Hi-MOD Ultimate un peu cher pour moi (12500 euros)en entrée de gamme le Lefty F-Si Carbon 4 ne coûte « que » 3200 euros
Vous l’avez compris, la particularité de ce vélo réside dans sa fourche à laquelle il manque une branche. Voici ce qu’en dit Cannondale…
La fourche Ocho est l’aboutissement de toutes nos aspirations dans le domaine du cross-country. Son anatomie est pensée pour offrir une sensation de conduite légère, avec une précision extrême et un débattement incroyablement confortable, pour prendre les virages à la corde, grimper les côtes avec agilité et raccourcir la distance qui vous sépare du podium.
Pas facile d’être convaincu.
En revanche, la simplification est évident lorsqu’il s’agit de changer le pneu sans démonter la roue.
C’était en 2013. Je ne me souviens plus d’où nous sommes partis. Peut-être à Lutterbach…Ce chêne remarquable doit être celui de Schweighouse/Thann Maurice avait un vtt remarquable. Savez-vous pourquoi?je n’arrive pas à situer ce blockhauslieu très connu des promeneurs à Michelbachdes adeptes du Cannondaleun site apprécié des vététistes du lieuRammersmatt et son vallonRammersmatt à la fermeEtang à Aspach-le-Hautjardin du repos de nos amies les bêtesterrain aéromodélisme de Reiningue derrière l’abbaye
L’hiver venant, il est propice de revisiter ses lieux de prédilection, ceux que l’ont a aimé et qui au cours du temps restent gravés dans ma mémoire.
J’affectionnais beaucoup ce littoral rhénan, le Rhin notre mer, le long du pays de Bade où je me rendais à vélo. Un terroir qui n’avait plus beaucoup de secrets pour nous dès lors qu’on savait y trouver quelques raidillons corsés.
Les images sont de juillet 2011
quelques raidillons corsés.
Quitter le vignoble et grimper encore dans la forêt jusqu’à atteindre quelques trésors de l’architecture allemande
On n’échappe pas aux produits régionaux délicatement alignés dans un chalet libre d’accès
Depuis trois jours je sentais le confinement venir. Mon odorat n’a pas fait défaut malgré le pif qui goutte comme un robinet fuyard.
Le Rhin ou Rhein en allemand. Étymologiquement Rhein vient du grec et signifie eau qui coule…et le rhume aussi vient de rhein pour signifier l’écoulement corporel.
Oui, ce matin mon pif est largement confit. Je veux dire enduit de graisses diverses supposées faire passer l’incendie des narines. J’ai tenu huit minutes trente entre chez moi et le boulanger avant de sortir le paquet de kleenex . Mon cas n’intéresse pas le corps médical bien autrement absorbé par la pandémie. Comme toujours en pareil situation, je tente les recettes de grand-mère, les solutions d’eau de mer parfumées à l’eucalyptus, la cuillère de miel,…sans encore avoir essayé le schnaps. Avec moi, ces ersatz pharmaceutiques ne font pas illusion très longtemps; une fois le flacon vide, j’en reste au même stade. D’autant que l’inflammation gagne la trachée et déclenche une toux irrésistible. Je vais tenter de résister à la consultation d’autant que j’ai la crainte de ces ambiances médicales où l’on côtoie tout …et que les rendez-vous renvoient à 2022.
2022 c’est encore loin.
Bref, pour le vélo et le jogging, c’est râpé pendant plusieurs jours.
Quelques jours à VTT avec bikepacking, c’est dans l’air du temps (tour du Haut-Rhin)
Inutile d’attendre le 31 décembre, je connais déjà mon palmarès 2021 et ce ne sont pas les quinze derniers jours de l’année qui impacteront mes résultats.
les estuaires bretons à VTT, un must!
Je rassemble en quatre ligne mes états de service 2021
J’en suis presque flatté depuis que j’ai abandonné mes carnets au profit de Garmin Connect qui centralise toutes mes sorties.
jogging-neige, un truc qui fait avaler des paquets d’air glacé
Prédominance du VTT plus bucolique, plus conforme à mes attentes et surtout moins anxiogène que la route dans cette terre d’Alsace très peuplée.
Baroudeurs en voitures
Glasshütte, prendre son temps
Je vais à l’avenir lever le pied pour la recherche de cols nouveaux. Pourquoi? tout simplement parce que les nouveaux cols impliquent d’utiliser un véhicule pour se rendre sur place et ma conscience écolo en est dérangée. J’ai des amis qui sont devenus ainsi des « baroudeurs en voiture » et je ne veux pas devenir un de ceux-là. Le Covid ne va pas arranger les choses non plus car je fuis les rassemblements hôteliers où nous sommes délibérément confinés …et potentiellement fragilisés.
Garmin Connect rassemble tous mes paramètres sportifs bien plus précisément que mes petits carnets
Je ne compte pas mes sorties en ville à vélo. A quoi bon? elle n’ont rien de sportif. C’est deux kilomètres chaque jour seulement et parfois, c’est à trottinette.
Cela dit, force est de constater ma lente décroissance. Je m’en accommode puisqu’elle est inéluctable. Je m’octroie moins d’escapades éloignées et physiques sur le massif; je prends aussi moins ma voiture pour me projeter sur des sites au départ hors domicile.
Je profite cependant de vacances familiales pour emporter mon vélo à la recherche de paysages
inconnus.
Nous avons changé d’époque.
Le vélo dans son ensemble accomplit une lente mutation sociétale en dépit de tous ses handicaps comme par exemple la concurrence acerbe de la bagnole qui veut garder son leadership avec la venue de l’électrique. Le covid a précipité l’avènement du vélo électrique (VAE) au point de rendre le vélo « musculaire » dépassé. Je m’en accommode difficilement quand je rencontre sur les cimes de fringands venus « frais comme des gardons ». J’ai un indicible vague à l’âme. Oui, nous avons changé d’époque.
Pour joindre l’utile à l’agréable, je vais cet après-midi à Decath avec mon VTT rien que pour retirer mes chaussettes commandées en ligne.
J’évite ainsi une fois sur place de déambuler dans les rayons et de laisser mon vélo trop longtemps tout seul.
Voici comment s’est passée la chose…
la dame de l’accueil: vous avez votre carte d’identité?…
moi: ben non, mais je l’ai oubliée
la dame: alors je ne peux rien faire pour vous
moi: c’est pas un problème, j’ai le mail de confirmation avec le code barre dessus…
la dame: non pas possible, d’ailleurs je ne peux pas lire le code-barre
moi: soyez sympa, je fais 40km à vélo pour retirer mon article… (aller-retour Thann/Mulhouse)
la dame: ce n’est pas le vélo le problème
moi: bon alors vous savez ce que je vais faire, je vais aller acheter le même article en rayon et je vais payer avec Apple Pay
la dame: ok, mais votre article commandé et payé restera en attente…
Il va y rester longtemps.
En quittant le magasin, j’informe la dame que je rapporterai l’incident et son ton peu amène
signez-bien la lettre! me dit-elle.
Gonflée la madame.
Ce genre de conformisme de la part de Decathlon est de mauvais aloi car j’avais la possibilité de montrer ma carte d’identité stockée sur mon coffre-fort numérique et le mail de Décathlon aurait du suffire comme lorsqu’on retire un produit Amazon locker. D’ailleurs pourquoi Décathlon ne met-il pas de boites devant sa vitrine?
S’en souvient-on, en avril on n’avait droit qu’à un rond de 10km! le 15 avril cette limite de 10km est étendue au département et pas à plus de 30km de votre club si vous quittez le département (tout le monde n’est pas en club!)
Avec décembre, la fin de l’année se profile. Nous sommes nombreux a ne plus pédaler car le mauvais temps n’est pas propice aux balades.
Alors on se penche sur ses images qui rappellent de bons souvenirs…et l’on se projette sur l’année prochaine et sur tous les beaux défis qu’on pourra encore se lancer si la force nous soutient.
Après ce come-back, j’ai l’impression que le VTT l’emporte sur tout le reste.
Pourtant j’ai « fait » aussi de la route et du jogging avec mes maigres moyens.
Je lui ai dit: je ne comprends pas, depuis que je me suis mis au jogging avec le Covid, je n’arrive pas à descendre en dessous de 7 minutes le kilomètre…
Le cardiologue m’a regardé dans les yeux, puis il m’a dit, c’est normal, vous êtes vieux et vous voulez faire des performances comme si vous aviez 30 ans.
Fermez le ban! Mais ça m’a fait un choc car être vieux je croyais que ce n’était que dans la tête.
Alors j’ai essayé autrement d’aborder le sujet.
Dans les côtes à vélo, je surveille mon cardio, quand il atteint 150, ça me fait peur, alors je ralentis…
Vous avez essayé l’électrique?
Bon d’accord, j’arrête. Le sujet devient trop délicat. Il ne m’a pas dissuadé, il a juste écrit « patient actif pratiquant le VTT, et toujours le jogging. »
Tension « blouse blanche » 17/9, pourtant il avait mis la blouse verte. Pouls 60. (C’est bien parce que mon cœur me donne l’heure en même temps)
Le cardiologue a terminé sa visite et je suis parti tout penaud.
Le bigorexique est addict au sport. On ne parle pas d’une simple passion mais bien d’une dépendance à la pratique excessive d’un sport. Rien à voir avec la messe, donc.
J’ai vu un reportage à la télé. La femme se lève à 4 heures chaque matin et elle se met à pédaler pendant cinq heures sur son home-trainer au salon. Elle est bigorexique ou accro au sport.
Elle doit être aussi bling-bling dans sa tête, à mon avis.
Elle ne se sent en forme qu’à partir d’une certaine dose ou si vous préférez d’un dose certaine.
Il est désormais acquis que certaines disciplines, et le running vient en première position de celles-ci, favorise la sécrétion d’endorphines, cette molécule naturelle qui déclenche (ce que les Américains nomment) ‘le runner high’, autant dire l’ivresse du coureur.(source Ouest-France)
Dopé, le Maxou? C’est vrai qu’on le constate tous plus ou moins; au retour d’une sortie jogging ou vélo, on se sent fatigué mais aussi plutôt de bonne humeur…sauf si on a crevé trois fois en route.
J’ai eu peur de faire partie aussi de ceux-là, les bigorexiques. Mais non, je me contente de quatre sorties vélo par semaine et…à petite dose. Ouf! j’échappe à la maladie.
Ce matin, 2 ou 3 degrés, je me suis fait violence pour partir sur mon vélo. Il n’y avait pas de verglas mais le vent d’ouest sur l’Alsace était désagréable.
Les pistes cyclables ne sont pas toutes déneigées, on l’oublie parfois. J’ai du modifier mon itinéraire.
A Gildwiller, j’ai pris Burnhaupt, Heimsbrunn et Reiningue.
Quand vous n’êtes pas sûr de l’état du sol, tenter de le tester avec les pieds pour mesurer l’état de glissement de la neige. Il existe des neiges plus ou moins collantes.
Le vélo sur neige demande de l’attention. Ce matin la neige tombe et mieux vaut aller à pied faire ses courses. Je tente néanmoins le vélo. Tout est une question de dosage: la neige est-elle glissante? avec ou sans congères? le sol en dessous est-il verglacé? un ensemble de paramètres détermine ma décision de prendre ou pas le vélo, notamment l’épaisseur de neige. Ensuite, l’itinéraire: éviter les grands axes empruntés où vous n’aurez pas la place d’évoluer à votre guise, surtout si vous tombez. Cet affirmation n’est vraie qu’en cas de neige. En cas de verglas, mieux vaut utiliser les axes traités.
Le but, c’est d’aller de A à Z sans tomber.
Car la chute est potentiellement risque de fracture de poignet ou de hanche. Ne pas encombrer les urgences déjà très sollicitées avec le covid.
Ensuite prendre ses aises sur la chaussée et se souvenir de l’état du sol, là où se trouvent les nids de poules, les raccords, les caniveaux en traversée. Si vous êtes au milieu de la chaussée, les voitures ralentissent, sinon elles vous frôlent sans ralentir.
Les prises de bordure:
d’abord une grande boucle pour vous aligner
ensuite franchir la bordure perpendiculairement lentement
Le freinage:
pas besoin de frein, il suffit d’arrêter de pédaler, la neige va vous aider.
on passe le stop au ralenti
on s’interdit le frein avant (en France, la poignée du frein avant est à gauche)
Un dernier mot
D’une heure à l’autre, les conditions de vélo sur neige peuvent évoluer défavorablement. Ce n’est pas parce que ça marche le matin que ça ira aussi facilement l’après-midi.
A VTT sur la neige, il en va tout autrement, la conduite peut-être sportive et tout aussi casse-gueule car la nature des sols et l’enneigement est très variable au long d’un itinéraire.
Le 12 juillet 2020, un cycliste a été fauché mortellement par une automobiliste sur cette portion de voie.
Accidentogène au possible, cette voie qui relie Sausheim à Kingersheim n’a jamais été correctement équipée pour la protection des cyclistes. Les économies ont toujours guidé les choix: favoriser la voiture au détriment des cyclistes. Une passerelle au-dessus de l’Ill? n’y songez-pas, c’est trop cher. Alors on fait rouler les cyclistes sur le trottoir puis le long de la route sans dispositif de protection vis à vis des voitures qui à cet endroit roulent très vite. Trop vite.
J’arrive là par hasard puisqu’il faut me fixer un but. Je ne sais pas faire du vélo sans but. C’est comme les footeux, à quoi bon jouer au foot si on ne marque pas.
J’atterris dans les bunkers de Burnhaupt. J’immortalise mon passage avec une photo et je retourne. Une fois le but atteint, il faut ruser pour ne pas repasser sur ses pas. J’ai vu dans quel état sont le sentiers forestiers, mieux vaut éviter. Alors je remonte la piste de la Doller jusqu’à Guewenheim, puis le tour du lac.
Sur la quatre voies à Burnhaupt, le panneau lumineux annonce de la neige cette nuit. Effectivement un vent soutenu et froid souffle de l’ouest.
Quand l’heure des vœux approche, je réfléchis à une illustration. Je ne suis pas toujours inspiré comme je l’aimerais. 2021, c’était la période Covid et nous n’en sommes pas encore sortis. J’avais mis un masque sur mon cycliste en signe de réprobation, tellement les mesures sanitaires nous ont porté préjudice dans notre exercice du vélo. Comment sera 2022?
2020 s’annonçait sous de bons auspicesJe ne sais plus ce qui s’est passé en 2019 pour que la France ressemble à un danger atomiqueEn 2018, des petits poussins à vélo2017, envie de cimes2016 un peu présomptueux2015 roule cool2014 déjà de la montagne en projet!
Ils ont parfois de la chance les cyclistes, on leur octroie les voies ferrées abandonnées.
Alors je m’engage avec délice dans ce joli chemin arboré et fait rien que pour moi. Finalement qu’un vélo succède à un train, c’est une belle transition écologique.
Je suis d’une naïveté déroutante, ce soir.
Le lit de la Thur à Cernay a été arrangé. On a dévié les usagers sans trop de ménagement. Mais les barrières ont été vite démantelées par les autochtones A l’écomusée, on est déviés sans autre forme de procès. Les cyclistes? qu’ils prennent la route! On aurait pu a minima aménager un passage provisoire. Mais non c’est trop pour de simples cyclistes
La France continue d’ignorer le cycliste-usager. Comment promouvoir le vélo dans ces conditions?
Ce n’était pas le temps idéal. Froid et pluvieux. Mais enfin j’ai tout de même pris le VTT pour tourner « en local ». Après quelques circonvolutions en ville sur macadam, j’ai grimpé les ruines de l’Engelbourg au-dessus de la ville.
Je tente dans la foulée la montée au col de Grumbach. Le petit single rocailleux serait « non compatible VTT/VAE » comme dirait l’ami Pierre Brunner. Mais en poussant ça va. Une fois sur le GR, ça roule. Après le col, je délaisse la Roche Albert et je dévale à Bitschwiller. J’ai froid et les jambes commencent à être mouillées.
Mes lecteurs penseront que je suis atteint de morbidité. Pendant cette période hivernale, je poursuis ma quête de lectures virales.
Comprendre notre épidémie de Covid qui se propage autour de la planète et qui s’adapte à nos pare-feux, comprendre les réflexes de protection des populations et aussi de défiance d’une part importante de ceux qui refusent une rationalité scientifique, c’est mon cheminement, ma recherche de témoignages du passé.
Voici mes deux bouquins pour les semaines à venir…
Le théâtre et la peste Antonin Artaud
L’amour aux temps du choléra Gabriel Garcia Marquez
C’était Pierre Bellemare qui en 1960 animait le jeu télévisé « la tête et les jambes ». Lorsque l’intello de service ne savait pas répondre à la question, un athlète en maillot devait rattraper les points perdus.
Il n’y a eu semble t-il qu’un candidat appelé à concourir à la fois avec sa tête et ses jambes: Laurent Fabius avec l’équitation choisie comme sport. Il fallait donc avoir le bon cheval en plus du bon jockey Fabius.
Moi quand je cours, je pense à tout en même temps. D’abord à ne pas me casser la gueule en changeant de trottoir ou à ne pas me faire charger sur le capot d’une bagnole.
Une fois que mon cerveau reptilien assure la gestion de ma carcasse en mouvement, j’ai encore quelques emplacements de cerveau disponible, comme aurait dit Patrick Le Lay, pour penser à autre chose. Pas des choses trop intellos!
De temps en temps, je régule le rythme cardiaque, je regarde la Garmin au poignet et quand ça s’emballe, je baisse la pression, un peu comme le machiniste d’une loco à vapeur.
Régler sa cadence de course en fonction de son rythme cardiaque. La cadence de course c’est le nombre de pas par minute (ppm) Avec une moyenne de 156 pas par minute sur le plat, j’obtiens un rythme cardiaque de 136 pulsations.
Loin devant, un promeneur se dessine…tandis que j’en dépasse un autre. Il se tourne vers moi, je le salue…j’aborde le promeneur en face, il est accompagné d’un petit chien. Il aboie comme s’il était apeuré puis se calme, rassuré par son maître.
Le petit chemin qui monte en pente douce dans les vignes du Rangen, je l’ai repéré; j’aimerais le faire une autre fois rien que pour prendre un peu de hauteur. Mais je redoute cet effort. Monter à pied, ce serait hors jeu. Quel orgueil mal placé!
J’allonge un peu le tour en passant par le chemin du Zehnthof de Vieux-Thann.
Aujourd’hui, j’ai couru presque 6 km. Bien assez pour me rendre satisfait.
Activité quotidienne ou bien sport de course, la “petite reine” se positionne devant la course à pied (23%) avec 29% des souhaits de pratique sportive. (source)
Pour un retraité naturellement marginalisé de la vie active d’antan, il faut s’inventer des rythmes. On a la marche, le vélo, la cuisine, la lecture, la musique…et aussi la peinture. Ce matin, j’ai saisi l’occasion au dos d’un carton de pizza et j’ai peint cette côte rocheuse, histoire de tenter l’écume. Elle est un peu trop pâteuse, mon écume. Il fallait que je tartine pour masquer les inscriptions du carton à pizza. Je ne laisse rien perdre, soucieux de préserver la planète.
J’ai ensuite filé chez mon ophtalmo. L’ophtalomologie hospitalière est un poème. Un chef d’œuvre de bureaucratie. Je n’en dirai pas plus. En ces temps de pandémie, mieux vaut se taire.
Reprenant mon vélo, je suis passé devant la file d’attente du labo. Des candidats au test PCR.
L’écolo Hulot tombe de son piédestal. Lâché par ses amis il ne trouve plus auprès de qui se raccrocher.
Imaginer qu’un pouvoir En Marche l’ait consacré ministre de l’écologie, a postériori, ça fait désordre après le vacarme de ses frasques sexuelles.
Il possède une BMW qui se trouve en Bretagne, où il habite, un scooter BMW qui se trouve à Paris, détaille-t-il.
Un van « pour les vacances en famille ».
Son 4×4 Land Rover, âgé de 20 ans, se trouve en Corse, où il possède une maison « à 1 000 mètres d’altitude ».
Sa « 2CV de 30 ans », achetée récemment, est conduite par sa fille, son van Volkswagen lui sert « pour les vacances en famille ».
Il y a aussi la voiture personnelle de sa femme et une camionnette utilisée par celle-ci pour transporter des chevaux jusqu’en Bretagne, ainsi qu’une moto BMW et « un petit bateau à moteur »(source Le JDD)
Après avoir quitté le gouvernement en 2018, il quitte à présent la vie publique, dit-il.
Quant aux Verts, je m’en souviens: en 2011 Nicolas Hulot était pressenti pour devenir présidentiable, devancé largement par Eva Joly (heureusement). Pourtant Sandra Regol d’EELV a la mémoire courte, elle rétorque que Nicolas Hulot « n’a pas travaillé avec les écologistes, il n’a jamais été membre du parti. »
On ne pourra pas dire que je ne fais pas de place à l’électro.
De quoi emmerder les bagnoleux, et c’est tant mieux!
Je suis un adepte du vélo en ville (pour ceux qui ne le savent pas). Ce matin avec le verglas fallait éviter les courbes et être désaoulé de la veille au soir. Les mecs qui cherchent à se garer devant le boulanger et qui nous empestent, ça m’énerve. Vous ne pouvez pas savoir.
Le monsieur a baissé sa vitre en arrivant vers moi et il m’a dit « ce n’est pas la peine, c’est bloqué en haut!… »
J’étais en pleine ascension dans la côte du Steinby à Thann. Fidèle à mon habitude j’ai continué de grimper. Pour voir.
Pour tout dire le VTT dans la neige, c’est périlleux.
Quand vous avez une trace de pneu dans la neige, il faut rester à l’intérieur. Dès que vous sortez de cette trace, c’est foutu, il faut s’arrêter, puis tenter de redémarrer.
Je suis finalement arrivé tout en pédalant jusqu’au plan Diebold.
Après, j’ai alterné tantôt à pied, tantôt en pédalant jusqu’au col du Hundsrück. Une vingtaine de voitures garées à la Fourmi, vraisemblablement des marcheurs partis jusqu’au Thanner…
Puis je suis monté au monument à pied en poussant mon vélo.
Ensuite j’ai tenté la descente vers Rammersmatt. Une neige épaisse et un étroit passage de marcheurs.
Je le prends quand je peux. Sinon quand c’est trop pentu, le vélo est incontrôlable, alors je descends.
J’ai imaginé qu’après le chalet du Hochburg, ça irait mieux, mais non. Toujours autant de neige.
Finalement j’ai atteint Rammersmatt sans tomber une seule fois. Quelle gloire!
Comptabiliser ses cols à vélo, un exercice pas toujours facile
L’année n ‘est pas encore terminée et pourtant je viens d’envoyer ma liste à mon Club des Cent Cols.
C’est la règle du jeu de ce club: lister les nouveaux cols franchis avec son vélo.
Malgré les restrictions sanitaires, j’ai quand même réussi 32 cols nouveaux tout en m’interdisant d’aller dans les réunions du club où la promiscuité ne me convient pas.
J’ai voulu déclarer mes cols avec l’outil informatique du club tout nouveau. Mal m’en a pris, l’année 2020 était confondue avec l’année 2021. J’ai du rechercher tous mes cols 2021 un à un…et pourtant je ne suis pas un bleu de la saisie en ligne!
Quelques cols suisses, dans l’Hérault, un peu dans le Jura, en Moselle, dans le Haut-Rhin et dans les Vosges.
Il est venu spontanément vers moi comme si j’avais quelque chose à lui donner, ou une histoire à lui raconter…mais je n’avais rien. Il semblait déçu. La vie de cheval est une vraie vie de chien.
Emmitouflé, oui je l’étais. Avec pour la première fois la cagoule. Pas facile à porter avec les lunettes qui se couvrent de buée.
Aujourd’hui on a eu zéro degré toute la journée. Sans vent, c’est soutenable si l’on s’engouffre en forêt. J’ai les lampes pour les tronçons routiers car le brume est tenace.
Finalement, je me suis régalé jusqu’à l’étang de Reiningue. Retour par le ball-trap de Cernay.