Imaginaire pictural (3)

Imaginaire pictural (2)

Faut pas croire!

C’est pas mal, chez moi

Faut pas croire! Le VTT est une discipline exigeante dès lors qu’on ne se contente pas du parcours ordinaire.

Par ordinaire, je veux parler de ces balades lentes, bucoliques où l’on admire le paysage et où un doux zéphyr vous berce..

le travail cardiaque en 1h40 de VTT

Chez moi, dès que je quitte le logis, me voila au cœur d’une succession de grimpées. A soixante-dix ans, je l’avoue, c’est plus difficile qu’avant.

La pente bitumée du lotissement, je l’aborde à froid. Normal, elle derrière chez moi et je n’ai aucun échauffement…le cardio grimpe déjà à 140. Pourtant j’ai presque tout mis, il ne me reste que deux ou trois dents sur la dernière couronne…je monte « décalé » et je frôle le fourgon de Suez qui m’oblige à quitter la trajectoire. Je sais qu’avec aussi peu de vitesse et donc d’équilibre, je risque la chute aisément en cas d’obstacle inopiné.

Bon maintenant je reprends mon souffle dans la prairie, le long de la vigne. Je biaise…je cherche la moindre pente pour rejoindre la route. Après Leimbach, je longe le bel étang au Niederes Eichholz et je grimpe à nouveau pour rejoindre Burgerwald au-dessus de Roderen. Les derniers vingt mètres: à pinces! Je ne veux pas tomber sur un sol mou couvert de feuilles mortes.

Le rue des Près ne me fait rien gagner. Je dois prendre le Hohacker par la route, ce n’est pas facile mais j’ai le vent qui m’aide. Je traverse le bois jusqu’à Stockacker à l’entrée de Michelbach. C’est couvert de feuilles dans la descente et donc piégeux car en-dessous il y a les ornières. Mais que ce parcours est beau!

Normalement le tour du lac est facile. Mais j’ai un vent de nord-est glacial qui me freine le long de la forêt.

Ensuite je longe le cimetière des animaux à Aspach. Un couple se recueille devant une sépulture fleurie, je retire quelques branches qui barrent le chemin.

La piste de Leimbach termine de m’épuiser. A travers mes gants, l’arthrose me brûle les doigts.

Faut pas croire: le VTT est une discipline exigeante.

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Imaginaire pictural (1)

Imaginaire pictural

aquarelles 16×12

Je les peins par quatre.

Tout n’est pas imaginé comme par exemple en bas à gauche qui ressemble un peu à un paysage connu des Thannois.

Si vous voulez une planche hivernale, faites moi signe!…

Route

C’est indicible, je n’ai pas envie de VTT actuellement. Une paresse inexplicable. Pourtant la route n’est pas à mon avantage, il me faut pédaler longtemps pour avoir un tour qui me contente.

La petite grimpée avant Wuenheim fait jusqu’à 7%. Je ne l’aime pas. A Soultz, je pousse jusqu’à Readersheim, puis Ungersheim, Ensisheim, les fermes avant Battenheim. Un itinéraire fait des dizaines de fois lorsque j’étais Mulhousien.

Puis je vais rechercher la piste de la Thur à l’Ecomusée pour rentrer chez moi.

Une surprise: la piste est interrompue à l’Ecomusée, un pont absent. Néanmoins on peut passer à pied. Plus je me rapproche de Thann, plus j’ai froid (je n’avais emporté que deux épaisseurs), la température avoisine 2 degrés.

Fuir le monde?

Dis comme ça c’est abrupt et faire preuve de peu d’humanisme.

Je paraphrase Ahmet Altan qui de sa prison écrivait en signe de désespoir son livre « Je ne reverrai plus le monde ». Moi je n’écris pas de livre, je n’en ai pas l’intelligence. Je m’insurge cependant, préférant me murer dans le silence.

La pandémie qui redémarre nous incite à la prudence à l’égard de tous ces amusements publics qui se préparent d’ici la fin de l’année. Je veux parler des fêtes et aussi de tout ce consumérisme insensé qui veut qu’on arpente en long et en large les commerces et galeries à la recherche de cadeaux.

Je ne parlerai pas d’un monde qui m’est étranger: celui des soirées festives du samedi soir qui plaisent aux jeunes générations, celui du spectacle vivant…et en même temps je me dis qu’il faut bien que les commerces et les artistes puissent vivre.

Vacciné avec trois doses depuis peu, je vois encore placardés dans ma ville des affichettes qui instillent la peur du vaccin. Dans cette partie de bras de fer entre pro et opposants à la vaccination, on ne sait pas qui va gagner, sinon la maladie.

Je ne sais plus où va le monde sinon à sa perte.

Alors faut-il fuir le monde?

Il y a des gens apeurés pour qui la résurgence virale semble incompréhensible après tous les efforts que nous avons déployés…et il en existe d’autres qui n’ont en rien à cirer.

Cruel dilemme et lendemains incertains!

Tour ensoleillé

La médecine fait des merveilles

le scan, nouveau sésame du monde moderne

Qui n’est pas un jour dans sa vie confronté à l’hôpital!

J’ai encore cette chance d’y être peu allé. Ce matin, examen visuel dans le grand hôpital mulhousien, le GHRMSA. Tout y est parfaitement rodé. Comme à l’accoutumée je ne peux m’empêcher de relater cette expérience. L’hôpital de Mulhouse, comme tous les autres hôpitaux, est confronté nous dit-on à un manque de personnels et de moyens. Je suis incapable d’en juger. Pourtant je suis sûr que ses agents font des miracles, y compris parfois avec des cas graves et désespérés.

Parking payant pour consultant. J’ai commencé par aller fureter du coté des urgences, près de l’hélico du SAMU, croyant échapper à la grande entrée. Non, ce n’était pas bon, à coté des urgences, il n’y avait que la chambre mortuaire.

Devant la grande entrée, la cohorte d’ambulances et l’inévitable zone fumeurs avec les malades amputés sur leur fauteuil venus en griller une.

Une fois dans le sas, un vigile me surveille attentivement car je cherche mon masque… tout neuf en tissu immaculé et plissé, élastiques réglables et pince-nez ajustable. J’ai une femme merveilleuse qui pense à tout.

Scan du passe sanitaire. OK, c’est bon.

La liste des services se dresse face à moi dans la salle des pas perdus. C’est un grand catalogue abscons. Finalement j’avise une dame de service qui pousse son chariot.

  • L’ophtalmo?…c’est le grand couloir tout de suite à droite

Ce sera ma seule relation humaine teintée de compréhension.

Comme pour faire la queue au rayon fromage d’Auchan, prendre son ticket et attendre que votre numéro s’affiche…

Pendant qu’on me prend en charge sans aménité, derrière une vitre blindée (aménité: nom féminin signifiant amabilité), je débite au pas de charge nom, prénom, adresse, number phone. Ce faisant, j’observe un lecteur scanner derrière la vitre blindée dotée à cet endroit d’une petite fente…c’est pour valider votre ticket de parking qui vous permettra de sortir gratuitement. Sinon, c’est 1.60 euro l’heure. C’est vraiment sympa. Je ne remercierai jamais assez ce geste d’une machine me rendant la vie moins chère.

Une première mesure, votre pression intra-oculaire.

Notez bien que jamais on ne m’indiquera à quoi sert cet examen, ni d’ailleurs son résultat. En fait je le sais, votre globe oculaire est pourvu d’une humeur liquide dont la pression ne doit dépasser un certain seuil, sinon vous allez abimer votre nerf optique, risquer un glaucome et engendrer plein de choses désagréables pour votre vue notamment si le petit conduit de décharge de l’humeur est bouché.

Passage au tonomètre à air pulsé: c’est désagréable mais non douloureux et votre œil qui est malin se ferme quand on lui souffle dessus…la machine recommence mais l’opératrice s’impatiente car elle n’a pas que vous à s’occuper

  • Vous habitez à quelle adresse? ne tentez pas de lui répondre et vous? c’est juste pour voir à l’ordi si elle a le bon client.Personnellement, pour éviter ces erreurs, je préconise un bracelet avec code-barre au moment d’entrer.
  • Ne fermez pas l’œil, allons!
  • Retournez dans la salle d’attente, dans le couloir à gauche…

Bien sûr, je me trompe et j’entends appeler mon nom au bout du couloir.

Je manque de renverser le totem de gel hydroalcoolique qui trône au milieu de l’allée

  • On va vous faire un champ visuel, alors retirez vos lunettes et baissez le masque, je vais vous boucher un œil
  • N’appuyez pas sur le bouton n’importe quand sinon vous allez fausser les résultats!…

Au bout de cinq minutes, j’ai eu envie de balancer la Game-Boy. Je ne sais jamais si j’ai coulé le destroyer en haut dans le coin droit ou le périscope qui émerge insidieusement en bas au milieu. Mais j’ai l’œil, je suis capable de combattre cinq ou six attaques simultanées.

  • je vous sens bien fatigué…
  • est-ce que je peux changer de main?
  • pour quoi faire?
  • parce que j’ai la main qui fatigue…et peut-être qu’étant gaucher les ordres iront plus vite jusqu’à mon cerveau…

Manifestement la manipulatrice n’a pas apprécié ma remarque pourtant de bon sens.

Au bout de vingt minutes, j’étais dehors.

Résultats au prochain rendez-vous.

On en pensera ce qu’on veut, mais la médecine moderne est devenue très performante et d’une efficacité redoutable. On aurait tort de l’accuser de ne pas faire des efforts surhumains de productivité. Je viens d’en avoir la preuve en live.

J’ai repris ma voiture et, dernier miracle de la technologie, mon ticket de parking a déclenché le lever de la barrière me permettant de fuir ce monde aseptisé et mécanisé.

Je postule un emploi de facteur à vélo

Facteur à vélo.

Voila un métier fort demandé dans les agences d’intérim. Pourquoi? je ne sais pas. A chaque fois que je vois un poste de facteur à vélo sur Facebook, je vais postuler. Histoire de me faire un peu de tunes. En plus sur Facebook, c’est facile il suffit de cliquer.

10,48 euros, l’heure de vélo électrique, j’accepte.

Comme ça en faisant le trottoir, je vais rencontrer madame Michut qui promène son chien et monsieur Robert qui va prendre l’apéro. Oui, je sais, il y a les boites dans les communs. C’est ingrat les communs. Mettre les factures de l’EDF, distribuer les menaces avant saisie, ce n’est pas facile.

J’ai prévu de porter le casque en cas de représailles.

Il est vrai que le métier se privatise. Sans le dire. Le management dans les centres de tri doit avoir le profil du parfait garde-chiourme pour gérer des types qui fuient en courant au bout de la première journée ou qui oublient de revenir.

La Poste a encore son monopole du pli mais ça ne paie plus. A un euro la lettre, je préfère la porter moi-même. Et surtout pas de chèque: l’indice de confiance est au plus bas. Alors si vous réservez des places sur CroisiEurope pour Noël un conseil: portez le chèque vous-même.

Avec une image comme celle-là, je pense que la Poste a toutes ses chances de faire appel à moi pour redorer son blason.

Peut-être même que je vais monter rapidement en grade et accéder à la conduite d’un triporteur Staby

Si par mégarde du recruteur, je suis invité à faire valoir mes états de service auprès de la Poste, soyez sympa, ne me caftez pas. Il y va de mon avenir cycliste.

Mes amis préposés de la Poste peuvent s’attendre au pire.

La maman des poissons pas contente

Vauthiermont

Temps médiocre avec seulement 4°C mais sans vent ni précipitations.

J’oscille entre du moyen court et du moyen long. Je suis un centriste du vélo. En partant à 13h30, il ne faut pas s’attarder au-delà de 17h car la nuit tombe vite. Bien sûr j’ai mes lampes, ma veste rétro, fluo mais à certains endroits comme la route d’Altkirch à Burnhaupt le trafic est chargé et à 16h on est déjà moins visible

Quatre cyclos tristes sur la piste. Ils pédalent avec opiniâtreté. Ils s’appliquent, même. Ils ne sont pas là pour rire manifestement. On a l’impression qu’ils vont à l’enterrement ou qu’ils en reviennent. Le leader devant, silence dans les rangs. Je les aborde. « Vélo » annonce celui qui est derrière. « Je ne suis pas pressé, bonjour!… »

J’ose « vous rentrez à Mulhouse? »…histoire de ne pas passer comme un sauvage…d’autant qu’ils ont un bon train de 20-22

La dame me dit « à Burnhaupt ».

Je passe car manifestement je suis de trop.

Plus tard je sors à Saint-Bernard et je ne les vois plus derrière moi. Ils ont du quitter la voie verte plus tôt.

A l’entrée de Burnhaupt-le-Bas, je les retrouve. Je m’arrête au feu pédagogique. Ils passent en maugréant.

La sortie de ce groupe ne ressemblait pas à une partie de plaisir. Finalement, je me dis que tout seul, c’est bien aussi le vélo.

Travaux à l’écluse d’Hagenbach.
Les poissons manifestent

Airbag Cirrus

On trouve la prévente sur Facebook de cette veste airbag pour cycliste. Elle ressemble à ce qui existe déjà pour les motards et elle se déclenche en cas de choc comme un airbag de voiture.

C’est certainement un bon produit mais à ce prix (511 euros) saura t-elle séduire?

Ce système existe aussi pour les casques

Relief

acrylique sur toile 46×55

Véloscopie

Miroir du cyclisme:je ne suis jamais reconnu dans le miroir

Faites comme moi: écrivez un titre et débrouillez-vous ensuite.

J’ai déjà fait le premier pas, le titre. Je ne sais pas comment il m’est venu à l’idée d’écrire Véloscopie. Je ne sais même pas si il existe ce mot, tant pis je l’ai écrit. C’est un peu dans le genre rétroscopie. Je cherche ce que je pourrais dire autour de ce mot. Des histoires de vélo? ça coule de source. Je me souviens que dans le passé il y avait « Miroir du cyclisme ». C’était un peu une façon de nous faire miroiter un avenir de champion cycliste. Prenez un prolo allant à l’usine gagner sa pitance, il se voyait en Bernard Hinault rien qu’en passant devant le kiosque à journaux et sa journée durant sur sa fraiseuse, il croyait fraiser des jantes de vélo.

Finalement le contremaître lui mettait un coup de botte dans le train pour lui rappeler qu’il était à l’usine. Pas dans le Tourmalet.

Les masses populaires, comme disait Marchais, n’avaient qu’a bien s’tenir.

Bon mon intro est faite. Et maintenant qu’est-ce que je vais raconter?

Dans le prolongement de mon histoire championnesque, il faut rester sur terre. Le vélo c’est pas seulement celui-là, celui de Bernard Hinault, le pauvre. Le vélo c’est celui de tous les jours. J’en fais presque tous les jours, je pourrais donc être titulaire d’un brevet non pas de grimpeur avec un maillot à pois mais d’un brevet de fidélité à un mode de mobilité qu’on dit douce. Douce est vite dit, c’est sur le papier, dans les ministères; mais sur le terrain, faut pas croire, le vélo c’est dur. Comme des noyaux de pêche. De quoi décourager tous les postulants habitués aux fauteuils Pullman de leur bagnole.

Alors le vélo, faut que je vous dise, il a perdu la partie. La partie?… Oui la partie d’échecs. Au début on espérait que la Petite Reine deviendrait grande, qu’elle était promise à un grand avenir et pourtant elle a perdu, bêtement, sous les coups de boutoirs de la transition écologique. Remarquez des princesses qui abdiquent avant même d’être reines, c’est déjà arrivé.

Dacia Spring, le bond en avant de la voiture électrique bon marché

A force de polluer avec nos bagnoles, on s’était dit prenons le vélo et on n’en parlera plus. Les villes vont redevenir potables. C’était sans compter sur la fainéantise du genre humain et la rouerie de l’industrie. Depuis l’avènement de la bagnole électrique à marche forcée, tout va redevenir comme avant. Les rocades, les Speddy sur le bord de la rocade, derrière l’Intermarché, les parkings géants, les stationnements sur trottoirs, les drive Mac Do, Leclerc,…tout va redevenir comme avant avec l’électrique. L’électrique ne polluera plus en ville. En plus les écolos auraient tort de se plaindre, le nucléaire nécessaire est déjà tout prêt chez nous et donc plus d’effet de serre.

En plus la bagnole électrique est loin d’avoir des défauts; outre qu’elle est silencieuse, qu’elle ne pollue pas, elle bénéficie d’un excellent rendement de ses moteurs, bien supérieur à celui des moteurs thermiques et en dépit du poids des batteries.

Ma véloscopie tourne à l’autoscopie

Je dois avoir une petite voiture derrière la tête. Est-ce que la voiture me rendrait fou, par hasard? Je devrais me faire psychanalyser. On se trompe, je ne suis qu’un Français ordinaire, comme beaucoup de mes semblables, qui observe le tohu-bohu médiatique autour de lui. Ne pas se laisser attendrir par le cri des sirènes!

Ne pas se laisser attendrir! Pas facile.Miss Sirène 2019, Julie Peugeot (!) native de Pont de Roide.

Potabilité

En parlant de villes potables, la mienne est au régime sec. Un malencontreux accident forestier d’hydrocarbures infiltrés dans le sous-sol a pollué notre réseau d’eau (15000 hab). Évidemment grand ramdam des autorités: ne plus boire l’eau ni faire la cuisine avec cette eau. Mercredi, ça fera une semaine. Les services compétents ont vidangé les bassins et balancé des milliers de litres à la rivière pour tenter de se débarrasser des quelques molécules scélérates. On dit que ma ville est branchée sur le bassin aquifère de la Hardt en attendant de retrouver l’eau des Vosges…L’eau de la Hardt plombée à l’atrazine des maïsiculteurs?

Entre-nous, je me demande quelle est l’ampleur du phénomène bactériologique et si quelques traces de gasoil dans l’eau est de nature à créer tant de dérangements. Dans ce cas à quoi servent nos périmètres de protection des captages s’ils peuvent être attaqués aussi facilement?

Je vous laisse imaginer la suite de ce monologue bien improbable…

Grisaille

Notre Dame du Chêne. dans la grisaille, ces bougies annonçaient un peu la féérie de Noël. Le monsieur a glissé une pièce dans la fente, puis il a allumé deux bougies qu’il a placées à gauche. Ça équilibre lui ai-je dit, puis, acquiesçant, il a fait un signe de croix et s’est recueilli.J’ai regretté cette observation trop rationnelle dans cet univers de foi.

Je suis parti dans la grisaille. Un truc qui vous remplit d’humidité sans vous mouiller vraiment. Parfois ça gicle sur les surchaussures. Méfiance avec les feuilles mortes, toujours les aborder en ligne droite. C’est le long des collines que le brouillard a eu du mal à se dissiper.

J’ai toujours imaginé que cet édifice religieux préfigurait nos fusées à étages de Kourou en Guyane. (Burnhaupt le nieder)

Finalement, parti avec un corsaire un peu fin pour la saison, au bout de 50km tout rond, j’étais content de rentrer.

Cherchez l’erreur typographique

Cent cols: Enrico Alberini nouveau président

Ça vient de sortir à l’AG des Cent Cols à Saint-Maxime: Enrico Alberini est le nouveau président du Club des Cent Cols. Il succède à Bernard Giraudeau avec qui j’avais eu le plaisir d’accomplir le tour du Haut-Rhin à VTT.

Enrico, comme son nom l’indique, est italien et membre 5065 de la Confrérie. Il totalise à son actif 3467 cols à vélo.

Un tour de Thur

Pour faire mon jogging « décentralisé », je prends mon vélo et je l’attache en lieu sûr devant le centre de tri de la Poste à Vieux-Thann. En lieu sûr? finalement je n’en sais rien.

C’est un samedi pluvieux qui s’annonce. Alors je prends mes pompes à mon cou et je fais un tour de Thur à pinces. C’est la première fois que je fais ce tour à pied. Chemin à l’aller, piste pour le retour. Un circuit qui fait juste 5 km et qui me convient.

Je n’ai pas l’expérience du terrain mou; je redoute les ornières.

J’aborde une dame dans le bois. Elle sursaute, elle a eu peur. Le chien m’emboite le pas, il est tout content de courir avec moi. La propriétaire l’appelle, mais non, le chien court toujours. Il me saute dessus, tout en joie. La dame sort son sifflet pour rappeler son chien…il avise un joggeuse qui me suit et se met à courir avec elle. J’ai entendu longtemps le sifflet.

Il y a vraiment des gens incapables de contrôler leurs bêtes. Mais celui-là était gentil, heureusement.

Le phénomène « chien », c’en est un, ne cesse de me surprendre. On ne trouve plus beaucoup de promeneurs sans chien(s). Dès lors je m’interroge, le chien a t-il suscité la promenade de gens habituellement sédentaires? Si oui tant mieux.

Dans mon enfance j’ai eu des chiens, les animaux ne me gênent pas dès lors que leurs maîtres savent se faire obéir en prenant soin des autres usagers. Ce n’est pas toujours le cas. A vélo une chute par la faute d’un animal peut être dramatique. Les propriétaires en sont-ils conscients?

Cela dit, détrompons-nous: en dix ans le nombre de chiens a reculé en France de 1 million selon le quotidien Ouest-France. Il n’y en aurait plus que 7 millions!

Enfance

acrylique sur toile 46×38

J’y retourne une fois l’an. C’est le pays de mon enfance. Les lieux se sont policés, le chemin rectifié, goudronné, les plantations renouvelées, l’éclairage urbain installé. Pourtant le village se meurt doucement, la population s’étiole. En 1846, on comptait 346 habitants, aujourd’hui 95.

Pire, l’église est à vendre.

11 novembre

Vaccins covid + grippe?

Ce billet ne s’adresse pas aux antivax

Je vais essayer de comprendre la rationalité de la position des antivax…ou justement comment expliquer son absence. Le raisonnement humain doit être à géométrie variable. Ça m’intéresse bougrement d’autant que ma pharmacienne, supposée rationaliste, m’a tout de go déclaré qu’on n’avait pas beaucoup de recul avec le vaccin covid. Subitement ce manque de recul m’a rappelé un argument tenu depuis des mois par les antivax. Mon ouvrage de référence sera donc « Rationalité » de Steven Pinker.

Sur la foi de la position de la Haute Autorité de Santé (HAS), je me suis rendu chez mon pharmacien pour me faire vacciner à la fois contre la grippe et contre le covid (rappel 3eme dose).

Pas question! Le pharmacien s’y oppose.

Deux explications me sont fournies:

  • d’une part le risque que mon organisme ne supporte pas les deux vaccins
  • d’autre part l’incapacité à se fournir les doses covid dans un délai raisonnable et à organiser les rendez-vous conjoints de plusieurs patients.

Donc ce matin j’ai reçu mon vaccin anti-grippe comme chaque année.

Pour le rappel covid après 6 mois, je me suis inscrit dans un centre de vaccination via Doctolib

La HAS rappelle que la réalisation concomitante des vaccins contre la grippe et la Covid-19 est possible afin d’éviter tout délai dans l’administration de l’une ou l’autre de ces injections. Concrètement, les deux injections peuvent être pratiquées le même jour, mais sur deux sites de vaccination distincts – un vaccin dans chaque bras (source)

Le conflit d’usage se porte bien

La montée des intégrismes modaux ne cesse de faire des émules.

Actuellement le lobby voiture se paie les piétons. Les piétons seraient trop peu prudents lorsqu’ils traversent la rue le nez sur leur smartphone. Alors fatalement, les automobilistes qui paient plein pot s’ils renversent un piéton sont légitimement fondés à se plaindre du laxisme de la maréchaussée.

Cette rébellion anti-piétons des automobilistes, les cyclistes la connaissent, eux qui sont souvent la cible d’attaques en tous genres.

Mais voila qu’on s’attaque aussi à la réglementation. Selon les automobilistes, la vie devient impossible en ville avec les zones 20 ou zone de rencontre qui donnent trop de droits aux piétons.

Il est vrai que les maires édictent souvent des arrêtés favorables aux mobilités douces avec des zones 30 généralisées et des dos d’ânes scélérats partout.

Longtemps les piétons se sont plaints d’être en insécurité sur les trottoirs, un domaine qu’ils pensaient détenir pour déambuler en toute quiétude. Non! les deux roues en ont pris possession pour s’exonérer des bouchons et des feux ainsi que des sens interdits.

Quelle pagaille!

Concrètement, moi qui habite la campagne, je ne suis pas mieux loti.

Rien qu’aujourd’hui sur la Voie Verte V33 (vallée de la Thur en Alsace):

  • deux dames qui dissertent au milieu de la voie, je sonne trois fois…j’avais une bande étroite pour passer à droite. Que fait la dame de droite? elle s’écarte brusquement à droite et je passe sur l’accotement.
  • une minute plus tard, une cycliste arrive en face de moi. Je serre ma droite alors qu’elle dévie sur sa gauche. Au dernier moment je sens la collision arriver, je crie. La jeune fille regardait son smartphone et semble tout étonnée de me voir là.
  • ce couple se promène avec son chien en liberté. Je sonne…les personnes s’écartent, le chien traverse devant ma roue. Je m’arrête en urgence, le chien passe à 20 cm de ma roue, puis je repars. Le chien m’accompagne en tentant de me mordre tandis que le couple appelle son chien.

C’est désespérant.

Kruth, le lac

Le lac est toujours à sec

Je suis monté au lac. Il était vide. Des types en bas tentent de boucher les fuites depuis des mois.

Heureusement, le trottoir est accessible au public sur le barrage. On peut donc traverser.

le petit lac est rempli en attendant la remise en service du grand

A Fellering, un groupe de libéristes atterrissent sous le contrôle de leur moniteur avec liaison radio

atterrissage impeccable

GCO Strasbourg, les cyclistes en otage

Inauguration d’une autoroute par les cyclistes, est-ce une récupération du lobby pro-routier? (image Charles H.)

C’est devenu une tradition. Pour inaugurer une autoroute, on l’ouvre d’abord aux cyclistes. Comme sur cette image ci-dessus avec l’autoroute Transjurane (Suisse)

Mais à Strasbourg, l’idée passe mal pour le GCO, le Grand Contournement Ouest, qui doit bientôt s’ouvrir à un nouveau flot de véhicules censé soulager le trafic interurbain de l’agglomération.

Deux associations, Strasbourg Vélo Club et Les Randonneurs de Strasbourg, ont accepté de parrainer l’ouverture du Grand Contournement le dimanche 21 novembre en appelant leurs membres à parcourir 25 kilomètres sur un tapis lisse et sans rond-point dépourvu de bagnoles et de camions.

Aussitôt le collectif « GCO, non merci » crie au greenwashing accusant Vinci de se servir des cyclistes afin de verdir son contournement.

Les deux associations n’ont pas du se faire prier longtemps avant d’accepter l’offre de Vinci tout simplement parce que les cyclistes du dimanche dans leur ensemble n’ont pas forcément la fibre écolo et sont pour la plupart des automobilistes le reste de la semaine. Elles n’auront donc aucunement conscience d’être les pantins d’une farce à la gloire du bétonneur autoroutier.

Parmi les écolos très peu font du vélo, sauf les jours où la Presse est là; en revanche ils sont les premiers à vouloir nous donner des leçons de bons comportements.

C’est comme SOS Massif Vosges qui prétend s’opposer au bruit des motos un jour (voir l’article) et qui le lendemain dézingue les vététistes. Je saurai m’en souvenir.

Transition

Un Rafale (?) comme celui-là ne passe pas inaperçu dans le ciel cernéen. Il fait un barouf d’enfer. Je me suis laissé dire qu’il coûte plusieurs milliers d’euros. Le pilote ne doit pas perdre les pédales en vol.

Je n’ai pas regardé le dico avant de mettre mon titre. J’ai le souvenir qu’à l’école, il y avait des classes de transition. C’était une appellation douce pour dire qu’on était un peu dans une classe de rattrapage sans subir les outrances des camarades des autres classes.

Dans transition, il y a transit.

Le pédalage est propice à toutes sortes de réflexion. Oui, je vis un peu un transit au quotidien. Lorsque l’âge avance, il faut se préparer à des transitions, une forme d’approfondissement de soi, un accompagnement mental et physique de son vieillissement inéluctable.

Je m’accompagne autant que je le peux.

mon parcours du jour à VTT

Je tente parfois de me perdre dans des projets invraisemblables. Amateur de réseaux sociaux, je joue le jeu des offres d’emploi, il suffit d’un clic. Je postule sur les emplois de facteur avec un CV ronflant de cycliste émérite. Mais il y a l’obstacle de l’âge. Un CV à soixante-dix ans d’un type qui veut faire facteur, forcément ça interpelle les p’tits jeunes recruteurs des boites d’intérim qui épluchent nos écrits. Je vais me plaindre pour discrimination à l’embauche. J’ai regardé parmi les 20 critères discriminants, l’âge y figure.

Ou alors conducteur de bus!

Rien que pour transporter des équipes de foot le dimanche. Mais le permis PL à soixante-dix ans, vous n’y pensez pas mon pov monsieur.

Alors quoi?…

Cariste?… pourquoi pas! j’irai chez Amazon déplacer des colis au volant d’un engin de manutention; mais il faut que je passe l’examen et obtienne le CACES, le certificat d’aptitude à la conduite en sécurité.

Bon pour l’heure je sursois à tous ces projets farfelus.

Je me prépare au froid comme tous mes confrères.

Aujourd’hui, deux couches sur les bras étaient limite face au vent glacial. Il va falloir se reporter sur les circuits VTT protégés, ceux de la forêt. Aujourd’hui j’ai tiré un arbuste qui barrait le chemin le long de la Thur sauvage. Tirer des arbres morts seul est parfois difficile. On devrait s’équiper d’une égoïne.

J’ai terminé mon périple breton par le Phare de Queffelec. Je me suis emmerdé grâve avec cette administration des phares qui depuis Paris a commandité La Jument au large de Ouessant. Henri Queffelec bien qu’humaniste m’a ennuyé. J’ai embrayé avec Je ne reverrai plus le monde, les textes de prison d’Ahmet Altan. Histoire de voir comment la dictature turque traite ses prisonniers d’opinion, et comment Altan organise ces aller-retours entre réflexions et sensations exprimant le quotidien morne du prisonnier.

Puis je suis passé à un univers plus frivole, celui du Journal d’une femme de chambre d’Octave Mirbeau. Je ne devrais pas rire car c’est la triste condition du petit peuple exploité par la bourgeoisie du XIXeme siècle que l’on découvre, les nauséabonds dessous du « beau monde », les « bosses morales » des classes dominantes et les turpitudes de la société bourgeoise.

Elena m’attend

Elena Ferrante (dont on dit qu’il s’agit en réalité d’Anita Raja) a écrit une série de best-seller. Je vais m’y plonger rien que pour m’imprégner du microcosme italien dont je raffole.

J’ai donc de quoi lire cet hiver si je dois mettre entre parenthèses mon vélo en cas de rigueur météo.

Ne tournons pas autour du pot: l’actualité politique est en jachère.

Comme toute l’actualité va tourner autour des Présidentielles pendant plusieurs mois, on n’échappera pas aux questions merdiques comme celles de l’immigration et de la sécurité, plutôt qu’à celles de notre devenir commun, nos écoles, nos hôpitaux, le virage écologique, notre incroyable déclin sur le plan industriel, scientifique et la perte de nos valeurs fondamentales.

Comment va t-on pouvoir aller de l’avant avec ce personnel politique médiocre recruté sur CV? tout aussi médiocre sur l’ensemble de l’échiquier et dont les forces populaires se détournent? Mais le plus étonnant c’est que l’attelage hétéroclite au pouvoir va réussir son second examen de passage en douceur grâce à une société molle, dépolitisée et avide de prébendes diverses comme les chèques de Noël, les indemnités inflation ou les primes énergie. Idéal pour renforcer l’assistanat et acheter la paix sociale!

Coté pandémie, Macron se prépare à imposer la troisième dose alors même qu’il est infoutu d’imposer la vaccination à un quart du Pays. Les vaccinés ont bon dos!

Une France de plus en plus désespérante.

C’était pas le jour

Le froid et la pluie. Je rentre.

Grande ensoleillée à 14.heures. Je prends la route. A Leimbach, la route de Rammersmatt est barrée. Je fais demi-tour et je grimpe par Roderen, plein de courage. Tous mes paramètres de compteur sont absents à l’écran. Je monte donc à l’estime. A Rammersmatt, pluie. J’enfile l’imperméable pour descendre à Bourbach.

Puis je choisis de rentrer. Froid plus pluie, mieux vaut éviter.

J’aurai au moins essayé.

Premières neiges vosgiennes

Ce matin, on découvre les premières neiges sur la montagne vosgienne au-dessus de Thann. (altitude 1000 Thannerhubel)

Tour instinctif

De la couleur schtroumpf dans les champs

On pourrait dire tour de base.Ou si vous préférez le tour à l’instinct, celui que l’on fait sans réfléchir. Tous les cyclos connaissent ça. Il en existe même qui ne font qu’un tour. Toujours le même. C’est aussi bien que de tourner sur son home-trainer où la porte du garage devient monotone.

L’avantage du tour instinctif, c’est qu’on en connait toutes les ficelles, les points durs et les mous. Les creux et les bosses, les regards d’égouts effondrés et les tranchées mal rebouchées qui nous secouent la carcasse. On n’a donc pas d’inattendus.

Il n’y a plus qu’à regarder le paysage défiler. Méfiance tout de même sur l’Eurovélo 6 qui comme à l’accoutumée est parcourue de promeneurs avec chiens. Il faut rester en éveil, calculer les trajectoires de dépassement, sonner gentiment, prévoir les écarts inattendus, la dissociation de part et d’autre du groupe, la laisse à chien retors qui ne rétracte pas comme prévu,…et ne pas rouler sur les cannes à pêche en bordure.

Zillisheim, le lycée

Un jeune et fringant vététiste m’a doublé à la sortie de Zillisheim. Il a rapidement pris de la distance. Piqué dans mon amour propre, j’ai tenté de le rejoindre. J’affichais 30 à l’heure face au vent.

de 1h23 à 1h56, j’ai mis mon booster en marche mais ça n’a pas suffi

Au bout de 30 minutes, j’ai arrêté de jouer. J’avais affaire à un plus fort que moi et je ne l’ai revu qu’au retour de Dannemarie lorsqu’il m’a croisé.Parfois on est doublé par des gens en survitesse qui « s’effondrent » rapidement ensuite. Ce n’était pas le cas, on ne jouait pas dans la même cour. J’étais un petit joueur. Comme toujours.

Heureusement pour mon retour j’avais une composante de vent arrière car j’avais plutôt entamé mon capital retour le long cette branche Eurovélo.

Arrêté à VTT par un tourlourou

Les vignes du Rangen
sur les hauteurs de Vieux-Thann
Après Wattwiller, chemin barré

Le monsieur en rouge s’est avancé vers moi, fusil en bandoulière.

  • Vous n’avez pas vu le panneau « chasse en cours »?
Willy Schraen, président de la FNC

J’étais dévié pour la seconde fois ce matin. Impossible d’aller plus au nord de Wattwiller; en cause les chasses. Remarquez moi je m’en fous des chasses, il faut bien qu’elles s’exercent puisqu’on ne cesse de dénoncer le gibier qui prolifère. Je ne suis pas comme Jadot qui veut interdire la chasse le dimanche. Et après? qu’est-ce qu’on fera de tous ces chasseurs désœuvrés dans leurs cabanes de chasse jusqu’à tard le soir? hein, qu’est-ce qu’on en fera?…

Ce matin balade automnale. Le temps s’est couvert de nuages peu à peu, puis le soleil est revenu.

A Wattwiller,temps gris
étang de pêche chemin de Soultz à Wattwiller
moto-cross de Cernay. on ne joue pas dans la même cour

Faut-il louer son VTT?

ALL MOUNTAIN AM 100S 29″ de Décathlon 1600 euros

Entretenir son VTT coûte un bras m’a dit l’autre.

J’avais calculé en 2018 qu’au bout de cinq ans, l’entretien coûtait le prix du vélo.

Ce n’est donc pas rien.

Mon exemple

  • achat du VTT: 2400 euros
  • entretien: 480 euros par an!
  • voir détail de mon calcul en 2018

Au bout de cinq ans, le vélociste tente de vous avoir au moral devant les factures qui s’allongent.

Mieux vaut en changer!… me dit-il

Zesty AM 4.9 de Lapierre 2400 euros

A quoi l’on peut répondre que bien entretenu, le vélo peut encore rouler. Le hic, c’est que le vieillissement commence à la fin par atteindre le cœur du réacteur.

Ça commence par les roues, que je viens de changer car moyeux irréparables (300 euros), puis viennent la cinématique du cadre tout suspendu et les vérins des amortisseurs.

C’est du lourd sur la facture!

Ne tergiversons pas: acheter un vélo neuf équivalent coûtera le même prix avec en moins le double plateau et avec en plus des roues de 29 pouces, une cassette gigantesque et une selle télescopique.

Globalement, c’est la même chose et ça coûte chez Décathlon 1600 euros (ALL MOUNTAIN AM 100S 29″) ou chez Lapierre le Zesty AM4.9 à 2400 euros.

Bien tenir compte que si vous achetez Décathlon, vous serez prisonnier de la marque et que votre vélociste local vous enverra paître si vous devez changer en urgence des plaquettes ou une chaîne le samedi soir…et que Décathlon vous immobilisera votre vélo un certain temps…

Il faut donc bien réfléchir avant d’acheter ce genre de matériel où les interventions sont fréquentes dès lors que vous êtes un usager intensif.

Vous avez le temps de réfléchir encore pendant un an: des VTT y’en a pas. Le marché s’est arrêté par faute de pièces avec le Covid. Le marché asiatique nous tient par la barbichette comme pour les bagnoles.

chez Décathlon, pas de vélos depuis le Covid

Faut-il louer?

Louer ne changera rien au manque de vélos. En attendant voyons si louer un VTT est une alternative intéressante puisque Décathlon le propose…

Par exemple le VTT ALL MOUNTAIN AM 100S de Décathlon est loué 48 euros pendant 36 mois. Mais à la fin il faut le rendre et payer les dégâts, s’il y en a. Pour éviter ce genre de déconvenue, Décathlon vous encourage en plus à souscrire une assurance (tous risques vol et casse)…mais les pièces d’usure et la main d’œuvre restent à votre charge.

Donc quel est le bilan locatif?

  • 36 mois à 48 euros 1728 euros (vendu neuf 1600 euros)
  • assurance tous risques casse +vol 3 ans 375 euros (estimé)
  • entretien 1440 euros (sur la base de mon expérience)
  • cout total location 3543 euros

Donc au final quand vous rendez le vélo, vous n’avez plus rien…et vous avez tout payé. Bon prince, Décathlon pourra vous le vendre au prix de l’occasion s’il y consent.

Je vous laisse méditer…

Alfeld, le barrage

Il est un peu bas, l’Alfeld (1888).

Temps magnifique alors je m’offre l’Alfeld en aller-retour.

La piste de la Doller est autrement plus confortable que celle de la Thur.

C’est tout pour aujourd’hui.