Le tribunal cantonal de Rouffach impeccablement entretenu, anciennement couvent des Récollets. C’est sous administration allemande à partir de 1870 que ce bâtiment est devenu tribunal. C’est curieux au frontispice, il est écrit tribunal cantonal en français…un lecteur perspicace viendra nous donner l’explication…
Aujourd’hui c’était open-bar à Wattwiller.
On faisait la queue à la fontaine. C’était un jour sans badge.
J’étais parti avec le bidon à sec, pour peser moins lourd. Au retour, j’ai craqué à cinq kilomètres de l’arrivée. Les autochtones ont eu pitié et m’ont laissé passer devant. Un verre suffira!
Puis je suis reparti à Thann.
Rouffach
Beau temps et léger zéphyr favorable qui m’a poussé jusqu’à Rouffach. Des cyclos en nombre. Trois compères que je dépasse mollement à Readersheim sans esprit de conquête aucunement. A la sortie de Merxheim, j’étais suivi. Ils suçaient silencieusement. J’ai horreur de ça car ce sont des types pas du tout disposés à prendre des relais qui veulent juste profiter de l’appel d’air. Aussitôt, je m’écarte et j’arrête de pédaler. Très mauvais joueur le maxou. Ceux qui me connaissent le savent. Instant d’hésitation…Deux passent devant mais le troisième était dans les choux. Bien embêtant comme situation quand on est leader et qu’il faut attendre. Finalement ils se gareront.
Les hauts de Soultzmatt, joli point de vue sur le vignoble
A Rouffach, je prends Westhalten et je grimpe sur le chemin des vignes à Soultzmatt pour rejoindre Orschwihr.
La suite fut banale le long des collines jusqu’à Uffholtz.
La sortie vélo va être compromise d’autant que la météo ne prévoit pas de réchauffement. Avec tout juste deux degrés dans le meilleur de la journée, on pourra tenter un peu de VTT.
Le problème du vélo lorsqu’il fait froid, c’est le vent relatif qui accentue le ressenti. C’est ce qu’on appelle le refroidissement éolien très bien décrit ici.
Ainsi, par zéro degré si vous roulez à 20 km/h, le ressenti est de moins cinq degrés. Bien sûr, si vous affrontez un vent contraire, le refroidissement augmente.
Quand on prend de l’âge, il ne faut pas plaisanter avec ce supplément d’énergie que doit fournir le corps pour compenser le froid. Outre l’effort musculaire fourni, il faut aussi que le système cardio-vasculaire compense le froid qui resserre les vaisseaux. La pompe cardiaque est donc davantage sollicitée. Penser à bien se vêtir. Les cyclistes savent en général comment se protéger mains et pieds avec des équipements adaptés.
Il reste une solution: faire de la marche! En marchant d’un bon pas, le refroidissement ne sera plus que d’un degré et demi par zéro degré.
Les journaux DNA et l’Alsace font cause commune pour publier ce matin une grande enquête sur les zones dangereuses à vélo. Un exercice qui rassemble 472 témoignages d’usagers.
Ceux qui comme moi fréquentent la ville à vélo en connaissent tous les traquenards depuis vingt ans au moins.
On y retrouve la plupart des points noirs que nos connaissons tous.
A savoir ces itinéraires hachés avec piste, sans piste, sur trottoir, ces bordures de biais, ces arrêts permanents donnant priorité aux usagers motorisés, ces tronçons abandonnés où l’on ne sait plus où rouler.
Bravo à nos journaux locaux!
Nos élus ne pourront plus se satisfaire d’aligner des chiffres en faveur du vélo lors de leurs vœux annuels. Il faut passer aux choses sérieuses: s’impliquer dans la construction de vrais itinéraires vélo sécurisés et homogènes.
PS: ce qui me fait plaisir, c’est de voir identifié sur la carte interactive les points dangereux de Vieux-Thann, Thann, Bitschwiller et Roderen déjà dénoncés maintes fois.
Quand je me suis réveillé, je n’avais plus de main. Le chirurgien a appelé un confrère habitué à la médecine de guerre.
Émission poignante hier soir dans Médiapart Live.
Deux manifestants blessés, Lola Villabraga (19 ans) et Antoine Boudinet (26 ans) Lola a eu la mâchoire fracturée en trois endroits par un tir de flashball. Elle a une pièce de métal provisoirement posée pour la consolidation.
Antoine n’a plus sa main droite. Il a ramassé une grenade GLI-F4. Il sont venus tous deux témoigner de la violence policière.
Ce gilet jaune peut aussi servir sur les ronds-points et accessoirement résister aux matraques des CRS. Mais il est prévu normalement pour protéger les cyclistes en cas de chute ou de collision.
Présenté au salon de Las Vegas, ce gilet conçu par la société Helite devrait trouver son public dans les commerces spécialisés. Reste plusieurs inconnues: le prix, l’efficacité, le confort à l’usage,…
Une autre vidéo sur le même produit…
Il xiste aussi le casque airbag depuis 2015 commercialisé par Hövding
C’est une histoire cycliste qui concerne Montpellier Agglomération. Le maire avait jugé qu’un investissement cycliste pour une voirie neuve ne se justifiait pas « pour deux cyclistes ». C’était en octobre 2018 et on peut voir le sujet ici.
La suite de l’histoire, c’est qu’un mouvement cycliste appelé #JeSuisUnDesDeux est né sur Tweeter et que ledit mouvement fait un sacré raffut sur la toile. Au point que le maire a du se justifier et apporter des arguments tentant de montrer qu’il s’intéressait au vélo. Selon ses services, 22 kilomètres de zones utilisables par les vélos auraient été mises à disposition.
Analyse du réseau cyclable par Bruno Adelé @jesuislibre
22 kilomètres! où sont-ils? les militants de la cause vélo obtiennent enfin le détail de ces 22 km.
C’est Médiapart qui publie l’information…
6,34 km de bandes cyclables alors que, comme nous l’avons vu ces équipements sont clairement considérés comme dangereux par les usagers du vélo, 3,7 km d’équipement dans le parc de Grammont qui correspondent à des équipements de balade, au même titre que les 350 m de voie verte du parc du Petit Bar, alors que les revendications concernent des équipements pour vélotaffeurs, 2,9 km de zones 30, qui ne correspondent enfin à aucun investissement spécifique pour l’usage du vélo mais simplement en une manœuvre d’abaissement de la vitesse maximale autorisée des véhicules.
Les Maires ont vite fait de s’absoudre lorsqu’on les interpelle, pour eux tout va bien. Mais pour les usagers le compte n’y est pas.
J’invite tous les cyclistes à se positionner préventivement par rapport aux prochaines élections municipales. Les tableaux à la gloire des équipes sortantes vont commencer à paraître ça et là dans les communes. N’hésitez pas à interpellez les postulants à leur réélection!
Au besoin faites appel à vos associations locales de cyclistes urbains pour vous aider dans votre démarche.
Mélangez tout, divisez par deux et vous obtenez deux France. Le constat est là mais pas facile à réaliser. En 1981, le partage en deux se faisait entre la droite et la gauche. C’était un coup la droite, un coup la gauche qui l’emportait. Mitterrand l’avait compris en faisant le programme commun, il prenait sous son aile les communistes et quelques radicaux de gauche du MRG avec son pharmacien Fabre et le tour était joué, la France de gauche gouvernait.
Elle gouvernait la France de droite et de gauche en même temps. C’était encore acceptable car le citoyen admettait cette démocratie des urnes comme une loterie de foire sans oser rien dire le lendemain matin.
A présent les temps ont changé. La France sociologique n’est plus la même. La notion de gauche et de droite ne signifie plus rien, c’est la logique politique floue des citoyens qui prédomine. Un peu de ceci, un peu de cela, chacun fait son marché sur les étals politiques et rentre chez lui le panier plein d’idées toutes plus ou moins fraîches.
Un peu de pognon mais pas trop sinon Macron le prend, un peu d’humanisme premier prix, un peu d’immigration mais choisie, un peu de représentativité mais pas trop, un peu d’écologie mais pour mon voisin seulement qui pollue l’été avec son barbecue.
Deux France? je m’interroge encore…est-ce suffisant pour contenter tout le monde?
La France des territoires pourrait convenir, on la partagerait comme en Belgique avec sa séparation linguistique ou comme l’Irlande avec ses religions. Mais il faudrait alors organiser des transferts de population selon les choix des uns et des autres. Ou faire une France d’en bas et une France d’en haut dont la frontière passerait par Bourges!
La vie en société n’est pas simple dans la France une et indivisible.
Séance Mobil-Idées aujourd’hui à Wegscheid (vallée de la Doller).
Au programme, une réflexion proposée par le Collectif Festi-Débat. Quelles mobilités dans la vallée? Une vingtaine d’usagers, militants, élus réunis pour étudier les moyens d’améliorer nos conditions de transport et de faire des propositions alternatives en faveur de déplacements doux. Au cours de cette journée, plusieurs démonstrations de véhicules destinés aux personnes à mobilités réduites, comme cette draisienne tricycle, ou ce vélo-cargo pour personne en fauteuil…
Vélo-cargo pour handicapé en fauteuil. Le dispositif d’ancrage du fauteuil est particulièrement étudié. (appareil de marque Draisin fourni par la société Colibri)
Jacline Mouraud fonde un parti politique appelé les Emergents
Comment s’appelle cette manifestante déjà?… Jacline Mouraud. (à ne pas confondre avec Jacqueline Gourauld ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales)
Elle avait lancé le mouvement Gj en novembre en posant une question presque incongrue et désobligeante sur Facebook. Si on réécoute sa vidéo attentivement, on mesure avec le recul la justesse de ses propos que beaucoup jugeront démagogiques…les cyclistes apprécieront tout particulièrement ses propos à la minute 3
La question a le mérite d’être franche à défaut d’être courtoise. Evidemment, la classe politique dirigeante en a profité pour tourner en dérision Jacline Mouraud qui passe aujourd’hui pour une ingénue. Voyons Madame Mouraud, tout le monde sait bien que la République a besoin de moyens pour faire fonctionner ses institutions. Depuis cette classe dédaigneuse ne cesse de répéter aux manifestants que de l’argent il en faut beaucoup pour atteindre le niveau d’exigence des citoyens. Ce qu’il manque, c’est un juge de paix capable de comparer notre efficacité économique par rapport aux autres pays de la zone euro.
Parlons-en justement de notre niveau d’exigence.
J’exclue le monde cycliste où décidément la France fait figure de ringarde en terme d’équipements cyclables. Je l’ai déjà dit: décideurs publics, ne faites plus rien pour le vélo, vous êtes trop nuls! chaque euro investi dans le vélo est un ratage.
Mais prenons en revanche les grands thèmes qui intéressent les Français.
La police et les armées. Quelle n’est pas notre surprise d’apprendre que nos corps républicains sont en état de faillite. Nos chars sont rafistolés, nos hélicos sont cloués au sol dans le désert faute de pièces et nos engins blindés de l’avant sont pour la plupart vieux comme Hérode. Je ne parle même pas de nos policiers qui doivent acheter leurs équipements pour être au top!
Les hôpitaux. Chez nous on ferme les hôpitaux locaux comme à Thann ou à Altkirch au nom de la logique comptable et de notre sécurité qui ne serait plus assurée. Mais on embauche à tour de bras des médecins étrangers sous contrat qu’on va finir par titulariser dans l’emploi tellement c’est le marasme au niveau du recrutement. Dans les maisons de retraite, les fameux Ephad, Agnès Buzin va offrir une prime aux aides-soignantes tellement les salaires sont bas…et en retard dans tout le monde soignant. Je n’aborderai pas le sujet des conditions de vie de nos anciens, j’y ai animé pendant trois mois un atelier d’aquarelle et j’ai vu les indignités de vie dans lesquelles nos vieux sont plongés. Ne parlons pas des spécialistes qui vous donnent rendez-vous dans six mois!…
Jacline Mouraud se lance en politique apolitique. ça va pas être simple.
L’école. Ah oui! voila le premier corps public de l’Etat qui marche bien. Je plaisante! Aujourd’hui les profs sont tellement à bout de forces qu’ils lancent le mouvement « stylos rouges ». Et les résultats scolaires de la sixième nation mondiale? La France arrive 26e (en 2016) sur 70 pays et économies, d’un classement pour lequel elle avait terminé 25e en 2012. Attendons le classement 2018 avec confiance…
Faut-il parler du réseau routier? non, tout le monde peut juger chaque jour de l’état de délabrement des chaussées, des trottoirs urbains et des accotements.
Finalement tout réflexion faite, Jacline Mouraud pose une question pas si idiote: où passe le pognon de dingue Monsieur Macron? Souhaitons à Jacline Mouraud de réussir aussi bien dans son entreprise politique!
Gilets jaunes ou effet de serre, deux combats diamétralement opposés
Quatre organisations viennent de collecter 2 millions de signatures, la Fondation pour la Nature et l’Homme, Greenpeace France, Notre Affaire à Tous et Oxfam France ( à lire ici)
Je ne peux pas passer à coté de cette nouvelle sans réagir.
Ensemble, les signataires disent « stop à l’inaction » climatique. La pétition pour « l’Affaire du siècle », c’est un recours contre l’État devant son manque d’action face au réchauffement climatique.
Ed Hawkins, un spécialiste du climat britannique, rattaché à l’université de Reading, a synthétisé en un GIF les températures de ces 166 dernières années.
Je connais la réponse de l’Etat: « allez vous brosser avec votre pétition! » La réponse de notre écolo-ministre compatible LREM De Rugy n’a d’ailleurs pas tardé « ce n’est pas dans un tribunal qu’on va faire baisser les émissions de gaz à effet de serre »
Cette mauvaise humeur en rappelle une autre diamétralement opposée, celle des Gilets jaunes (encore eux!)
D’un coté, ceux qui veulent sauver le climat tout en faisant comme avant et de l’autre ceux qui veulent du pognon pour vivre…et rouler en bagnole, diesel inclus.
On n’est pas sorti de l’auberge.
Glacier du Rhoneglestcher (cliché vélomaxou)
Mais derrière cette opposition contestataire se cache en fait un mépris de classe. Ne tournons pas autour du pot, ceux qui signent pour le climat les yeux fermés ont du fric et n’en ont rien à cirer des gilets jaunes autour des ronds-points qui émargent à Pôle Emploi ou qui font la queue pour gratter la Prime d’Activité généreusement offerte par Macron.
Destiné à développer la pratique du vélo, il vise aussi indirectement à peser favorablement sur l’enjeu climat-air-énergie.
Le Pays de Thur-Doller, c’est la conjonction de deux vallées vosgiennes coté haut-rhinois comprenant 46 communes et 68.000 habitants.
Tout est dit!
Y’a plus ka!
la voie verte de la Thur a des potentialités touristiques indéniables, mais son usage reste difficile en certains endroits notamment dans la traversée de Thann
Facile à écrire, mais les connaisseurs des lieux comme Vélomaxou en mesurent en même temps les difficultés.
Les freins à l’usage du vélo, on les connait!
Deux vallées où les villages se succèdent et où deux axes routiers d’importance remontent vers la Lorraine, d’où un trafic soutenu, et surtout des engorgements consécutifs au trafic des navetteurs, ces usagers qui se rendent chaque jour travailler vers Mulhouse et qui en reviennent le soir…sans parler d’une résistance naturelle à prendre son vélo pour se déplacer dans les quartiers ou les villages.
Du coté des ouvrages cyclables, des installations existent. Notamment avec la véloroute VV31 de Vieux-Thann à Kruth (25km) et la voie verte de la vallée de la Doller (20km). Du coté des communes, de nombreux progrès restent à réaliser sur le plan intra-urbain comme à Thann, à Cernay, à Saint-Amarin ou à Masevaux. Il reste en particulier à délimiter et à sécuriser les axes menant aux établissements scolaires qui dissuadent les parents d’engager leurs enfants à prendre le vélo…et rendre plus aisé l’accès à la gare de Thann avec son vélo.
Logo de la nouvelle association CADRes Thur Doller
L’association CADRes Thur Doller qui vient de voir le jour à Ranspach aura sans nul doute toute sa place à jouer dans la mise en œuvre de ce schéma directeur vélo.
Ombre au tableau qui laisse planer un doute sur les intentions du schéma directeur vélo Thur-Doller, la possibilité d’affecter la voie verte de la Thur aux véhicules lorsque la nationale RN66 est paralysée. Une éventualité à laquelle s’opposera fermement le CADRes Thur-Doller. voir mon billet du 10 novembre 2017.
Le casque d’Afflelou, lunettes devant, lumière derrière
Afflelou, le célèbre lunetier se lance dans le casque pour vélo, après avoir investi le marché de la surdité.
Le dispositif de Cosmo Connected fonctionne sur le même principe que le troisième feu de stop des voitures. Pour les motards, il leur offre une meilleure visibilité. Pour les cyclistes, il apporte tout simplement la possibilité de bénéficier d’un feu de stop et de clignotants. Le feu de stop s’allume quand le vélo ralentit, grâce à des accéléromètres; et les clignotants se commandent à partir d’un petit boîtier de commande qui se fixe sur le guidon du vélo. Vendu une centaine d’euros.
Le Cosmo Bike, (sans le casque) qui se compose d’un feu à fixer sur le casque et d’une commande au guidon est lui disponible à partir du 8 janvier, à 69 euros. Pour encore plus de sécurité, il est même possible d’en fixer deux, un sur le casque et un sur la tige de la selle ou le porte-bagages du vélo. Le feu de stop s’allume automatiquement au freinage et les clignotants se pilotent depuis le boîtier à fixer sur le vélo. Ce boîtier est un peu plus petit qu’une petite boîte d’allumettes. Le feu peut se recharger sur une prise et offre huit heures autonomie. «Plus besoin de lâcher le guidon pour indiquer que l’on tourne!»
En attendant le nouveau monde promis par Macron 1er
Difficile de faire l’impasse sur cette nouvelle année et sa transition chaotique avec la fin de la précédente.
Comme une coup de baguette magique, on aurait pu croire que le phénomène Gj était rentré dans le rang. Je sais, c’est facile d’accuser un pouvoir aux abois que tout le monde accuse. Y compris parmi les adorateurs de la première heure.
Non! la baguette magique s’est transformée en matraque. Le roi est nu, le roi est seul.
Le 27 janvier est encore loin. C’est à cette date que la marche de soutien à Macron organisée par le collectif « Stop, maintenant ça suffit » et le mouvement des « Foulards Rouges » doit se dérouler à 14h place de la République. 7300 participants inscrits sur Facebook.
Contre-manifestant face à un mouvement populaire est un pari risqué. Attendons de voir!…
Manifestement les mesures destinées à calmer le mécontentement de la France d’en bas, des gens de peu, de rien, dirait Macron (je ne sais plus comment on doit l’appeler cette France des ronds-points) n’auront pas suffi.
Pire, c’est dans les chefs-lieux que le phénomène s’est déployé ce dernier samedi.
Ainsi Epinal…et Colmar…
Manifestation GJ Epinal (Epinal Infos)
Un ouragan a parcouru la ville et le mobilier urbain a beaucoup souffert.
Certes on ne peut pas parler comme tentent de le faire les médias (BFM TV et LCI en tête) – et le pouvoir effrayé – de phénomène insurrectionnel ou conspirationniste…voire putschiste.
On n’en est pas (heureusement) aux sabotages qui pourraient entraver le fonctionnement de l’Etat. On n’a encore rien vu de tel. Pour l’heure, la France, ses institutions, ses infrastructures, son énergie, ses télécommunications, son industrie, ses services fonctionnent. On peut tout juste parler d’une chienlit que notre démocratie molle et très peu représentative est incapable de raisonner et d’endiguer. Surtout avec des députés recrutés sur CV!
Prenons l’exemple de Madame Claire O’petit, députée LREM de l’Eure, qui parade sur les chaines d’infos en continu et aussi aux Grandes Gueules sur RMC (une référence, en sorte). Ancienne commerçante, son CV est édifiant. Elle est passée successivement du PS, à l’UDF, au Modem, …et pas tout à fait au FN. Elle voulait surtout être assurée d’avoir une rémunération déclarera Nicolas Bay, cadre du FN. (source wikipédia) On pourrait dire que Madame O’petit est une députée marcheuse politico-compatible avec n’importe quel mouvement politique.
Force est de le reconnaître, Sarkozy avec son Karcher et son « casse-toi pov’con » est un enfant de cœur à coté de nos branquignoles d’aujourd’hui: C’est du vaudeville. Macron dit « Qu’ils viennent me chercher », les Gilets jaunes répondent « Vos désirs sont des ordres, M. le président, on vient vous chercher ». Griveaux dit : « Soyons radicaux ». Les Gilets jaunes répondent : « D’accord. On va être radical. On va te casser la gueule ».
Se réfugier derrière l’État de droit tout en usant d’arrestations et de gardes à vue arbitraires est une bien piètre réponse de la part de pouvoirs publics complètement dépassés par le phénomène Gj.
Derrière ces escarmouches citoyennes se cache en fait une réalité: l’ingouvernabilité de la société tant la concorde s’éloigne de jour en jour. Il ne manque qu’une inconnue: quand le dépôt de bilan va t-il intervenir?
C’est aujourd’hui que la France recommence vraiment l’année avec la fin des vacances scolaires. Ceux qui reprennent le travail vont découvrir à la fin du mois leur nouveau salaire amputé du fameux prélèvement à la source. Un mauvais signe de plus pour le pouvoir d’achat. Les pensionnés, eux, ont déjà expérimenté la nouvelle formule dès le 1er de l’an.
Ah salut! comment tu vas?…
Le type dans la galerie marchande semble m’avoir reconnu, mais je ne le connais pas.
lui: Je t’ai pris pour un autre…
moi: Ce n’est pas grave, cela arrive…
lui: J’attends mon copain, pour nous le boulot est terminé. Notre camion a été renversé au rond-point par les Gilets jaunes et tout est foutu. L’assurance prend en charge la moitié mais le reste est perdu. Tiens comme t’as l’air sympa, je fais te faire un cadeau récupéré suite au sinistre, où est ta voiture?
Justement, ma voiture est là, devant la galerie marchande.
Le gars me dépose sur le siège une montre bracelet, un bracelet plaqué or (pour madame) et un flacon de parfum.
On ne résiste pas à la tradition des vœux. Les vœux, c’est un peu un moment de fraternité dans ce monde brutal. Mes vœux vont donc à mes amis, à mes lecteurs. Ceux qui sont cyclistes, randonneurs à vélo ou à pied, les deux à la fois et tous les autres. Je pense à ceux qui parmi nous aiment la nature, nos Vosges adorées, notre plaine d’Alsace, ceux aussi qui, loin d’ici, sont heureux de découvrir nos beaux paysages et ceux qui aiment me lire. Bonne année à tous!
Entre deux fêtes, la France semble s’observer. BFMTV est à la recherche de Macron. On a perdu Macron. La belle affaire! Macron est passé du jour à la nuit pour ne pas se faire voir et raviver les rancœurs de la rue .
C’est dire la profondeur du discrédit de ce jeune président que le monde nous enviait.
En cette fin de 2018, la France semble tétanisée par la mosaïque sociale et politique qui s’est emparée d’elle.
Du coté de l’emploi, rien ne s’est arrangé
Du coté des affaires économiques non plus.
Alors il reste à trouver des boucs émissaires.
Les syndicats? maintenant qu’ils ont été rangés au rayon des invendus par le pouvoir en place ils ne peuvent plus rendre compte de rien. La faute à qui?
Du coté des partis, c’est la capilotade; chacun attend de pouvoir récupérer les morceaux de la déflagration opérée par Macron lors de son élection.
Les écologistes sont au fond du trou et ils ne veulent surtout pas de l’aide de Ségolène Royal qui pourrait encore aggraver les choses. Comme je les comprends!
LR (les Républicains) ne savent plus comment se défaire de Wauquiez qui commet bourde après bourde en copinant avec les Gilets Jaunes.
Sarkozy lui sait comment se débarrasser de Wauquiez: tout simplement en devenant conseiller de l’ombre de Macron.
LFI (la France Insoumise) se mord les doigts d’avoir cru pouvoir représenter la République toute seule.
RN (l’ex FN) attend. Sans rien dire. C’est le mieux qu’il ait à faire puisque tous les sondages le placent en tête.
Reste LREM, la fameuse République en Marche et ses 308 députés. Une grenouille politique qui veut se faire plus grosse que le bœuf et qui peine à convaincre, tant son exécutif s’est pris les pieds dans le tapis avec sa soif de réformes dont le peuple ne veut pas. Pour bien se rendre compte de l’anomalie que constitue cette représentation nationale contestée aujourd’hui dans la rue, songeons que Macron élu avec un quart des Français dispose d’un parti qui occupe les trois quarts de l’Assemblée. Cherchez l’erreur!
Entre-nous, 2019 est mal parti.
PS: lundi 31, jour de Saint-Sylvestre, il n’y aura pas de Potins. Cette page y supplée
Février 2018: Heureux les maigres! C’est ce que se disent tous les grassouillets, ceux qui vont plus vite que vous dans les descentes. On peut toujours essayer de gagner quelques grammes superflus sur nos vélos en y mettant des matériaux allégés, la margarine du cycliste restera prédominante. Surtout dans les côtes.
Septembre 2018: la montagne, ça vous gagne! ce sera mon premier raid de trois jours à VTT autour du col de Tende avec bagages en compagnie de mes amis des Cent Cols. Une découverte!
Novembre 2018: voila ce que j’écrivais le 17 novembre, acte 1 du mouvement des Gilets jaunes… Je n’ai pas de complaisance particulière à l’égard du mouvement gilets jaunes. Ce sont des gens comme vous et moi qui manifestent. Ils illustrent notre temps. Mais j’observe qu’ils n’ont dans leur démarche qu’une vision consumériste de la société dans laquelle ils vivent. Quand tout tourne autour de la bagnole, fatalement on en dépend fortement. Pour aller au travail, pour aller faire ses courses, pour mener les enfants à l’école, à la danse, aux sports…et pour aller en vacances s’il reste de l’argent. Ce qui est regrettable c’est de voir que l’affadissement du monde politique a définitivement tué notre conscience politique des choses. La seule solution est donc de refonder, de rebâtir notre contrat social autour d’un autre modèle. Aujourd’hui je ne retirerais rien à ce texte.
Parfois je doute, je grimpe en haut de la colline trouver une inspiration. Puis je redescends.
C’est rare que j’expose ma bobine civile.
Rassurez-moi!
Pas besoin.
C’est quand la fin de l’année approche qu’on se penche avec anxiété sur la fréquentation de son blog. Une forme d’introspection où l’on juge de la pertinence de son action, de sa façon d’être et de communiquer.
A quoi bon mettre en ligne des articles, des photos, des points de vue, consacrer des centaines d’heures devant son ordi si c’est pour rien?
Je suis un vieux routier du vélo, mais ça ne suffit pas. Il faut encore trouver les raisons d’intéresser, de trouver à partager un étonnement.
Mes lecteurs 2018 par pays. Ils se reconnaîtront.
J’imagine que mes lecteurs me ressemblent et m’accompagnent, certains depuis longtemps.
Voila, combien?, je ne sais plus…si ça me revient: douze ans depuis 2006 que je raconte des histoires sur le vélo, autour du vélo…et parfois même complètement en dehors du sujet.
Hors sujet, vélomaxou! me crient dans la marge certains lecteurs.
C’est comme si je prenais une mauvaise note.
Comme ils ont raison!
Un jour, j’en ai eu marre des forums de clubs où l’on rabâchait toujours la même chose.
J’ai crevé l’abcès, je suis parti, vivre ma vie sur un blog, parler de tout et de rien et aussi un peu de vélo. Des vélos? j’en mets de moins en moins sur mon blog. J’en ai marre des vélos en photo. Quoi de plus banal qu’un vélo! Je préfère le paysage. J’ai muté.
Un peu de matériel de temps à autre et ça suffit, ça nous suffit.
Après tout, un vélo n’est jamais qu’un cadre avec deux roues et un guidon.
Plus quelques accessoires.
On me l’a même reproché d’être souvent à coté de la plaque.
158.000 vues en 2018, 70.000 visiteurs, le creux de 2017 est effacé . Merci à vous tous qui me lisez. Je vous le dois bien.
Il y aurait parmi mes lecteurs l’incarnation d’un profond apolitisme, ceux qui refusent au nom d’une neutralité de bon aloi de cautionner tel ou tel engagement au risque de rompre les liens ténus d’une confrérie cycliste secrète qui nous unit.
Ils on raison aussi.
Les protestations, je les entends, dirait qui vous savez…
Mollo vélomaxou! me disent-ils, à demi-mot.
Bon, je me calme.
Puis ça me reprend quand je ne résiste plus à cette révolte intérieure qui fait de moi un éternel insatisfait.
Il faut qu’on se le dise une fois pour toutes: FFVélo est une marque de la FFCT, la Fédération Française de Cyclo-Tourisme.
Un peu comme si l’on disait passe moi un Kleenex au lieu d’un mouchoir en papier.
Cette question là a occupé une bonne partie de l’assemblée générale de la FFCT à Boulazac les 1 et 2 décembre 2018.
Attachés à leur appellation FFCT, les participants ont demandé des comptes à la direction et ils ont obtenu une contrition et la reconnaissance d’une communication mal maîtrisée.
Une pierre dans le jardin de la présidente Marine Cano?
On se souvient de la phrase lancée à la cantonade « la FFCT devient FFVélo » qui avait entraîné de l’incompréhension dans les structures et dans les clubs.
Tout est pardonné, la FFCT reste FFCT.
D’ailleurs Dominique Lamouller, l’ex-président de la FFCT et PRÉSIDENT DE LA COMMISSION COMMUNICATION INSTITUTIONNELLE, explique pourquoi il a fallu créer la marque FFVélo…
Trop souvent avec notre ancien logo et un groupe de cyclos chevronnés, matérialisant notre pratique, nos clubs sont pris à tort pour un monde de sportifs inaccessibles…Il n’y a là absolument rien de choquant à ce que la marque de la Fédération parle de vélo et uniquement de cet engin et pas d’autre chose…Que nous ayons eu une communication mal maitrisée, je le conçois, mais pas du tout de mauvaises intentions.
Il faut donc changer l’image du couraillon bardé de pub sur les départementales par une autre plus conviviale capable d’attirer le grand public.
Il serait temps.
Coût de l’opération marketing FFVélo: 140874 euros.
Concernant la nouvelle identité visuelle, la Fédération avait passé commande d’une étude auprès d’Altimax. Selon cette société le taux de réponses obtenues a été satisfaisant. Le coût de l’opération est de 140 874 euros (dont 35 000 euros provisionnés sur l’exercice précédent). L’essentiel du coût est dû aux honoraires pour l’observatoire et le conseil pour 92 259 euros. Le coût de déploiement de la marque (séminaire, opération club, présentation aux structures) représente environ 48 000 euros.
Parlons licences:
La FFCT le déplore: Le club n’est plus toujours le lieu des pratiques sportives. Des applications digitales, des communautés sportives numériques dématérialisées : c‘est l’Ubérisation !
C’est quand même vache d’assimiler les communautés numériques dématérialisées à de l’Ubérisation.
Faire du vélo à partir d’une plate-forme Facebook ou autre n’implique pas qu’on soit un forçat du deux-roues.
Rien n’empêche la FFCT et ses clubs de s’ouvrir à ces techniques de retrouvailles le dimanche matin ou le samedi.
Au contraire, à mon avis, il y a là un potentiel de jeunes qui échappent dorénavant à la Fédération. La FFCT a du mal à accepter que son modèle de club a pris un sérieux coup de vieux dans la façon de pratiquer et qu’il est temps d’évoluer avec son temps.
Alors, les licences?
L’hémorragie continue.
En 2017, la FFCT perdait 2400 adhérents par rapport à 2016
Ne pas confondre adhérents et licenciés payants, 7654 licences gratuites ont été délivrées en 2017
En 2018, malgré ses efforts, la FFCT n’arrive pas à inverser la tendance qui fait que bon an, mal an, elle perd 2500 adhérents par an.
Au 30 septembre 2018 le nombre des licences est le suivant : LICENCES %Vélo Balade 10 457 9,06 % Vélo Rando 92 131 79,81 % Vélo Sport 12 847 11,13 % Total 115 435 100 %
La FFCT est retombée 27 ans en arrière en terme d’effectifs
C’est cruel, mais les chiffres parlent d’eux-mêmes.
Le tableau est encore plus noir quand on sait que les licences gratuites sont en progression (environ 10.000 licences gratuites sont distribuées chaque année à titre promotionnel (mon article de 2014)
Le nombre de licences payantes a fortement diminué passant de 112 925 en 2014 à 108 368 en 2017. Le nombre de licences gratuites a augmenté passant de 6 595 en 2014 à 7 654 en 2017.
Au total en 2018, le nombre de licenciés payants s’établit donc à 108368 soit sensiblement l’effectif de 1991
Le nombre de femmes se traine lamentablement à 18% et les jeunes à 10% des adhérents.
Il y a donc bien un problème d’image mais aussi de modèle sur la façon de faire du vélo à la FFCT.
Il y a eu presque 1 000 VAE de présents lors de la Semaine fédérale, soit pratiquement trois fois plus qu’en 2017 à Mortagne-au-Perche.
Kruth et la vallée de la Thur lors d’une accalmie de pluie et de vent en ce 24 décembre
Des Schlossberg (montagne au château), il doit en exister des centaines.
On ne peut pas tous les connaître.
Mais celui-ci, si près de chez moi, je ne le connaissais pas.
Mon cheminement du jour à pied abordera ce piton granitique de l’époque glaciaire qui domine le lac de Kruth
La preuve qu’on peut passer pendant vingt ans sur la route en contrebas au bord du lac réservoir de Kruth avec son vélo et tout ignorer de l’existence de ce château perché là-haut dans la forêt.
C’est un peu le problème avec nos engins modernes, on va trop vite.
Avec le VTT, j’ai déjà ralenti le rythme pour m’engouffrer dans des sentiers improbables.
Aujourd’hui, je serai à pied.
C’est bien aussi la balade à pied.
Mon confrère et ami Pierre Brunner est un esthète de la marche à pied et les vallées de la Thur et de la Doller n’ont plus de secrets pour lui. Sans aucun doute.
Sa notoriété est telle qu’il est en tête du moteur « gougueleu » avec son Circuit des Roches du coté de la Schlucht.
Même le Club Vosgien en rougit. C’est dire!
Ce matin donc, promenade dominicale au barrage-réservoir de Kruth en amont de notre vallée de la Thur.
Je voulais voir son remplissage, après tant de mois de sécheresse.
Je l’ai vu!
Tous les mini-torrents qui l’entourent sont en furie.
A pied, j’avise un panneau derrière l’auberge marqué « escalade ».
Grimpeur invétéré, j’escalade ce piton rocheux qui domine le lac.
C’est pas trop difficile, puisque je ne grimpe pas à quatre pattes.
J’apprends la langue sanglier vite fait, ouik-ouik, heu-heu-heu, Ffft, Rouf-vrouff, Wouk…un vacabulaire que beaucoup de nos contemporains peineraient à maîtriser
J’aborde un grand plan forestier.
Toute la surface est couverte d’accrobranches, ce nouveau jeu à la mode pour attrapper le touriste de passage.
Je suis dans un parc d’attractions, vide d’occupants en cette saison.
Puis j’avise un fléchage sentier de découverte…et me voila à nouveau grimpant vers le sommet de ce piton rocheux.
Un parcours confortable
Très vite je comprends que je suis sur le chemin d’un château fort moyenâgeux, le château du Schlossberg, dénommé aussi château de Wildenstein, dont le village en amont du lac porte le nom.
Facile: tous les cent mètres des planches explicatives de belle qualité.
Je commence à l’épisode trois, j’ai raté les deux précédents.
J’ai raté le départ de l’excursion mais pas le plus intéressant, semble t-il.
Je remonte donc le chemin taillé dans la roche avec ses « pas d’ânes » pour aider les animaux de trait à porter les charges jusque là-haut. Sur les cotés de petites rigoles pour évacuer l’eau des pluies.
le sentier taillé dans la roche et ce qui ressemble à une saignée destinée à un barrage de bois
Le château du Schlossberg est mentionné pour la première fois en 1253. Lors de sa vente par les sires de Horbourg à l’abbaye de Murbach. Ruiné dès le XIVe siècle, il n’est rebâti qu’en 1575, puis aménagé pour une défense plus efficace pendant la guerre de Trente Ans…détruit à nouveau par les Suédois en 1644.(in Les Vosges du Sud par le Club Vosgien volume 6-éd 2eme trim 1981)
le château tel qu’il devait être avant sa ruine
Un reste de muraille apparaît
la barbacane et son accès
l’entrée du château est creusée dans la roche. elle est courbe pour déjouer les tirs de l’attaquant. à gauche, une trouée apportant de la lumière et donnant sur un précipice
on identifie quatre niveaux sur les vestiges
A l’étage supérieur de la ruine, on domine la vallée de la Thur
Le Club Vosgien (?) a installé un abri dans l’enceinte de la ruine. Je n’aurais pas osé. J’aurais préféré conservé l’authenticité des lieux sans y ajouter une marque contemporaine aussi discrète soit-elle
on redescend par là.
le sentier est transformé en rû tellement il a plu
Des moraines glaciaires. Débris de roches arrachées lors de la glaciation qui recouvrait la contrée sur 400m de hauteur
on aperçoit la barrage du réservoir de Kruth en contrebas lors de la descente.
Voici le point de départ que j’ai raté au bord de la route qui longe le lac derrière l’auberge
Vous pouvez éviter ma grimpée hasardeuse en prenant tout simplement le chemin balisé qui mène au château (triangle rouge sur ma carte IGN ancienne) mais qui est signalé anneau bleu sur place.
3km-100m de dénivelée. Pour la digestion le jour de Noël, c’est très bien.
La rumeur se colporte (Crispin et Scapin par Daumier)
Ce n’est hélas pas un conte de Noël.
La rumeur grandit.
Des femmes disparaissent dans des cabines d’essayage et on ne les retrouve jamais.
Les plus anciens se souviennent de cette rumeur colportée en 1969 de bouche à oreille puis reprise par la presse et appelée « la rumeur d’Orléans »
A cette époque là, point d’internet.
Aujourd’hui l’internet colporte les rumeurs à la vitesse de la lumière.
Parmi les rumeurs, il est difficile de discerner le vrai du faux; c’est un bruit qui court, une nouvelle sans garantie de certitude.
Les grandes énigmes policières ou politiques font l’objet de rumeurs nombreuses; parmi elles l’affaire Boulin, l’affaire Markovic, l’affaire Ben Barka, l’affaire du Pain Maudit, l’affaire Omar Raddad, l’affaire du Temple Solaire, l’affaire Godard, l’affaire Dupont de Ligonnès,…
On reproche beaucoup aux réseaux sociaux d’être en outre à l’origine de thèses complotistes pour mettre en doute la sincérité de décisions politiques.
Exemple dernier avec le Pacte de Marrakech ratifié par l’ONU et accusé de programmer une immigration massive. Une rumeur qui a été capable de faire exploser le gouvernement belge.
Entre-nous soit-dit, un pacte malvenu qu’on a précisé non contraignant alors que les peuples se sentent menacés à divers titres par l’immigration.
Parfois ce sont les médias qui alimentent la polémique et qui instaurent le doute. Il est souvent difficile de dire la vérité quand les thèses en présence manquent de preuves tangibles.
Longtemps on a accusé les adjuvants des vaccins de propager des maladies.
Même démentie, cette rumeur persiste et elle est peut-être à l’origine de cette défiance vaccinale propre à la France.
Certaines rumeurs sont alimentées parfois par les journalistes eux-mêmes, bien qu’ils s’en défendent, alors qu’ils dénoncent en même temps les fake-news (les fausses nouvelles) colportées par les réseaux sociaux.
Prenons un exemple.
Cette femme décédée aux urgences de l’hôpital Lariboisière, à Paris le 18 décembre.
Voici un drame incroyable tel qu’il est rapporté par la presse et qui pose un problème propre à alimenter la rumeur: on serait en danger à l’hôpital.
Cette personne amenée par les pompiers vers 18h45 a été retrouvée morte le lendemain matin à 6h20.
Où ça? comment? pourquoi?
Nous n’en saurons peut-être jamais rien.
Vous allez aux urgences pour un mal de tête, croyant y être en sécurité, et vous en ressortez les pieds devant.
Voila qui fout la trouille.
Que dit la presse?
Au bout de cinq heures d’attente, elle aurait été appelée pour voir un médecin, mais n’aurait pas donné de réponse (L’express.fr)
Aussitôt, ma compréhension des faits laisse penser qu’il y a quelque chose qu’on nous cache et qu’une rumeur est en train de naître.
Cette femme, visiblement, a été appelée, elle n’a pas répondu, on a considéré qu’elle était partie (L’express.fr)
Aucune procédure hospitalière bien écrite et respectée ne peut conduire à une telle conclusion.
En fait, la personne n’avait pas quitté les urgences, elle y était morte!
Et personne ne l’a vue mourir, ni parmi les patients qu’on dit nombreux, ni parmi le personnel.
Était-elle cachée dans un recoin des urgences? dans les toilettes? sous la couverture d’une civière?…
Dans ce cas précis, la presse en dit trop peu et manque à son devoir de transparence en n’étayant pas ses informations. Il semble qu’elle se contente de l’information officielle sans la vérifier.
Dans le communiqué de presse de l’AP-HP qui relate les faits, voici ce qu’on peut lire in fine en bas du texte…comme s’il s’agissait de relativiser ce drame…
L’AP-HP est un centre hospitalier universitaire à dimension européenne mondialement reconnu. Ses 39 hôpitaux accueillent chaque année 8,3 millions de personnes malades : en consultation, en urgence, lors d’hospitalisations programmées ou en hospitalisation à domicile. Elle assure un service public de santé pour tous, 24h/24, et c’est pour elle à la fois un devoir et une fierté. L’AP-HP est le premier employeur d’Ile de-France : 100 000 personnes – médecins, chercheurs, paramédicaux, personnels administratifs et ouvriers – y travaillent.
C’est un effectivement un devoir et une fierté de savoir comment cette personne prise en charge par l’AP-HP a pu échapper à la vigilance de ceux qui étaient chargés de s’en occuper et de lui donner les soins.
L’affaire sera-elle étouffée? mise sur le compte de la pression due au manque d’effectifs?
On attend de savoir puisqu’on nous assure que nos services publics sont parmi les plus chers et les meilleurs.
Sinon la rumeur qu’on nous cache quelque chose risque d’enfler.
Toutes les associations caritatives montent au créneau en cette veille de Noël.
Le message est le même:
Vous donnez 100€, l’État vous rembourse 75€
Ma boite mail reçoit chaque jour des messages qui tentent de rassurer ceux qui font défaut à l’appel.
Au rang desquels les retraités à qui l’on a ponctionné un supplément de CSG et dont le pouvoir d’achat n’est plus aligné sur le coût de la vie…sans parler de la taxe d’habitation dont l’extinction est à vitesse variable.
Pour ma pomme, l’État me pique royalement 750 euros et s’imagine que ces cochons de payants n’oseront pas la ramener.
Je l’ignorais, maintenant je le sais, je suis riche.
Les dons en cette fin d’année sont en chute libre.
Le Téléthon en a été l’illustration.
Alsace Nature m’écrit donc ce matin…
Alors que votre impôt va être prélevé à la source sur votre salaire ou votre penqsion, vous demandez peut-être comment vous allez bénéficier de la déduction fiscale à laquelle vous donnent droit vos dons.
A partir du 1er janvier 2019, les dons seront remboursés par l’administration fiscale dans l’année qui suit vos dons.
Écrit dans l’urgence, on n’a pas eu le temps de relire le communiqué où pension est libellé penqsion.
C’est donc l’État qui finance à 75% les associations habilitées à recevoir des dons déductibles…et qui se rembourse en augmentant la CSG.
Élémentaire mon cher Watson!
Il n’a donc pas intérêt à ce qu’on soit trop généreux vu la période de contraintes fiscales qui étreint nos finances publiques.
Ce qui inquiète les donateurs, c’est que l’État oublie de nous rembourser avec son fameux prélèvement à la source.
Cette crainte n’est pas infondée lorsqu’on voit avec quelle légèreté ce qui vrai aujourd’hui ne sera plus vrai demain.
Personnellement, ce gouvernement des riches ne m’inspire plus aucune confiance et je ne dois pas être seul.
Jamais un cycliste du dimanche ne viendra se risquer dans ce genre de situation
Un sujet olé olé?
Perdu!
Il s’agit en fait de nos pratiques cyclistes sur lesquelles se penche le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire.
Si ça existe comme Ministère. Mais en ce moment ça se vend mal.
C’est un peu long à retenir par cœur…surtout le solidaire à la fin.
On vient d’en avoir une belle démonstration avec la hausse des carburants qui frappent en priorité ceux qui se déplacent en bagnole.
Passons!
Donc l’enquête en question vise à savoir si les cyclistes sont poreux entre-eux.
C’est à dire si un mariage est possible entre vélo des rues et vélo des routes ou si ces mondes s’ignorent.
Je me marre car je connais la réponse d’avance.
Jamais un cyclo bodybuildé en lycra, les poils rasés, ne viendra se compromettre avec une cyclote sur une bécane avachie par un panier de courses rempli à l’Aldi.
La fameuse porosité (tant rêvée par les tenants du tout vélo) entre les pratiques cyclistes n’existe pas en France.
Oui, on trouvera toujours un ou deux hurluberlus comme vélomaxou pour tâter de la route, de la ville, du VTT et du cyclo-camping; mais ils ne font pas florès.
Et encore! si j’en suis là, c’est grâce à la retraite. Toute ma vie professionnelle a reposé sur l’usage de la voiture par obligation.
La cassure est franche dans les bataillons de cyclo-sportifs; moins chez les cyclotouristes dont les contours sont plus flous.
Chez le vélotafeur ? je ne sais pas.
Chez l’urbain, j’en connais qui détestent les sportifs à vélo comme la peste.
Y va y avoir du boulot avant de tenir congrès!
Je ne vais pas faire un long discours mais les pratiques et les objectifs sont tellement distendus qu’il est impossible que ces mondes cohabitent un jour.
Rien que pour les infrastructures, personne n’est d’accord, alors c’est facile pour les pouvoirs publics de ne rien entreprendre.
Le problème majeur est celui d’un conflit d’usage des pratiques cyclistes entre cyclistes et aussi de l’image qu’on se fait du vélo dès lors qu’on observe le phénomène de l’extérieur.
Il y a donc une incapacité culturelle à coopérer dans les différentes sphères du mouvement cycliste.