champ de pratiques, ça ne se décrète pas d’un coup de baguette magique d’autant que la culture interne du vélo de la FFCT est loin de comprendre le vélo dans ses aspects utilitaires au quotidien.
Question: Pour pouvoir suivre les jeunes, nos aînés s’équipent de plus en plus en vélo électrique afin de pouvoir continuer à rouler tous ensemble… or la réglementation applicable aux vélos électriques, sous réserve d’être immatriculé,(!) oblige à brider les moteurs à une vitesse de 25 km/h alors que tout cycliste qui se respecte sait bien qu’un peloton sur le plat roule à 40 km/h sans efforts surhumains
Réponse: Vous confondez deux choses, vélo électrique et vélo à assistance électrique, communément appelé VAE. Seul le VAE est reconnu dans notre Fédération et pour résumer la législation, il faut pédaler pour avoir de l’assistance, puissance nominale du moteur 250 W et arrêt de l’assistance 25 km/h, ce qui n’empêche pas de rouler plus vite, donc de rouler à 40 km/h comme vous l’indiquez.
Commentaire de vélomaxou: La question illustre assez bien le dilemme dans les clubs et l’état d’esprit qui y règne. Comment aller rouler à 40 km/h lorsqu’on prend de l’âge? la question fait sourire et la réponse de la fédération est tout aussi humoristique.
Question: La Fédération incite les clubs à utiliser des gobelets réutilisables, à organiser le tri des déchets : très bien. Mais qu’en est-il du bilan carbone des organisations où la voiture accompagnatrice est devenue la norme (Paris-Brest-Paris, Cyclomontagnarde en version touriste, etc.) ainsi que celles où l’on incite au déplacement motorisé (SF avec départs différés). La Fédération ne devrait-elle pas interdire toute voiture suiveuse dans ses brevets et ainsi promouvoir l’autonomie ? La Fédération ne devrait-elle pas tout faire pour limiter les déplacements motorisés et ainsi participer à la protection de l’environnement.
Réponse: Sur le principe, on ne peut que souscrire à ce type de propos. La réalité est légèrement plus complexe. En effet, on ne peut pas interdire complètement l’usage des véhicules. En revanche, on peut prendre, d’une part, des dispositions, avec les organisateurs des évènements et d’autre part, mettre en avant des recommandations.Par exemple : • interdire les voitures suiveuses sur le parcours des cyclomontagnardes, peut-être aussi sur Paris-Brest-Paris ; • mettre à disposition un itinéraire bis pour les véhicules motorisés.La Fédération met à disposition des personnes devant organiser une réunion un outil « Optimouv », déployé par le Ministère et qui optimise le lieu de la réunion en fonction des adresses des participants.Nous préconisons également les audio conférences pour minimiser les déplacement
Commentaire de vélomaxou: c’est typiquement la question qui fait tache, celle que la FFCT attache à sa relation à l’environnement. On fait des raids à vélo, mais c’est une bagnole qui transporte tout le barda. L’emporter sur le vélo? N’y songez-pas! C’est le cas des cyclo-montagnardes, par exemple, où un véhicule transporte vos bagages du soir. Ce modèle de cyclisme là ne m’intéresse plus justement qu’il encourage l’emploi de véhicules à moteur. Je sais ce qu’il en est, je l’ai pratiqué et notamment pour ma traversée des Vosges à VTT. J’en parle donc en connaissance de cause. Oublions aussi ces transports en avion pour aller en Chine ou pour en revenir. C’est un vrai délire sur le plan environnemental.
C’est dans FR3 Nouvelle Aquitaine qu’on apprend que deux cyclistes participant à la semaine fédérale de cyclotourisme de Cognac sont décédés suite à des accidents cardiaques.
D’année en année, force est de constater que le risque cardio-vasculaire s’accroit avec l’âge des participants.
Certaines images de la vidéo parlent d’elles-mêmes…on se demande si le cameraman ne l’a pas fait exprès. Il va falloir hélas se résoudre à admettre que l’âge d’or du cyclotourisme pratiqué à la FFVélo est derrière nous. Et c’est triste.

Il faut qu’on se le dise une fois pour toutes: FFVélo est une marque de la FFCT, la Fédération Française de Cyclo-Tourisme.
Un peu comme si l’on disait passe moi un Kleenex au lieu d’un mouchoir en papier.
Cette question là a occupé une bonne partie de l’assemblée générale de la FFCT à Boulazac les 1 et 2 décembre 2018.
Attachés à leur appellation FFCT, les participants ont demandé des comptes à la direction et ils ont obtenu une contrition et la reconnaissance d’une communication mal maîtrisée.
On se souvient de la phrase lancée à la cantonade « la FFCT devient FFVélo » qui avait entraîné de l’incompréhension dans les structures et dans les clubs.
Tout est pardonné, la FFCT reste FFCT.
D’ailleurs Dominique Lamouller, l’ex-président de la FFCT et PRÉSIDENT DE LA COMMISSION COMMUNICATION INSTITUTIONNELLE, explique pourquoi il a fallu créer la marque FFVélo…
Trop souvent avec notre ancien logo et un groupe de cyclos chevronnés, matérialisant notre pratique, nos clubs sont pris à tort pour un monde de sportifs inaccessibles…Il n’y a là absolument rien de choquant à ce que la marque de la Fédération parle de vélo et uniquement de cet engin et pas d’autre chose…Que nous ayons eu une communication mal maitrisée, je le conçois, mais pas du tout de mauvaises intentions.
Il faut donc changer l’image du couraillon bardé de pub sur les départementales par une autre plus conviviale capable d’attirer le grand public.
Il serait temps.
Concernant la nouvelle identité visuelle, la Fédération avait passé commande d’une étude auprès d’Altimax. Selon cette société le taux de réponses obtenues a été satisfaisant. Le coût de l’opération est de 140 874 euros (dont 35 000 euros provisionnés sur l’exercice précédent). L’essentiel du coût est dû aux honoraires pour l’observatoire et le conseil pour 92 259 euros. Le coût de déploiement de la marque (séminaire, opération club, présentation aux structures) représente environ 48 000 euros.
La FFCT le déplore: Le club n’est plus toujours le lieu des pratiques sportives.
Des applications digitales, des communautés sportives numériques
dématérialisées : c‘est l’Ubérisation !
C’est quand même vache d’assimiler les communautés numériques dématérialisées à de l’Ubérisation.
Rien n’empêche la FFCT et ses clubs de s’ouvrir à ces techniques de retrouvailles le dimanche matin ou le samedi.
Au contraire, à mon avis, il y a là un potentiel de jeunes qui échappent dorénavant à la Fédération. La FFCT a du mal à accepter que son modèle de club a pris un sérieux coup de vieux dans la façon de pratiquer et qu’il est temps d’évoluer avec son temps.
L’hémorragie continue.
En 2017, la FFCT perdait 2400 adhérents par rapport à 2016

En 2018, malgré ses efforts, la FFCT n’arrive pas à inverser la tendance qui fait que bon an, mal an, elle perd 2500 adhérents par an.
Au 30 septembre 2018 le nombre des licences est le suivant :
LICENCES %Vélo Balade 10 457 9,06 % Vélo Rando 92 131 79,81 % Vélo Sport 12 847 11,13 % Total 115 435 100 %

C’est cruel, mais les chiffres parlent d’eux-mêmes.
Le tableau est encore plus noir quand on sait que les licences gratuites sont en progression (environ 10.000 licences gratuites sont distribuées chaque année à titre promotionnel (mon article de 2014)
Le nombre de licences payantes a fortement diminué passant
de 112 925 en 2014 à 108 368 en 2017. Le nombre de
licences gratuites a augmenté passant de 6 595 en 2014
à 7 654 en 2017.
Le nombre de femmes se traine lamentablement à 18% et les jeunes à 10% des adhérents.
Il y a donc bien un problème d’image mais aussi de modèle sur la façon de faire du vélo à la FFCT.
Il y a eu presque 1 000 VAE de présents lors de la Semaine fédérale, soit pratiquement trois fois plus qu’en 2017 à Mortagne-au-Perche.
Ceci explique peut-être cela…

Ses conclusions filtrent doucement dans les régions…et ici
Après les soubresauts internes entraînés par la divulgation subite de son changement de nom, la FFCT a réglé ses comptes en famille car beaucoup d’adhérents n’ont pas compris pourquoi il fallait changer FFCT en FFVélo.
Pour ne pas fâcher les anciens attachés à la tradition, on leur a dit que la FFCT reste comme avant mais que le sigle FFVélo c’est pour attirer du monde. Ce double langage n’est pas de très bon aloi. Comment expliquer cette duplicité aux nouveaux venus?
Les explications filtrent une à une dans les régions car le site de la fédé affiche toujours être en maintenance
L’intranet est fermé pour maintenance jusqu’à courant décembre.
Merci de votre compréhension.
Pour le COREG Centre-Val de Loire, l’information a été perçue comme une révolution: le séisme de l’annonce de la FFvélo. Il faut dire que la communication au niveau fédéral a surtout été mal maîtrisée (restons gentils).
En attendant on aura droit à un compte-rendu « soft » de l’AG dans Cyclomag…
On s’attendait à des débats sur les sujets « chauds » : nouvelle identité visuelle, numérisation… Ils ont eu lieu. On attendait des nouveautés, des propositions. On les a eues, avec en particulier le projet en direction des jeunes visant à faire évoluer le modèle existant, pour le rendre plus lisible à l’extérieur et susciter l’envie et le besoin de venir dans un club « FFVélo ».
Le gravel fait son apparition parmi nos activités avec les brevets « Graveline ». Le souci d’accueillir la jeune génération, les familles, les femmes qui ne demandent qu’à nous rejoindre mais n’osent pas se lancer, a été présent tout au long du week-end.
La participation de deux jeunes présidents de clubs venus nous faire partager leur expérience a été « une bouffée rafraîchissante » selon les mots d’un congressiste.
Bref la FFVélo tente de reconquérir un jeune public en s’ouvrant davantage sur le monde du vélo.
N’est-il pas déjà trop tard?

On apprend dans Cyclomag que Mulhouse vient de renouveler son label avec la FFVélo.
Mulhouse est une des villes clés de ce territoire, au croisement de plusieurs Eurovéloroutes. Elle a d’ailleurs été labellisée « Ville Vélotouristique » pour la première fois en 2012. Renouvelée au niveau de l’intercommunalité en 2015, Mulhouse Alsace Agglomération redemande ce label en cette fin d’année 2018 !
J’avais consacré un billet en 2012 quand Mulhouse avait adhéré au label de la FFCT.
Je vous laisse découvrir tous les atouts qui valorisent Mulhouse et le vélo dans Cyclomag.
Les cyclistes locaux apprécieront.

La FFCT aussi appelée FFVélo a tenu son assemblée générale à Boulazac (Dordogne) les 1&2 décembre 2018.

Voici les impressions rapportées par mon Confrère Centcoliste Jean-Marc Lefèvre…
Cette AG était très attendue, eu égard les profonds changements annoncés en avril ! Elle était aussi redoutée, en raison de ces modifications de notre quotidien, de nos traditions, de « vieux Cyclos » fidèles, à notre Fédé, à notre histoire, à nos valeurs, depuis tant d’années…Et bien je peux vous dire que cette AG (organisée de mains de Maître par Claude Hélène Yvard et son équipe de Périgueux) s’est déroulée dans le calme, la sérénité, la convivialité, et surtout la bonne humeur…Nos dirigeants, nous ont présenté, avec brio, leurs projets, et nous ont démontré que nous ne pouvions pas faire autrement, si nous voulions pérenniser notre mouvement…Loin d’être convaincu, je fais confiance à cette équipe qui s’investit pour notre loisir.
Voila qui est dit!

Nous n’en saurons pas plus vu que l’intranet du site de la fédération est en travaux depuis de longs mois, il est impossible d’accéder aux contenus des débats et aux questions préparatoires posées par les clubs.
Nous ne saurons rien notamment de l’évolution de la structure fédérale et de ses adhérents.
Selon Claude Robillard, président de la commission nationale VTT, en 2017 à la FFCT, sur cinq ans, le nombre de licenciés route aurait baissé de 12500 alors que celui des licenciés VTT aurait augmenté de 1000.

La semaine fédérale de cyclotourisme qui se déroule actuellement à Epinal ne fait pas que des heureux.
La population semble découvrir un mouvement cycliste envahissant sans en comprendre forcément le sens.
Lu sur Facebook…
D’autres plus perfides interrogent…
Bref, le grand raout de la Fédé de Cyclotouriste (FFVélo, ex FFCT) censé valoriser le cyclotourisme de masse semble rater son rendez-vous annuel dans les Vosges.
Mais la semaine n’est pas terminée…
Il n’y a pas de quoi se réjouir de telles réactions car le cycliste de loisir a au contraire besoin de valoriser son image.
Déjà les années passées on sentait que la grande messe des fervents de la petite reine dérangeait dans les bourgades et les chefs lieux de canton.
Contrairement à l’Ardéchoise, l’autre rassemblement cyclo-sportif, qui a lieu chaque année en Ardèche, la FFVélo ne bénéficie pas de ce capital sympathie qui associe toute une population au vélo avec des relais puissants sur le terrain au niveau des communes et des associations.
La Semaine Fédérale doit à chaque fois roder ses équipes puisqu’elle se tient à chaque fois dans un lieu différent.
En 2019, ce sera Cognac.
On avait déjà vu dans les réseaux sociaux depuis le début de la semaine un certain mécontentement s’exprimer dès le lundi quand les automobilistes se rendant au boulot ont du faire face à des encombrements inhabituels dans les rues d’Épinal, préfecture des Vosges.
Cette fois, c’est le journal Vosges Matin (8 août) qui dans un article intitulé
constate le comportement de cette population à deux-roues venue de tout l’hexagone et de quelques pays voisins…
Sens interdits empruntés par les deux-roues, feux rouges grillés, non respect des cédez-le-passage et stops ou bien circulation sur les trottoirs ne sont qu’un petit florilège des règles bafouées par certains adeptes du vélo.
…et d’ajouter:
Mais la palme revient à quelques cyclotouristes qui, peut-être par mégarde, ont été surpris en train de circuler sur la RN 57 !
Encore une fois la FFVélo va devoir se poser la question du devenir de sa formule qui consiste à rassembler autant de cyclistes au même endroit sans mesurer tous les inconvénients qui en résultent.
Si l’argument économique satisfait le commerce local et les institutions – on parle de 5 millions d’euros de retombées – du coté de l’acceptation de la population, ça coince sérieusement.

Une fédération cycliste qui rétropédale, quoi de plus normal!
C’est ce que vient de faire Martine Cano, la présidente de la FFCT ou de la FFVélo, on ne sait plus comment on doit l’appeler.
On se souvient que le 23 avril dernier, la FFCT annonçait qu’elle s’appelait dorénavant FFVélo. (lire mon billet) Continuer à lire … « Martine rétropédale »

Mine de rien, le relooking de la FFCT est passé comme une lettre à la poste.
Personne n’a rien vu venir.
Même pas ses fidèles affidés.
Pourtant la FFCT s’interrogeait déjà sur son avenir lors de l’AG de Colmar en 2016. (lire mon billet d’alors) Continuer à lire … « Les potins du lundi »
Demain dans mes potins du lundi, je vous dirai ce que je pense de la nouvelle identité visuelle de la FFCT qui s’appelle dorénavant FFVélo.
Comme on l’imagine, je ne serai pas tendre avec mon ancienne fédé. Continuer à lire … « Demain dans mes potins… »