Alsacondriaque

Humaniste rhénan, l’Alsacien?

Une identité purement fantasmée!

Pierre Kretz une fois sorti de la maladie démonte de A à Z ce concept d’identité alsacienne qui l’a emprisonné.

Il revisite l’histoire de ses ancêtres. Jusqu’à ce jour du 11 octobre 2014 où Philippe Richert convoque les Alsaciens place de Bordeaux à Strasbourg pour entériner la disparition de l’Alsace.

Si vous ne la savez pas, il faut savoir qu’il y a pour les Alsaciens des dizaines de millions de Français qui sont de l’intérieur sans savoir qu’ils le sont.

Bref des Français malgré eux comme les Corses, les Bretons pourraient l’être aussi sans le savoir.

Pierre Kretz est devenu à force de travail sur lui-même Grandestien.

Enfermé dans son rectangle, l’Alsace ne devrait-elle pas pousser au bulldozer le massif vosgien? il s’interroge…

C’est passionnant. Je vous recommande la lecture de Je suis Alsacien mais je me soigne de Pierre Kretz (éd.Héliopoles)

Procès-verbaux

Ce matin , j’avais des admiratrices

Notre société, on le sait, est devenue un grand foutoir. Tous les citoyens en profitent. Moi y compris.

Voie verte de la Thur, le droit de saloper sans retenue

Il est vrai que les sociétés libérales n’ont vraiment pas l’intention de mettre un flic à chaque coin de rue. Ça coûte trop cher et ça rapporte peu. Alors chacun fait comme il veut. Tant et si bien qu’on sait comment les choses vont évoluer: à coups de poings et en délit de fuite.

Les délits de fuite, ils vont de pair avec la défiance de l’individu vis à vis des règles. Les seules règles qui intéressent encore l’Etat, ce sont les règles du commerce. Le reste est superflu. On l’a vu lors des dernières élections, la société se défie du système démocratique puisque la politique a abandonné le citoyen.

Passons au concret de la journée!

La voie verte de la Thur, belle et agréable aux marcheurs

Mon vélo tout propre est recouvert de boue instantanément

je vais devoir le contredire: ce matin un bourbier organisé par des camions. Sans précautions, sans balayeuses, sans panneaux. On fait donc ce qu’on veut sur une voie verte.

Au rond-point du Nouveau Monde

le cyclo arrive à ma hauteur…et engage la conversation tout en réduisant les gaz du VTTAE. Comme pour s’en excuser alors que je ne lui demande rien, il me dit souffrir d’arthrose et c’est pour ça qu’il pilote un vélo à assistance. Rien à dire! Puis il vante son engin « j’ai un moteur de 500 watts et une réserve de 100 watts ».

Étonnant, je croyais que les VTTAE était limité à 250 watts.

Hier Jacques, m’a fait une remarque

« je t’ai croisé en voiture et tu avais ton flash avant clignotant; sache que c’est interdit, tu éblouis trop!… » Je m’en fous, ça évite qu’un connard déboite en face et me frôle pour doubler, il ne pourra pas dire qu’il ne m’a pas vu!

Tous ces procès qui échappent à l’Etat, il faudrait recruter au moins plusieurs milliers de militaires pour les rédiger.

J’arrête là, on va me taxer d’être devenu un adepte de la fachosphère.

Nat and Co

Il s’appelle Nathanaël Schaeffer.

C’était en 2007. Je l’avais rencontré en haut du col du Hundsruck.

Il tractait son fauteuil et son bagage.

Je suis ému par la vitalité de ces blessés de la vie.

Nat m’avait écrit à la suite de la parution de mon billet

Bonjour !
C’est seulement aujourd’hui que je découvre votre blog, c’est donc moi sur la photo.
C’était le dernier col de notre traversée des Vosges, première expérience qui en appelle d’autres !
bonne continuation !

Je retrouve sur la toile le récit de l’accident qui l’a conduit à cette paralysie…et aussi son investissement actuel dans LE TRACTAGE DE MONTAGNE qui est une belle leçon de vie.

On peut accéder ici au site NATNCO

Staffelfelden 2007

Y’a rien à dire

Je me demande si je ne vais pas devoir remonter le klaxon Airzound sur mon vélo

Y’a rien à dire: qu’on sonne ou pas, certains promeneurs prennent toute la voie.

Dissertant avec lui-même, ce cycliste torse nu ne semble pas jouir de toutes ses facultés. Deux coups de sonnette n’y feront rien. Tant est si bien qu’arrivé à sa hauteur, il me contraint à sortir de la bande goudronnée, j’atterris en pestant sur l’accotement, manquant de l’accrocher. Il me dévisage ahuri, comme s’il sortait d’un songe.

Et moi je lance un p’tain rageur car j’ai manqué m’affaler.

Trois minutes après, les deux dames devisent entre-elles. Deux sonneries n’y feront rien non plus. Je frôle. J’imagine que le choc émotionnel peut-être difficile pour celle la plus proche de moi.

Mais je ne peux quand même pas m’arrêter tout le temps ou m’armer d’une corne de brume. Déjà avec les chiens c’est galère puisqu’il est convenu qu’ils sont libres d’aller et venir comme bon leur semble autour du maître.

Le vélo, c’est pas une vie.

Les potins du lundi

Mon amie Mary Funyo est devenue orfèvre en décoration de galets de la Thur. J’en trouve un délicatement déposé devant ma porte et son clin d’œil au vélo qui rend heureux est une merveille. Bravo et merci Mary!

Absent sans motif

J’ai manqué mes potins du lundi la semaine dernière. Et je n’ai pas de mot d’excuse à fournir. Je veux dire que je suis redevable envers mes lecteurs. A l’école, il fallait inventer je ne sais quel mensonge qui embarrassait davantage mes parents que moi-même au moment de rédiger un billet. En fait j’étais parti tout simplement dans le sud et j’avais mis mes devoirs au placard.

Le tri au retour

Mes cols 2021 en cours sont désormais saisis dans la comptabilité « notariale » du Club des Cent Cols. Terminées les listes excel ou les listes « papier ». Je m’y plie de bonne grâce puisque c’est la règle du jeu à laquelle on s’astreint et c’est devenu beaucoup plus pratique.

C’est au retour de voyage qu’on trie. On trie ses cols grimpés…et ceux qu’on n’a pas réussi. C’est toujours une misère de ne pas inscrire à son tableau un col alors qu’on est passé tout près parfois sans savoir son existence ou sans pouvoir l’atteindre alors qu’il est à portée de main. Et parfois, heureuse surprise, on passe un col sans le savoir qu’on trouvera à la lecture de la trace GPS enregistrée.

S’agissant de l’Hérault, j’ai sillonné les routes cévenoles dans les années 70. Déclarer deux fois le même col même à 40 ans d’intervalle, c’est interdit; la machine informatique « Cent Cols » le voit et veille.

Apprendre de ses erreurs

Quand je regarde mes traces GPS au retour je constate mes erreurs de parcours. Par exemple ci-dessus, pourquoi m’être fourvoyé sur Puech Aurou entre Gabriac et Les Camps alors qu’une gentille route, la D122E6 au nord permettait la même chose sans se fatiguer?

Finalement, j’aurai découvert ce paysage fantastique et insolite du Causse. Désincarné de tout, on croit être seul au monde

Perdu au cœur du Puech Aurou
Le strates en escalier datent du Miocène (20M d’années) Un mélange d’argile et de carbonate a donné, dans ce contexte lacustre, une roche particulièrement friable de couleur blanchâtre. On remarquera en montant les traces d’un cours d’eau fossile attestées par des petites marmites et des sillons d’érosion. (sources)

Je m’interroge. Pourquoi Les Camps s’appellent Les Camps?

Je n’ai pas vu de camps. Je ne sais pas d’où vient ce nom mais j’ai manqué à proximité un dolmen. Dommage!

A Pic Saint-Loup, impossible de rejoindre le Pas de la Pousterle (en bas de l’Image) par le Mas Rigaud. J’ai bataillé pendant une heure entre le km 6 et le km 8. Je n’ai jamais trouvé le moyen de progresser parmi les sentes du ravin de l’Embuc. Il faut dire que les habitants du lieu ont verrouillé tous les accès où apparaissent les vignes du Pic St Loup

Hydrocortisone

Ce machin là fait du bien à la condition de ne pas l’avoir oublié à la maison et de ne pas en abuser.

Cinq jours dans le sud chauffé à blanc laisse fatalement des traces. Je suis rentré en Alsace couvert de piqures d’insectes (au moins 50 piqures!). C’est très douloureux. J’ai été dévoré par les moustiques et les taons. Le bras, les jambes, la tête, les mains. Un taon mord même à travers les vêtements. Le taon mord dès qu’on s’arrête en chemin. Lorsqu’on ressent la douleur, il est trop tard.

En 2013, j’ai écrit un billet sur les taons.

En 2020, un spécialiste de la chose m’a remis à ma place: les taons ne piquent pas, ils mordent et n’ont pas de dard. Il est donc inutile de tenter de retirer un morceau du taon laissé dans sa cuisse.

Longboard

Skate version cruiser. On me dit qu’avec ce type d’engin, on peut rejoindre Besançon depuis Mulhouse! Ce serait donc un outil sérieux de mobilité douce…

Camargue

Voir la mer et fuir

Bonjour madame, je cherche un itinéraire cyclable pour aller aux Saintes-Maries-de-la-Mer…Je suis à Montcalm et le point info touriste vient de s’ouvrir. L’hôtesse semble interloquée par la question. Mais elle se reprend très vite: en Camargue les pistes cyclables n’existent pas. Prenez le bord de route qui est assez large.

Beau temps et belle mer aux Saintes-Maries-de-la-Mer

Je n’ai pas trouvé un seul itinéraire cyclable. Des routes, des autos. Et c’est tout. De grandes lignes monotones où l’on se protège sur le bas-côté en rasant le fossé. Pas question d’investiguer avec un VTT! Les rares chemins sont sans issues et accèdent à des mas. Prenons en acte: la Camargue n’a rien de folichon pour les cyclistes.

Cyclistes voilà à quoi vous attendre. Vent de face à l’aller et dans le dos au retour pour fuir plus vite

Même le bord de mer est interdit aux vélos sur la plage des Saintes Maries de la Mer. En fait Les Saintes-Maries-de-la-Mer sont comme un gros comptoir de breloques chinoises où de grosses gitanes vous interpellent en crachant par terre autour de la cathédrale.

En Alsace les cigognes, en Camargue les flamands roses

Mon seul intermède sera l’attente du bac pour traverser le petit Rhône. Entre 12h et 13h30, le service est interrompu. Le code du travail l’exige et les touristes sont priés d’attendre.

Madame, veuillez rejoindre votre voiture sans délai. Le service d’ordre est sonorisé.

Ce qui est beau dans cette campagne plate: les chevaux blancs, les taureaux noirs.

Un voyage à oublier.

Pic Saint-Loup à VTT

Globalement je suis content de cette journée. Le pneu arrière a tenu la pression, ma cale gauche a retrouvé sa vis manquante, j’avais de l’eau en quantité et un temps agréable. Ma trace aurait mérité d’être mieux préparée.

Le pic derrière St-Mathieu

Il domine au nord de Montpellier. C’est le pic Saint-Loup. Je commence mon parcours au départ de Saint-Mathieu-de-Tréviers. Beau temps, température 26.

Premier obstacle. Grillage.

Me voilà parti grimper le col Pas de Pousterle. Rien à faire! Après une heure de poussage dans les ronciers, j’abandonne. Les paysans ont tout verrouillé. J’enjambe une barrière, puis deux, je tente un contournement…Les locaux ne veulent pas voir de touristes en espadrilles grimper le pic.

Impossible de trouver le moyen de grimper là -haut

Finalement j’esquive en prenant le GR60. But à atteindre le col Pas de la Peyre à 375m. Un groupe de marcheurs arrive face à moi. Complètement aux abois! Des soixante-dix huitards sans carte…ça gueule fort « tu vas m’envoyer une voiture » dit l’homme à la femme.

La retenue lagunaire de la Jasse
va me permettre de grimper par le GT60
La Jasse non loin du Mas de Londres

Je pousse dans un single de cailloux étroit. Cazevieille. Le village est désert. Je pars à l’envers. Bon, je retourne et redescend au mas de Londres. Cimetière: eau. Je fais les pleins et mange quelques chips. J’ai maintenant de la route. Je remonte vers l’aérodrome. Et je prends Gabriac. Pourquoi Gabriac? Comme ça. Encore une galère ! Me voilà parti dans un décor lunaire de roches. Je progresse au GPS. Ouf j’en sors! Le col routier Pas de Londres m’attendait. Il trouvait le temps long. Je dévale les lacets de Valflaunès et je suis à portée de ma base de départ. 60 bornes et 1000 m à peu près.

Montée au col Pas de la Peyre
Nous sommes au col. Il est tout content
Paysage cévenol
Cabane typique
Je redescends sur le Mas de Londres. Pour rouler là-dessus il faut assez de peps pour passer en force sinon on « plante ». Parfois j’hésite et freinage brutal.
Après Gabriac je prends une mer de roches. Impossible de rouler là – dedans. En verrais -je la fin?
Mon dernier col routier. A l’aise, c’est du nanan.

Littoral

Les flamands roses aux anciens salins

Temps lourd et nuageux. Mais un vent agréable vient compenser la chaleur. Je reste le long du littoral.

Le long du littoral et des étangs

Un site d’aéromodélisme. Les planeurs sont aspirés dans les thermiques et les pilotes mettent en piqué pour assurer la visibilité des aéronefs. Le site est historique, il permettait aux Nieuport de faire des escales.

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Une passerelle pour tenir les cyclistes a l’écart de la route
L’Hérault a fait d’énormes progrès en matière d’infrastructures cyclables. Beaucoup plus que le Haut-Rhin. Ce qui fait la différence c’est la continuité des axes et les tracés et les itinéraires « apaisés » dans cette zone à fort potentiel touristique.
Pour accéder au Collinet de la Tortue qui culmine à ….82 mètres il n’y a pas de piste cyclable mais je choisis une sentier caillouteux.
J’irai flâner au retour vers les étangs palavasiens et l’abbaye de Maguelonne

Saint Guilhem le Désert

Mon parcours du jour

Je n’ai pas mesuré la difficulté. J’ai abandonné deux cols sur quatre. Trop chaud pour moi jusqu’à 36 degrés. Un pneu qui ne tient pas la pression, une vis de cale perdue, mes deux litres de sac à dos trop juste, la descente de muletier jusqu’à St Guilhem à pied. Bref beaucoup trop de déconvenues !

En conclusion j’ai gravi les cols Croix de fer et de Pousterle. Pas volés!

Je pars du Pont du Diable
St Jean de Fos à deux pas
St Guilhem en bas
Deux cocas glacés bien mérités

Autour du Méjean

Je commence par le Méjean. Très sympa et à l’ombre. Puis je monte sur Fangouse pour la vue sur mer. Les taureaux et les chevaux nombreux. Je traverse Palavas, les restaurants ont pris possession de la rue.

Le long de la rive droite les cyclistes sont désormais interdits sur la promenade. Trop d’incivilités, sans doute. Arnaché de pied en cape, je dénote parmi la gent sous la canicule.

Cette fois Palavas exclut les cyclistes et les trottinettes des promenades. Peut-être trop d’abus? (image rive droite coté Maguelone)

Peoplemania

Aguigui Mouna

Moi aussi je sais faire people avec mon vélo. Il suffit pour cela que je me départisse de mon look-cyclo pour descendre au niveau de la rue. Un béret, un vélo crados bardé de décalcomanies avec une cagette sur le porte-bagage et des tendeurs partout, me voila devenu people-cyclo. Effet garanti!

Traverser la rue du collège suffira à vérifier que j’ai le look-coco: il suffira d’écouter les quolibets et d’observer les mains qui s’agitent en signe de reconnaissance. Je suis le prolo-cyclo.

Mais pour la classe politique, il en va tout autrement. On ne se déguise pas aussi facilement en politique-people. Notre cher président vient d’en faire les frais. Serrer les louches tout l’été, c’était son challenge. Aller au-devant de la France d’en bas n’est pas aussi facile que l’on croit.

Se prendre une tarte enfarinée comme notre gentil régional Rottner ou une tarte tout court lorsqu’on s’appelle Macron devrait suffire à rappeler qu’on ne s’improvise prolo du jour au lendemain. Il existe des prérequis. Chirac en avait saisi toutes les exigences. Macron pas encore!

Nos politiques feraient bien de se méfier de cette France chauffée à blanc qui sort péniblement de l’épreuve « gilets jaunes », de l’épisode retraites et du pensum Covid, car des effets rebonds sont toujours possibles.

Balade mulhousienne

Aujourd’hui, balade à Mulhouse. J’avais mon masque avec moi. Les terrasses de la place de la Réunion sont pleines. Le temps est beau.

Je rentre par Pulversheim et la piste de la Thur. La Renouée du Japon ne permet pas de se croiser à certains endroits.

Coquelicots géants

acrylique sur toile 8F (46×38)

19 juin: Vélorution

Les potins du lundi

Mon confrère cycliste, et romancier, Thierry Crouzet publie sa lettre mensuelle.

Dans celle de mai il s’offusque des anti-vaccins qui seraient la cause de notre retard immunitaire. J’en ai dans ma famille « des anti-vaccins » et je sais combien cette opposition est irrationnelle aux yeux des scientifiques. Il se trouve que Thierry Crouzet est scientifique, il raisonne en tant que tel.

Il interpelle les opposants en ces termes…

Vous en faites une affaire politique comme si les politiques étaient responsables de l’épidémie (et même si certains l’étaient, dans un pays, cela n’engagerait en rien ceux des autres pays). Vous avez critiqué le confinement, vous critiquez la vaccination, que proposez-vous ? Que doucement nous tendions vers une immunité collective naturelle ? Êtes-vous bio au point de refuser la vaccination ? Moi, pas.

Dire que les politiques ne sont pas responsables de l’épidémie, c’est trop facile pour se dédouaner. Thierry Crouzet fait mine d’oublier le mondialisme économique largement encouragé par le monde capitaliste. Or cette thèse que le virus a largement prospéré grâce au mondialisme des échanges est justement l’épine dans le pied qui fait mal à ceux qui estiment que le Covid n’est en rien attaché à notre mode de vie planétaire. Oui, le Covid est largement dépendant de nos régimes politiques.

Sinon comment expliquer la vitesse foudroyante avec laquelle toutes sortes de variants épidémiques se répandent sur la planète?

Les élections territoriales approchent les 20 et 27 juin

J’ai déjà dit peu de bien de cette tambouille politique. Depuis j’ai reçu les professions de (mauvaise?) foi. Et j’ai lu les titres…

  • Stop Grand Est avec Unser Land (Notre Pays) (image ci-dessus) me semble le plus sincère. Unser Land n’y va pas par quatre chemins; l’organisation politique alsacienne qui salope tous nos ouvrages publics avec ses affiches veut revenir aux régions d’origine, l’Alsace, la Lorraine et la Champagne-Ardenne. Autrement dit chacun chez soi! C’est courageux d’aller à l’encontre de cette réforme Hollande qui est venue « d’en haut » sans qu’on n’ait eu mot à dire chez les « sans dents »
  • Le RN aussi veut retrouver nos identités régionales…mais le RN n’est pas à une rouerie près car son nationalisme est plus fort que tout. Rien que son étiquette RN suffit à faire table rase des identités régionales.
  • Lutte ouvrière veut faire entendre le camp des travailleurs. Je doute qu’on puisse encore les entendre ces travailleurs perdus dans le magma du consumérisme ambiant et plus prompts à écouter les sirènes du RN.
  • Aurélie Filipetti , selon elle , Ensemble, l’avenir est meilleur. Voila un slogan qui sonne creux. Aurélie, monte sur un terril lorrain pour te faire entendre!
  • Brigitte Klinkert évoque la Force de nos Territoires. Encore un truc creux qui n’évoque rien. La challengeuse de Macron va t-elle réellement peser dans la balance?
  • Florian Philippot: Liberté! En y regardant de plus près, il veut « libérer le Grand Est des restrictions sanitaires » du masque et du passe sanitaire. Ah ben non, je ne suis pas d’accord.
  • Jean Rottner: Plus forts ensemble. Encore un truc creux qui ne veut rien dire. C’est fou ce que nos politiques rament pour se démarquer.
  • Eliane Romani. J’ai cherché tout en bas qui représentait la liste Romani dont je n’ai jamais entendu parler. Vous allez être surpris…c’est un patchwork assuré de faire « pschitt » dès le premier tour avec des queues de comètes du monde lointain de la gauche
    • Cap Ecologie
    • PCF
    • PS
    • Europe Ecologie les Verts
    • Génération Ecologie
    • MdP?
    • Alternative Alsacienne
    • Nouvelle Donne……

Vous avez demandé la police? Ne quittez pas!

Chez nos voisins allemands, le 112, un numéro unique. En France, on n’y arrive pas…

J’étais sur la table d’opération. Le chirurgien est venu me voir et m’a dit « je ne vais pas pouvoir vous opérer, l’EDF est en grève et je n’ai pas de courant!… »

Je sais que cela n’arrive pas chez nous car les « plans Croix-Rouge » de l’EDF font que le courant est préservé sur les réseaux dits sensibles. Mais imaginons que le centre nerveux qui dispatche l’énergie au synchronisme sur tout le pays soit neutralisé, tout notre réseau de transport s’effondrerait, y compris tous les réseaux « Croix-Rouge ». Mais l’EDF a prévu l’ilotage, un sorte de schéma de secours pour fonctionner au niveau régional.

Pour les appels téléphoniques d’urgence, aucune sauvegarde pour l’heure. On vient de s’en apercevoir.

Je ne sais pas comment le gouvernement va passer sous silence cette défaillance de notre réseau de secours national survenu le 2 mai en fin de soirée. Je veux parler du fiasco des appels d’urgence 15, 17, 18 et 112.

Mercredi 2 juin, la famille d’un homme de 63 ans a essayé d’appeler les urgences pendant de longues minutes, en vain. Sa femme l’a alors emmené en voiture à l’hôpital, mais l’homme est décédé, sans doute des conséquences de la panne géante des numéros d’urgence. (France Info)

En cause un routeur. Autrement dit un serveur informatique chargé de centraliser et redistribuer les appels d’urgence. Jusqu’à la Réunion!

Derrière cette bavure se cache en fait une stratégie qui vise à concentrer les appels et à minorer les équipes. La centralisation des appels, tous les services publics et privés s’y sont mis au nom de la rentabilité d’abord avec l’argument de l’efficacité. On en voit le résultat.

Comment Orange, l’exploitant du réseau téléphonique historique France Télécom a t-il pu mettre en service une installation aussi vulnérable sans moyens de secours en cas d’avarie?

Savoir que notre pays est aussi fragile sur des dispositifs majeurs fait froid dans le dos. Quid du nucléaire? de l’armée? du transport ferroviaire? des transports aériens?

Je me dis souvent pourvu qu’une attaque ennemie ou terroriste de grand envergure n’arrive pas nous serions inopérants et neutralisés en quelques minutes.

Quand vous avez un blessé sur un sentier de randonnée, vous êtes en relation avec un type qui ne connait rien au territoire concerné (j’ai déjà été confronté à cette situation), les secours étaient à trois kilomètres mais c’était Colmar qui était maître du jeu. Encore heureux qu’on ne confie pas nos centres d’appels secours à Madagascar!

Idem pour la gendarmerie, quand vous êtes à l’interphone de la brigade, vous êtes mis en relation avec une autre brigade parfois à 10 ou 15 km de l’appel. Dramatique pour une femme poursuivie par son conjoint!

L’incident national qui vient de se produire a démontré l’extrême fragilité du dispositif centralisateur qui mélange toutes sortes de technologies disparates (filaire, ADSL, IP, portable) et on ne sait pas encore combien de personnes n’ont pu être secourues par cette panne

Une histoire de fibre

C’était en février 2018 (voir mon article d’alors). Autant dire une éternité lorsqu’on vit à la vitesse de la lumière. La fibre optique commençait à être installée dans ma vallée d’Alsace. Quatre années plus tard, on arrive dans ma rue. Et l’on assiste toujours au même travail, des agents qui s’affairent au bord des regards téléphoniques sur les trottoirs et qui connectent entre-eux de minuscules fils épais comme comme un cheveu.

La fibre ne me branche plus depuis que j’ai appris que les heureux possesseurs de cette technologie rencontrent moult problèmes et qu’au surplus l’ADSL du fil de cuivre convient très bien à mes besoins TV, internet et téléphone fixe.

Je ne vais donc pas me précipiter en attendant de voir comment les promoteurs de la fibre vont s’y prendre pour nous faire sauter le pas. Peut-être tout simplement en dégradant le service ADSL?

Du VTT entre Haute-Marne et Meuse

Aujourd’hui malgré le mauvais temps de la nuit, je pars avec mon VTT découvrir la campagne environnante de Saint-Dizier. Je rentrerai couvert de boue mais heureux de mon parcours. Je n’ai croisé aucun cycliste.

Étonnante tour carrée en briques de 25m de hauteur que je trouve au km 10 de mon circuit VTT au nord-est de Saint-Dizier (Haute-Marne et Grand Est).

Ce qui est surprenant, c’est le peu d’entrain à mettre en avant un patrimoine historique comme cette tour géodésique perdue au centre de la forêt à l’est d’Ancerville (Meuse).

Un simple panneau de bois Tour Carrée dans une tranche interdite à la circulation. J’ai tourné pour la trouver sur la foi d’un renseignement.

Après les torrents d’eau déversés sur le nord-est, j’ai traversé des grandes flaques en priant de ne pas me planter au milieu. Avec les flaques dont on ne voit pas le fond soit le sol est dur et ça passe soit il est meuble et sans élan on s’arrête.

Dans Wikipédia, on parle de cheminée géodésique.

Celle d’Ancerville est située aux coordonnées….

La hauteur de la structure permet de faire passer à l’intérieur un long fil à plomb, lequel est ainsi protégé du vent, afin de positionner le théodolite à l’aplomb de la borne géodésique qu’elle surmonte, et ainsi réaliser des mesures précises avec d’autres points géodésiques connus.(Wiki)

Pour en savoir plus sur les cheminées géodésiques voir ce site

J’ai un peu cherché cette tour dissimulée en pleine forêt.

A l’intérieur, on distingue une mince ouverture en son sommet.

Plus près de nous en Alsace, nous connaissons les stèles géodésiques de Oberhergheim et de Sausheim

Puis je poursuis vers les étangs Franchot.

Les étangs Franchot sont un havre de paix appartenant à la commune d’Ancerville à la suite du legs de l’ingénieur Franchot au XIXeme siècle. La bâtisse a été saccagée en 2020 et récemment restaurée dans son état d’origine.

C’est un site de pêche réputé pour ses carpes.

L’ingénieur Franchot reçoit en 1854 un prix pour sa découverte sur la lampe à modérateur. Quezaco? une lampe à huile perfectionnée (voir ici).

La tête pleine, je reprends mon chemin et j’atteins Sommelonne. Ensuite je vais longer l’Ornel par un chemin gadouilleux jusqu’à Chancenay.

A Chancenay je prends la rue de la Gare et je rentre à Saint-Dizier par la piste cyclable de très bonne qualité construite sur l’emprise de l’ancienne voie ferrée.

La Haute-Marne a su mettre en valeur son potentiel touristique et les ouvrages cyclables y sont nombreux

Très beau lavoir au bord de la piste cyclable à Bettancourt-la-Ferrée

A titre anecdotique, la partie cyclable qui conduit au centre-ville s’arrête là. Et pour cause, pour passer sous la voie ferrée, il faut se baisser ou descendre du vélo. Lorsque j’avais douze ans, je passais en -dessous chaque jour avec mon vélo pour rejoindre l’annexe du lycée Saint-Exupéry. Je ne me suis jamais cogné et le casque n’existait pas encore pour les cyclistes.

A

A la place de l’usine Miko fondée par les frères Ortiz, il existe à présent un complexe cinématographique. Seule subsiste la tour portant l’enseigne de la célèbre marque de crèmes glacées.

https://www.openrunner.com/r/13187633

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Osenbach

Quand la photo est apparue sur l’ordi, je ne savais plus à quoi correspondait cette image, cette sorte de pourring qu’on fait avec de la peinture. Réfléchissez et vous allez trouver

J’ai cherché. Impossible de m’en souvenir du nom de ce village où je suis allé tant de fois. Ces pertes de mémoire me taraudent l’esprit. J’ai des doutes sur ma santé mentale, est-ce que les neurones ne se barrent pas par mes oreilles? en douce, sans rien demander? c’est une gène lorsque le mot-clé d’énoncé d’une phrase vous manque; alors brutalement la conversation est terminée.

à moi la Vallée Noble!

A Gundolsheim, un cyclo devant moi, je m’approche…et je lui demande le nom du village au-dessus de Soultzmatt…Osenbach! Je suis soulagé. Cherchez un nom qu’on ne trouve pas en pédalant, c’est une torture.

Les coquelicots sont partout. Ils sont devenus écolo-coquelicots depuis que les paysans en sèment sur le bord des champs

A Osenbach, je vais trainer sur le chemin du moto-club. Je tente de lire le panneau Ranker cryptopodzolique. Je repars rassuré puisque chacun sait que le rankosol est un sol caractéristique des pédogénèses en altitude sur milieu acide.

En descendant le Bannstein, je fais un détour par les antennes de Saint Gangolf croyant bénéficier d’un raccourci. J’ai faux, demi-tour Je traverse Buhl par le village pour atteindre la piste cyclable. Pas rentable: trop de stop et pour finir rue barrée par des travaux. Je prends la tour Eiffel au rond-point pour rejoindre Guebwiller. Au feux on m’envoie dans cette onde verte merdique jusqu’à l’hôpital. Toujours aussi nuls les concepteurs de pistes vélos.

J’ai abandonné de mon vivant tout espoir de voir enfin la France réussir sa révolution vélo.

Mer

aquarelle 24×32

Vous avez dit Covid?

Les panneaux sont visibles tout le long de la plage.

Pas plus de six!

Les cyclos du mardi sont des gens comme moi. Des oisifs qu’on a mis à la retraite. Ils s’appliquent à pédaler de leur mieux. Le temps est chaud, presque trop après ce mois de mai calamiteux.

On se croise d’un hochement de tête. Quand cinquante kilomètres arrive au compteur, j’ai ma dose.

Un mardi de vieux.

Chalet (encore) enneigé

acrylique sur toile 50×40

Trois cols suisses

https://www.openrunner.com/r/13154861

C’est un projet dont la date n’est pas finalisée.

C’est du VTT.

27km/800m au départ de Leymen.

Trois cols dont deux nouveaux pour moi….

  • Blatte
  • Kremer
  • Blaue

A voir le Landskron, Mariastein, Burg

Avec pique-nique

On ne sait encore ni qui ni qui.

Si intéressé me faire signe…

Burg

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Vélo-people

« C’est un clin d’œil à la mobilité douce, qui fait partie intégrante du programme de Carole Delga »,

On connait l’adage: les promesses politiques n’engagent que ceux qui y croient.

C’est reparti. En France on n’a pas d’idées mais on a le vélo!

C’est en substance ce qui sauve le message politique à la veille des élections territoriales.

Ici c’est Carole Delga la présidente sortante de la liste l’Occitanie qui fait porter son programme à vélo sur la corniche de Sète. Le vélo fascine le monde politique au moment des élections car il est porteur de sens sur le plan environnemental, un message qui plait auprès du public mais qui dans sa traduction est vite oublié.

Des ouvrages ratés ou inexistants, tous les cyclistes pratiquants connaissent ça.

Dans ma ville à Thann, les promesses de campagne en faveur du vélo peinent à se traduire dans les faits.

Bientôt un an après avoir dévoilé ses projets, Thann n’a toujours pas mis en œuvre les projets présentés aux cyclistes…

le 17 août 2020, les cyclistes thannois étaient invités à découvrir les projets de la nouvelle équipe dirigeante

Les potins du lundi

La valise à roulettes

Le monsieur arrive au loin d’un bon pas, les épaules pourtant desaxées. Il traine sa valise à roulettes. Sur l’Euro-véloroute 6, tout est bon pour partir. Même une simple valise à roulettes fera l’affaire. Pourvu qu’on parte!

Col perdu

Burgerwald

Oui, nous avons perdu un col lors de notre Tour du Haut-Rhin (le 41eme). Le col de Burgerwald (68/591) non loin de Ferrette. Mais le hasard a fait que notre hébergement déplacé de Ferrette à Winkel nous a éloigné de ce col. Nous n’y sommes pas passés. Burgerwald, je l’avais déjà à mon palmarès depuis 2014. A cette époque, un chalet tout neuf venait d’y être édifié.

Deux suisses

deux cols suisses oubliés faute de temps en 2014

Il me reste deux cols suisses à gravir du coté de Bâle:

  • le Chremer Pass
  • le Blattenpass

Je les note. Au départ de Leymen, ce sera sympa d’aller par-là.

Circuits pédestres du Sundgau

Le Sundgau regorge de circuits pédestres (à voir ici)

A Winkel, le sentier des Marocains est remarquable

Cracra le VTT?

au propre et au figuré, le VTT est cracra. quelle désolation!

Le VTT en vadrouille revient cracra. Il suffit de quelques centaines de mètres de terrain boueux pour nous rendre le vélo cracra. Tantôt du cracra jaune, ou noir ou rouge selon la nature des sols.

Mais il y a aussi l’autre cracra. Ceux du calvaire de la chaine et des dérailleurs épuisés par tant d’infamie. La gorge sèche, la chaine n’en peut plus d’avaler les scories. A force de couiner, on la fait taire en la trempant dans une bonne mare bien glaiseuse. On me dit que le graissage à l’urine n’est pas mal non plus. Je n’ai pas essayé. Enfin l’hôtel où elle bénéficiera d’une douce lubrification! Les dérailleurs ont du mal à se taire. Ça renâcle dans les raidards. Je réserve le petit plateau pour les pignons hauts et le bas…pour les bas. Trop de biais dans la boue, les dérailleurs protestent et refusent le changement. Ce sont des conservateurs, les dérailleurs, des démocrates-chrétiens charitables mais pas trop. Des tortures comme celles-là évidemment nous coûtent et rendent la matériel vite obsolète.

C’est le E

Perec a écrit sans le E dans la Disparition. Avait-il perdu le E sur l’ordi?

C’est divertissant l’ordi. J’y passe des heures devant, de jour comme de nuit.

Mon clavier fatalement s’use. Comme la chaine de mon VTT! J’ai déjà remplacé le E, le R, le T, le U, le I, le H, le L, le M, le B et le N par des autocollants.

On dit que le E, le rond pas tout à fait clos finissant par un trait horizontal dit Perec, est la plus utilisée des lettres françaises…après le S. C’est singulier, mon S n’a pas encore été remplacé. Je n’use pas assez de pluriel dans ma prose. Je suis un communiste individualiste.

Bonne semaine à mon lecteur.

Le Tour du Haut-Rhin à VTT (fin)

Nous étions trois pour achever ce Tour du Haut-Rhin

Pour comprendre l’histoire, le tour du Haut-Rhin à VTT que j’ai construit en 2020 devait durer 5 jours.

Malheureusement, ce tour a été interrompu au début du quatrième jour suite à une chute.

Nous avons terminé notre tour hier et aujourd’hui 29 mai 2021.

Pour retrouver les trois premiers jours, c’est ici

…et nos deux derniers jours (J4 et J5) sont décrits ci-après soit au total 143 km et 1800 de D+

Dans le rôle des cyclistes: Bernard, Jacques et Max

itinéraire des deux dernières journées pour boucler le Tour du Haut-Rhin à VTT, on quitte Chalampé (D) et on rejoint Sentheim (A)

Quatrième jour: Chalampé- Winkel

Lors de cette quatrième étape du Tour du Haut-Rhin à VTT, on gravira trois cols nouveaux ce qui portera à quarante le nombre de cols traversés au total

  • 38 col de Rote Flüh (738m)
  • 39 col de Blochmont (631m)
  • 40 col de Neuneich (730m)

il existe d’autres cols à proximité sur la frontière suisse, on peut les retrouver ici

départ golf de Chalampé
on longe l’ile du Rhin entre Rhin sauvage et grand canal du Rhin jusqu’à Kembs
Weil am Rhein (Allemagne), rien que pour passer sur la belle passerelle au-dessus du Rhin
Bâle depuis la passerelle de Huningue
sur la passerelle Weil-Huningue
Enclave suisse de Rodersdorf. Qu’on nous pardonne, c’est pour aller au plus court qu’on la traversera
qu’est-ce qu’on en a bavé pour aller « chercher » le col de Rote Flüh à 738m!
col de Rote Flüh on est sur la frontière franco-suisse (mon vélo est en France)
magnifique paysage (Kiffis)
5 km en traversée du Glaserberg
le col de Neuneich (730m), un haut-lieu réputé avec de très belles vues sur Ligsdorf
nous voici à Winkel à la source de l’Ill qui traverse l’Alsace. Notre ami Prosper est venu nous accueillir

Cinquième jour: Winkel-Sentheim

après une nuit réparatrice à l’auberge du Cerf à Winkel, nous sommes prêts à partir pour Sentheim toujours en longeant la frontière du département
dès le départ la terrible côte de Winkel…
heureusement, pendant la montée une borne touristique relatant la barrière électrique installée en 14 par les Suisses pour empêcher le passage des frontaliers et des déserteurs
au carrefour des Ebourbettes, nous pouvons souffler un peu
la chapelle des Ebourbettes est magnifique
la ferme des Ebourbettes sur la frontière suisse a une histoire. elle a servi notamment à l’évasion du général Giraud. le petit bâtiment qui avait brûlé récemment au fond a été restauré grâce à Groupama nous a dit la fermière en allant voir si ses pommes de terre pointaient le bout du nez. si le chien ne nous aime pas c’est parce que des cyclistes lui ont donné des coups de pied…ce chien contrôle son territoire. Il est venu vers nous, a aboyé, puis a poursuivi son chemin.
et après, où va t-on?
on va droit au point de vue voir les ruines du château de Morimont
c’est là, en bas, les ruines de Morimont
pour monter au Roc du Corbeau, c’est gratiné!
au Roc du Corbeau, vue sur le château plus précise
on quitte le massif dans une descente périlleuse qui nous amène à Levoncourt (km8)
première position allemande de la frontière suisse jusqu’à Ostende en 14-18
entrée de Pfetterhouse, nous voici sur du plat et l’on va prendre la piste cyclable jusqu’à Dannemarie
un bitume salvateur
étrange animal en équilibre
pause à Wolfersdorf. on a fait 40km

Puis viennent Saint-Cosme, Bellemagny, Bretten…

On atteindra Mortzwiller par un passage en forêt très boueux.

dernière montée la côte de Mortzwiller à Sentheim

Voir les parcours GPS…

Chalampé-Winkel

Winkel-Sentheim

vous aimerez peut-être aussi …

mon parcours sur la frontière suisse à VTT avec le passage des six cols frontaliers (2014)

randonnée dans le Jura avec les cyclos de Bouxwiller (2016)

visite du château de Morimont et histoire du général Giraud (2016)

L’effet Covid sur la conscience

Un début 2021 en demi-teinte

Je me penche moins souvent sur mes statistiques vélo. Mais force est de constater que ce début d’année 2021 n’est pas bon.

Il n’est pas bon à cause actuellement à cause de la météo qui n’incite pas à sortir et il n’est pas bon en terme de vélo tout court: j’en fais moins que d’habitude tout simplement.

Le temps médiocre n’est pas une invitation, c’est vrai. Mon rythme de quatre sorties par semaine est rompu. Je saute le pas certains jours. La sortie du mardi passe au mercredi. Et hop! ni vu, ni connu, je n’ai plus que trois sorties par semaine. Et je fais même pire: je m’estime dispensé de vélo lorsque je le remplace par un jogging de quatre kilomètres autour de chez moi.

L’effet Covid a t-il fait en plus de dégâts sur nos consciences?

En partie. Les restrictions m’ont cassé physiquement et moralement, c’est indéniable. Je ne dois pas être seul dans ce cas si j’en juge par le mutisme des clubs.

Ce machin là nous a rongé jusqu’au plus profond de l’âme. La reprise? peut-on parler de reprise alors qu’il faut continuer de craindre l’autre et soi-même dans son quotidien? boire un verre le masque sous le menton avant de le remonter?

Maintenant que nous n’avons plus de contraintes géographiques pour nous déplacer, le mauvais temps sévit depuis des semaines. On n’ose plus sortir dans les chemins détrempés à VTT et les voyages en route sont compromis par des météos incertaines.

En cette fin mai, je dois me contenter d’un tout petit 953km routier (5577m), de 521km de VTT (6184m) et de 88km de jogging.

Pas de quoi pavoiser!

J’ajouterai pour clore le chapitre l’indicible ressenti de l’âge qui passe et qui révèle d’étranges manifestations articulaires et douloureuses.

Thann, rue des Remparts

Thann était jadis fortifiée.

Le château de l’Engelbourg sur les hauteurs, aujourd’hui en ruine, était en charge de contrôler les passages dans la vallée et d’appliquer les péages.

Thann édifié en 1225 comportait des tours le long de ses fortifications dont la tour des Cigognes qui donne sur la RN au bout de la rue des remparts.

Je ne connais pas l’histoire du bâtiment de justice à l’angle avec la rue Saint-Jacques, mais il a fière allure avec sa tourelle

Tour du Haut-Rhin à VTT, la fin approche

Cette fin de semaine, je reprendrai avec mes amis, la fin de mon Tour du Haut-Rhin interrompu le 11 juillet 2020 à Chalampé lors de la quatrième étape suite à une chute.

Le Tour du Haut-Rhin, tel que je l’ai conçu, se pratique à VTT en cinq jours. Il n’y a pas de voiture accompagnatrice (rien ne l’interdit) mais on réserve ses hébergements à l’avance. On transporte donc son linge avec soi et son pique-nique.

On tourne dans le sens horaire…et on part de Masevaux. C’est donc l’ancienne frontière allemande de 1871 qu’on aborde en premier.

On peut retrouver tous les détails des trois premiers jours de cette rando ici….

Vendredi 26 mai: Chalampé-Ferrette

Il est prévu 78 km et 1100 mètres de D+

On reprendra notre parcours interrompu à Chalampé au km 26. Et on rejoindra Ferrette en épousant la frontière avec le Rhin puis avec la Suisse.

Samedi 27 mai: Ferrette-Masevaux

Il est prévu 65km et 850m de D+

dernière journée: longer le Territoire de Belfort

Les potins du lundi

Carte ou GPS? le débat revient sur la place des Centcolistes, les chasseurs de cols à vélo

Jean-Marc prépare la Randonnée Permanente (RP) des Vosges à vélo, celle du Club des Cent Cols (840 km pour un dénivelé d’environ 18 000 m comprenant 100 cols tous routiers), il s’exprime sur la liste de discussion du club en ces termes…

Début printemps, je commence la préparation de celle des Vosges en vue de ma participation courant mai ou juin.
Dés la première consultation de la carte du premier tronçon, je m’aperçois vite que je n’arrive pas à suivre le circuit sur ma carte.
Après renseignements auprès du responsable des RP, et du créateur de cette RP (Alain Brault) il s’avère, qu’une bonne partie des routes n’est pas visible sur les cartes de cette échelle, mais qu’il faut privilégier l’usage du GPS ou à défaut, des cartes au 1/25 000 e , autant dire impossible à Vélo (il en faudrait beaucoup trop !).

J’avoue ne plus prendre part à ce genre d’échanges depuis plusieurs années. Mais j’observe plutôt avec amusement qu’il subsiste des inconditionnels de la carte pour voyager à vélo.

La carte c’est un peu comme si on demandait à un pilote de ligne de naviguer à vue et non pas aux instruments. J’ai abandonné mon jeu de cartes au 1/25000e de l’IGN le jour où j’ai vu débarquer mes confrères avec leur GPS sur le guidon de leur VTT et de leur vélo routier.

Le temps de déplier la carte, de trouver le bon pli, d’orienter le précieux sésame, les copains étaient déjà partis devant sans s’arrêter.

Alors après j’accepte tous les arguments des pro-cartes, la poésie, l’odeur du papier, le bonheur de s’arrêter à un carrefour forestier et d’écouter le silence,…oui tout cela est formidable Du coté des chasseurs de cols à vélo, force est d’admettre qu’hors les cols routiers, trouver un col muletier inusité avec une carte relève plutôt de l’improvisation. Il est là derrière ce creux?…ou là peut-être juste après ce gros chêne?…Mais ce n’est qu’une question de précision dont on pourra se passer dès lors que nous pratiquons une activité de loisir à vélo.

Cela dit, moi qui me suis mis au GPS, aux parcours téléchargés, depuis une dizaine d’années, je ne saurais partir sans cet instrument dans des régions isolées et méconnues. M’encombrer de cartes, voire de photocopies de cartes, non! Surtout si par malchance il faut tout mettre à l’abri de la pluie.

Il faut aussi savoir que nombreux parmi ceux qui utilisent la carte sont rétifs à tous ce qui touche l’informatique. Il est vrai que le GPS au début c’est déconcertant du fait de l’étroitesse de l’écran et de la complexité à comprendre la navigation à l’aide d’un tel appareil.

En 2012, j’avais écrit un billet intitulé gps, je ne sais rien mais je dirai tout. Il est vrai qu’à cette époque j’emportais encore avec moi une carte papier tellement j’étais déconcerté par la manipulation de l’appareil.

Robert Marchand

Robert Marchand en 2019 visitant le stand des Cent Cols

On ne sait plus, lui même non plus, s’il avait réellement 109 ans avant de décéder car sa longue vie comportait des inconnues. Peu importe! Mais Robert Marchand était devenu une icône des cyclistes, peut-être malgré lui. Pas de tous les cyclistes, non. Seulement de ceux qui considèrent le vélo comme un sport avant tout. Ce qui fait déjà beaucoup.

Récupéré par un mouvement cycliste bariolé de jaune et de violet, Robert Marchand contribuait jusqu’à peu à la promotion de l’Ardèchoise.

Dors en Paix, Robert Marchand!

Atteindre les Athéniens

Allons nous faire voir chez les Grecs! Tous les États touristiques mettent le turbo pour nous faire revenir en force cet été. Avec le passe sanitaire aucun problème on vous accueille en Espagne, en Grèce, en Crête, là où bon vous semble.

Chez nos voisins allemands, les travailleurs frontaliers doivent se faire tester deux fois par semaine. Et à force on a mal aux trous de nez.

A moins d’être vacciné.

Qu’on le veuille ou non, la vaccination va donc peu à peu s’imposer pour voyager et aussi pour participer à de grandes manifestations dans l’hexagone. Ceux qui vont le regretter seront « les refuzniks », les rebelles par principe à une mesure qu’ils jugent attentatoire aux libertés individuelles et aussi les personnes isolées qui n’ont pas accès facilement à la campagne de vaccination, éloignés, handicapés.

On se dirige donc vers une citoyenneté à deux vitesses par la force des choses.

Etang à Cernay